mercredi 25 mai 2011

Comment expliquer le succès d'Oprah Winfrey ?

Oprah Winfrey animait aujourd'hui le dernier épisode de son populaire talk-show après 25 ans de diffusion. Au total, ce sont 30 000 invités, 4561 shows et 1 000 000 de participant(e)s en studio qui auront défilé dans ce quart de siècle marqué au fer rouge de la confession publique et de l'introspection. Ce faisant, Oprah aura indirectement contribué à redéfinir la normalité et la vie privée.

Mais derrière Oprah Winfrey, il y avait aussi une recette marketing, de grands moments de télévision (qui ne se souvient pas, par exemple, du comportement étrange de Tom Cruise sautant sur le sofa de manière débridée ou de la promotion du Poulet Frit Kentucky (PFK) qui a mal tourné aux États-Unis ?) et un formidable empire média qui a fait d’Oprah une milliardaire : magazines, livres, site internet, radio satellite et plus récemment, une station de télévision.

À l'occasion de la dernière d'Oprah, retour donc sur la révolution Oprah avec Gilles Parent et Catherine Bachand du FM93 : impacts économiques, origine de l’émission, influences, moments incontournables, recettes de son succès, etc.

samedi 14 mai 2011

Le marketing selon Lady Gaga

Nous n’achetons pas un produit ; nous achetons l’image du produit. C’est aussi vrai pour une star comme Lady Gaga.

Pour maximiser les effets de style, on recourt à un certain nombre de leviers – toujours les mêmes – pour accrocher le regard du consommateur. Aussi, comme on le verra dans ce reportage d'Anne Tessier-Bouchard de Radio-Canada sur le phénomène Lady Gaga, l’image joue le plus souvent un rôle central pour générer la visibilité et l’identification à la star.

Zillmann (1991) confirme que le divertissement contemporain repose sur deux éléments essentiels : l’émotion et la mise en image des stars (plans rapprochés, gros plans et très gros plans). Les vidéoclips, les comptes Twitter et Facebook servent, entre autres, à communiquer ces images et donc, les émotions et les positionnements associés aux stars.

Comme je le rappelle en entrevue à CKOI 104,7 FM (et comme je le répète souvent dans mon cours consacré à la culture populaire au département de communication de l'Université d'Ottawa), Lady Gaga pratique à merveille le marketing 360. Pour en savoir plus long sur le marketing à la sauce Gaga, je vous invite à écouter ce reportage d'Anne Tessier-Bouchard.

dimanche 8 mai 2011

Coca-Cola fête son 125e anniversaire


Le 8 mai 1886, Coca-Cola est créé par John S. Pemberton et servi à la Jacobs’ Pharmacy. Cette année-là, neuf verres par jour ont été vendus.
  
Comme je le mentionne à Benoît Dutrizac en entrevue au 98,5FM à Montréal et à Gilles Parent au FM93, le comptable de l’entreprise, Frank Robinson, nomme la boisson « Coca-Cola » en pensant que les deux C produiraient un bon effet dans la publicité. Il crée ainsi le célèbre logo de type Spencerian.

En 1925, le conseil d’administration adopte une résolution pour placer la formule secrète du Coca-Cola dans un coffre-fort à la Trust Company Bank à Atlanta.

L’entreprise Coca‑Cola a commencé à faire de la publicité à la télévision le jour de l’Action de grâce en 1950. Depuis ce temps, plusieurs publicités de Coca-Cola sont généralement considérées comme les meilleures annonces télévisées jamais produites, dont le célèbre « I'd like to buy the world a Coke » en 1971 et l'incontournable « Mean Joe Greene » en 1979. À cela s'ajoute, bien sûr, « l'invention du Père Noël » au début des années 30. 

En réponse à l’appel de l’entreprise Coca-Cola, le prototype de la bouteille à contour est conçu par Alexander Samuelson et breveté par la Root Glass Company. Il est approuvé par l’association des embouteilleurs de l’époque et sert à créer la bouteille standard.

En 1985, coup de théâtre, Coca-Cola change la formule du Coca-Cola pour la première fois en 99 ans. Le produit, appelé « Coke Nouveau » de façon populaire, a soulevé des protestations dans tout le pays. Un produit fabriqué avec la formule originale, renommé « Coca-Cola Classique » est remis sur le marché 79 jours plus tard.
  
De nos jours, les consommateurs assoiffés partout sur la planète boivent les produits de l’entreprise Coca-Cola 1,7 million de fois par jour.

Voir aussi :

lundi 2 mai 2011

Comment sélectionner un hebdo ?


Selon Jacques Dorion, président de Stratégem, l’hebdomadaire est un achat politique: « C’est une façon de se situer dans la communauté au milieu de l’information locale. Les hebdos ont l’avantage d’être en même temps un média de masse et un produit très ciblé localement. » 

Voici 12 façons d’évaluer un hebdomadaire :
 
1. Tenez compte du nombre de pages. Le volume de pages est un indicateur de la santé d’un hebdo. Si un hebdo ne marche pas, les annonceurs vont s’en rendre compte tôt ou tard. 

2. Tenez compte des annonceurs et de la qualité du service graphique. Recherchez les hebdos qui prennent le temps de concevoir et de monter chaque édition.

3. Tenez compte des appels d’offre et des avis publics. C’est un autre indice de la santé perçu d’un hebdo.

4. Tenez compte du jour de parution et de distribution des hebdomadaires. Certains annonceurs préfèrent rejoindre le consommateur sur semaine, d’autres, la fin de semaine.

5. Tenez compte de la matière éditoriale et de la qualité des articles: informations municipales, activités communautaires, arts et spectacles, nouvelles scolaires, loisirs et sports, etc. Quand vous annoncez dans un hebdo, c’est que vous souhaitez profiter de la couverture locale de ce média pour mieux vendre vos produits. Conséquemment, assurez-vous que cet aspect soit dominant.

6. Tenez compte de la proportion éditorial/publicité. Plus la matière éditoriale est importante, plus l’hebdo répond à la dénomination outil d’information. Souvenez-vous: on lit un hebdo pour s’informer. C’est donc la qualité du contenu rédactionnel qui va déterminer l’appétit du lecteur pour son hebdo.

7. Tenez compte de la quantité d’annonces classées. Quand elles sont payées, les annonces classées sont une des bonnes façons de mesurer l’intérêt des lecteurs envers un journal. En effet, les lecteurs ne paient pas longtemps pour une annonce classée qui ne rapporte pas.

8. Tenez compte du taux de lecture et du degré d’attachement des lecteurs. Si vous êtes un annonceur local, vous connaissez la réputation des différents médias de votre coin de pays. Pour un annonceur national, c’est moins évident. Voilà pourquoi il faut apprendre à travailler et à s’informer au niveau local.

9. Tenez compte du profil des lecteurs. Les hebdos sont en mesure de vous donner le profil du lectorat. Informez-vous.

10. Tenez compte du tirage des hebdos.

11. Tenez compte de l’étendue de la distribution (couverture du territoire).

12. Tenez compte des tarifs publicitaires des hebdomadaires. Il existe des différences de coûts entre les différents hebdos d’un même marché. Assurez-vous que ces différences soient justifiées.

Localement, les entreprises se servent beaucoup des hebdos. Pensons aux concessionnaires automobiles, aux chaînes d’épiceries, aux pharmacies, aux restaurateurs, aux marchands de meubles, aux plombiers, aux magasins à rayons et aux agents immobiliers. 

Généralement, les annonceurs nationaux qui achètent de la publicité dans les hebdomadaires sont ceux qui ont des franchises, par exemple, Jean Coutu, Subway, Sears ou Burger King.