dimanche 26 octobre 2014

Noël commence de plus en plus tôt



Si vous vous promenez dans les grandes surfaces, vous avez probablement l’impression que Noël commence de plus en plus tôt.

Comme le mentionne Claude-André Mayrand dans un article consacré au marketing de la fête de Noël, « Des grandes surfaces comme Costco et Rona vendent des articles du temps des Fêtes depuis un bon bout de temps et les magasins de la chaîne Dollarama garnissent leurs tablettes de décorations aux couleurs de Noël depuis le début du mois d’octobre. »

Ce n’est donc pas juste une impression. Si le « Noël psychologique » débutait auparavant au lendemain de l’Halloween, il commence maintenant deux à trois semaines plus tôt. D'ailleurs, avec la compétition entre les bannières, je ne serais pas étonné que le tout commence un jour dès la mi-septembre. Pour consulter l’article de Claude-André Mayrand, cliquer ici.

Pour connaître l’histoire de 15 jouets célèbres, cliquer ici.

Pour connaître l’histoire de Hot Wheels, cliquer ici.

Pour connaître l’histoire du Père Noël, cliquer ici.

mardi 21 octobre 2014

Le marketing de la Série mondiale



Dans les prochains jours, environ 15 millions de personnes seront rivées devant leur téléviseur pour la Série mondiale opposant Kansas City à San Francisco.

Sur le plan publicitaire, la Série mondiale ne se compare en rien au match final du Super Bowl. Ceci dit, chaque année, des compagnies investissent des millions de dollars pour présenter de nouveaux produits à des millions de téléspectateurs captifs. 

Comme je le mentionne en entrevue à Benoît Dutrizac, cette année, la pause publicitaire de 30 secondes de la Série mondiale coûtera près de 500 000 $ (contre 4 millions $ du 30 secondes pour la dernière classique du Super Bowl).

Par ailleurs, chaque match de la Série mondiale génèrera des revenus publicitaires supérieurs à 40 millions $. Donc idéalement, le diffuseur officiel souhaitera une série plus longue que plus courte. Il faut dire qu’avec les années, le rendez-vous du baseball s’est étiré avec l’avant-match et l’après-match. Pour écouter l'entrevue, cliquer ici.

jeudi 2 octobre 2014

L'histoire surprenante de 10 logos célèbres

Un peu plus tôt aujourd'hui, je racontais l'histoire de 10 logos célèbres (Nike, Apple Coca-Cola, Pepsi-Cola, Microsoft, Google, Londres 2012, Twitter, BP et la BBC) au «Retour de Gilles Parent» avec Gilles Parent du FM93. 

Évidemment, les gens n’admettront jamais que leur choix a été influencé par une publicité, un slogan, un visuel ou pire encore, un logo. Ils vous diront plutôt qu’ils sont à la recherche d’information et que leurs habitudes d’achat sont très rationnelles. C’est faux.

À quelques exceptions près, les gens sont incapables de faire la différence entre une marque et une autre. Lors d’une étude, on a sélectionné 300 personnes fidèles à une grande marque de cigarettes. On les a fait fumer des cigarettes dont la marque était cachée. Ensuite, on leur a demandé d’identifier la marque de cigarette qu’ils avaient l’habitude de fumer. Seulement 2 % des gens furent capables d’identifier leur marque de cigarette favorite parmi celles qu’ils avaient fumées. 

Les experts en marketing ont observé les mêmes résultats avec des utilisateurs de chaînes radiophoniques, de crème à raser, des consommateurs de bière, de boissons gazeuses et de champagne.

Plus récemment, des chercheurs ont collé une étiquette Sanyo à un appareil RCA. Ensuite, ils ont demandé à 900 personnes de comparer les performances de cet appareil avec celles du même produit vendu sous l’étiquette RCA. Soixante-dix pour cent des personnes interrogées ont affirmé que le produit Sanyo était meilleur. Pourtant, il s’agissait, dans les deux cas, du même appareil RCA.

En marketing, nous n’achetons pas des produits, nous achetons des positionnements. Dans les faits, c’est le désir d’exprimer notre personnalité qui nous guide dans le choix des produits et des marques. 

Qu’il s’agisse de bières, de cigarettes, de dentifrices, de quincailleries, de chaussures de sport ou d’automobiles, dépenser est une façon de communiquer notre identité sociale.

Pour écouter l'entrevue, cliquer ici.