On apprenait récemment que 146 établissements de la chaîne de clubs vidéo Blockbuster, qui offre la location de films et de jeux, fermeront dès le mois prochain au Canada.
À la suite d'une réclamation de studios de cinéma à Hollywood, Blockbuster Canada est forcé de vendre ses magasins pour éponger la dette de 70 millions US (environ 68 millions CAN) des boutiques Blockbuster des États-Unis.
Il y a quelques mois, Blockbuster USA se plaçait sous la loi de la protection de la faillite, avant d'être vendu à l’encan à Dish Network pour 320 millions $ US (228 millions $ US après ajustement des inventaires). Selon certains, Dish compterait utiliser les succursales Blockbuster aux États-Unis comme tremplin pour faire la promotion de ses services de téléchargement en ligne et faire ainsi concurrence à Netflix.
Quoi qu’il en soit, ce développement nous renseigne sur l’évolution du modèle d’affaires de l’industrie filmique et des mutations de la télévision et des médias à l’ère des multimédias. Dans cette entrevue réalisée dans le cadre de mon intervention avec Gilles Parent du FM 93, mon objectif est de comprendre les changements qui animent actuellement l’industrie du visionnement de films chez soi.
Je m'intéresse plus particulièrement à l’évolution des supports à travers le temps (u-matic, Beta, VHS, DVD, Blu-ray et téléchargement en ligne) et donc, à la manière d’avoir accès au contenu filmique hier, aujourd'hui et demain.