Il y a 25 ans, hier, Coca-Cola lançait le Nouveau Coke.
Pressée de revoir sa recette dans les années 80 à cause de la compétition et des publicités de Pepsi mettant en vedette Michael Jackson, la nouvelle formule de Coca-Cola devait révolutionner l’industrie des colas.
Au moment de son lancement, tout penchait en faveur du Nouveau Coke. Pour combler le palais sucré des buveurs de boissons gazeuses, le Nouveau Coke était plus sucré au goût que l’original, principalement parce que le Nouveau Coke utilisait du sirop de maïs à haute teneur en fructose plutôt que du sucre de table.
Par ailleurs, le Nouveau Coke était moins cher à produire à cause des économies consécutives à l'utilisation du sirop de maïs à haute teneur en fructose, moins cher que le sucre provenant de la canne à sucre.
Enfin, le Nouveau Coke était le résultat de recherches scientifiques réalisées auprès de plus de 190 000 personnes. Ces recherches menées au coût de 4 millions $ indiquaient que les gens préféraient le goût du Nouveau Coke à 71 %, contre 39 % pour le Coke classique.
Pourtant, le Nouveau Coke fut un échec.
En l’espace de quelques jours, la firme basée à Atlanta reçut plus de 400 000 appels de clients insatisfaits. Un retraité de Seattle intenta une poursuite contre Coke pour changement de goût.
Dans le sud des États-Unis, des boycottages débutèrent. Comble de malheur, Pepsi profita de la panique pour lancer la rumeur selon laquelle Pepsi vendait davantage de boissons gazeuses que Coke.
Lors de l’annonce du retour sur les tablettes du « vieux Coke », 79 jours après le début de la crise, le réseau ABC interrompit ses programmes réguliers. Pas de doute possible : Coca-Cola avait sous-estimé l’importance de son positionnement historique : « Nous sommes le vrai ».
Pressée de revoir sa recette dans les années 80 à cause de la compétition et des publicités de Pepsi mettant en vedette Michael Jackson, la nouvelle formule de Coca-Cola devait révolutionner l’industrie des colas.
Au moment de son lancement, tout penchait en faveur du Nouveau Coke. Pour combler le palais sucré des buveurs de boissons gazeuses, le Nouveau Coke était plus sucré au goût que l’original, principalement parce que le Nouveau Coke utilisait du sirop de maïs à haute teneur en fructose plutôt que du sucre de table.
Par ailleurs, le Nouveau Coke était moins cher à produire à cause des économies consécutives à l'utilisation du sirop de maïs à haute teneur en fructose, moins cher que le sucre provenant de la canne à sucre.
Enfin, le Nouveau Coke était le résultat de recherches scientifiques réalisées auprès de plus de 190 000 personnes. Ces recherches menées au coût de 4 millions $ indiquaient que les gens préféraient le goût du Nouveau Coke à 71 %, contre 39 % pour le Coke classique.
Pourtant, le Nouveau Coke fut un échec.
En l’espace de quelques jours, la firme basée à Atlanta reçut plus de 400 000 appels de clients insatisfaits. Un retraité de Seattle intenta une poursuite contre Coke pour changement de goût.
Dans le sud des États-Unis, des boycottages débutèrent. Comble de malheur, Pepsi profita de la panique pour lancer la rumeur selon laquelle Pepsi vendait davantage de boissons gazeuses que Coke.
Lors de l’annonce du retour sur les tablettes du « vieux Coke », 79 jours après le début de la crise, le réseau ABC interrompit ses programmes réguliers. Pas de doute possible : Coca-Cola avait sous-estimé l’importance de son positionnement historique : « Nous sommes le vrai ».
Voir aussi :
Les plus grands flops du marketing moderne (entrevue radiophonique)
Comment Pepsi à gagné la guerre des colas au QuébecPepsi fête son 75e anniversaire (entrevue radiophonique sur la bataille Pepsi vs Coca-Cola)