Selon Scott Howe, responsable du pôle publicité et édition de Microsoft, la publicité sur les téléphones mobiles devrait connaître son envol dans un délai de deux à trois ans, grâce à de nouvelles applications sur les smartphones et la popularité croissante des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter.
Dans la mesure où de plus en plus de consommateurs adoptent les nouvelles technologies et les smartphones (pensons, entre autres, au iPhone), la publicité mobile atteindrait $ 28,8 milliards en 2014, notamment en profitant des opportunités inexploitées dans la distribution et les pays émergents.
Je dis bien « atteindrait » parce que les défis sont nombreux pour la pub sur le téléphone mobile. En effet, un rapport de recherche publié récemment donne à penser que la télévision présente un environnement commercial plus efficace que l'Internet ou les dispositifs mobiles.
L’étude de la Cable & Telecommunications Association et de la firme de recherche NeuroFocus, a révélé que la télévision reçoit des notes élevées pour l'engagement émotionnel, commercial et l'intention d'achat.
Par ailleurs, on constate que le petit écran du téléphone mobile suscite une réponse émotionnelle moins importante que l’écran de la télévision. Ceci dit, la pub sur les mobiles obtient généralement de bons taux de mémorisation, probablement à cause des efforts nécessaires à la captation du message, i.e., attention et concentration.
Dans les prochains mois, les annonceurs vont bénéficier d'un outil de plus pour mieux jauger l'intérêt de leurs investissements publicitaires sur l'Internet mobile. En effet, Médiamétrie vient d'être sélectionné par l'Association française du multimédia mobile (AFMM) – dont font partie Orange, SFR et Bouygues Telecom – pour mesurer l'audience des sites accessibles sur un téléphone portable.