Article passionnant de Emily Fredrix ce matin dans lequel le journaliste de l'AP jette un regard sur la durée des commerciaux TV aux États-Unis et l'impact de ceux-ci sur le comportement d'écoute des téléspectateurs.
On apprend, entre autres, que 34 % des spots TV présentés à la télévision américaine durent maintenant 15 secondes (29 % en 2005). Or, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'agit ici d'un revirement spectaculaire.
À une certaine époque, la publicité présentée au petit écran devait durer 60 secondes. Puis, au milieu des années soixante, les annonceurs décidèrent de contourner l’augmentation des tarifs publicitaires en employant des commerciaux de 30 secondes, puis de 15 secondes.
Les premiers messages de 15 secondes sont apparus à la télévision américaine en 1983. À cette époque, ABC et NBC ont commencé à offrir des publicités de 15 secondes en groupe de deux. Au Canada, les premiers messages de 30 secondes sont apparus en 1985.
Pour la petite histoire, les publicités de 15 secondes ont fait leur apparition à la suite d’un procès devant les tribunaux américains. Au début des années quatre-vingt, la firme Alberto-Culver a poursuivi les grands réseaux américains pour obtenir le droit de diffuser des messages de 15 secondes. La compagnie gagna sa cause en justice. Les messages de 15 secondes étaient nés.
Selon les études, les messages de 15 secondes sont de 60% à 80% aussi efficaces que ceux de 30 secondes. En plus de coûter moins cher qu’une publicité de 30 secondes, un message de 15 secondes a deux avantages marqués. Premièrement, il vous permet d’étirer votre budget médias. Deuxièmement, il augmente votre fréquence d’exposition.
Dans les faits, le 15 secondes est recommandé pour annoncer des marques établies. Une étude de l’Association nationale des publicitaires des États-Unis indique que les publicités de 15 secondes peuvent être très efficaces, sauf si la nouveauté est l'argument clé.
Si vous voulez augmenter l’efficacité d’un message de 15 secondes, la firme McCollum/Speilman suggère de respecter les principes suivants : soyez simple, ne faites pas une version remixée d’un commercial de 30 secondes, faites preuve d’imagination et utilisez les publicités de 15 secondes pour susciter le rappel.
Dans l'industrie publicitaire, les créateurs professionnels vous diront qu’il est plus difficile de faire un bon message de 15 secondes qu’un bon message de 30 secondes. En effet, il n’est pas toujours facile de tout dire en 15 secondes. Cela explique probablement pourquoi le 30 secondes reste malgré tout le format de choix à la télévision.
Les messages de 30 secondes ont dominé le paysage télévisuel pour la première fois en 1970. Ils mettaient ainsi fin au règne des messages de 60 secondes.
Selon le Media Directors Council, une publicité de 30 secondes est de 70 % à 90 % aussi efficace qu’une publicité de 60 secondes. Pour l'instant, le commercial de 30 secondes reste donc le choix le plus sûr en publicité télévisée aux États-Unis comme à TVA, V, Astral ou Radio-Canada.
mercredi 27 octobre 2010
mardi 26 octobre 2010
Publicité TV de Nike avec LeBron James
Pour en savoir plus long sur Nike :
À l’occasion du 60e anniversaire de la marque Adidas, je discute avec Benoît Dutrizac de la bataille de marketing opposant Nike, 1er joueur mondial, à Adidas, une firme allemande.
Pour écouter l’entrevue réalisée au FM 98.5, cliquer ici.
lundi 25 octobre 2010
Comment expliquer le succès des pubs du lait
À l’occasion du lancement de la dernière campagne des Producteurs de lait du Québec, je discutais dimanche avec Errol Duchaine, animateur de l’émission La semaine verte à l’antenne de Radio-Canada (l'entrevue débute à 37:30). Nous avons parlé de pub du lait, de stratégie marketing et de la personnalité changeante du lait à travers le temps.
Dans le monde de la publicité et du marketing, les campagnes de la Fédération des producteurs de lait du Québec sont l’exception qui confirme la règle. Pendant que la plupart des annonceurs changent d’argument de vente année après année, la Fédération des producteurs de lait du Québec a lancé sept campagnes en 34 ans -- ou une campagne aux 5 ans, en moyenne.
Le succès du lait repose, entre autres, sur des slogans forts dont certains sont devenus avec le temps des classiques de la pub québécoise :
1976-1984 « Moi, j’bois mon lait comme ça me plaît »
1984-1989 « Le lait, franchement meilleur »
1990-1994 « Manquer pas le meilleur »
1994-1996 « Vachement meilleur »
1996-2002 « Jamais sans mon lait »
2003-2007 « Un verre de lait c'est bien, mais deux c’est mieux »
2008-2010 « Source naturelle de réconfort »
Au fil des années, les campagnes de publicité du lait ont évolué au gré des publics cibles. À l’origine, la campagne de pub de 1976 cible les 13-18 ans. On cherche à faire du lait un instrument de « l’affirmation de soi ». Qu’on se le dise, le lait, « ce n’était plus pour les bébés et les enfants. »
Dans les années 80, la campagne du lait vise plutôt les jeunes adultes et les baby-boomers. On utilise comme porte-parole Normand Brathwaite (1984-89), puis Roch Voisine (1990). Dans le cas de la campagne mettant en vedette Normand Brathwaite, les messages publicitaires du lait obtiendront un taux de rappel spontané de 72 % chez les 19-29 ans, un exploit remarquable (FPLQ, 2000).
À la fin des années 90, la Fédération des producteurs de lait frappe un autre grand coup avec la campagne Nostalgie. Pour attirer l'attention des plus âgés, les messages publicitaires reprennent des classiques de la musique française. La campagne est aussi l'occasion de présenter le nouveau logo des campagnes du lait (un logo ovale pastel).
Fait plutôt unique dans l'histoire de la pub au Québec, les messages de la campagne Nostalgie généreront un taux de satisfaction de 98 % ! Dans la foulée des messages TV, un CD promotionnel mettant en vedette Bécaud, Trenet et Salvatore Adamo (l’Album Blanc) vendra plus de 200 000 copies. Un deuxième volume s’écoulera à 50 000 exemplaires.
Depuis 25 ans, le succès des campagnes du lait au Québec repose sur l'agence BBDO (anciennement PNMD) et sur les épaules de Nicole Dubé, directrice marketing à la Fédération des Producteurs de lait du Québec.
Nommée Personnalité marketing par l’Association marketing de Montréal en 2001, Madame Dubé a aussi été choisie comme l’une des dix personnalités marketing au Canada par la revue Marketing (2002) et comme Personnalité agrimarketing, prix Cérès Honoris Causa en 2004.
Voir aussi :
Entrevue radiophonique avec Nicole Dubé, directrice marketing à la fédération des producteurs de lait du Québec, émission AM, Radio-Canada, animateur : Bernard Faucher
Entrevue radiophonique sur l'histoire de la publicité du lait au Québec, émission La semaine verte, Radio-Canada, animateur : Errol Duchaine.
Dans le monde de la publicité et du marketing, les campagnes de la Fédération des producteurs de lait du Québec sont l’exception qui confirme la règle. Pendant que la plupart des annonceurs changent d’argument de vente année après année, la Fédération des producteurs de lait du Québec a lancé sept campagnes en 34 ans -- ou une campagne aux 5 ans, en moyenne.
Le succès du lait repose, entre autres, sur des slogans forts dont certains sont devenus avec le temps des classiques de la pub québécoise :
1976-1984 « Moi, j’bois mon lait comme ça me plaît »
1984-1989 « Le lait, franchement meilleur »
1990-1994 « Manquer pas le meilleur »
1994-1996 « Vachement meilleur »
1996-2002 « Jamais sans mon lait »
2003-2007 « Un verre de lait c'est bien, mais deux c’est mieux »
2008-2010 « Source naturelle de réconfort »
Au fil des années, les campagnes de publicité du lait ont évolué au gré des publics cibles. À l’origine, la campagne de pub de 1976 cible les 13-18 ans. On cherche à faire du lait un instrument de « l’affirmation de soi ». Qu’on se le dise, le lait, « ce n’était plus pour les bébés et les enfants. »
Dans les années 80, la campagne du lait vise plutôt les jeunes adultes et les baby-boomers. On utilise comme porte-parole Normand Brathwaite (1984-89), puis Roch Voisine (1990). Dans le cas de la campagne mettant en vedette Normand Brathwaite, les messages publicitaires du lait obtiendront un taux de rappel spontané de 72 % chez les 19-29 ans, un exploit remarquable (FPLQ, 2000).
À la fin des années 90, la Fédération des producteurs de lait frappe un autre grand coup avec la campagne Nostalgie. Pour attirer l'attention des plus âgés, les messages publicitaires reprennent des classiques de la musique française. La campagne est aussi l'occasion de présenter le nouveau logo des campagnes du lait (un logo ovale pastel).
Fait plutôt unique dans l'histoire de la pub au Québec, les messages de la campagne Nostalgie généreront un taux de satisfaction de 98 % ! Dans la foulée des messages TV, un CD promotionnel mettant en vedette Bécaud, Trenet et Salvatore Adamo (l’Album Blanc) vendra plus de 200 000 copies. Un deuxième volume s’écoulera à 50 000 exemplaires.
Depuis 25 ans, le succès des campagnes du lait au Québec repose sur l'agence BBDO (anciennement PNMD) et sur les épaules de Nicole Dubé, directrice marketing à la Fédération des Producteurs de lait du Québec.
Nommée Personnalité marketing par l’Association marketing de Montréal en 2001, Madame Dubé a aussi été choisie comme l’une des dix personnalités marketing au Canada par la revue Marketing (2002) et comme Personnalité agrimarketing, prix Cérès Honoris Causa en 2004.
Voir aussi :
Entrevue radiophonique avec Nicole Dubé, directrice marketing à la fédération des producteurs de lait du Québec, émission AM, Radio-Canada, animateur : Bernard Faucher
Entrevue radiophonique sur l'histoire de la publicité du lait au Québec, émission La semaine verte, Radio-Canada, animateur : Errol Duchaine.
Entrevue radiophonique sur les 34 ans d'histoire de la publicité du lait au Québec, émission Parent, le retour, FM93, animateur : Gilles Parent.
vendredi 22 octobre 2010
Comment débuter dans les médias sociaux
Faisons comme si vous veniez d'assister à une de mes conférences sur les médias sociaux et que vous décidiez de vous lancer officiellement dans ce nouvel espace de communication en explosion.
Voici mes 5 conseils pour débuter efficacement dans le monde des médias sociaux :
1. Lire, lire, lire
Il sera difficile de réussir dans l'univers des médias sociaux si vous ne commencez pas par vous familiariser avec le savoir disponible sur ce sujet.
Premièrement, étudiez les différents médias sociaux. Dans le cas de Facebook, lisez le guide pratique intitulé Marketing sur Facebook. Pour Twitter, prenez connaissance du livre Twitter for Dummies.
Je vous suggère également de lire les livres suivants : Comment entreprendre le virage 2.0 de Raymond Morin, Six pixels de séparation de Mitch Joel (version française) et Comment faire de la pub efficace sur Internet (nouvelle édition) qui répond aux 25 questions qui me sont posées le plus souvent durant mes conférences portant sur Internet et les médias sociaux.
Par ailleurs, prenez connaisance des blogues qui s'intéressent aux médias sociaux. En ce qui me concerne, j'adore lire les blogues suivants : Roch Courcy, Le Blog Kinoa, Espresso Interactif, Presse-Citron, Moncarnet.com (Blogue de Bruno Guglielminetti), Descary.com, Stéphanie Kennan.com, Cindy Rivard, Blog de Référencement & Services Web, Le Blogue de Samuel Parent, Le blogue de dégé, Adviso le blogue interne, Le Blogue de Kaven Brassard et Le techno-blogue à Steph ! Ouf, ça fait de la lecture.
Mais attendez. Ce n'est pas tout. Pour la liste complète des blogues que je lis, je vous invite à jeter un coup d'oeil à mon blogroll que vous retrouverez en bas de cette page, dans la colonne de droite.
2. Familiarisez-vous avec les différentes plateformes
Deuxièmement, visitez et prenez connaissance des différentes plateformes existantes pour lesquelles il existe une masse critique de membres : LinkedIn, Twitter, Facebook, Slideshare, Flickr, MySpace, YouTube, Dailymotion, Blogger et Wordpress.
Familiarisez-vous avec ces différentes plateformes. Observez vos compétiteurs. Analysez les stratégies des uns et des autres.
3. Planifiez votre présence
À ce stade-ci, intéressez-vous à la façon dont vous voulez vous positionner sur les différents médias sociaux que vous avez visités.
Planifier votre présence sur les médias sociaux, c’est d’abord et avant tout connaître votre produit. Quelles sont vos forces ? Quelle est votre image ? À qui voulez-vous parler ? Quelles sont les plateformes Web à privilégier ? À qui s’adressent vos messages Twitter ou Facebook, par exemple ?
Pour réussir dans l’environnement ultra compétitif du Web, une entreprise doit apprendre à se tailler une niche précise dans les médias sociaux. Si vous voulez gagner, il faudra positionner votre produit, c’est-à-dire cibler, segmenter, choisir donc sacrifier.
Voici mes 5 conseils pour débuter efficacement dans le monde des médias sociaux :
1. Lire, lire, lire
Il sera difficile de réussir dans l'univers des médias sociaux si vous ne commencez pas par vous familiariser avec le savoir disponible sur ce sujet.
Premièrement, étudiez les différents médias sociaux. Dans le cas de Facebook, lisez le guide pratique intitulé Marketing sur Facebook. Pour Twitter, prenez connaissance du livre Twitter for Dummies.
Je vous suggère également de lire les livres suivants : Comment entreprendre le virage 2.0 de Raymond Morin, Six pixels de séparation de Mitch Joel (version française) et Comment faire de la pub efficace sur Internet (nouvelle édition) qui répond aux 25 questions qui me sont posées le plus souvent durant mes conférences portant sur Internet et les médias sociaux.
Par ailleurs, prenez connaisance des blogues qui s'intéressent aux médias sociaux. En ce qui me concerne, j'adore lire les blogues suivants : Roch Courcy, Le Blog Kinoa, Espresso Interactif, Presse-Citron, Moncarnet.com (Blogue de Bruno Guglielminetti), Descary.com, Stéphanie Kennan.com, Cindy Rivard, Blog de Référencement & Services Web, Le Blogue de Samuel Parent, Le blogue de dégé, Adviso le blogue interne, Le Blogue de Kaven Brassard et Le techno-blogue à Steph ! Ouf, ça fait de la lecture.
Mais attendez. Ce n'est pas tout. Pour la liste complète des blogues que je lis, je vous invite à jeter un coup d'oeil à mon blogroll que vous retrouverez en bas de cette page, dans la colonne de droite.
2. Familiarisez-vous avec les différentes plateformes
Deuxièmement, visitez et prenez connaissance des différentes plateformes existantes pour lesquelles il existe une masse critique de membres : LinkedIn, Twitter, Facebook, Slideshare, Flickr, MySpace, YouTube, Dailymotion, Blogger et Wordpress.
Familiarisez-vous avec ces différentes plateformes. Observez vos compétiteurs. Analysez les stratégies des uns et des autres.
3. Planifiez votre présence
À ce stade-ci, intéressez-vous à la façon dont vous voulez vous positionner sur les différents médias sociaux que vous avez visités.
Planifier votre présence sur les médias sociaux, c’est d’abord et avant tout connaître votre produit. Quelles sont vos forces ? Quelle est votre image ? À qui voulez-vous parler ? Quelles sont les plateformes Web à privilégier ? À qui s’adressent vos messages Twitter ou Facebook, par exemple ?
Pour réussir dans l’environnement ultra compétitif du Web, une entreprise doit apprendre à se tailler une niche précise dans les médias sociaux. Si vous voulez gagner, il faudra positionner votre produit, c’est-à-dire cibler, segmenter, choisir donc sacrifier.
Par la même occasion, il faudra aussi se donner une charte d'utilisation des médias sociaux (internet et externe), particulièrement si votre entreprise ou votre institution compte plusieurs personnes qui ont accès aux plateformes Facebook, Twitter et autres. Voici quelques exemples.
4. Sautez à l'eau
À cette étape, il est temps de prendre la place de stationnement qui vous revient. Concrètement, réservez vos différents espaces de conversation sur les sites suivants :
LinkedIn, Twitter, Facebook, Slideshare, Flickr, MySpace, YouTube, Dailymotion, Blogger et Wordpress. 4. Sautez à l'eau
À cette étape, il est temps de prendre la place de stationnement qui vous revient. Concrètement, réservez vos différents espaces de conversation sur les sites suivants :
Dès le départ, il sera important de multiplier votre présence sur les médias sociaux en déclinant votre message sur différentes plateformes. En effet, comme le rappelle avec justesse Fred Cavazza, « La prise de parole sur le web doit s’envisager comme un ensemble de publications sur différents formats : billets, articles, tweets, vidéos, diaporamas, sites, médias sociaux, etc). »
5. Analysez vos résultats
Pour maximiser votre présence sur les médias sociaux, il faudra savoir se qui ce dit sur votre entreprise ou votre marque. À l’instar de ce qui existe déjà dans les médias traditionnels, on retrouve sur le Web de nombreux outils qui permettent de faire le monitoring des médias sociaux.
Prenons, par exemple, Twitter. Voici quelques uns de mes outils favoris pour suivre votre marque :
Samepoint pour savoir qui parle de vous sur les différentes plateformes de médias sociaux.
PeopleBrowser pour savoir ce qu’on dit de vous dans les médias sociaux. Permet de suivre, de manager et de mesurer le buzz, etc. Dans le même genre, j'aime bien le site Socialmention.
DoesFollow pour savoir si les gens que vous suivez vous suivent en retour.
CrazyBob ce site vous donne un aperçu des réseaux des Twitter(s) que vous suivez. À partir de cette analyse, on vous donne des suggestions de gens que vous pourriez suivre.
Mrtweet pour identifier les gens que vous devriez suivre, i.e., les influenceurs. Il fait aussi des suggestions de gens potentiellements intéressants. Dans le même genre, jetez aussi un coup d'oeil à http://twitsuggestions.com/
Pour ceux qui veulent en savoir plus long à ce sujet, je me suis déjà amusé à identifier le TOP 100 des meilleurs outils Twitter pour suivre ce qui se dit sur vous ou votre entreprise.
Voir aussi :
Les médias sociaux au service des politiciens
Structures d'âges des médias sociaux
Twitter : le site de réseautage incontournable ?
TOP 5 Twitter selon Bruno Guglielminetti
Réseaux sociaux: Facebook ou Twitter ?
Quelle est la personnalité des utilisateurs de Facebook, MySpace, Twitter et LinkedIn ?
mardi 19 octobre 2010
vendredi 15 octobre 2010
Placement de produit : Oakley frappe un grand coup
Depuis quelques années, les annonceurs insèrent leur produit à l’intérieur de films, d'événements sportifs ou d’émissions de télévision. Ceci dit, il est plus rare que le placement de produit fasse partie intégrante de l'événement. C'est pourtant ce qu'à réussi Oakley mercredi soir en distribuant gratuitement aux 33 mineurs du Chili des paires de lunettes à son effigie.
Selon la firme Front Row Analytics, le placement de produit consécutif à la retransmission en directe de l'évacuation des mineurs aurait entraîné des retombées médiatiques de l'ordre de 41 millions $ pour Oakley. Il faut dire que plus de 2000 journalistes de 40 pays couvraient l'événement en direct.
Dans les faits, le « placement de produit » permet de bâtir la notoriété de votre marque, de rejoindre un auditoire captif, d’éviter le zapping et de façonner l’image de votre produit. Mais dans le cas des 33 mineurs du Chili, le produit était au centre des discussions. Comme je le mentionne à Isabelle Massé du quotidien La Presse, « Oakley s'insérait à merveille dans la toile de fond de la nouvelle. »
Sans surprise, le placement de produit est devenue un mode important de communication (voir l'excellent article de Christine Fortier sur l'histoire du placement de produit). Aux États-Unis, on évalue que les grands studios de cinéma génèrent plus de 1,2 milliard $ par année en revenus de placement contre 1,8 milliard $ à la télévision (source : Newell, Salmon et Chang).
Au cinéma, le placement de produit a débuté officiellement avec le film E.T. Dans une scène clé du film, un jeune garçon tente d’établir le contact avec un extraterrestre. Ceci dit, comme je le raconte à Benoît Dutrizac dans une entrevue au 98,5 FM, le placement de produit existait déjà en 1873 dans le roman Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, puis plus tard dans le film The Garage, en 1919, mettant en vedette Fatty Arbuckle.
Il y a quelques années, plus du quart du film Minority Report a été financé à l’aide du placement de produit. Tour à tour, des marques comme Nokia, Lexus et Gap étaient utilisées par le comédien Tom Cruise.
Des années auparavant, l’acteur avait confirmé le pouvoir vendeur du placement de produit. Il avait fait augmenter de 80 % les ventes de verres fumés Oakley après les avoir portés dans Mission impossible 2. Il avait réussi une performance similaire avec la marque Ray-Ban dans le film Risky Business lancé en 1983, faisant passer les ventes annuelles de 18 000 paires à 360 000 paires, puis éventuellement à 4 millions.
Au Québec, le placement de produit a fait son apparition dans la série Lance et compte. À l’époque, la vedette du National, Pierre Lambert, faisait chaque semaine son plein d’essence chez Ultramar. La pétrolière avait payé 700 000 $ pour commanditer 12 émissions. À la suite de ce placement, la notoriété et le capital de sympathie d’Ultramar explosèrent.
Voir aussi :
Lunettes pour les mineurs chiliens: un bon placement pour Oakley, Isabelle Massé, La Presse.
Entrevue radiophonique sur le placement de produit de Oakley dans le dossier des mineurs du Chili, émission Classe économique, Radio-Canada, animateur : Jean-Sébastien Bernatchez / journaliste : Jean-Philippe Robillard (l'entrevue débute à 20 min.).
Entrevue radiophonique sur l'histoire du placement de produit : de Jules Verne à E.T. en passant par les mineurs du Chili, émission Dutrizac l'après-midi, 98,5 FM, animateur : Benoît Dutrizac.
Selon la firme Front Row Analytics, le placement de produit consécutif à la retransmission en directe de l'évacuation des mineurs aurait entraîné des retombées médiatiques de l'ordre de 41 millions $ pour Oakley. Il faut dire que plus de 2000 journalistes de 40 pays couvraient l'événement en direct.
Dans les faits, le « placement de produit » permet de bâtir la notoriété de votre marque, de rejoindre un auditoire captif, d’éviter le zapping et de façonner l’image de votre produit. Mais dans le cas des 33 mineurs du Chili, le produit était au centre des discussions. Comme je le mentionne à Isabelle Massé du quotidien La Presse, « Oakley s'insérait à merveille dans la toile de fond de la nouvelle. »
Sans surprise, le placement de produit est devenue un mode important de communication (voir l'excellent article de Christine Fortier sur l'histoire du placement de produit). Aux États-Unis, on évalue que les grands studios de cinéma génèrent plus de 1,2 milliard $ par année en revenus de placement contre 1,8 milliard $ à la télévision (source : Newell, Salmon et Chang).
Au cinéma, le placement de produit a débuté officiellement avec le film E.T. Dans une scène clé du film, un jeune garçon tente d’établir le contact avec un extraterrestre. Ceci dit, comme je le raconte à Benoît Dutrizac dans une entrevue au 98,5 FM, le placement de produit existait déjà en 1873 dans le roman Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, puis plus tard dans le film The Garage, en 1919, mettant en vedette Fatty Arbuckle.
Il y a quelques années, plus du quart du film Minority Report a été financé à l’aide du placement de produit. Tour à tour, des marques comme Nokia, Lexus et Gap étaient utilisées par le comédien Tom Cruise.
Des années auparavant, l’acteur avait confirmé le pouvoir vendeur du placement de produit. Il avait fait augmenter de 80 % les ventes de verres fumés Oakley après les avoir portés dans Mission impossible 2. Il avait réussi une performance similaire avec la marque Ray-Ban dans le film Risky Business lancé en 1983, faisant passer les ventes annuelles de 18 000 paires à 360 000 paires, puis éventuellement à 4 millions.
Au Québec, le placement de produit a fait son apparition dans la série Lance et compte. À l’époque, la vedette du National, Pierre Lambert, faisait chaque semaine son plein d’essence chez Ultramar. La pétrolière avait payé 700 000 $ pour commanditer 12 émissions. À la suite de ce placement, la notoriété et le capital de sympathie d’Ultramar explosèrent.
Voir aussi :
Lunettes pour les mineurs chiliens: un bon placement pour Oakley, Isabelle Massé, La Presse.
Placement de produit 101, Christine Fortier, Star inc.
Entrevue radiophonique sur le placement de produit de Oakley dans le dossier des mineurs du Chili, émission Classe économique, Radio-Canada, animateur : Jean-Sébastien Bernatchez / journaliste : Jean-Philippe Robillard (l'entrevue débute à 20 min.).
Entrevue radiophonique sur l'histoire du placement de produit : de Jules Verne à E.T. en passant par les mineurs du Chili, émission Dutrizac l'après-midi, 98,5 FM, animateur : Benoît Dutrizac.
jeudi 14 octobre 2010
15 principes de Michelle Blanc pour augmenter votre efficacité sur les médias sociaux
Je termine à l'instant la lecture du livre Les Médias sociaux 101 de Michelle Blanc, consultante, conférencière et auteure marketing Internet et stratégies Web. J’ai adoré !
Le livre de Michelle Blanc est écrit dans un style vivant. Il contient l’essentiel des conseils que vous pouvez retrouver au quotidien dans son blogue. Ceci dit, le livre a un avantage énorme sur le blogue : vous avez au bout des doigts l’ABC des médias sociaux, ce qu’il faut absolument savoir pour partir du bon pied dans l’univers des médias sociaux.
Comme j’arrive un peu tard pour faire ma critique du livre de Mme Blanc (et que plusieurs autres l'ont déjà fait avant moi), je vais me concentrer sur le contenu de l’ouvrage et vous partager mes notes de lecture.
Voici donc les 15 principes de Michelle Blanc pour augmenter votre efficacité sur les médias sociaux :
1 Si vous êtes en affaires, les médias sociaux sont un INCONTOURNABLE. En effet, ceux-ci permettent d’échanger, de raconter, d’expliquer, de s’exprimer, en un mot, de CONVERSER.
2 Dans les faits, les réseaux sociaux sont une variante des bonnes vieilles rencontres face-à-face, le « bouche à oreille sur stéréoïdes. »
« Les réseaux sociaux sont composés d’êtres humains qui, comme vous, ont différentes facettes, écrit Michelle Blanc. Pensez à un gros 5 à 7 d’affaires où vous voulez distribuer vos cartes et vous faire des contacts. » (Les Médias sociaux 101, p. 119).
3 Avant de vous lancer dans la jungle des médias sociaux, il faudra vous préparer. La réussite de votre stratégie sur les médias sociaux sera reliée à vos objectifs de communication et de marketing, à votre image de marque, à votre positionnement, etc. Pour avoir du succès sur les médias sociaux, il sera donc primordial de se donner un plan d’attaque.
4 Si vous êtes nouveau sur les médias sociaux, commencez par sécuriser dès maintenant vos marques sur les différentes plateformes sociales afin d’éviter que certaines personnes empruntent votre identité.
5 Pour être efficace, il faudra multiplier votre présence Web : Flickr, MySpace, YouTube, Dailymotion, LinkedIn, Twitter, Facebook, Slideshare, etc.
6 Par ailleurs, à l’ère de la multiplication des sites de réseautage, de blogages et de microblogages (pour ne prendre que ces trois exemples), il sera important de récupérer les mêmes contenus et de les jouer sur les différentes plateformes.
Michelle Blanc écrit : « Vous pouvez, par exemple, écrire sur un sujet dans votre blogue, mettre les photos qui s’y rattachent sur Flickr, faire une allocution filmée distribuée sur YouTube et inciter les gens à voir ces contenus sur Facebook et Twitter. » (Les Médias sociaux 101, p. 35)
7 « Le roi des médias sociaux est, et reste encore, le blogue », martelle Michelle Blanc (Les Médias sociaux 101, p. 27).
Dans les faits, le blogues est idéal pour apparaître dans les premières places des résultats des moteurs de recherche tels que Google, Yahoo ou MSN. Les raisons de ce succès sont multiples : densité des mots clés, utilisation massive des hyperliens, utilisation du langage naturel, etc.
J’ajoute ici que la lecture du chapitre du livre de Michelle Blanc intitulé « Bloguer pour vendre » (PDF) que l'on retrouve dans le livre Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires est un passage obligé pour bien saisir ce que j’appellerais la science/art du blogue efficace. Très instructif.
8 Définissez dès le départ une politique éditoriale des contenus, des commentaires et des réactions. Si vous êtes un hebdo, par exemple, vous devez vous poser les questions suivantes : quels sont les journalistes qui peuvent avoir accès à votre compte, quelle est votre politique éditoriale relative aux questions de l’heure, par exemple, devez-vous prendre position ou simplement rapporter la nouvelle, etc. ?
Cette étape est d’autant plus importante que « si vous écrivez une connerie en ligne, rappelle Michelle Blanc, elle restera inscrite sur les différentes archives web assez longtemps. » (Les Médias sociaux 101, p. 39).
9 Durant vos échanges sur les différentes plateformes, évitez de parler de vous (même si très souvent, vous n’aurez pas le choix). Après tout, les médias sociaux, c'est aussi de la vente.
10 Pour générer des résultats à moyen et long terme sur les médias sociaux, maintenez la cadence, échangez, conversez et communiquez régulièrement.
Malheureusement, plusieurs entreprises échouent sur les médias sociaux parce qu’elles manquent d’énergie ; elles s’essoufflent rapidement. Mener une campagne de communication et de marketing sur les médias sociaux (et créer une communauté), cela signifie frapper sur le même clou pendant des mois, voire des années.
11 Dès le départ, il sera nécessaire de vous trouver un créneau. À vouloir rejoindre tout le monde, on finit trop souvent par ne rejoindre personne.
Très vite, il faudra apprendre à identifier les contenus qui font le plus réagir les individus et concentrer vos énergies, choisir, donc sacrifier. À cet égard, un gros MERCI aux raccourcisseurs de liens comme bit.ly qui vous permettent d’identifier rapidement ce qui marche et ce qui marche un peu moins…
12 Pour maximiser votre présence sur les médias sociaux, il sera important de savoir ce qui ce dit sur votre entreprise ou votre marque. Pour ceux qui veulent en savoir plus long à ce sujet, je me suis amusé dans un billet à identifier le TOP 100 des meilleurs outils Twitter pour suivre ce qui se dit sur vous ou votre entreprise. Je vous le recommande.
13 IMPORTANT : « Les médias sociaux ne changent pas nos motivations, mais modifient les outils que nous utilisons pour faire des affaires », rappelle Michelle Blanc. (Les Médias sociaux 101, p. 73).
14 ATTENTION : les médias sociaux obligent les entreprises à revoir leur modèle d’affaires et leur manière de communiquer. Mais ce n’est pas la fin des relations publiques comme certains voudraient trop souvent le croire.
15 Épuisé par le changement ? Préparez-vous déjà pour la prochaine révolution, les applications marketing mobiles avec les Androïds et le iPhone.
***
Si vous voulez parfaire vos connaissances sur les médias sociaux, je vous suggère également de lire les livres suivants : Comment entreprendre le virage 2.0 de Raymond Morin que j’ai d’ailleurs croisé la semaine dernière dans une journée-conférence consacrée aux médias sociaux, Six pixels de séparation de Mitch Joel (version française) et Comment faire de la pub efficace sur Internet (nouvelle édition) qui répond aux 25 questions qui me sont posées le plus souvent durant mes conférences portant sur Internet et les médias sociaux.
Le livre de Michelle Blanc est écrit dans un style vivant. Il contient l’essentiel des conseils que vous pouvez retrouver au quotidien dans son blogue. Ceci dit, le livre a un avantage énorme sur le blogue : vous avez au bout des doigts l’ABC des médias sociaux, ce qu’il faut absolument savoir pour partir du bon pied dans l’univers des médias sociaux.
Comme j’arrive un peu tard pour faire ma critique du livre de Mme Blanc (et que plusieurs autres l'ont déjà fait avant moi), je vais me concentrer sur le contenu de l’ouvrage et vous partager mes notes de lecture.
Voici donc les 15 principes de Michelle Blanc pour augmenter votre efficacité sur les médias sociaux :
1 Si vous êtes en affaires, les médias sociaux sont un INCONTOURNABLE. En effet, ceux-ci permettent d’échanger, de raconter, d’expliquer, de s’exprimer, en un mot, de CONVERSER.
2 Dans les faits, les réseaux sociaux sont une variante des bonnes vieilles rencontres face-à-face, le « bouche à oreille sur stéréoïdes. »
« Les réseaux sociaux sont composés d’êtres humains qui, comme vous, ont différentes facettes, écrit Michelle Blanc. Pensez à un gros 5 à 7 d’affaires où vous voulez distribuer vos cartes et vous faire des contacts. » (Les Médias sociaux 101, p. 119).
3 Avant de vous lancer dans la jungle des médias sociaux, il faudra vous préparer. La réussite de votre stratégie sur les médias sociaux sera reliée à vos objectifs de communication et de marketing, à votre image de marque, à votre positionnement, etc. Pour avoir du succès sur les médias sociaux, il sera donc primordial de se donner un plan d’attaque.
4 Si vous êtes nouveau sur les médias sociaux, commencez par sécuriser dès maintenant vos marques sur les différentes plateformes sociales afin d’éviter que certaines personnes empruntent votre identité.
5 Pour être efficace, il faudra multiplier votre présence Web : Flickr, MySpace, YouTube, Dailymotion, LinkedIn, Twitter, Facebook, Slideshare, etc.
6 Par ailleurs, à l’ère de la multiplication des sites de réseautage, de blogages et de microblogages (pour ne prendre que ces trois exemples), il sera important de récupérer les mêmes contenus et de les jouer sur les différentes plateformes.
Michelle Blanc écrit : « Vous pouvez, par exemple, écrire sur un sujet dans votre blogue, mettre les photos qui s’y rattachent sur Flickr, faire une allocution filmée distribuée sur YouTube et inciter les gens à voir ces contenus sur Facebook et Twitter. » (Les Médias sociaux 101, p. 35)
7 « Le roi des médias sociaux est, et reste encore, le blogue », martelle Michelle Blanc (Les Médias sociaux 101, p. 27).
Dans les faits, le blogues est idéal pour apparaître dans les premières places des résultats des moteurs de recherche tels que Google, Yahoo ou MSN. Les raisons de ce succès sont multiples : densité des mots clés, utilisation massive des hyperliens, utilisation du langage naturel, etc.
J’ajoute ici que la lecture du chapitre du livre de Michelle Blanc intitulé « Bloguer pour vendre » (PDF) que l'on retrouve dans le livre Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires est un passage obligé pour bien saisir ce que j’appellerais la science/art du blogue efficace. Très instructif.
8 Définissez dès le départ une politique éditoriale des contenus, des commentaires et des réactions. Si vous êtes un hebdo, par exemple, vous devez vous poser les questions suivantes : quels sont les journalistes qui peuvent avoir accès à votre compte, quelle est votre politique éditoriale relative aux questions de l’heure, par exemple, devez-vous prendre position ou simplement rapporter la nouvelle, etc. ?
Cette étape est d’autant plus importante que « si vous écrivez une connerie en ligne, rappelle Michelle Blanc, elle restera inscrite sur les différentes archives web assez longtemps. » (Les Médias sociaux 101, p. 39).
9 Durant vos échanges sur les différentes plateformes, évitez de parler de vous (même si très souvent, vous n’aurez pas le choix). Après tout, les médias sociaux, c'est aussi de la vente.
10 Pour générer des résultats à moyen et long terme sur les médias sociaux, maintenez la cadence, échangez, conversez et communiquez régulièrement.
Malheureusement, plusieurs entreprises échouent sur les médias sociaux parce qu’elles manquent d’énergie ; elles s’essoufflent rapidement. Mener une campagne de communication et de marketing sur les médias sociaux (et créer une communauté), cela signifie frapper sur le même clou pendant des mois, voire des années.
11 Dès le départ, il sera nécessaire de vous trouver un créneau. À vouloir rejoindre tout le monde, on finit trop souvent par ne rejoindre personne.
Très vite, il faudra apprendre à identifier les contenus qui font le plus réagir les individus et concentrer vos énergies, choisir, donc sacrifier. À cet égard, un gros MERCI aux raccourcisseurs de liens comme bit.ly qui vous permettent d’identifier rapidement ce qui marche et ce qui marche un peu moins…
12 Pour maximiser votre présence sur les médias sociaux, il sera important de savoir ce qui ce dit sur votre entreprise ou votre marque. Pour ceux qui veulent en savoir plus long à ce sujet, je me suis amusé dans un billet à identifier le TOP 100 des meilleurs outils Twitter pour suivre ce qui se dit sur vous ou votre entreprise. Je vous le recommande.
13 IMPORTANT : « Les médias sociaux ne changent pas nos motivations, mais modifient les outils que nous utilisons pour faire des affaires », rappelle Michelle Blanc. (Les Médias sociaux 101, p. 73).
14 ATTENTION : les médias sociaux obligent les entreprises à revoir leur modèle d’affaires et leur manière de communiquer. Mais ce n’est pas la fin des relations publiques comme certains voudraient trop souvent le croire.
15 Épuisé par le changement ? Préparez-vous déjà pour la prochaine révolution, les applications marketing mobiles avec les Androïds et le iPhone.
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Si vous voulez parfaire vos connaissances sur les médias sociaux, je vous suggère également de lire les livres suivants : Comment entreprendre le virage 2.0 de Raymond Morin que j’ai d’ailleurs croisé la semaine dernière dans une journée-conférence consacrée aux médias sociaux, Six pixels de séparation de Mitch Joel (version française) et Comment faire de la pub efficace sur Internet (nouvelle édition) qui répond aux 25 questions qui me sont posées le plus souvent durant mes conférences portant sur Internet et les médias sociaux.