vendredi 28 septembre 2012

10 livres les plus vendus dans le monde

most-read books in the world

Voici la liste des 10 livres les plus vendus dans le monde lors des 50 dernières années.

En ordre décroissant : la Bible, le petit livre rouge de citations de Mao, Harry Potter, le Seigneur des anneaux et l'Alchimiste (The Alchemist) traduit en 70 langues.

Source : Visual.ly

mercredi 26 septembre 2012

Record pour Gangnam Style de PSY sur YouTube




On le sait, la croissance rapide d'Internet et des médias sociaux permet désormais aux spécialistes de la mise en marché de lancer de nouveaux produits sans passer par les médias de masse.

Les effets conjugués de la publicité, du bouche à oreille et du marketing sur Internet -- ce qu’on appelle communément le marketing viral -- permet en effet aux marques de connaître à l'occasion un développement soudain et rapide.

À preuve, le nouveau clip du chanteur coréen Psy, dont la dernière pièce intitulée Gangnam Style, a généré plus de 285 millions de clics et 2,8 millions de mentions j’aime en quelques semaines sur YouTube, un nouveau record de viralité sur le Net.

Repérée initialement par
Scooter Braun de l’équipe de Justin Bieber, la vidéo de l'artiste sud-coréen de 34 ans a été visionnée majoritairement par des internautes Américains (47 %), Britanniques (7 %), Canadiens (6,8 %) et Sud-Coréens (4 %), selon Park Han-woo, professeur au département média et communication de l'Université Yeungnam.

Ce succès de Psy confirme à nouveau la puissance du marketing viral et des plateformes Web telles YouTube, Facebook et Twitter.
 

Qu’il s’agisse de musique, de clips vidéos ou de livres, la création de ce nouveau marketing viral est supporté par des innovations technologiques et des changements culturels fondamentaux, entre autres, la culture participative de l'Internet, où domine le partage des connaissances, l’expression des opinions, l’omniprésence d'Internet et la multiplication des plateformes Web.

lundi 24 septembre 2012

Impacts marketing d'un conflit dans la LNH



En ce début de lock-out dans la Ligue nationale de hockey (LNH), je discute des impacts possibles de ce conflit avec Ron Fournier de l'émission Bonsoir les sportifs à l’antenne du 98,5FM à Montréal.

J’aborde, entre autres, toute la question des droits de retransmission des matchs aux États-Unis (NBC et NBC Sports Network / anciennement VERSUS) et au Canada (CBC, TSN/RDS et NHL Center Ice) et les réactions possibles des commanditaires (officiellement, ils sont 23 dans la LNH dont Molson Coors qui a payé 375 millions $ pour sept ans).

Cette année, les droits de retransmission des matchs de la LNH à la télévision sont de 100 millions $ à la CBC et de 200 millions $ au réseau NBC (première année d’une entente d’une durée de 10 ans).

Curieusement, contrairement à ce qu'on pourrait penser, les réseaux de télévision spécialisés dans le sport ne seront pas financièrement dans le trouble si la saison est amputée en partie ou en totalité.

En réalité, un conflit comme celui-là est à court terme -- une saison et moins -- un incident malheureux mais rentable pour les stations de télévision spécialisées dans le sport :

1- RDS et TSN ne feraient pas de chèque pour les droits de retransmission de la LNH, une dépense substantielle ;

2- Il n’y aurait pas de frais de production à payer ;

3- Évidemment, l'achat de publicité diminuerait mais ;

4- La base d’abonnés se maintiendrait à quelques pourcents près et donc ;

5- Les redevances par abonné seraient toujours au rendez-vous au début de chaque mois.

En ce qui a trait à l'entente avec le réseau de télévision NBC, je tiens à préciser (et c’est important) que la LNH recevra un chèque de celle-ci et ce, même si la saison est annulée en entier.

En d’autres mots, chaque équipe recevra un chèque de 6,7 millions $ avec ou sans saison, un baume sur les plaies des nombreuses équipes américaines déficitaires !

Dans le cas de l’entente liant la LNH à la CBC, celle-ci expire en 2014 (dernière année de contrat si on exclue la saison actuelle). Pour la CBC, ce conflit arrive donc à un mauvais moment.

D’une part, la CBC tire près de 50 % de ses revenus publicitaires totaux de la vente de publicité à Hockey Night in Canada (HNIC) grâce aux 3 millions de téléspectateurs qui regardent les matchs du samedi soir (coût moyen de la pub en saison régulière à la CBC : 16 000 à 20 000 $ / 30 secondes). HNIC de la CBC génère à lui seul 450 heures de programmation par an et 120 millions $ de publicité.


D’autre part, Bell (TSN) et Rogers (Sportsnet) seront assûrément sur les rangs pour se procurer les droits de ces matchs du samedi soir en 2014 avec un avantage concurentiel sur la CBC - la mobilité des réseaux de ces deux géants des télécommunications.

C’est d’ailleurs ce qui me fait dire qu’il n’y aura pas au petit écran de série Québec-Ontario-Ouest ou Canada-Russie organisée par l’AJLNH cette année.

Ni la CBC, ni Rogers ou Bell (propriétaires dans les deux derniers cas des Maple Leafs de Toronto) ne voudra se mettre à dos Monsieur Bettman en pleine renégociation de contrat de télévision au Canada.

Pour écouter cette entrevue, cliquer ici.

mercredi 19 septembre 2012

Aliments Ultima lance un yogourt nommé « iögo »


Si vous êtes attentif en faisant votre épicerie, vous avez probablement remarqué qu'Aliments Ultima, un expert canadien du yogourt depuis plus de 40 ans, a lancé récemment sa propre marque de yogourt et de produit laitier frais nommé iögo. 

La nouvelle marque de yogourt qui a nécessité des investissements de 70 millions $ au total offre aux consommateurs une gamme de produits sans gélatine, sans colorant ni arôme artificiel dans plus de 40 saveurs déclinées en sept lignes, dont les iögo Probio, Greko, Yogourt à boire et Yogourt en tube. 

Chaque gamme de yogourt est présentée dans un emballage épuré et contrastant misant sur une dominante de blanc rehaussée de touches de noir, et mettant en scène des fruits animés. 

En outre, comme c'est souvent le cas dans le secteur de l'alimentation, chaque famille de produits se distingue par un code couleurs. Ces emballages sont l'oeuvre de Bo Branding & design en collaboration avec Benoît Levac, photographe.

Comme je le mentionne en entrevue avec Claudette Samson, journaliste au quotidien Le Soleil, le tréma que l'on retrouve sur la lettre « O » de la nouvelle marque de yogourt évoque à merveille l'exotisme et le sophistiqué, en plus de suggérer le plaisir et l'énergie, des éléments centraux quand on cherche à relancer la consommation de yogourt au Canada, une industrie qui connaît une croissance de 2 à 3 % annuellement depuis 2005. 

Bien sûr, iögo a aussi l'avantage de se prononcer dans les deux langues, un aspect non négligeable quand le plan marketing d'une nouvelle marque cible l'ensemble du Canada.

Fait à signaler, malgré son jeune âge, la marque iögo est déjà active sur Facebook et Twitter. Cela en fait un exemple à suivre pour plusieurs marques au Québec qui tardent encore à faire le grand saut, spécialement dans le secteur alimentaire.

Aliments Ultima, dont le siège social est à Longueuil, compte 750 employés à travers le pays. Elle fabrique annuellement à son usine de Granby plus de cent millions de kilos de produits laitiers frais qui sont distribués au Canada

En plus de sa marque, l'entreprise possède et exploite la marque de produits laitiers Olympic. Aliments Ultima, qui est détenue par les coopératives laitières Agropur et Agrifoods, est un joueur majeur de l'industrie de l'alimentation au Canada.

lundi 10 septembre 2012

Comiccon 2012 : Star Trek en vedette



À l'occasion du passage de William Shatner, le capitaine Kirk de la série Star Trek, au Comiccon 2012 à Montréal en fin de semaine prochaine, je fais l’histoire de la série Star Trek (Patrouille du cosmos, en français) avec Benoît Dutrizac à l’antenne du 98,5 FM à Montréal.

Créée par Gene Roddenberry dans les années 60, la série Star Trek a été nommée « série culte numéro 1 » de l’histoire de la télévision par le magazine américain TV Guide.

Dans les faits, Star Trek (l’original) est une série télévisée en 79 épisodes de 45 minutes, diffusée entre le 8 septembre 1966 et le 3 juin 1969 sur le réseau NBC (trois saisons au total, mais sans jamais occuper le Top 30 des émissions les plus populaires).

Dès 1970, la série Star Trek est disponible dans plus de 60 marchés sur la planète, aidé en cela par la composition de l’équipage : un Blanc, une Noire, un Russe, un Asiatique, un Britannique et un extraterrestre.

Ce Benetton avant l’heure annonce ce qui deviendra par la suite la norme dans la production télévisuelle hollywoodienne.

Au Québec, la série Star Trek sera diffusée à partir de 1971 à l'antenne de TVA et rediffusée sur Prise 2 quelques décennies plus tard.

Éventuellement, sous le poids des babyboomers qui vieillissent, la série donnera naissance à des films, des romans, des jeux vidéos, d’autres séries et de grandes rencontres – des trade shows – durant lesquelles les fans de la première heure échangent des souvenirs et des produits dérivés déguisés en Spock, le Comiccon Montréal 2012 étant un exemple parmi tant d’autres de cette popularité tout azimut.  

Dans cette entrevue réalisée avec Benoît Dutrizac du 98,5FM à Montréal, je discute en détails du phénomène Star Trek. Un pur moment de nostalgie avec en prime les incontournables sons de portes coulissantes et de téléportations.

Je parle, entre autres, du concepteur de la série, des acteurs, des scénarios et des innovations technologiques consécutives à la première série. J’aborde également le premier baiser entre une Noire et un Blanc à la télévision, la planète des femmes à deux nombrils (et le pourquoi de cela) et la téléportation (et les raisons pour lesquelles on dut y recourir si fréquemment).

Vous y apprendrez, entre autres, que Gene Roddenberry  s’inspira des voyages de Gulliver et de thèmes clés (guerre, paix, loyauté, impérialisme, lutte des classes, racisme, religion, sexisme, féminisme et technologie) pour bâtir sa trame de fond.

Et sans un sou, abandonné par la Paramount, Roddenberry donnera naissance à un autre phénomène clé dans les années 70 : les bloopers. 

Pour écouter cette entrevue, cliquer ici.


mercredi 5 septembre 2012

Soirée difficile pour les sondeurs


Mettons tout d’abord les choses au clair : les sondeurs ont échappé le ballon en plaçant le parti Libéral en troisième position dans les intentions de votes lors de l’élection d’hier au Québec.

Le dernier sondage de la firme CROP pour La Presse accordait 32% des intentions de vote au Parti Québécois, 28% à la Coalition avenir Québec et 26 % au Parti libéral.

De son côté, le dernier sondage Léger Marketing donnait 33% des intentions de vote au PQ, 28% au PLQ et 27% à la CAQ.

Dans les faits, le PQ a recueilli 31,9 % des voix contre 31,2 % pour le Parti libéral. C’est donc un tout petit 0,7 % des voix qui sépare en réalité le PQ du PLQ, ou si vous aimez mieux, 54 comptés pour le Parti Québécois versus 50 comptés pour le Parti libéral.

En répartissant les discrets à la proportionnelle dans chacun des sondages de cette campagne, les sondeurs ont commis un impair important.

L’expérience passée est pourtant riche d’enseignement. À une exception près (l’élection de 2003 au Québec), un pourcentage significatif de discrets votera au final pour le parti Libéral : autour de 50 %, parfois davantage. C’est sans compter la tendance des Allophones discrets à voter massivement pour le Parti libéral au Québec.

(Dans le cas des deux référendums québécois, cette marge est encore plus importante : jusqu’à 75 % des discrets voteront au final pour le camp du NON.)

Tout au long de la campagne, la professeure Claire Durand(1) du département de sociologie de l’Université de Montréal a mis en garde ses lecteurs contre le danger de la répartition proportionnelle des discrets dans son blogue et dans cet article publié sur le site LaPresse.com.

Comme le rappelle Pierre Drouilly, sociologue électoral à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) : « Lorsqu'on effectue un sondage, il y a toujours une proportion non négligeable de gens qui refusent de répondre à certaines questions. »

« L'analyse des sondages montre, de manière récurrente, que le profil socio-démographique des répondants discrets n'est pas le même que celui des répondants qui expriment leurs intentions de vote. »

« On retrouve plus de répondants discrets parmi les femmes, les personnes âgées, les personnes faiblement scolarisées, celles ayant des bas revenus, en milieu rural plus qu'en milieu urbain, et parfois parmi les non-francophones. Or tous ces groupes ont en général tendance à appuyer plus fortement les partis politiques fédéralistes. »

« C'est le même phénomène, souvent appelé «prime de l'urne», qui fait que, dans toutes les consultations électorales depuis 1970 sauf une, le Parti libéral obtient davantage, le jour du vote, que ce que les derniers sondages précédant le vote lui attribuent par cette méthode de répartition proportionnelle. »(2)

D’ailleurs, comme l'indique Daniel Leblanc, journaliste à l’Actualité, c’est grâce à un modèle élaboré par le sociologue et sondeur Pierre Drouilly que le Bloc Québécois a compris qu’une véritable hécatombe se dessinait pour le parti souverainiste fédéral lors de l’élection de 2011 au Canada.(3)

Interrogé hier soir à TVA sur l’écart observé entre le vote anticipé et le vote observé du parti Libéral, Jean-Marc Léger de la firme Léger Marketing a semblé minimiser l’erreur des sondeurs, préférant plutôt mettre l’emphase sur les résultats péquistes et caquistes. On aurait espéré mieux comme réponse.

En espérant que l’on tirera des leçons de cet impair lors de la prochaine campagne électorale. C’est dans l’intérêt de tous les partis, des maisons de sondages et des électeurs. 

Sources :
(1) Par ailleurs, Claire Durand ne fait pas confiance aux enquêtes internet. « On peut penser que les électeurs libéraux, plus âgés, sont sous-représentés de deux ou trois points dans ces échantillons », disait-elle en entrevue à Denis Lessard du quotidien La Presse le 25 février dernier.
(2) Pierre Drouilly, « Sondages: le PLQ est en meilleure posture qu'il n'y paraît », Le Devoir, 6 mars 2007, p. a7.
(3) Daniel Leblanc, « Les dernières heures d’un chef », L’Actualité, 15 juin 2011, p. 28.