jeudi 23 décembre 2010

SPÉCIAL marketing de Noël


En plein préparatifs de Noël, je discutais plus tôt aujourd'hui du marketing des jouets avec Gilles Parent du FM93 à Québec. Nous en avons profité pour faire l'histoire des jouets les plus célèbres : Slinky, Monsieur Patate, Monopoly, Light Brite, Spirograph, Scrabble, Quelques arpents de piège, Mille Bornes, Risk, Ouija, etc.

Au passage, nous avons aussi parlé du Père Noël. Pour la petite histoire, le père Noël est sans aucun doute le personnage fictif le plus célèbre de l’histoire du marketing. Redessiné en 1931 par le suédois Haddon Sundblom (la campagne publicitaire de Coca-Cola cherche à séduire les enfants), le Père Noël connaît plusieurs transformations par rapport à
Saint-Nicolas et aux premières représentations du Père Noël popularisées par les dessinateurs européens et américains, dont Washington Irving et Thomas Nast : il prend du poids, il sourit, il donne des cadeaux et il porte le rouge Coca-Cola sur l'ensemble de son vêtement.

Pour le visage, Sundblom s’inspire initialement d’un livreur de la célèbre compagnie boisson gazeuse. Lorsque le vendeur décède, Sundblom cherche un nouveau visage pour le Père Noël. En manque d’inspiration, il décide que le Père Noël aura... son propre visage !

dimanche 19 décembre 2010

Top 10 de mes meilleurs billets de l'année

L'année tire à sa fin. C’est le moment de vous dévoiler mes 10 billets qui ont généré le plus de clics et de RT durant la dernière année :

1.
10 raisons pour lesquelles Quebecor (et donc Videotron) s'intéresse aux Nordiques de Québec
Pour la plupart des gens, le sport, c’est d’abord l’exploit sportif. Mais derrière cette façade, il y a le véritable nerf de la guerre : le produit que l’on programme et diffuse. Voici les 10 raisons pour lesquelles Pierre Karl Péladeau s’intéresse aux Nordiques.

2.
TOP 100 des meilleurs outils Twitter
Ma liste des 100 meilleurs outils Twitter pour gérer votre marque ou votre compte, mesurer vos performances, automatiser certains processus, etc.

3.
Meilleurs sites internet pour voir de la publicité
J'ai toujours rêvé de trouver dans un billet la liste des meilleurs sites Internet pour visionner ou regarder de la publicité TV, panneau-affiche, abribus, autobus, etc. Comme je n'ai jamais trouvé exactement ce que je cherchais, j'ai décidé de créer ce répertoire. Dans le même genre, j'ai aussi fait le répertoire des meilleurs sites pour voir/concevoir des logos.

4.
Comment débuter dans les médias sociaux
Faisons comme si vous veniez d'assister à une de mes conférences sur les médias sociaux et que vous décidiez de vous lancer officiellement dans ce nouvel espace de communication en explosion. Voici mes 5 conseils pour débuter efficacement dans le monde des médias sociaux.

5.
Sur l'importance de la créativité en publicité
Mon TOP 5 des meilleurs messages publicitaires pour la cuvée 2010 du festival international des publicités de Cannes (sans ordre précis).

6.
Les moments clés de l'histoire d'Apple
À l'occasion du lancement du iPad et du iPhone 4, retour obligé sur les moments clés de l'histoire d'Apple, un géant de la techno mais aussi du marketing.

7.
Comment concevoir un emballage qui vend
En marketing, l’emballage fait parfois toute la différence. Comme je le mentionnais lors d'une conférence sur l'emballage (packaging) présentée au 1er congrès de l'association des microbrasseries du Québec (AMBQ), c’est l’emballage qui donne souvent aux gens le goût de se procurer votre produit.

8.
Les 10 pires prédictions médias de tous les temps
Ma liste des 10 pires prédictions médias de tous les temps. Un billet de 2009 qui se faufile dans le Top 10 de 2010.

9.
L'histoire du «Swimsuit Issue» de Sports Illustrated
Depuis son lancement en 1964, le numéro spécial du Sports Illustrated (SI) a généré plus de 1 milliard de dollars de revenus publicitaires pour l'empire Time. Pourtant, à l’instar de la frénésie publicitaire entourant le Super Bowl, l’aventure de SI spécial maillots débute par accident.

10.
10 plus grands échecs de lancement de produits
L’histoire des 10 flops marketing les plus importants de tous les temps : New Coke, Ford Edsel, Pepsi Crystal, parfum Bic, etc. Personnellement, mon billet favori.


Voir aussi :
TOP 10 des mes meilleurs billets de 2009

vendredi 17 décembre 2010

Le cadeau de Noël 2010 : Kinect de Microsoft



Microsoft annonçait l'été dernier le lancement d’une nouvelle Xbox 360 sans fil et sans manette. Baptisée à l'époque « Project Natal », cette nouvelle technologie qui porte aujourd'hui le nom Kinect, de l’anglais « kinetic » (« cinétique ») et « connect » (« connecter »), est une révolution dans le monde de la console vidéo.

Kinect transforme en profondeur la manière de jouer, en abolissant la frontière entre l’écran et le joueur. Le capteur Kinect combine une caméra RVB, un capteur de profondeur, un microphone multidirectionnel et un processeur dédié lié à un logiciel propriétaire. Pour s'amuser, il suffit donc de remuer les mains ou les hanches, ou parler. Je vous invite d'ailleurs à visionner le vidéo ci-haut pour vous convaincre du potentiel marketing de cette technologie.

Selon le USA Today, Microsoft a vendu 2,5 millions d'unités de Kinect depuis le 4 novembre 2010. C'est d'ailleurs une question de temps avant que cette technologie inspire l'industrie des jeux XXX.

D’après DFC Intelligence, les revenus générés par les jeux en ligne vont passer de 3 milliards $ en 2005 à 12 milliards $ en 2011. Dans ce contexte, le Kinect de Microsoft (et éventuellement un produit similaire de Nintendo) assurera pour un temps encore la dominance des consoles classique sur les jeux disponibles en ligne.

jeudi 16 décembre 2010

La pub du jour



Merci à jfblanchet pour cette découverte.

mercredi 15 décembre 2010

TOP 10 nouvelles marketing et publicité de 2010

Retour sur les 10 nouvelles marketing et publicité qui ont retenu notre attention en 2010 (pour ceux qui préfèrent une entrevue radiophonique sur le sujet avec Benoît Dutrizac, cliquer ici):

1. Internet plus populaire que la télévision au Canada
Pour la première fois de l’histoire canadienne,
la firme de sondage Ipsos Reid constate que les Canadiens passent maintenant plus de temps chaque semaine à surfer sur le Net qu'à regarder la télévision.

2. Marée noire : la gestion de crise de BP fait jaser
Année difficile pour
BP aux prises avec une marée noire au large des côtes de la Louisiane. Initialement, l’équipe de relations publiques de BP rejette la faute sur les exploitants de la plateforme, qu’il s’agisse d’Halliburton ou de Transocean. En parallèle, les médias (et le gouvernement) cherchent à savoir si la pétrolière acceptera de payer l’ensemble de la facture consécutive au nettoyage de la marée noire. BP donne des réponses évasives.

3. Placement de produit : Oakley frappe un grand coup
Oakley distribuant gratuitement aux 33 mineurs du Chili des paires de lunettes à son effigie.
Selon la firme Front Row Analytics, le placement de produit consécutif à la retransmission en direct de l'évacuation des mineurs aura entraîné des retombées médiatiques de l'ordre de 41 millions $ pour Oakley.

4. Marketing de la Coupe du monde : la FIFA se renouvelle (enfin)
La FIFA revoit sa stratégie mondiale de commandite et de publicité. L'IEG Sponsorship Report indique que le tournoi de 2010 a généré des revenus de commandite de 1,6 milliard $ (dans les faits, entre 2007 et 2010) par rapport à 584 millions $ (Coupe du monde précédente, entre 1999 et 2002).

5. Média : CNN fête son 30e anniversaire
Fondé en 1980 par le magnat des médias Ted Turner,
le réseau de télévision CNN est présent dans plus de 212 pays et territoires. Dans la catégorie anniversaire, il faut aussi signaler le 25e anniversaire du Nouveau Coke et le 60e anniversaire de la télécommande.

6. Maclean’s surprend en utilisant une image du Bonhomme Carnaval
Le magazine Maclean’s soulève la controverse en utilisant sur sa couverture une
image du Bonhomme Carnaval.

Auparavant, CKAC fait jaser en utilisant une femme sexy pour sa campagne de publicité.

7. Videotron s'intéresse aux Nordiques de Québec
C’est confirmé : les grands câblodistributeurs et géants de la téléphonie mobile sont à la recherche de contenus pour rehausser leur offre.
Videotron (Nordiques) et Rogers (Maple Leafs) se montrent intéressés à faire l’acquisition d’équipes de la LNH.

8. La STM envisage de vendre les lignes de métro à des commanditaires
Ce nouveau support s’ajouterait
aux autres produits publicitaires qui sont déjà disponibles dans le métro de Montréal.

9. Les produits sans nom ont le vent dans les voiles
Est-ce à cause du ralentissement économique ou de la crise boursière ? Quoi qu'il en soit, les ventes de produits sans nom – ou marque maison, marque générique ou marque privée – ont augmenté significativement depuis 2007 et atteignent maintenant 21.9 % des parts de marché dans le secteur de l’alimentation, selon Nielsen.
Les coupons-rabais ou bons de réduction connaissent également une nouvelle popularité.

10. La révolution iPad
Impossible de jeter un coup d'oeil sur 2010 sans parler du iPad d'Apple. À l’évidence, le iPad sera à l'ordinateur portable ce que l'iPod a été au walkman.
Le iPad, c'est peut-être aussi le salut des journaux et des magazines dont les versions en papier s'essoufflent.

Une chose est certaine toutefois : s ’il faut se fier aux annonces faites au Consumer Electronics Show de Las Vegas au début 2010, la mobilité des contenus représente l'avenir du marketing et de la publicité.

Déjà à la fin du mois de décembre 2009, une étude de Morgan Stanley confirmait que le marché du sans-fil connaîtrait dans les prochaines années une croissance fulgurante, en particulier le téléphone intelligent 3G (smartphone) et la tablette internet (voir tableau ci-haut tiré de eMarketer).

En attendant, il sera intéressant le voir comment les Canadiens accueilleront le lancement du nouveau réseau d’information Sun TV News lors du premier trimestre de 2011. On s'en reparlera sûrement.

mardi 7 décembre 2010

Comment concevoir un emballage qui vend


En marketing, l’emballage fait parfois toute la différence. Comme je le mentionnais récemment lors d'une conférence sur l'emballage (packaging) présentée au 1er congrès de l'association des microbrasseries du Québec (AMBQ), c’est l’emballage qui donne souvent aux gens le goût de se procurer votre produit.

Pour la plupart des produits, l'un des éléments les plus importants dans la réussite commerciale tient au
nom que vous choisissez de donner à votre produit.

Si vous voulez que les gens se souviennent de votre nom, faites en sorte qu'il soit court, facile à prononcer, facile à écrire et essayez d'y mettre les lettres b, c, d, g, k, p ou t. Les linguistes appellent ces lettres des «explosives» parce qu'elles provoquent une occlusion de l'air lorsqu'elles sont prononcées.

Bruce Van den Bergh, professeur au Michigan State University, a réalisé des recherches sur les lettres qui composent les noms de marques. Il a découvert que 172 des 200 premiers noms de marques les plus vendues aux États-Unis utilisent au moins une «explosive». Parmi celles-ci, nommons Bic, Buick, Burger King, Cadillac, Coca-Cola, Colgate, Crest, Crisco, Datsun, Delta, Kmart, Kentucky Fried Chicken, Kodak, Kraft, Pampers, Pepsi-Cola, Pizza Hut, Polaroid, Pontiac, Tide et Toyota.

Si vous visez éventuellement le marché américain, le choix d’un nom anglais est probablement une bonne idée. Ceci dit, quand vous exercez vos activités dans le domaine de l’alimentation ou du haut de gamme, un nom « français » (par exemple Grey Poupon pour une moutarde haut de gamme) ou un nom à consonnance allemande (par exemple, Häagen-Dazs pour une crème glacée fabriquée à Oakland, aux États-Unis, mais qui donne l'impression de venir de l'Allemagne) vous positionnera positivement dans la tête des consommateurs.

Un nom étranger ou Foreign Branding évoque souvent le statut social et le bon goût, spécialement dans le secteur alimentaire.

Au fond, la sonorité de votre nom influence la perception que l’on aura de votre produit. Lexicon Naming, une entreprise spécialisée dans la création de noms de marques, a découvert que les noms débutant avec les lettres V, F, S et Z évoquent la vitesse, tandis que la lettre X suggère la précision (Timex, Lexus, Xerox) ou les interdits.

Le deuxième élément important dans
la réussite d’un emballage tient au logo qui représente votre produit. Un logo symbolise votre marque. Il doit être simple, donner une image positive de votre produit et véhiculer un message. Il doit aussi être original et traverser les années, 10 à 15 ans idéalement.

« Un logo communique beaucoup. Les formes et les couleurs transmettent des idées. Les milliers de caractères typographiques existants ont été conçus pour faire ressortir des valeurs qu’ils ajoutent aux mots, » affirme Pierre Léonard, directeur de la création de Graphème Communication-Design.

Le troisième élément important de
la réussite d’un emballage est relié aux couleurs de votre emballage. Si vous décidez d’avoir un emballage couleurs, vous devez savoir que la couleur n’est pas seulement un truc pour attirer l’attention des gens. C’est aussi une façon d’évoquer des ambiances et de jouer sur nos émotions.

Vous augmentez vos chances de réussite si vous comprenez que la couleur provoque, par un effet de synesthésie, la perception suggestive d'un degré de qualité, de légèreté, de douceur, de dureté, de force, de prestige, de prix, de température, de pureté, de goût, d'odeur, de féminité ou de masculinité

En 2002, l’agence Diesel a revu l’emballage de la Old Milwaukee afin de capitaliser sur l’histoire de la marque, lancée en 1934. La bière Molson Dry a modifié son emballage en 2000 pour toucher une nouvelle génération de buveurs. On a changé la typographie et la forme de l’étiquette. On a aussi ajouté des teintes d’argent au bleu.

Curieusement, une recherche a montré que ces différents changements avaient pour effet d’augmenter les intentions d’achats chez les non-consommateurs. La bière était aussi perçue comme plus facile à boire et de meilleure qualité.

Les spécialistes de l’emballage savent depuis longtemps qu’une couleur peut faire toute la différence entre un succès ou un échec. En fait,
la couleur peut augmenter les ventes de votre produit.

Il y a plusieurs années, l'Orange Crush, boisson gazeuse à l'orange, était vendue dans une petite bouteille brun foncé. Après qu’on eut redessiné la bouteille – la concevant plus grande, transparente et d'aspect moderne, laissant voir la couleur orange du produit, au lieu de la dissimuler comme un médicament – les ventes triplèrent en un mois. Les gens achètent donc le produit lui-même, mais aussi des couleurs.

Le quatrième élément est relié aux formes de l’emballage. À l’instar des couleurs, les formes jouent un rôle clé en packaging. Tout comme les couleurs, les formes contribuent à la signification de votre emballage ou de votre produit. Certaines formes donnent une impression de densité, de viscosité et de lourdeur, d'autres expriment la fluidité et la légèreté.

Le cinquième élément est relié aux images que l’on retrouve sur votre emballage, entre autres, les logos,
les mascottes et les personnages fictifs. Dans le secteur agro-alimentaire et des boissons (vin, bière, jus, etc.), on sait maintenant que les emballages attirent davantage l’attention s’ils contiennent une image.

Que nous le voulions ou non, nous vivons désormais dans un monde où domine les apparences. Que ce soit dans le domaine de la politique, de l’économie, du sport ou de l’emballage, l’image joue un rôle central.

Évidemment, les consommateurs n’admettront jamais que leurs choix ont été influencés par des images. Ils vous diront plutôt qu’ils sont à la recherche d’information factuelle. Ils mentent.

En 2009,
PepsiCo a modifié l’emballage de ses jus Tropicana. Quelques semaines plus tard, Tropicana a été forcé de revenir à son ancien emballage puisque le nouveau graphisme de l'emballage (nouveau logo, nouvelle typo et nouvelle image) avait pour effet de faire baisser les ventes.

Selon Claude Cossette, l’image a deux avantages sur le texte. « Premièrement, la signification des images voyage à la vitesse de la lumière tandis que celle des mots voyage à la vitesse du son. Deuxièmement, les images rassemblent des éléments symboliques qui transfèrent leurs sens aux objets auxquels elles sont accolées. »

Enfin, le sixième élément est relié aux caractères typographiques. Dans l’industrie de l’emballage, on a montré que les caractères que vous utilisez peuvent annuler ou renforcer le sens de votre texte.

Les caractères typographiques, comme les êtres humains, ont une personnalité. Certains sont masculins, d'autres féminins. Certains dénotent le prestige, d'autres évoquent la lourdeur, le bonheur, une bonne affaire, la tradition ou encore le modernisme.

D’après Robert Guérin, « La typographie est au texte écrit ce que l'intonation, le volume, le timbre de la voix sont au texte parlé. » C’est pourquoi les caractères retenues pour votre emballage doivent correspondre à la personnalité de votre produit.

En résumé, un emballage clair et simple attirera les consommateurs vers votre produit tandis qu'un emballage surchargée le repoussera. Quand vous décidez de concevoir un emballage, votre choix devra se baser sur des critères objectifs comme la visibilité et la lisibilité, mais aussi sur des critères subjectifs comme les idées que les éléments graphiques évoquent.

lundi 6 décembre 2010

Le concours STRAT est de retour pour sa 5e édition

Les professionnels œuvrant dans les domaines de la communication et/ou du marketing ont jusqu'au 18 février 2011 pour soumettre leur candidature dans l’une des cinq catégories proposées par le concours (audace, créativité, innovation, impact et efficience).

Afin de souligner le cinquième anniversaire du concours, un tout nouveau volet grand public permettra de nominer dès le début de l’année 2011 une personnalité s’étant démarquée de façon novatrice dans le domaine de la communication et/ou du marketing.

Le grand public aura par la suite la chance de voter pour la personne de son choix. Le tout se déroulera entièrement en ligne sur un microsite et en mettant à profit les outils de réseautage que sont Facebook, Linkedin et Twitter.

Voir aussi :
Gagnant de 2010

Source :
APCM

samedi 4 décembre 2010

Conférence sur les médias sociaux

Hier soir, Synor, le Centre des services aux entreprises du Cégep de Saint-Hyacinthe, a profité de son 20e anniversaire pour rencontrer ses clients et partenaires qui lui ont fait confiance au cours de ces années. Pour l'occasion, près de 100 personnes étaient au rendez-vous au Restaurant Vatel, pour entendre et voir ma conférence sur les médias sociaux.

L’objectif de la soirée était d'aider, de valoriser et de soutenir les projets de formation continue des personnes et des organisations. Pour en savoir davantage sur Synor et sur cette conférence anniversaire sur les médias sociaux,
cliquer ici.

mardi 30 novembre 2010

Qu'est-ce que le CPM ou coût par mille en pub ?

Le coût par mille (CPM) est le coût engendré pour rejoindre 1000 personnes, que ce soit mille auditeurs d’une émission radiophonique du matin, mille lecteurs du magazine L’actualité ou mille téléspectateurs de l’émission Occupation double.

Si un message télévisé coûte 10 000 $ et rejoint 2 000 000 de téléspectateurs, le CPM sera de 5.00 $ (10 000 $ divisé par 2 000 000 x 1000). Par extension, si le CPM d’un magazine est de 20 $, cela signifie qu’il vous en coûte 20 $ pour rejoindre chaque tranche de 1000 lecteurs de cette publication.

Le coût par mille est d’abord et avant tout un outil d’évaluation. C’est un point de départ pour mesurer les coûts de votre placement publicitaire. Cependant, ce n’est pas un moyen de mesurer l’efficacité des médias les uns par rapport aux autres.

Souvenez-vous que plus un média rejoint un public large, plus son CPM est bas. À l’inverse, plus un média est ciblé, plus son CPM est élevé.


Voir aussi :

mercredi 24 novembre 2010

Pub en ligne : un marché potentiel de 50 milliards $


Selon Mary Meeker, analyste chez Morgan Stanley, la pub en ligne devrait connaître une croissance importante dans les prochaines années. Pour appuyer sa thèse, Madame Meeker a comparé deux données de base : le temps passé sur chacun des médias (en %) vs. les investissements publicitaires par média (en %).

En jetant un coup d'oeil sur le tableau ci-haut, on constate que la radio occupe 16 % du temps d'écoute mais génère 9 % des dépenses publicitaires ; la TV, 31 % du temps mais 39 % des dépenses. En comparaison, Internet occupe 28 % du temps médias mais seulement 13 % des investissements publicitaires.

Signe des temps, les recettes des éditeurs générées par la publicité en ligne au Canada ont quintuplé au cours des six dernières années, passant de 364 millions de dollars en 2004, à 1,8 milliard en 2009, surpassant du fait même les recettes de 1,4 milliard générées par la radio (Source : IAB Canada - Samuel Parent).

vendredi 19 novembre 2010

Comment expliquer le succès de Harry Potter


Lancement aujourd’hui sur les écrans nord-américains du dernier film de la série Harry Potter. Plus tôt cette semaine, on apprenait d'ailleurs qu’une copie illégale de 36 minutes du film circulait sur internet. Coup de marketing ou non, voici l’occasion rêvée de revenir sur le succès de la marque Harry Potter.

Au départ, comme je le mentionnais en entrevue à Benoît Dutrizac du 98,5 FM à Montréal, on trouve dans la marque Potter des romans bien ficelés, des objets aux noms magiques, des thèmes éternels (la vie au pensionnat, le passage à l’âge adulte, le bien contre le mal, etc.) et des personnages archétypaux.

Mais pour une auteure qui a l’habitude de nier l’importance du marketing et de la publicité dans son succès personnel, Madame Rowling et son équipe ont plus d’une fois fait preuve d'un sens aigu de la mise en marché.

Pour un, Madame Rowling comprend dès le départ l'importance d'adapter son oeuvre aux différents marchés planétaires. Ainsi, les textes des romans Harry Potter ont été traduits de l’anglais à « l’américain ». Le titre du premier livre Harry and the Philosopher’s Stone est devenu Harry Potter and the Sorcerer’s Stone aux États-Unis.

Madame Rowling a aussi modifié son nom pour attirer le maximum de lecteurs. Au moment de la publication du premier tome de la série, l’éditeur de la première édition demande à Madame Joanne Kathleen Rowling (c'est le véritable nom de l’auteure des romans Harry Potter) de signer ses romans avec un nom neutre, ceci afin de rallier le maximum de jeunes lecteurs masculins.

Depuis ce temps, Madame Rowling utilise les lettres J et K au lieu du prénom Joanne Kathleen pour signer ses livres. Elle devient donc J. K. Rowling.

L’histoire de l’auteur des romans Harry Potter utilise une formule éprouvée. Son mariage raté, sa séparation houleuse et la poursuite qui s’en est suivie, son manuscrit refusé par douze des plus grands éditeurs dont Penguin et HarperCollins, tout cela à été largement raconté dans les revues à potins et dans les journaux à grands tirages. Or, la légende de la mère célibataire sans un sou est en partie un mythe.

Madame Rowling est une relationniste de grand talent. En entrevue, elle affiche un mépris profond pour la publicité (ce qui amuse toujours beaucoup les journalistes), elle minimise le rôle joué par le marketing dans le succès de ses romans (un vieux réflexe d’écrivains, spécialement dans le cas des auteurs à succès) et à l’occasion, elle se moque un peu méchamment du géant Spielberg (une attitude très populaire en Europe, dois-je le dire).

Du côté de son éditeur, la stratégie caractérisant le lancement de chacun des ouvrages est prévisible et toujours efficace. Dans un premier temps, on fait grand état de la date de lancement du prochain livre. Par la suite, on alimente la presse en rumeurs sur le contenu et les intrigues probables du livre.

Par ailleurs, lors d’un lancement de livre ou de film, il y a toujours quelques incidents qui viennent perturber l’ordre normal des choses, comme c’est d’ailleurs le cas avec le film lancé cette semaine (voir premier paragraphe).

Évidemment, on ne manque jamais de mentionner que le dernier livre – ou le dernier film – est peut-être un peu trop effrayant pour les enfants… Un vieux truc qui garantit bien sûr l’intérêt des plus jeunes !

Dans les faits, la machine de communication-marketing de l'éditeur réussit généralement très bien à susciter l’intérêt du lecteur avec des informations spectaculaires : droit du livre, nombre de copies imprimées et vendues, nombre de langues (traduction), ventes le premier jour, montant investi dans la promotion des films, etc.

Idéalement, l’éditeur donne l’information au compte-gouttes pour assurer et maintenir l’intérêt des fans. Dans ce dernier cas, la machine à rumeurs laisse souvent un doute dans l’esprit du lecteur : « Est-ce qu’il y aura assez de livres pour tout le monde ? »

Sans surprise, cette recette a permis à Harry Potter de générer des ventes remarquables. Jusqu’à maintenant, les 7 romans de la série se sont écoulés à 400 millions d’exemplaires et ils ont entraîné des revenus de 5,4 milliards $ à l’échelle planétaire (1,7 milliard $ en Amérique du nord seulement).

Les livres de la série sont vendus dans 140 pays et ils ont été traduit en 67 langues. Le premier livre de la série a même été traduits en latin, en gallois, en gaélique et en grec ancien. Au-delà des chiffres de vente des livres, le succès Harry Potter se mesure par le nombre de supports sur lesquels on retrouve le héros : édition régulière, éditions de luxe, t-shirts, pyjamas, casquettes, sacs à dos, crayons, iPod, agendas, posters, jouets.

Les différents films de la série ont donné naissance à des jeux vidéo (8) conçus par Electronic Arts. Plus récemment, Universal et Warner Brothers ont créé « Le Monde Magique de Harry Potter » à Universal Orlando, en Floride. C’est dire la puissance de la marque Harry Potter.

Au total, les ventes totales de la marque, incluant celles des produits dérivés s’élèveraient à près de 25 milliards $, selon The Times de Londres. À eux seul, les États-Unis représentent 55 % des ventes mondiales. Pour répondre à la forte demande pour les livres de Harry Potter aux États-Unis, le New York Times à même crû bon créer une liste séparée best-seller de la littérature pour enfants, en 2000.

Comprenons-nous bien. Tous ces artifices marketing n’enlèvent rien aux qualités de l’œuvre de Madame Rowling. Il s’agit à l’évidence d’une auteure dotée d’une imagination remarquable. C’est aussi une conteuse hors pair, un talent exceptionnel. Mais à l’évidence, le succès Harry Potter repose également sur une extraordinaire machine de marketing. Il ne faut jamais l’oublier…

Voir aussi :
Entrevue avec Alain Crête du 98,5 FM sur le
marketing Harry Potter

lundi 15 novembre 2010

Pourquoi annoncer dans le métro de Montréal


On apprenait la semaine dernière que la Société de transport de Montréal (STM) envisage de vendre les lignes du métro à des commanditaires pour augmenter ses revenus. Ce nouveau support qui fait déjà jaser s’ajouterait aux nombreux produits publicitaires qui sont déjà disponibles dans le métro de Montréal.

Les panneaux classiques s’adressent aux usagers qui entrent dans une station ou la quittent, ceux qui attendent sur le quai et ceux qui se trouvent à l’intérieur d’une voiture.

Une variante des panneaux classiques, les triplés, offre aux annonceurs trois affiches de format abribus, côte à côte, sur un même panneau. Selon le cas, l’annonceur peut répéter le même visuel trois fois, afficher trois messages différents ou livrer des informations particulières sur l’une des trois surfaces.

Des superpanneaux sont disponibles dans une douzaine de stations de métro.

La rame de métro permet d’envelopper six ou neuf wagons d’un même train aux couleurs de votre entreprise. Vous pouvez aussi obtenir l’exclusivité d’affichage sur les panneaux intérieurs de chacune des voitures de train.

La station de métro maquillée offre la possibilité d’appliquer sur les guichets, les guérites et les tourniquets des stations de métro des affiches imprimées aux couleurs de l'annonceur.

À l’intérieur des wagons ou voitures, les écrans du réseau Télé-Cité offrent des informations utiles aux usagers du métro: actualité, sport et météo. Ils sont placés à l’intérieur, en haut de certaines fenêtres. Par ailleurs, on retrouve également des affiches qui peuvent être vues par les voyageurs pendant toute la durée du trajet. Selon la STM, un voyage en métro dure environ 20 minutes.

Depuis 2004, des téléviseurs et des écrans géants dans le métro permettent à la STM d'informer la clientèle et de diffuser de la publicité.

Lancé en 1966, le métro de Montréal offre 68 stations réparties sur 4 lignes, totalisant 65 kilomètres de voies. Lors d'une journée moyenne de semaine, 700 000 déplacements sont effectués via la STM. Il va sans dire que cette clientèle a une valeur non négligeable auprès des annonceurs à la recherche d’un public captif.

Le profil d’utilisateur du métro est semblable à celui du transport en commun. Un adulte sur trois prend régulièrement le métro, et les 12 à 34 ans sont particulièrement rejoints par l’affichage dans le métro.

Fait à noter, on peut cibler une campagne de pub dans le métro en fonction de certains critères démographiques. Par exemple, on sait que les cols blancs se dirigent massivement vers les stations du centre-ville et que 90 % de la clientèle ethnique se répartit autour de cinq stations.

En choisissant de concentrer la publicité géographiquement (en fonction de quelques stations choisies), il est aussi possible de cibler des clientèles particulières. Selon la STM, les cinq stations les plus achalandées sont McGill, Berri-UQAM, Henri-Bourassa, Bonaventure et Longueuil.

mercredi 10 novembre 2010

Sur l'importance de la créativité en publicité


J'arrive à l'instant de la projection des oeuvres gagnantes de l'édition 2010 du festival international des publicités de Cannes. L'activité était une présentation de Bleublancrouge - Kolegram, en collaboration avec Infopresse et Maxmedia.

Il va s'en dire qu'une projection semblable est une occasion en or de réfléchir sur l'importance de la créativité en publicité.

Regardons la vérité en face : pour attirer l’attention dans l’environnement publicitaire d’aujourd’hui, il faut souvent frapper fort et cela, au risque de déplaire.

« Pour franchir l’encombrement publicitaire, contrer l’effort des compétiteurs et percer la barrière de l’indifférence des consommateurs, écrit René Déry dans son livre L’idéation publicitaire, une idée devra posséder un fort pouvoir d’évocation. »

Pour le meilleur et pour le pire, la publicité est partout. En 1968, Raymond Augustine Bauer, professeur à la Harvard Business School, et Stephen A. Greyser, professeur de marketing, estimaient que le consommateur nord-américain voyait quelques centaines de messages publicitaires chaque jour.

Vingt-cinq ans plus tard, on estime généralement (c'est une approximation) que nous sommes potentiellement exposés à 3 000 messages publicitaires par jour. De ce nombre, affirme Marc Bourbonnais, six attirent notre attention et deux sont conservés en mémoire.

Dans ce contexte difficile, le publicitaire William Bernbach rappelle, mieux que quiconque, l'importance de la créativité en publicité : « Pourquoi quelqu’un devrait-il porter attention à votre annonce ? Le lecteur n’achète pas son magazine pour lire votre message publicitaire ; l’auditeur n’a pas branché sa radio pour entendre ce que vous avez à dire... »

« À quoi cela sert-il de dire toutes les meilleures choses du monde si personne n’est là pour les lire ou les entendre ? Et, croyez-moi, personne ne lira vos annonces si vous ne vous exprimez pas avec fraîcheur, originalité et imagination... Si, en d’autres termes, elles ne sont pas différentes. »

Mine de rien, le créateur publicitaire est confronté à deux problèmes. Il faut attirer l’attention des consommateurs mais aussi être compris de tous. C’est dire le défi du créateur publicitaire, défi d'ailleurs relevé de main de maître cette année par plusieurs annonceurs présents au Lions de Cannes 2010.

Voici mon TOP 5 des meilleurs messages publicitaires pour la cuvée 2010 (sans ordre précis) :

Bud Light



Fromages Panda



AXE



Bud Light



Volkswagen


lundi 8 novembre 2010

La LNH vend ses billets à rabais dans certains arénas


En marketing, la promotion est une stratégie particulièrement prisée en période de ralentissement économique.

Or, comme le démontre le journaliste Stéphane Cadorette dans une série d’articles consacrés à la LNH, les activités de promotion occupent maintenant une place de choix dans la stratégie de mise en marché du hockey professionnel.

Dans un premier article intitulé
Le Lighting au prix du hockey junior, Monsieur Cadorette jette un coup d’œil sur les promotions qui ont cours dans LNH durant la présente saison. À titre d’exemple, on y apprend que les Panthers de la Floride offrent leurs abonnements pour 38 matchs pour la modique somme de 354,75 $, une maigre pitance de 8,25 $ par match !

Mais attention, ce n'est pas tout.
En Caroline, on annonce des billets à 9,99 $ pour voir les Hurricanes. De son côté, les Thrashers offrent à une famille quatre billets et quatre repas à 85 $, pour des matchs contre des clubs aussi vendeurs que Pittsburgh, Chicago et Washington. C'est dire la difficulté qu'éprouvent certains clubs à boucler leur budget. Le message est clair : il faut asseoir des fesses dans les amphithéâtres !

Dans un deuxième article, Monsieur Cadorette s'intéresse au taux d'occupation des différents arénas de la LNH. Comme on peut s'en douter, la réalité est que « plusieurs arénas à travers le circuit sont désertés par les amateurs, même en ce début de saison. »

Monsieur Cadorette rapporte qu'avant les matchs d’hier soir, pas moins de huit clubs ne parvenaient pas à remplir 80 % de leurs gradins, soit les Devils du New Jersey (79,4 %), le Lightning de Tampa Bay (79 %), les Stars de Dallas (75,7 %), les Islanders de New York (72,3 %), les Panthers de la Floride (71,3 %), les Blue Jackets de Columbus (64,5 %), les Thrashers d’Atlanta (58,9 %) et les Coyotes de Phoenix (53,7 %).

Évidemment, dans le contexte économique actuel, ces réductions sont probablement efficaces pour augmenter les ventes de billets à court terme -- et attirer les familles et les plus jeunes --deux publics particulièrement ciblés par ces promotions. Mais cette stratégie de promotion est plus risquée à long terme.

En effet, si la promotion permet d’obtenir des résultats rapides, on ne peut prétendre à un effet durable. Le professeur Don Schultz écrit : « L’un des plus grands risques est de donner naissance à un groupe de consommateurs désireux de profiter systématiquement des occasions et de détruire ainsi la structure interne du prix du produit. »

En outre, comme le mentionne Claude Cossette et René Déry, auteurs du livre La publicité en action : « Si le prix courant est continuellement réduit de 33 %, on finira par en déduire que le produit n’a jamais valu plus de 66 %. »

Reste à savoir si un club de la LNH à Québec serait condamné à offrir des rabais semblables pour attirer les amateurs. C'est une question qui fait l'objet
d'un troisième article de Monsieur Cadorette. Bonne lecture !

samedi 6 novembre 2010

vendredi 5 novembre 2010

La télécommande fête ses 60 ans


Il y a 60 ans cette année naissait la télécommande ou zappette. Lancée en 1950 par la firme Zenith Radio Corporation, la première télécommande surnommée Lazy Bones est reliée au téléviseur par un fil. On y retrouve deux boutons, un bouton on/off et un deuxième bouton qui permet de changer de chaînes. En tenant compte de l’inflation, cette première télécommande coûtait 355 $.

En 1955, Eugene Polley, un décrocheur à l’emploi de Zenith invente la Flashmatic, la première vraie télécommande à distance sans fil.
Cette zappette utilise des faisceaux de lumière pour changer les chaînes. Malheureusement, la lumière du soleil ou d’une ampoule allumée fait également réagir le téléviseur sans avertissement. Pour cette invention, Zenith donne à Polley un bonus de 1000 $

Robert Adler, un employé de Zenith, révolutionne le genre en inventant un système mécanique reposant sur l’utilisation de hautes fréquences.
Malheureusement, sa première télécommande a elle aussi un vilain défaut : elle fait sursauter les animaux dans la maison et certaines personnes peuvent être dérangées par les sons émis. En fait, un joueur de xylophone dans une pièce adjacente pouvait faire changer les chaînes simplement en jouant de son instrument !

Loin de ce laisser abattre, Adler, un inventeur qui détenait 180 brevets au moment de sa mort, revient à la charge en 1956 et lance une télécommande améliorée, la Space Command (
U.S Patent 2,817,025).

La nouvelle télécommande d'Adler utilise des ultrasons générés électroniquement. Elle contient quatre boutons : on/off, son, chaînes par le haut et chaînes par le bas. Ceci dit, la télécommande à ultrasons est coûteuse. Elle augmente le prix d’un téléviseur de 35 %.

Pour leur avancé dans le secteur de la télécommande, Monsieur Adler et Polley recevront un Emmy de la National Academy of Television Arts and Sciences.

De nos jours, la télécommande utilise une diode infrarouge, sans danger pour les animaux et les humains, ce qui veut aussi dire qu’il faut désormais acheter des piles pour faire fonctionner la télécommande, ce que Zenith cherchait initialement à éviter à tout prix.

Pour la petite histoire, ce sont les Allemands qui les premiers se sont intéressés à la télécommande à distance, l’objectif étant de développer des structures flottantes téléguidées permettant de faire couler les navires ennemis.

Avant eux, Nikola Tesla met au point la première télécommande permettant de téléguider un petit bateau pour enfant (
U.S. Patent 613,809). Nous reviendrons d'ailleurs sur ce personnage fascinant à qui nous devons des tonnes d'innovations dans le secteur des communications.

Voir aussi :
« L'histoire de la télécommande », entrevue avec Louis Lacroix du FM93.

jeudi 4 novembre 2010

Québec Scope intègre un code 2D à sa couverture


Dans son numéro de novembre, Québec Scope devient l'un des premiers magazines à intégrer un code 2D sur sa couverture.

Développée par la division mobile de l’agence Piranha, l’intégration du code 2D dans le magazine Québec Scope permettra aux lecteurs d’accéder facilement à du contenu interactif sur leurs appareils mobiles.

Il suffira aux lecteurs munis de téléphones intelligents de télécharger une application pour décoder les codes 2D et ainsi accéder à une multitude de contenus interactifs. En photographiant un code avec son téléphone, l'usager pourra visionner une vidéo liée à l’article, obtenir la programmation d'événements, de rejoindre le groupe Facebook du magazine, etc.

Cette annonce nous rappelle que les téléphones intelligents sont promis à un bel avenir en marketing. Comme je le mentionnais dans des messages précédents, une étude menée par
Morgan Stanley et une autre réalisée par le Groupe Cossette confirment que le téléphone intelligent 3G (smartphone) connaîtra une croissance fulgurante dans les prochaines années.

Scott Howe, responsable des pôles publicité et édition chez Microsoft, pense que cet envol des téléphones intelligents reposera sur quatre facteurs clés : de nouvelles applications sur les smartphones (le code 2D étant un bel exemple), la popularité croissante des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, l'exploitation d'opportunités nouvelles dans la distribution des contenus et une croissance fulgurante dans certains pays émergents.

Par ailleurs, comme on peu aisément l’anticiper, cette croissance du téléphone intelligent (et de la géolocalisation) aura un impact important sur les manières de communiquer et donc, de faire du marketing.

Selon
l’étude Compete : « Les téléphones intelligents ne permettent pas uniquement d'accéder à la navigation internet par le réseau mobile 3G, ils fournissent aussi du divertissement mobile et le stockage de fichiers dans une interface qui est perçue moins comme un ordinateur trop petit pour être pratique et plus comme un téléphone puissant et pratique d'utilisation ».

mardi 2 novembre 2010

Lancement du livre « Le grand mensonge vert »

Écologique », « 100 % biologique », « sans phosphate » : les écolabels pullulent. Mais tout ce qui est vert n’est pas nécessairement bon pour l’environnement.

Dénonçant le maquillage vert (greenwashing) et les idées reçues, le livre Le grand mensonge vert propose de réagir avec circonspection aux diktats environnementaux.


On vous dit qu’il faut acheter local ? Faux, répond Jean-Sébastien Trudel, pourtant écologiste pur et dur. Tout dépend du mode de transport utilisé pour amener les produits comparables jusqu’à nous.

On vous dit de prendre le transport en commun ? La vérité, c’est que la voiture est parfois moins polluante.

Votre nouveau téléviseur est étiqueté « à haute efficacité énergétique » ? Peut-être, mais il est bourré d’arsenic, de plomb, de cadmium...

Dans cette mer d’illusions, qui croire ? Comment départager le vrai du faux ? Et surtout, quoi acheter?

À l’aide d’exemples tirés du quotidien, d’outils de mesure faciles à utiliser, de questionnaires révélateurs, le grand mensonge vert tente de répondre à ces questions.

En augmentant notre « quotient écologique », il nous incite à désactiver notre pilote automatique, à développer notre sens critique et à aiguiller nos achats et nos comportements dans le sens de nos valeurs.

lundi 1 novembre 2010

Sur les origines de la téléréalité



D’un point de vue scientifique, lorsqu'autant de gens sont rivés à leur téléviseur comme ce fut le cas hier soir lors de la présentation d’Occupation Double 7 à TVA, c’est qu’il se passe quelque chose qui mérite que l’on y prête attention.

Lors de la première de l’émission An American Family, présentée sur le réseau PBS en 1973 et mettant en vedette une vraie famille vivant dans une vraie maison, on est loin de se douter qu’on vient de donner naissance à un genre qui révolutionnera éventuellement la télévision.

Lors de la présentation de l’épisode final, plus de 10 millions de téléspectateurs regarderont l’émission que l’on présente alors comme une expérience de nature sociologique.

Après avoir visionné la première saison, l’anthropologue Margaret Mead affirmera que le genre ne doit pas être confondu avec un documentaire et qu’à ce titre, il est nécessaire créer un nouveau terme pour décrire ce nouveau format de TV.

Malgré ce succès immédiat de cote d’écoute, le documentaire intimiste ne gagne que lentement en popularité. En 1974, la BBC propose The Family, un concept semblable à celui de PBS. Huit ans plus tard, la chaîne australienne ABC lance à son tour une émission qui s’inspire de la série An American Family.

Avec l’émergence de nouvelles émissions au milieu des années 1990, la téléréalité s’internationalise. En Suède, la série Expedition Robinson est vendue dans une vingtaine de pays.

En 1991, la téléréalité Nummer 28 produite aux Pays-Bas initie une nouvelle mode : celle des émissions qui demandent à des étrangers de vivre ensemble pour une certaine période de temps.


Officiellement, le concept de la téléréalité émerge en 1994 dans la tête de Joop Van Ende et John De Mol, fondateurs de la société de production néerlandaise Endemol. John De Mol est un producteur d’émissions de télévision et il travaille brièvement à la radio. De son côté, Joop Van Ende possède une entreprise spécialisée dans le multimédia, le divertissement et le théâtre commercial.

Ensemble, ils créent un nouveau type d’émission reposant sur quatre éléments centraux :

1. Un environnement dénudé : le décor ne doit pas offrir aux participants un échappatoire à la confrontation entre les candidats.

2. Un système d'élimination : la menace de l'élimination renforce les tensions entre les participants.

3. Des tâches édictées par les organisateurs du jeu : elles permettent de maintenir une activité et de forcer les candidats à interagir.

4. Un confessionnal : il permet d’avoir accès aux pensées et aux sentiments des participants et révèle aux téléspectateurs les alliances et les rivalités.

Selon le cas, ces éléments peuvent être combinés avec d'autres aspects, tels que la séduction, mais ils restent les marques de fabrique de la téléréalité.

En 1997, lorsque le chanteur Bob Geldof propose Exposition Robinson à la télévision suédoise, la téléréalité connaît un nouvel élan. Désormais, le divertissement devient un jeu. Les candidats s’éliminent et le gain en argent est significatif.

En 1999, l’émission Big Brother, présentée initialement aux Pays-Bas et aujourd’hui vendue dans plus de 70 pays, introduit le temps réel par la diffusion en direct. Les émissions renouent avec la vie réelle, même si dans les faits, elles sont toujours coupées et montées.

En 2000, CBS présente la première de Survivor, une adaptation de Expedition Robinson. Mark Burnett, un ancien parachutiste et créateur de Survivor, reconnaît d’ailleurs avoir fondé son concept sur des modèles suédois et néerlandais.

Le premier épisode de la série attire 15,5 millions de téléspectateurs. Grâce à Survivor, l’auditoire de CBS double, passant de 10 à 20,5 millions de téléspectateurs, en moyenne.

Lors de la finale présentée le 16 août 2000, 51 millions de personnes sont rivées à leur écran. Cette année-là, le Super Bowl est la seule émission qui attirera davantage de téléspectateurs aux États-Unis, soit 88 millions. Sans surprise, les concepts de téléréalité se multiplient dans les années subséquentes.

Plus récemment, nous entrons dans une nouvelle ère de la téléréalité où l’Internet, le placement de produits, la promotion par l’objet et les contenus multimédias domineront. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le site d'Occupation Double et le Facebook d’Occupation Double (un message pro-JoÈve ou pro-Magalie ? a généré plus de 2 000 réponses) pour s’en convaincre.


Voir aussi :
10 facteurs qui expliquent le succès de la téléréalité

Comment expliquer le succès de la téléréalité ?

mercredi 27 octobre 2010

TV : pubs de 15 secondes ou de 30 secondes ?

Article passionnant de Emily Fredrix ce matin dans lequel le journaliste de l'AP jette un regard sur la durée des commerciaux TV aux États-Unis et l'impact de ceux-ci sur le comportement d'écoute des téléspectateurs.

On apprend, entre autres, que 34 % des spots TV présentés à la télévision américaine durent maintenant 15 secondes (29 % en 2005). Or, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'agit ici d'un revirement spectaculaire.

À une certaine époque, la publicité présentée au petit écran devait durer 60 secondes. Puis, au milieu des années soixante, les annonceurs décidèrent de contourner l’augmentation des tarifs publicitaires en employant des commerciaux de 30 secondes, puis de 15 secondes.

Les premiers messages de 15 secondes sont apparus à la télévision américaine en 1983. À cette époque, ABC et NBC ont commencé à offrir des publicités de 15 secondes en groupe de deux. Au Canada, les premiers messages de 30 secondes sont apparus en 1985.

Pour la petite histoire, les publicités de 15 secondes ont fait leur apparition à la suite d’un procès devant les tribunaux américains. Au début des années quatre-vingt, la firme Alberto-Culver a poursuivi les grands réseaux américains pour obtenir le droit de diffuser des messages de 15 secondes. La compagnie gagna sa cause en justice. Les messages de 15 secondes étaient nés.

Selon les études, les messages de 15 secondes sont de 60% à 80% aussi efficaces que ceux de 30 secondes. En plus de coûter moins cher qu’une publicité de 30 secondes, un message de 15 secondes a deux avantages marqués. Premièrement, il vous permet d’étirer votre budget médias. Deuxièmement, il augmente votre fréquence d’exposition.

Dans les faits, le 15 secondes est recommandé pour annoncer des marques établies. Une étude de l’Association nationale des publicitaires des États-Unis indique que les publicités de 15 secondes peuvent être très efficaces, sauf si la nouveauté est l'argument clé.

Si vous voulez augmenter l’efficacité d’un message de 15 secondes, la firme McCollum/Speilman suggère de respecter les principes suivants : soyez simple, ne faites pas une version remixée d’un commercial de 30 secondes, faites preuve d’imagination et utilisez les publicités de 15 secondes pour susciter le rappel.

Dans l'industrie publicitaire, les créateurs professionnels vous diront qu’il est plus difficile de faire un bon message de 15 secondes qu’un bon message de 30 secondes. En effet, il n’est pas toujours facile de tout dire en 15 secondes. Cela explique probablement pourquoi le 30 secondes reste malgré tout le format de choix à la télévision.

Les messages de 30 secondes ont dominé le paysage télévisuel pour la première fois en 1970. Ils mettaient ainsi fin au règne des messages de 60 secondes.

Selon le Media Directors Council, une publicité de 30 secondes est de 70 % à 90 % aussi efficace qu’une publicité de 60 secondes. Pour l'instant, le commercial de 30 secondes reste donc le choix le plus sûr en publicité télévisée aux États-Unis comme à TVA, V, Astral ou Radio-Canada.

mardi 26 octobre 2010

Publicité TV de Nike avec LeBron James



Pour en savoir plus long sur Nike :
À l’occasion du 60e anniversaire de la marque Adidas,
je discute avec Benoît Dutrizac de la bataille de marketing opposant Nike, 1er joueur mondial, à Adidas, une firme allemande.

Pour écouter l’entrevue réalisée au FM 98.5,
cliquer ici.

lundi 25 octobre 2010

Comment expliquer le succès des pubs du lait



À l’occasion du lancement de la dernière campagne des Producteurs de lait du Québec, je discutais dimanche avec Errol Duchaine, animateur de l’émission La semaine verte à l’antenne de Radio-Canada (l'entrevue débute à 37:30). Nous avons parlé de pub du lait, de stratégie marketing et de la personnalité changeante du lait à travers le temps.

Dans le monde de la publicité et du marketing, les campagnes de la Fédération des producteurs de lait du Québec sont l’exception qui confirme la règle. Pendant que la plupart des annonceurs changent d’argument de vente année après année, la Fédération des producteurs de lait du Québec a lancé sept campagnes en 34 ans -- ou une campagne aux 5 ans, en moyenne.

Le succès du lait repose, entre autres, sur des slogans forts dont certains sont devenus avec le temps des classiques de la pub québécoise :

1976-1984 « Moi, j’bois mon lait comme ça me plaît »
1984-1989 « Le lait, franchement meilleur »
1990-1994 « Manquer pas le meilleur »
1994-1996 « Vachement meilleur »
1996-2002 « Jamais sans mon lait »
2003-2007 « Un verre de lait c'est bien, mais deux c’est mieux »
2008-2010 « Source naturelle de réconfort »

Au fil des années, les campagnes de publicité du lait ont évolué au gré des publics cibles. À l’origine, la campagne de pub de 1976 cible les 13-18 ans. On cherche à faire du lait un instrument de « l’affirmation de soi ». Qu’on se le dise, le lait, « ce n’était plus pour les bébés et les enfants. »

Dans les années 80, la campagne du lait vise plutôt les jeunes adultes et les baby-boomers. On utilise comme porte-parole Normand Brathwaite (1984-89), puis Roch Voisine (1990). Dans le cas de la campagne mettant en vedette Normand Brathwaite, les messages publicitaires du lait obtiendront un taux de rappel spontané de 72 % chez les 19-29 ans, un exploit remarquable (FPLQ, 2000).

À la fin des années 90, la Fédération des producteurs de lait frappe un autre grand coup avec la campagne Nostalgie. Pour attirer l'attention des plus âgés, les messages publicitaires reprennent des classiques de la musique française. La campagne est aussi l'occasion de présenter le nouveau logo des campagnes du lait (un logo ovale pastel).

Fait plutôt unique dans l'histoire de la pub au Québec, les messages de la campagne Nostalgie généreront un taux de satisfaction de 98 % ! Dans la foulée des messages TV, un CD promotionnel mettant en vedette Bécaud, Trenet et Salvatore Adamo (l’Album Blanc) vendra plus de 200 000 copies. Un deuxième volume s’écoulera à 50 000 exemplaires.

Depuis 25 ans, le succès des campagnes du lait au Québec repose sur l'agence BBDO (anciennement PNMD) et sur les épaules de Nicole Dubé, directrice marketing à la Fédération des Producteurs de lait du Québec.

Nommée Personnalité marketing par l’Association marketing de Montréal en 2001, Madame Dubé a aussi été choisie comme l’une des dix personnalités marketing au Canada par la revue Marketing (2002) et comme Personnalité agrimarketing, prix Cérès Honoris Causa en 2004.

Voir aussi :
Entrevue radiophonique avec Nicole Dubé, directrice marketing à la fédération des producteurs de lait du Québec, émission AM, Radio-Canada, animateur : Bernard Faucher

Entrevue radiophonique sur l'histoire de la publicité du lait au Québec, émission La semaine verte, Radio-Canada, animateur : Errol Duchaine.

Entrevue radiophonique sur les 34 ans d'histoire de la publicité du lait au Québec, émission Parent, le retour, FM93, animateur : Gilles Parent.

vendredi 22 octobre 2010

Comment débuter dans les médias sociaux


Faisons comme si vous veniez d'assister à une de mes conférences sur les médias sociaux et que vous décidiez de vous lancer officiellement dans ce nouvel espace de communication en explosion.

Voici mes 5 conseils pour débuter efficacement dans le monde des médias sociaux :

1. Lire, lire, lire
Il sera difficile de réussir dans l'univers des médias sociaux si vous ne commencez pas par vous familiariser avec le savoir disponible sur ce sujet.

Premièrement, étudiez les différents médias sociaux. Dans le cas de Facebook, lisez le guide pratique intitulé
Marketing sur Facebook. Pour Twitter, prenez connaissance du livre Twitter for Dummies.

Je vous suggère également de lire les livres suivants :
Comment entreprendre le virage 2.0 de Raymond Morin, Six pixels de séparation de Mitch Joel (version française) et Comment faire de la pub efficace sur Internet (nouvelle édition) qui répond aux 25 questions qui me sont posées le plus souvent durant mes conférences portant sur Internet et les médias sociaux.

Par ailleurs, prenez connaisance des blogues qui s'intéressent aux médias sociaux. En ce qui me concerne, j'adore lire les blogues suivants :
Roch Courcy, Le Blog Kinoa, Espresso Interactif, Presse-Citron, Moncarnet.com (Blogue de Bruno Guglielminetti), Descary.com, Stéphanie Kennan.com, Cindy Rivard, Blog de Référencement & Services Web, Le Blogue de Samuel Parent, Le blogue de dégé, Adviso le blogue interne, Le Blogue de Kaven Brassard et Le techno-blogue à Steph ! Ouf, ça fait de la lecture.

Mais attendez. Ce n'est pas tout. Pour la liste complète des blogues que je lis, je vous invite à jeter un coup d'oeil à mon blogroll que vous retrouverez en bas de cette page, dans la colonne de droite.

2. Familiarisez-vous avec les différentes plateformes
Deuxièmement, visitez et prenez connaissance des différentes plateformes existantes pour lesquelles il existe une masse critique de membres :
LinkedIn, Twitter, Facebook, Slideshare, Flickr, MySpace, YouTube, Dailymotion, Blogger et Wordpress.

Familiarisez-vous avec ces différentes plateformes. Observez vos compétiteurs. Analysez les stratégies des uns et des autres.

3. Planifiez votre présence
À ce stade-ci, intéressez-vous à la façon dont vous voulez vous positionner sur les différents médias sociaux que vous avez visités.

Planifier votre présence sur les médias sociaux, c’est d’abord et avant tout connaître votre produit. Quelles sont vos forces ? Quelle est votre image ? À qui voulez-vous parler ? Quelles sont les plateformes Web à privilégier ? À qui s’adressent vos messages Twitter ou Facebook, par exemple ?

Pour réussir dans l’environnement ultra compétitif du Web, une entreprise doit apprendre à se tailler une niche précise dans les médias sociaux.
Si vous voulez gagner, il faudra positionner votre produit, c’est-à-dire cibler, segmenter, choisir donc sacrifier.

Par la même occasion, il faudra aussi se donner une charte d'utilisation des médias sociaux (internet et externe), particulièrement si votre entreprise ou votre institution compte plusieurs personnes qui ont accès aux plateformes Facebook, Twitter et autres. Voici quelques exemples.

4. Sautez à l'eau
À cette étape, il est temps de prendre la place de stationnement qui vous revient. Concrètement, réservez vos différents espaces de conversation sur les sites suivants :
LinkedIn, Twitter, Facebook, Slideshare, Flickr, MySpace, YouTube, Dailymotion, Blogger et Wordpress.

Dès le départ, il sera important de multiplier votre présence sur les médias sociaux en déclinant votre message sur différentes plateformes. En effet, comme le rappelle avec justesse Fred Cavazza, « La prise de parole sur le web doit s’envisager comme un ensemble de publications sur différents formats : billets, articles, tweets, vidéos, diaporamas, sites, médias sociaux, etc). »

5. Analysez vos résultats
Pour maximiser votre présence sur les médias sociaux, il faudra savoir se qui ce dit sur votre entreprise ou votre marque. À l’instar de ce qui existe déjà dans les médias traditionnels, on retrouve sur le Web de nombreux outils qui permettent de faire le monitoring des médias sociaux.

Prenons, par exemple, Twitter. Voici quelques uns de mes outils favoris pour suivre votre marque :

Samepoint
pour savoir qui parle de vous sur les différentes plateformes de médias sociaux.

PeopleBrowser
pour savoir ce qu’on dit de vous dans les médias sociaux. Permet de suivre, de manager et de mesurer le buzz, etc. Dans le même genre, j'aime bien le site Socialmention.

DoesFollow
pour savoir si les gens que vous suivez vous suivent en retour.

CrazyBob
ce site vous donne un aperçu des réseaux des Twitter(s) que vous suivez. À partir de cette analyse, on vous donne des suggestions de gens que vous pourriez suivre.

Mrtweet
pour identifier les gens que vous devriez suivre, i.e., les influenceurs. Il fait aussi des suggestions de gens potentiellements intéressants. Dans le même genre, jetez aussi un coup d'oeil à http://twitsuggestions.com/

Pour ceux qui veulent en savoir plus long à ce sujet, je me suis déjà amusé à identifier le
TOP 100 des meilleurs outils Twitter pour suivre ce qui se dit sur vous ou votre entreprise.