dimanche 31 janvier 2010

TOP 5 billets et messages Twitter - Janvier 2010

Voici mes cinq billets qui ont généré le plus de clics durant le mois de janvier 2010 :

Médias sociaux : pour rejoindre les jeunes... mais aussi les moins jeunes !

Marketing internet : comment utiliser Twitter ?

Le marketing événementiel selon Red Bull

Et si on parlait de publicité et du Super Bowl XLIV

L'histoire de la publicité comparative

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Voici mes cinq messages Twitter qui ont généré le plus de clics et de RT durant le mois de janvier :

À quoi ressemble une journée dans la vie d'un Américain (et d'un nord-américain ?). Instructif : http://bit.ly/do82j1

Étude de Deloitte. On apprend que 77 % des 14-26 ans sont actifs sur les médias sociaux (46 % chez les 44-62) : http://bit.ly/bNQ4kX

Un clip porno sur un écran publicitaire provoque des bouchons à Moscou : http://bit.ly/8YvbJm

Plus de 100 pubs créatives à voir absolument - il y en a des incroyables : http://bit.ly/8h07TO

Les dernières infos sur la publicité au Super Bowl XLIV : prix, annonceurs, impacts des médias sociaux, analyses, etc. http://bit.ly/6zpz6c

vendredi 29 janvier 2010

iPad d'Apple : un nom qui ne fait pas l'unanimité


Je continue à croire que le choix d’Apple de baptiser son nouveau joujou technologique iPad, « n’est pas idéal », entre autres, parce que ce nom peut être associé en anglais à des produits d’hygiène féminine, ce que confirme d’ailleurs le New York Times dans son édition d’aujourd’hui.

Comme je le mentionnais au journaliste Taïeb Moalla de Canoe.ca, j’ai le sentiment qu’Apple a été pris de court par un de ses concurrents, le géant Hewlett-Packard. Vous vous souviendrez qu'au début janvier 2010,
HP a choisi de donner le nom Slate à sa nouvelle tablette. Ce faisant, Apple ne pouvait plus utiliser iSlate pour son nouveau produit, comme cela semblait se dessiner initialement.

Pour la petite histoire, rappelons qu'
Apple s’était porté acquéreur de iSlate.com en 2007 par personne interposée. On peut donc penser que iSlate était l’un des noms -- sinon le NOM -- retenu pour la nouvelle tablette d’Apple. En fait, la mention iSlate Apple génère 7 800 000 résultats de recherche sur Google.

Comme si ce n’était pas suffisant, Fujitsu et STMicroelectronics accusent maintenant Apple de lui avoir volé son nom de produit.

Toute cette histoire de nom de produit n’est pas négligeable. Comme l’ont montré Trout & Ries dans le livre intitulé Positionnement, la conquête de l’esprit, le nom de votre produit est un des éléments clés de la réussite d'un lancement.

Pour gagner, vous devez donner un nom qui positionne le produit dans l’esprit des gens. Le nom Arctic Power pour un détergent à l’eau froide est un bon exemple de nom qui positionne efficacement le produit efficacement la firme.

Si vous voulez que les gens se souviennent de votre nom, faites-en sorte qu’il soit court, facile à prononcer et facile à écrire. La sonorité de votre nom influence également la perception que l’on aura de votre produit.

Lexicon Naming, une entreprise spécialisée dans la création de noms de marques, a découvert que les noms débutant avec les lettres V, F, S et Z évoquent la vitesse, tandis que la lettre X suggère la précision (Timex, Lexus, Xerox).

Évitez de choisir un nom de marque qui ressemble à la concurrence. En 1998, la société Fonorola a dû modifier son nom. Il prêtait à confusion avec celui de Motorola.

Un nom de produit peut parfois faire toute la différence. Au Québec, le magazine Madame au foyer est devenu Madame. Familiprix a décidé d’omettre le trait d’union entre les mots Famili et Prix. Tilden-National a changé son nom et s’appelle maintenant Kangouroute. En France, Euro Disney est devenue Disneyland Paris.

Il y a quelques années, Rona-Dismat a changé son nom pour Rona. Depuis ce temps, Rona est devenu l’un des noms les plus forts au Québec avec un taux de notoriété de 85 %.

Voir aussi le billet suivant :

L'histoire de la publicité comparative


Au moment où nous apprenons que GM compte offrir aux propriétaires de Toyota un rabais de 1000 $, taxes incluses, sur un achat de véhicule automobile GM (voir l'entrevue que j'accordais à LCN à ce sujet et l'article publié dans le quotidien 24 heures sous la plume de Jean-Philippe Arcand), il m’apparaît opportun de revenir sur une technique aussi vieille que le monde en marketing, j'ai nommé la publicité comparative.

(Pour ceux qui s'intéressent plus spécifiquement à l'histoire de la publicité, je vous invite à écouter cette entrevue que j'accordais à Benoît Dutrizac du 985FM à l'occasion du lancement du livre Le monde de la pub de Mark Tungate.)

La publicité comparative a fait son apparition aux États-Unis en 1930. Dans une publicité imprimée, Sears comparait alors sa gamme de pneus à celle de huit autres marques nationales.

En 1931, Firestone décida de répliquer à Sears. La publicité comparative de Firestone fut cependant rejetée par de nombreux journaux dont le Chicago Tribune et le New York Daily News. La même année, Plymouth fit paraître une publicité qui incitait les consommateurs à « regarder les trois véhicules avant d’acheter » - une stratégie similaire à celle qu'utilise actuellement GM à l'endroit de Toyota. La publicité comparative était née.

En 1964, Wilkie et Farris indiquent que 15 % de la publicité est de type comparative. Dix ans plus tard, ce pourcentage est passé à 20 %. En 1982, 23 % de tous les messages référaient d’une façon ou d’une autre à la compétition. De nos jours, elle se maintient à peu près à 20 %. C’est dire son importance.

En politique, la publicité négative - une variante de la publicité comparative - a certainement joué un rôle dans cet engouement. Aux États-Unis, la victoire de George Bush sur Mike Dukakis aux élections présidentielles de 1988 est généralement attribuée à la publicité négative qu’utilisa son conseiller et génie du marketing Roger Ailes.

Au Canada, la publicité négative a joué un rôle crucial à l’élection fédérale de 2004. Elle a permis à l’équipe de Paul Martin de faire mal paraître le chef du parti conservateur, Stephen Harper. Quelques années plus tard, ce dernier a utilisé efficacement la publicité négative lors de l’élection fédérale canadienne l’opposant au libéral Stéphane Dion.

Au Québec, l'exemple le plus connu de publicité comparative est certainement le cas de Pepsi qui a utilisé cette stratégie de marketing dans une célèbre campagne intitulée Le défi Pepsi dans les années 70.

Un autre exemple Québécois célèbre à impliqué les fournisseurs de signaux télévisés. Depuis l’arrivée de la télé par satellite au Québec, les cablôdistributeurs et les diffuseurs par satellite se sont lancé la balle dans des campagnes de publicité comparative particulièrement persuasives.

Star Choice a déjà traité les cablôdistributeurs de «gros monopoles gourmands». Vidéotron n’a pas tardé à réagir en lançant son service Illico dont la campagne de publicité misait sur la capacité d’interagir avec son téléviseur.

En affaires ou en politique, l’objectif de la publicité comparative est simple: identifier la compétition et la déprécier. Même si plusieurs grandes agences la réprouvent, la publicité comparative est aujourd’hui une pratique courante aux États-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Suède et en Australie. En 1971, la FTC, équivalant du CRTC au Canada, a légitimé son utilisation aux États-Unis.

Dans les faits, peu de consommateurs apprécient la publicité comparative. Plus de 41 % ne la trouvent pas «correcte» parce que tous les faits présentés ne permettent pas une juste comparaison. En outre, 37 % estiment que les faits présentés sont le plus souvent exagérés. Enfin, 36 % pensent que les annonceurs devraient miser sur leur point fort plutôt que de dénoncer la compétition.

Malheureusement pour eux, plusieurs publicitaires sont convaincus de l’efficacité de la publicité comparative et la recherche scientifique semble leur donner raison dans certains cas précis.



Pepsi, Burger King, Savin, Carefree et le shampoing Suave ont tous augmenté significativement leur part de marché grâce à la publicité comparative. Et Toyota finira probablement par répondre à GM. Une histoire à suivre...

jeudi 28 janvier 2010

Pub du jour


Médias sociaux : pour rejoindre les jeunes... mais aussi les moins jeunes !


En publicité, il est important de se souvenir que chaque segment a ses propres habitudes de consommation médias.

Prenons les consommateurs âgés de 18 à 24 ans. Si vous ciblez ce groupe, vous devez savoir que les médias traditionnels ne les rejoignent pas autant que les gens plus âgés. À preuve, cette étude de
Deloitte dévoilée ce matin par eMarketer dans laquelle on apprend 77 % des 14-26 ans sont actifs sur les médias sociaux contre 61 % chez les 27-43 ans ou Génération X.

Lorsqu’il regarde la télévision, on sait par ailleurs que le groupe des 18 à 24 ans est plus susceptible d’écouter des films, des comédies, des séries policières et des vidéoclips. En outre, un jeune québécois sur deux ne s’intéresse pas aux nouvelles télévisées. Dramatique mais c'est comme ça et vous n'y changerez rien.

La dernière fois que j'ai vérifié, les études de PMB indiquaient que 38% seulement des Québécois de 18 à 24 ans lisent un quotidien. Ils lisent surtout le cahier voyages, les bandes dessinées, la section divertissement, cinéma, télé et les annonces classées. NADbank nous rappelle aussi qu’ils vont au cinéma plus souvent que la moyenne des gens.

Si vous élargissez la cible, vous découvrez que les consommateurs âgés entre 18 et 34 ans sont innovateurs et adoptent les modes rapidement. Selon une étude de Saine Marketing publiée il y a quelques années, ils sont ce qu’on pourrait appeler des trend-setters. Ils sont très influencés par les médias et l’image. Ce sont des acheteurs impulsifs. Ils sont toutefois moins sensibles à la variable prix et aux promotions.

En ce qui concerne les baby boomers — les personnes nées entre 1946 et 1965 — ils sont à l’origine de nombreux changements démographiques et commerciaux et ils continueront de l’être pendant des années.

Selon Deloitte, ils sont de plus en plus nombreux à ce mettre à l'heure des médias sociaux. En effet, près de la moitié (46 % pour être plus précis) sont maintenant des adeptes des médias sociaux.

C'est un développement important, d'autant plus que les consommateurs de plus de 50 ans représentent un segment de choix, particulièrement dans le domaine de l’assurance et de la finance.

Selon
Statistiques Canada, le nombre de personnes âgées de 55 à 64 ans n’a jamais été aussi important au Canada, avec près de 3,7 millions d’individus en 2006. Cette tranche de la population contrôle 55% du revenu personnel disponible et 80% de la richesse personnelle du pays.

mardi 26 janvier 2010

Publication d'un livre sur l'histoire de la publicité


Des pionniers de la réclame à l’explosion du numérique, LE MONDE DE LA PUB : Histoire globale (et inédite) de la publicité retrace l’évolution du paysage de la publicité avec ses unions et ses rivalités.

Dans son ouvrage, best-seller au Royaume Uni, Mark Tungate nous emmène de Paris à New York, de Londres à Milan découvrir les grandes agences de publicité.

Tungate est journaliste et auteur de bests–sellers au Royaume Uni. Installé à Paris, il tient une chronique hebdomadaire dans Stratégies. Il intervient également au titre de conférencier à l’ISCOM sur le marketing des médias, à l’Institut français de la mode, CoMundi et Parsons School of Design (Paris). Il travaille également en tant que consultant

S’appuyant sur des entretiens exclusifs avec des personnalités clés telles que Maurice Levy ou Martin Sorell, l’auteur nous livre des anecdotes inédites et nous dévoile le monde fascinant de la publicité.

Comment travaillait-on dans le Manhattan des années 50 ? Quelle influence la publicité a-t-elle eu sur la culture populaire ? Quels sont les créatifs les plus audacieux ? Quelles furent les extravagances des années 80 ? Comment sera l’agence du futur ? et la pub de demain ?

L’auteur répond à ces questions et à bien d’autres dans un style direct et dynamique. Voici toute l’histoire de la pub racontée comme un roman !

Influence des médias sur les décisions d'achats

22 tendances dans le domaine des médias sociaux

lundi 25 janvier 2010

Gestion de crise de Toyota – entrevue avec Luc Dupont à l'antenne de LCN

Marketing internet : comment utiliser Twitter ?


Lancé en mars 2006, Twitter permet à l’utilisateur d’envoyer et de recevoir des messages d’un maximum de 140 caractères par Internet, par messagerie instantanée ou par messagerie numérique.

Selon une analyse récente de
Nielsen Online, le site Twitter obtient la croissance la plus rapide du Web avec une augmentation de 1,448 % de ses membres en un an. Qui plus est, le temps moyen passé sur Twitter a augmenté de 175 % par rapport aux chiffres de l'année précédente.

Dans ce contexte, Twitter représente une opportunité en or de présenter vos produits et vos services. Mais comment l’utiliser efficacement ? Qu’est-ce qui marche ? Une étude de MarketingProfs publiée dans
eMarketer répondait récemment à ces questions.

Dans le cas du B2B, la surveillance des marques (brand monitoring) et les annonces d’événements sont les deux outils de communication les plus efficaces sur Twitter. En ce qui concerne le B2C, la surveillance des marques (ce que permettent plusieurs sites consacrés à Twitter) et la capacité de rejoindre directement un client insatisfait pour corriger le tir sont les deux moyens les plus rentables.

Par ailleurs, même si Dell a montré que l’on peut brasser des affaires grâce à Twitter, « augmenter les ventes » serait la technique la moins efficace selon ce que rapporte eMarketer et cela, que l’on soit dans le B2B ou le B2C.

Une étude d’Anderson Analytics permet d’avoir une meilleure idée de la qualité des utilisateurs de Twitter. Selon cette étude, les « twitteriens » ont un revenu moyen de 58 000 $. Ils sont particulièrement intéressé par les informations, les nouvelles, les restaurants, le sport, la politique et les finances personnelles. Par ailleurs, les utilisateurs de Twitter sont des adeptes de la culture populaire : musique, cinéma, télévision et lecture.

vendredi 22 janvier 2010

Le marketing événementiel selon Red Bull



Voir aussi : le marketing événementiel selon Red Bull (2)

Marketing internet : comment utiliser Facebook ?


Le site Facebook a été lancé le 4 février 2004 par Mark Zuckerberg. Initialement, seuls les étudiants du Collège Harvard pouvaient naviguer sur le site. Par la suite, d’autres universités de la grande région de Boston s’ajoutent. En 2006, le site est ouvert à tous les internautes. À la fin 2009, le site de réseautage le plus populaire de la planète comptait plus de 300 millions de membres, dont 25 % sont des utilisateurs quotidiens !

Dans ce contexte, Facebook est devenu un outil de communication que les entreprises et les organisations doivent prendre en considération dans leur plan marketing. Mais comment l’utiliser efficacement ? Qu’est-ce qui marche ? Une étude de MarketingProfs publiée dans eMarketer répondait récemment à ces questions.

Dans le cas du B2B, la fan page et le friending sont les deux outils de communication les plus efficaces sur Facebook. En ce qui conerne le B2C, la création d’une application Facebook autour de la marque et la fan page sont les deux moyens les plus rentables. Par ailleurs, « acheter de la pub sur Facebook » était la technique la moins efficace, peu importe que l’on soit dans le B2B ou le B2C.

Rappelons que selon Anderson Analytics, les utilisateurs de Facebook sont plus âgés et plus aisés. Ils sont plus susceptibles d'être mariés (40 %), blancs (80 %) et retraités (6 %) que les utilisateurs des autres réseaux sociaux. Ils ont le deuxième revenu moyen le plus élevé (61 000 $) et ils ont 121 amis, en moyenne. Les Facebookers sont aussi très fidèles : 75 % déclarent que Facebook est leur site favori.

***
Sur le même sujet :
La petite histoire de Facebook

mardi 19 janvier 2010

Bill Gates fait un tabac sur Twitter


Bill Gates, fondateur de Microsoft et philanthrope bien connu est maintenant un utilisateur de Twitter.

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe sur Twitter et la vitesse avec laquelle Gates a multiplié les followers démontre hors de tout doute raisonnable le pouvoir important de cet outil de microblogage.


En quelques minutes, j’ai vu le compte de @BillGates passer de 15 000 followers à 28 000 !

Dans les faits, tout a basculé à l’heure du lunch aujourd’hui : le compte de Gates a été certifié et Bill est devenu un « Twitter » en bonne et due forme.

Après avoir salué ses premiers followers, il a écrit un mot gentil à l’endroit de Ryan Seacrest qu’il a remercié pour ses efforts dans la cause haïtienne.

Au moment d’écrire ces lignes, Bill Gates compte 44 000 followers ! Il reste maintenant à livrer la marchandise : des messages passionnants et instructifs.

Publication d'un guide sur la mode hypersexy


Les éditions Sisyphe publient cette semaine un livre qui intéressera plusieurs lecteurs et lectrices. La mode hypersexualisée, un livre de la chercheure et professeure Mariette Julien (UQAM), est un véritable petit guide sur la mode hypersexy.

En retraçant les origines et les raisons d’être de cette mode, elle apporte un éclairage nécessaire à sa compréhension.

Dans ce livre de 120 pages, l'auteure nous invite aussi à jeter un regard nouveau et critique sur ce phénomène en l'abordant sous plusieurs angles: esthétique, historique, sociologique et philosophique. Elle pose des questions à la fois dérangeantes et éclairantes.

Ce livre contient aussi un important glossaire qui permet de décoder à peu près tous les symboles de cette « esthétique de l'apparence ». Bref, des réponses à tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur cette mode controversée, phénomène central de la culture populaire contemporaine.

dimanche 17 janvier 2010

Et si on parlait de publicité et du Super Bowl


Le Super Bowl est un événement sportif mais aussi une grande fête de la publicité. Il faut dire qu'avec ses cotes d'écoute considérables (autour de 100 millions de téléspectateurs annuellement) et un taux de zapping quasi nul, le match final de la NFL est devenu LE rendez-vous du monde de la pub et du marketing en Amérique du Nord.

Un sondage Nielsen réalisé auprès de 25 000 ménages a montré que la majorité des téléspectateurs du match du Super Bowl sont plus intéressés par les publicités que par la confrontation sportive elle-même. (Sans surprise, Nielsen a aussi noté que les publicités présentés en début de match généraient des taux de mémorisation et d'appréciation supérieurs à celles diffusées en fin de match). C'est dire l'importance du facteur pub dans cette classique annuelle.

Dans les prochaines semaines, vous trouverez ici les liens les plus importants pour tout savoir sur la dimension publicitaire et marketing de ce match sans lendemain. Sur une base ponctuelle, je vais également ajouter ma sélection des meilleurs messages publicitaires présentés au Super Bowl à travers les années. Bonne lecture !

Le prix du 30 sec. et les ventes de pubs :

Le prix de la pub pour le Super Bowl chute Canal Argent
Super Bowl – CBS a vendu presque tous ses espaces publicitaires Rue Frontenac

Super Bowl – Des publicités de 2,17 milliards en 20 ans Rue Frontenac
Super Bowl's advertising prices fall because of global economic slump AP
Super Bowl top scores with $2 billion Indian Television
$2.17B: 20-Year Super Bowl Ad Spend MarketingProf Why Hyundai's Dead Serious About Its Super Bowl Ads Brandweek
Coca-Cola plans big Super Bowl presence Trading Markets
Coke to be on top of its game at Super Bowl Ohio.com
Pepsi ditches Super Bowl TV ads for $20m social media charity giveaway Net Imperative

Les médias sociaux prennent de l'importance :
PEPSI abandonne la pub au Super Bowl pour se concentrer sur les médias Branchez-vous
Social Media Gains Yardage In Bowl XLIV Marketing Brandweek
Pepsi's Big Gamble: Ditching Super Bowl for Social Media ABC News
Pepsi to Skip Super Bowl Ads in Favor of $20M Social Media Campaign Mashable
Compete: Pepsi's Online Push A Smart Play
Marketing DailyBudweiser Lets Facebook Fans Choose Super Bowl Ad Big Money Blog
Super Bowl Shuffle: Why Marketers Will Shift to 'Platforms' Advertising Age

Stars, toujours des stars :
Rihanna is set to rock Super Bowl concert EntertainmentShowbiss
LeBron Signs With McDonald’s; Super Bowl Ad Planned Bloomberg

Quelques analyses du phénomène :
Plus de la moitié des Américains regardent le Super Bowl... pour voir les publicités Sports inc.
Advertisers Will Kick Themselves for Skipping Super Bowl XLIV Daily Finance
Super Bowl Ad Spending: What Does It Mean for Ad Trends? CNBC
Super Bowl XLIV Will Likely Set a Record for Commercial Minutes Daily Finance
TNS: New Advertisers Sign For Super Bowl Marketing Daily
Super Bowl Ads: A Whole New Ballgame Forbes
Will Super Bowl sponsors stay in the game? Los Angeles Times
Super Bowl Sales as Economic Indicator New York Times
10 Events That Transformed Marketing Advertising Age
Alcohol and the Super Bowl : does advertising work ? Sequoyah County Times
Advertising icon founded agency that revolutionized Super Bowl ads Statesman.comSocial Media Stealing Superbowl Ad Dollars Everything PR
Super Bowl takes U.S. pulse in seconds LA Times
Super Bowl ads set online trends, GR executive says
Press Coverage: Why Super Bowl Ad Rejections Can Be Good, Tweeting Golf, Blogbooks and Media Accountability The Sporting Blog
Inside Sports Business: Surveys show the Super Bowl is still super Globe Democrat
No coming-out party for Super Bowl LA Times

samedi 16 janvier 2010

Non, les médias traditionnels ne sont pas morts


Malgré son jeune âge, Internet a suscité un certain nombre de réflexions chez les spécialistes de la publicité et du marketing à travers le monde. Pour certains, Internet annonce la mort des médias traditionnels. Pour d’autres, c’est le début d’un temps nouveau. Qu’en est-il vraiment?

Dans un billet récent intitulé
Performance des médias traditionnels, Samuel Parent a fait un travail remarquable de recension de la recherche dans le secteur des médias. Il s'est intéressé notamment à la portée des médias, au profil d’écoute et de lectorat, et au niveau de confiance des principaux médias.

Le billet de Monsieur Parent contient les dernières données disponibles sur l'impact des médias, incluant le Web, le cinéma, les Pages Jaunes et les jeux vidéos. Une lecture incontournable sur l’état de nos médias avec, en prime, des dizaines de liens pour en savoir davantage sur chacun des chiffres offerts.

En parcourant ces données, j'ai deux réactions. D'un part, Internet a donné naissance à un nouvel ordre médiatique et à l'évidence, les médias traditionnels n'ont plus le pouvoir d'antan.
En même temps, je constate qu'il y a encore de l'espoir pour les médias traditionnels et que ces derniers devraient survivre sous une forme ou sous une autre pour plusieurs année encore.

Qu'en pensez-vous ? Faites-vous plaisir et jetez un coup d'oeil sur le billet de Monsieur Parent. Je vous invite également à vous rendre sur son autre billet portant sur la performance des médias sociaux.

mardi 12 janvier 2010

Quel montant dois-je investir en publicité ?


Pour déterminer le montant d’argent que vous devriez investir en publicité, posez-vous les questions suivantes : Quel montant avez-vous investi en publicité l’année dernière ? Quel est votre chiffre d’affaires ? Quelle est votre part de marché ? Quelle part de marché visez-vous à court et à moyen terme ? Combien de dollars la compétition investit en publicité ?

Dans les faits, il y a plusieurs façons de déterminer le montant d’argent que vous devriez investir en publicité.
  • Investissez ce que vous pouvez. C’est la méthode la plus populaire dans les PME québécoises.

  • Collez-vous à la compétition. Cette technique vous force à observer minutieusement la compétition

  • Allouez un pourcentage de vos ventes à la publicité. Dans le secteur de l’alimentation, les études indiquent que 1 à 6 % de votre chiffre d’affaires devrait être investi en publicité. La moyenne des annonceurs est de 4,3 %. Dans le secteur des cosmétiques, ce ratio peut s’élever jusqu’à 55 %!

  • Investissez en fonction de vos objectifs de vente. Par exemple, vous pourriez décider que vous mettrez 200 $ en publicité par voiture de marque Cherokee que vous vendrez au Québec durant l’année. Si vous anticipez vendre 1 000 véhicules, vous investirez donc 200 000 $.

Quelle que soit la méthode choisie, rappelez-vous que la part de marché que décroche une entreprise est fonction de l’effort publicitaire qu’elle déploie. Pour détenir 20 % d’un marché, attendez-vous à investir environ 20 % des dollars publicitaires dépensés dans ce marché.

vendredi 8 janvier 2010

CES : que nous réserve le futur dans le secteur des médias et des technos ?


Le premier Consumer Electronics Show (CES) a eu lieu à New York, en 1967. D’une durée de quatre jours, le salon avait attiré 17 500 participants. De nos jours, le CES se tient annuellement à Las Vegas.

À travers le temps, plusieurs centaines de milliers de produits ont été présentés pour la première fois au CES. Voici quelques exemples parmi les plus célèbres :

1970 Magnétoscope
1976 Montres numériques
1974 Lecteur de disque au laser
1975 Console maison Atari Pong
1977 Magnétoscope VHS
1978 Début des ordinateurs à domicile
1981 Caméscope
1981 Lecteur de disque compact
1982 Commodore 64
1984 Ordinateur Amiga
1985 Le système Nintendo Entertainment

1988 Tetris
1991 Disque compact interactif
1993 Mini Disque
1994 Digital Satellite System

1996 DVD
1998 HDTV
1999 DVR
2000 Radio numérique
2001 Microsoft Xbox
2001 TV Plasma
2003 Radio HD
2004 DVD Blu-ray
2005 TV IP
2006 Services à contenu numérique
2009 Palm Pre

Cette année, le salon accueillera 2 500 exposants qui comptent lancer officiellement 20 000 nouveaux produits. Signe des temps : plus de 110 000 personnes provenant de 140 pays différents sont attendues dans la mecque du jeu.

Que nous réserve le Consumer Electronics Show cette année ? 3D, mobilité, portabilité, IDTV, tablette internet, téléphone intelligent ? J'en parle avec Louis Lacroix du FM93 à Québec. Pour écouter l'entrevue,
cliquer ici.

jeudi 7 janvier 2010

La mobilité représente l'avenir de la publicité


S’il faut se fier aux annonces faites jusqu’à maintenant au Consumer Electronics Show de Las Vegas (CES), la mobilité des contenus représente l'avenir du marketing et de la publicité.

Déjà à la fin du mois de décembre 2009, une étude de Morgan Stanley confirmait que le marché du sans-fil connaîtrait dans les prochaines années une croissance fulgurante, en particulier le téléphone intelligent 3G (smartphone) et la tablette internet (voir tableau ci-haut tiré de eMarketer).

Auparavant, Scott Howe, responsable du pôle publicité et édition de Microsoft, annonçait en grande pompe que les dépenses en publicité mobile atteindraient 28,8 milliards $ en 2014.

Selon Howe, la publicité sur les téléphones mobiles devrait connaître son envol dans un délai de deux à trois ans, grâce à quatre facteurs clés : de nouvelles applications sur les smartphones, la popularité croissante des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, l'exploitation d'opportunités nouvelles dans la distribution des contenus et une croissance fulgurante dans certains pays émergents.

mercredi 6 janvier 2010

mardi 5 janvier 2010

Prédictions 2010 dans le domaine des médias


En ce début d'année, difficile de ne pas se lancer dans le jeu des prédictions médias. C'est ce que j'ai fait avec Benoît Dutrizac du FM985, à Montréal :
  • Est-ce que le eBook (que ce soit le Kindle d'Amazon, le Nook de Barnes & Noble ou le Reader Pocket de Sony) signale la mort de l'industrie du livre papier ?
  • Est-ce que 2010 sera l'année du iSlate d'Apple ?
  • Après le téléphone IP, la télévision IP - IPTV ?
  • Comment réagiront les gouvernement à l'omniprésence d'internet ? Est-ce la fin du laisser-faire ?
  • Quel est l'avenir des téléphone intelligents (smartphone) ?
  • 2010 : année de la mobilité ?

Mais avant de répondre à ces différentes questions, je jette un regard sur le futur du 3D, que ce soit au cinéma (avec le film Avatar), à la télévision (avec le lancement de la première chaîne 3D aux États-Unis en 2010) ou sur internet.

Pour écouter l'entrevue avec Benoît Dutrizac (portion portant sur le 3D), cliquer ici.

Pour écouter l'entrevue avec Louis Lacroix (portion 3D + portion prédictions 2010), cliquer ici.

Pour lire mon billet consacré aux prédictions 2010 dans le domaine de la communication, cliquer ici.