Comme je le mentionnais à Gilles Parent du FM93 (entrevue réalisée le 22 janvier) et à Benoît Dutrizac du 985FM (entrevue réalisée le 15 février), les Jeux olympiques de Vancouver en 2010 et de Londres en 2012 vont générer des revenus totaux de commandite de l’ordre de 1 milliard de dollars.
Par rapport aux Jeux de 2006 à Turin et de 2008 en Chine, il s’agit d’une légère augmentation qui sera la bienvenue dans le contexte économique que l'on connaît actuellement. À l’époque, les commanditaires avaient payé 866 millions de dollars au total pour les deux jeux.
À Vancouver et Londres, la plupart des grandes entreprises -- neuf plus précisément-- paient environ 100 millions de dollars en argent et en échange de services au CIO pour devenir un commanditaire « TOP ». Ce sont Visa, Samsung, Panasonic, Omega, McDonald's, GE, Atos Origin, Acer et Coca-Cola.
Parmi les commanditaires officiels canadiens aux Jeux de Vancouver, on retrouve, la Banque Royale, McDonald's, Coca-Cola, Visa, Bell, GM et La Baie.
Au niveau national, la stratégie de marketing de McDonald's est particulièrement intéressante. Au menu, des emballages conçus spécialement pour l'occasion et des pubs qui mettent en vedette des athlètes olympiques dont Cassie Campbell, de l'équipe féminine de hockey, et le planchiste Brad Martin.
Six messages télévisés seront aussi diffusés en rotation, en plus de la pub sur les points de vente. McDonald's a aussi construit trois restaurants sans émission de carbone à Vancouver. L'équipement des restaurants sera ensuite recyclé et réutiliser lorsque les Jeux prendront fin.
Sur la Toile, c’est la firme Saputo qui s’est le mieux distingué jusqu’à maintenant avec des commandites d’athlètes dont Jennifer Heil.
Aux États-Unis, Panasonic sera le commanditaire de «l'équipement audio et vidéo». Selon les termes de l'entente, Panasonic fournira le support technique et tournera plusieurs compétitions avec son HD 3D.
Fait à noter, le géant des articles ménagers Procter & Gamble sera commanditaire de l’équipe américaine aux Jeux olympiques de Vancouver et de Londres en 2012. Le Herald Tribune rapporte que ce genre de partenariat au niveau national (États-Unis) coûte normalement entre 15 millions et 25 millions $.
Au Canada, le consortium des médias, qui comprend CTV, Rogers Media, le canal V et RDS ont payé 90 millions de dollars (US) pour les droits de diffusion nationale. Ceci dit, il faut savoir que les coûts totaux du consortium, y compris la production et la commercialisation, sont d’à peu près 200 millions de dollars.
Par rapport à ce qui a été payé aux Jeux de Turin, le consortium canadien a payé trois fois plus cher que le montant défrayé par la SRC/CBC en 2006.
Jusqu’à tout récemment, le consortium canadien avait vendu entre 170 millions et 180 millions de dollars de publicité. Selon un article du journal La Presse sous la plume de Vincent-Brousseau Pouliot, il restait 15 % des espaces publicitaires non vendus au début des Jeux de Vancouver.
Aux États-Unis, NBC a versé 820 millions de dollars (US) pour retransmettre les Jeux de Vancouver aux États-Unis, soit 33 % de plus que ce qu'elle avait payé en 2006 pour les Jeux de Turin.
Un représentant de NBC a déclaré aux journalistes que le réseau s'attend à perdre «quelques centaines de millions de dollars à Vancouver ».
Pourtant, une étude portant sur la publicité durant les Jeux olympiques de 2000, 2002, 2004, 2006 et 2008 confirme qu’il s’agit d’un investissement rentable. Mais il faut reconnaître que la situation économique et la multiplication des événement incontournables (Super Bowl et Coupe du Monde en 2010) a compliqué les choses.
En ce qui a trait au merchandising (produits dérivés), on s’attend à vendre plus de 500 millions de dollars de souvenirs, dont les fameuses mitaines rouges à 10 $ (ventes estimées : 1,5 million de paires).
Comme c'est le cas avec tous les Jeux olympiques, les épinglettes seront un produit très recherché. On espère en vendre plus de 10 millions durant les Jeux de Vancouver.
À Vancouver et Londres, la plupart des grandes entreprises -- neuf plus précisément-- paient environ 100 millions de dollars en argent et en échange de services au CIO pour devenir un commanditaire « TOP ». Ce sont Visa, Samsung, Panasonic, Omega, McDonald's, GE, Atos Origin, Acer et Coca-Cola.
Parmi les commanditaires officiels canadiens aux Jeux de Vancouver, on retrouve, la Banque Royale, McDonald's, Coca-Cola, Visa, Bell, GM et La Baie.
Au niveau national, la stratégie de marketing de McDonald's est particulièrement intéressante. Au menu, des emballages conçus spécialement pour l'occasion et des pubs qui mettent en vedette des athlètes olympiques dont Cassie Campbell, de l'équipe féminine de hockey, et le planchiste Brad Martin.
Six messages télévisés seront aussi diffusés en rotation, en plus de la pub sur les points de vente. McDonald's a aussi construit trois restaurants sans émission de carbone à Vancouver. L'équipement des restaurants sera ensuite recyclé et réutiliser lorsque les Jeux prendront fin.
Sur la Toile, c’est la firme Saputo qui s’est le mieux distingué jusqu’à maintenant avec des commandites d’athlètes dont Jennifer Heil.
Aux États-Unis, Panasonic sera le commanditaire de «l'équipement audio et vidéo». Selon les termes de l'entente, Panasonic fournira le support technique et tournera plusieurs compétitions avec son HD 3D.
Fait à noter, le géant des articles ménagers Procter & Gamble sera commanditaire de l’équipe américaine aux Jeux olympiques de Vancouver et de Londres en 2012. Le Herald Tribune rapporte que ce genre de partenariat au niveau national (États-Unis) coûte normalement entre 15 millions et 25 millions $.
Au Canada, le consortium des médias, qui comprend CTV, Rogers Media, le canal V et RDS ont payé 90 millions de dollars (US) pour les droits de diffusion nationale. Ceci dit, il faut savoir que les coûts totaux du consortium, y compris la production et la commercialisation, sont d’à peu près 200 millions de dollars.
Par rapport à ce qui a été payé aux Jeux de Turin, le consortium canadien a payé trois fois plus cher que le montant défrayé par la SRC/CBC en 2006.
Jusqu’à tout récemment, le consortium canadien avait vendu entre 170 millions et 180 millions de dollars de publicité. Selon un article du journal La Presse sous la plume de Vincent-Brousseau Pouliot, il restait 15 % des espaces publicitaires non vendus au début des Jeux de Vancouver.
Aux États-Unis, NBC a versé 820 millions de dollars (US) pour retransmettre les Jeux de Vancouver aux États-Unis, soit 33 % de plus que ce qu'elle avait payé en 2006 pour les Jeux de Turin.
Un représentant de NBC a déclaré aux journalistes que le réseau s'attend à perdre «quelques centaines de millions de dollars à Vancouver ».
Pourtant, une étude portant sur la publicité durant les Jeux olympiques de 2000, 2002, 2004, 2006 et 2008 confirme qu’il s’agit d’un investissement rentable. Mais il faut reconnaître que la situation économique et la multiplication des événement incontournables (Super Bowl et Coupe du Monde en 2010) a compliqué les choses.
En ce qui a trait au merchandising (produits dérivés), on s’attend à vendre plus de 500 millions de dollars de souvenirs, dont les fameuses mitaines rouges à 10 $ (ventes estimées : 1,5 million de paires).
Comme c'est le cas avec tous les Jeux olympiques, les épinglettes seront un produit très recherché. On espère en vendre plus de 10 millions durant les Jeux de Vancouver.