vendredi 25 juin 2010
Internet 2010 : l'année de la mobilité
jeudi 24 juin 2010
TOP 10 billets de janvier-juin 2010
TOP 100 des meilleurs outils Twitter
Meilleurs sites internet pour voir de la publicité
10 plus grands échecs de lancement de produits
Le sexe en publicité : est-ce que ça marche ? (ou l’histoire de l’utilisation du sexe en publicité)
L'histoire du «Swimsuit Issue» de Sports Illustrated
Les 10 règles d’or de l’infopub
7 principes de la communication de crise
Le marketing de la mode
Sur la signification des couleurs en emballage
La petite histoire des ciné-parcs
mardi 22 juin 2010
Les commanditaires fuient l'équipe de France
Après le Crédit Agricole, c’est au tour de Procter & Gamble (Pringles) et de Quick de s’éloigner de l’équipe française. En revanche, Adidas, Carrefour, Coca-Cola et Toyota refusent de bouger. Comment expliquer ces différentes stratégies ? J’en parle avec Louis Lacroix du FM93.
Voir aussi :
Le marketing de la Coupe du monde 2010
Comment faire taire les vuvuzelas ?
Qu'est-ce que le marketing d'embuscade ?
jeudi 17 juin 2010
Qu'est-ce que le marketing d'embuscade ?
Le marketing d’embuscade est une stratégie utilisée par les entreprises qui ne détiennent pas les droits d’une commandite. Essentiellement, la stratégie consiste à s’associer indirectement à l’événement sportif et donc à profiter partiellement de la visibilité et du capital émotionnel associé à cet événement.
En faisant du marketing d’embuscade, l’entreprise fautive cherche à créer de la confusion dans l’esprit des consommateurs. Cela permet à la firme fautive de bénéficier indirectement des retombées positives qu’engendre la commandite. Le commanditaire officiel (celui qui a payé le plein prix pour être commanditaire officiel) se voit donc contraint de partager sa visibilité.
Plusieurs entreprises ont recours au marketing d’embuscade et selon le cas, la manière de créer la confusion varie. Pendant les Jeux Olympiques de 1984, par exemple, Kodak a commandité l’équipe américaine d’athlétisme. Pourtant, c’est Fuji qui était le commanditaire officiel des Jeux.
Durant les Jeux lympiques d’hiver de 1988, Wendy’s distribua des affiches montrant des scènes de sports d’hiver. À peu près au même moment, McDonald’s investissait des sommes considérables à titre de commanditaire officiel des Jeux olympiques.
En 1990, Coca-Cola était commanditaire officiel de la Coupe du monde. Pour mettre des bâtons dans les roues de Coca-Cola, Pepsi décida de devenir le commanditaire de l’équipe du Brésil.
Durant les Jeux Olympiques de 1992, le fabricant de chaussures sportives Reebok était un commanditaire officiel. Or, la publicité de son principal concurrent, Nike, utilisait six joueurs de l’équipe nationale de basketball des États-Unis pour annoncer ses produits. Ce faisant, Nike bénéficiait d’une partie du prestige associé aux entreprises liées directement aux Jeux Olympiques, et ce, sans avoir à débourser une somme importante d’argent.
Plus près de nous, Les avocats de la FIFA ont étudié le cas de mini-robes, portées par un groupe de femmes lors du match Pays-Bas - Danemark en début de Coupe du monde 2010. On soupçonnait les jeunes filles d'être un instrument de marketing en embuscade pour la marque de bière Bavaria.
Par ailleurs, les études ont confirmé que Nike avait livré une chaude lutte à Adidas dans la bataille de la visibilité sur le terrain et dans les médias sociaux lors de la Coupe du monde 2010.
Voir aussi
mercredi 16 juin 2010
Comment faire taire les vuvuzelas ?
« C'est le sujet numéro un de la Coupe du monde de football », écrit le journaliste Stéphane Long dans le site 01.net. Les vuvuzelas tapent sur les nerfs des amateurs de foot, sur ceux des joueurs et donc, sur ceux des commanditaires. Comment faire taire les vuvuzelas ?
Simple : un dispositif de l'entreprise Audionamix permet de régler le problème sans altérer le bruit de la foule. Vérifiez vous-même. Impressionnant.
Source :
Canal+ fait taire les vuvuzelas dès ce mercredi soir
lundi 14 juin 2010
Comment faire de la pub efficace sur Internet NOUVELLE ÉDITION
Dans cette deuxième édition revue et enrichie, je réponds aux 25 questions qui reviennent le plus souvent dans mes conférences et formations sur Internet et les médias sociaux :
1 Quels sont les impacts d’Internet sur les médias classiques ?
2 Comment les internautes réagissent-ils à différents stimuli publicitaires ?
3 Quels produits offerts sur le Net devriez-vous utiliser ?
4 Comment employer les courriels pour augmenter vos ventes ?
5 Est-il vrai que les bandeaux publicitaires sur Internet ne sont pas efficaces ?
6 Quel est le taux de clics des courriels selon le jour d’envoi ?
7 Quels formats de bannières devriez-vous prioriser ?
8 Sur quels sites devriez-vous annoncer vos produits et services ?
9 Comment utiliser efficacement les médias sociaux ?
10 Combien de gens cliquent sur les pubs Internet ?
11 Pourquoi les blogues sont-ils mieux référencés que les sites statistiques ?
12 Est-il exact que les messages utilisant de l’animation sont plus efficaces ?
13 Que penser des pop-up et des pubs courriels ?
14 Quel est le futur de la pub mobile ?
15 Faut-il concentrer votre publicité dans un seul site ou faut-il en employer plusieurs ?
16 Quelles sont les erreurs à éviter sur Google AdWords ?
17 Est-il préférable d’annoncer vos produits et services toute l’année ou de concentrer vos investissements dans le temps ?
18 Comment mesurer l’efficacité des campagnes publicitaires sur Internet ?
19 Comment concevoir un site efficace ?
20 Comment augmenter le trafic sur votre site ?
21 Que penser des infolettres ou newsletters ?
22 Quels sont les sites les plus efficaces sur le Web ?
23 Comment attirer l’attention des gens sur votre site ?
24 Que faut-t-il penser de la promotion et de la commandite sur le Net ?
25 Les médias traditionnels sont-ils morts ?
Comme je le mentionnais à André Arthur lors d'une entrevue à l'antenne de TQS, ce livre répond à un triple objectif : collecter et répertorier l’information offerte sur le marketing Internet ; synthétiser et organiser ce savoir ; enfin, privilégier une forme de présentation simple et stimulante.
En cours de route, je cite des blogueurs d'ici et d'ailleurs comme Yannick Manuri, Seth Godin, Michelle Blanc, Michael Carpentier, Fred Cavazza, Adviso, Presse-Citron, etc.
À l'instar de mes livres précédents, cet ouvrage est destiné aux entrepreneurs, aux publicitaires, aux annonceurs et aux étudiants qui sont à la recherche de principes ayant fait leurs preuves. Je m'intéresse tant aux gens qui disposent d’un petit budget qu’à ceux qui ont plus d’argent à investir. Idéal pour la plage !
samedi 12 juin 2010
Comment faire de la pub efficace sur Internet
vendredi 11 juin 2010
Le marketing de la Coupe du monde 2010
Comme je le mentionnais à Benoît Dutrizac du 985FM à Montréal, les organisateurs de la Coupe du monde 2010 estiment que 300 000 visiteurs étrangers se rendront en Afrique du Sud et 500 millions de téléspectateurs à travers le monde regarderont la Coupe du monde 2010.
Déjà, durant les qualifications, 89 % des adultes espagnols ont indiqué qu'ils avaient suivi les performances de leur équipe, comparativement à 77 % au Royaume-Uni et 69 % en France. Lors du tournoi, 83 % des Italiens prévoient qu’ils suivront assidûment les performances de leur club favori ! C’est dire le capital émotion de ce tournoi.
Dans ce contexte de passion tous azimuts, on ne sera pas surpris d’apprendre que les droits de retransmission TV de la Coupe du monde 2010 s’élèvent à 2,1 milliards $ à travers le monde.
Par ailleurs, depuis quelques années, la FIFA a pris la décision de revoir sa stratégie mondiale de commandite et de publicité. Récemment, l'IEG Sponsorship Report indiquait que le tournoi de cette année générera des revenus de commandite de 1,6 milliard $ (dans les faits, entre 2007 et 2010) par rapport à 584 millions $ (Coupe du monde précédente, entre 1999 et 2002).
La fédération compte six partenaires de premier plan : Adidas, Coca-Cola, Emirates Airlines, Hyundai-Kia, Sony et Visa. Chacune de ces entreprises a payé entre 24 et 44 millions $ pour les droits de commandite du tournoi.
À titre d’exemple, Sony va profiter de la Coupe du monde pour lancer et annoncer sa nouvelle gamme de téléviseurs 3D-Ready. La société japonaise va d’ailleurs présenter 25 matchs de la Coupe du monde en 3D.
Pour Adidas, la Coupe du monde est le moment clé de sa stratégie de mise en marché. En 2008, les ventes de produits de football ont atteint 10,8 milliards de dollars sur la planète, selon NPD Group (1,8 milliard $ pour Adidas seulement).
Dans un contexte de « surcompétition marchande », huit entreprises (Budweiser, Anheuser-Busch InBev, BP Castrol, les pneus Continental, McDonald's, MTN, Mahindra Satyam, Seara et Yingli Solar) ont payé entre 10 et 25 millions $ en frais annuels pour s’associer à la Coupe du monde.
Récemment, Anheuser-Busch InBev NV, le plus grand brasseur au monde, rapportait une augmentation de 11 % de son bénéfice au premier trimestre, en Brésil, après une campagne de marketing portant spécifiquement sur la Coupe du Monde.
Confronté à une demande élevée en houblon, le Brésil a annoncé qu’il réduirait les droits (taxes à l’importation) sur la bière pour éviter des pénuries durant la Coupe du Monde. Sans surprise, en prévision de la Coupe du monde, Budweiser a aussi conçu une formidable bouteille métallique inspirée du fameux trophée du tournoi de la Coupe du monde.
Un troisième groupe d’annonceurs composé de commanditaires nationaux fera aussi son entrée. Ainsi, BP Afrique, la FNB, Neo Afrique, Prasa et Telkom pourront s'associer a la Coupe du monde dans le pays hôte. Ils ont payé entre 4,5 à 7,5 millions $ pour obtenir ce droit.
Dans ce contexte de surcommunication, il est permis de se poser la question suivante : est-ce que ce type de commandite est efficace ? Selon la recherche, il semble que la plupart des marques ne parviennent pas toujours à se connecter avec force avec le fan de football.
Une étude récente montre que la notoriété spontanée de Coca-Cola (32%), Adidas (19%) et McDonald's (14%) est forte. Ceci dit, les autres partenaires officiels de la FIFA et les commanditaires obtiennent des scores plutôt faibles
L'étude, menée par Van Communications, montre que Sony et Visa ont des scores de notoriété de 10% et 7% respectivement. Seulement cinq pour cent des fans associent Budweiser avec le tournoi et seulement 1% des personnes interrogées pensent qu’Emirates et Hyundai sont des partenaires de la Coupe du monde.
Sans surprise et compte tenu de la présence de nombreuses vedettes et vedettes du foot et de la politique, la Coupe du monde 2010 est couverte par des polices d'assurance représentant plus de 8,6 milliards $, selon le Lloyd's de Londres. À eux seuls, les stades sont couverts pour un montant de 4,3 milliards $.
La Coupe du monde 2010 sera aussi l’occasion de mesurer l’effet « médias sociaux » lors d’un événement mondial de grande envergure (comme ce fut le cas avec les Jeux olympiques de Vancouver).
En terminent, rappelons que tous les matchs de la Coupe du monde seront retransmis à la télé. Aux États-Unis, ESPN sera présente sur toutes les plateformes numériques - en ligne, mobile, médias sociaux, de la fantaisie, des jeux et audio numérique – et plusieurs matchs seront également présentés sur sa nouvelle station ESPN 3D.
mercredi 9 juin 2010
Quelques mots sur la gestion de crise de BP
À l’occasion du débat entourant les problèmes de marée noire de la pétrolière BP, je discutais ce midi avec Benoît Dutrizac du 985FM de la communication de crise du géant britannique. Dans le cas de BP, j'estime que la crise a connu trois moments forts jusqu’à maintenant :
- Flottement initial. BP rejette la faute sur les exploitants de la plateforme, qu’il s’agisse d’Halliburton ou de Transocean. En parallèle, les médias (et le gouvernement) cherchent à savoir si la pétrolière acceptera de payer l’ensemble de la facture consécutive au nettoyage de la marée noire. BP donne des réponses évasives. Début de gestion de crise très difficile…
- BP assume ses responsabilités. La firme britannique reconnaît ses torts et pour corriger ses erreurs de communication, elle utilise la publicité, le Web et les médias sociaux dont Twitter. Le site de BP devient essentiellement un site de gestion de crise. La firme britannique achète aussi le mot clé « oil spill » et « marée noire » sur Google et Yahoo. Dans un moment « d’égarement », BP tente de renommer la crise et utilise l’expression Deepwater Horizons pour qualifier le déversement de brut (du nom de la plateforme pétrolière), mais c’est peine perdue. La presse et les médias électroniques utilisent le mot clé BP pour identifier la marée noire.
- La crise s’étire. On parvient – enfin – à colmater une partie de la brèche. BP annonce la création d’un fonds visant à étudier les effets de la marée noire et ses impacts sur l’écosystème marin. Réalisant qu’il a beaucoup à perdre (deux Américains sur trois ont une opinion négative de sa gestion de la crise), le président Barack Obama visite les côtes de la Louisiane pour la 3e fois en quelques jours. Il utilise d’ailleurs l’expression « botter des culs » pour illustrer son niveau de colère.
Évidemment, lorsque cette crise arrivera à terme, il faudra s’engager dans l’analyse de celle-ci. Mais une chose est certaine : souvenons-nous que l’opinion publique est influente.
En effet, c’est elle qui détermine le succès ou l’échec d’une entreprise, d’un produit, d’un titre en bourse ou d’un politicien. Comme je le mentionne à Benoît Dutrizac en entrevue, c’est malheureux, mais c'est comme ça.
Pour écouter l’intégrale de cette entrevue, cliquer ici.
Voir aussi :
7 principes de la communication de crise
Relations publiques: Toyota a-t-il perdu la bataille?, Pierre Couture, Le Soleil
Toyota, une crise sérieuse mais passagère, Jean-Philippe Arcand, 24 Heures
L'image de Toyota, entrevue à LCN
Entrevue sur le naufrage du Titanic
Le naufrage du Titanic est une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix. Mais le naufrage du Titanic, c'est aussi le début de la communication de crise (ou gestion de crise), le développement du sans fil, la naissance du concept d'opinion publique, l'explosion de la presse à sensation et des relations publiques.
Mes différents billet sur l'affaire Tiger Woods
Comment se porte l'industrie des journaux
Selon les données 2008 du bulletin de service intitulé Éditeur de journaux, plus des deux tiers des revenus d’exploitation des journaux au Canada proviennent de la vente de publicité. Les revenus de publicité des journaux communautaires ont augmenté de 2,9 % en 2008, mais ceux des quotidiens ont chuté pour la deuxième année consécutive, cette fois de 1,0 %.
Les revenus de diffusion demeurent la deuxième source de revenus d’exploitation. Pour les quotidiens, les revenus de diffusion sont en hausse de 0,7 % en 2008.
Les services de distribution (de circulaires et d’encarts, par exemple) continuent d’être une source de revenus qui croît rapidement pour l’industrie. Les revenus tirés des services de distribution ont augmenté de 4,3 % en 2008, après une hausse de 8,3 % en 2007.
Par ailleurs, Statistique Canada confirme que les dépenses d’exploitation totales ont augmenté de 0,8 % en 2008. La part la plus importante de ces coûts était toujours les salaires, traitements et avantages sociaux, qui représentaient 39,2 % des dépenses d’exploitation de l’industrie en 2008, suivis des frais de sous-traitance (13,8 %), et du coût des biens vendus (13,6 %). Le coût des biens vendus de l’industrie a augmenté de 2,9 % en 2008, notamment en raison de la hausse du prix du papier journal.
lundi 7 juin 2010
vendredi 4 juin 2010
Une pub sexy de CKAC fait jaser
Dans une société qui voue un véritable culte au corps, vous pouvez probablement construire un positionnement reposant sur le sex-appeal pour des produits comme la bière, le champagne, la crème à raser, la pâte dentifrice, le savon, la gomme à mâcher, le parfum, les sous-vêtements, le shampoing, le désodorisant, les maillots de bain ou la lingerie féminine.
Le positionnement basé sur le sex-appeal est particulièrement efficace quand vous vous adressez aux jeunes adultes. Selon un sondage Léger Marketing, 21 % des jeunes de 18 à 24 ans trouvent d’ailleurs qu’il n’y a pas assez de sexe dans la publicité. À l’autre extrémité, 60 % des gens de 65 ans et plus estiment qu’il y en a trop!
Pour plus de détails sur les origines de l’utilisation du sexe et de la sensualité en publicité (moments clés, annonceurs incontournables, raisons pour lesquelles on recourt au sexe dans la pub, etc.), je vous invite à écouter l'entrevue que je donne à Benoît Dutrizac du 985 FM à Montréal.
Voir aussi :
Image de l'homme et de la femme en pub
Sexe et publicité: un mélange explosif ?
mercredi 2 juin 2010
CNN fête son 30e anniversaire
Fondé en 1980 par le magnat des médias Ted Turner, le réseau de télévision CNN est présent dans plus de 212 pays et territoires.
Révélée en 1986 lors de l’explosion de la navette Challenger, CNN devient LA chaîne incontournable lors de la Guerre du Golfe en 1991, le procès d’OJ Simpson en 1994-1995 et les attaques du 11 septembre en 2001.
De nos jours, la création du réseau CNN reste un moment clé de l'histoire des médias et de l'information sur la planète, ne serait-ce parce qu'il est à l’origine du concept de télévision spécialisée.
Comment débute l’aventure CNN ? Qu’est-ce que CNN a changé dans le monde de l’information (flot de l’information, définition de ce qu’est une nouvelle, comment faire de l’info, qu’est-ce qu’un journaliste, etc.) et de la télévision ? Qui est Ted Turner, fondateur de CNN ?
J'en parle avec Gilles Parent. Pour écouter l'entrevue, cliquer ici.
Voir aussi :
Pourquoi la TV est le média le plus puissant ?
Comment expliquer le succès de la télévision spécialisée ?