De nombreuses études ont révélé que l’odorat influence le cerveau et l’humeur des consommateurs.
Une recherche menée par Jean-Charles Chebat, professeur titulaire à HEC Montréal, a montré qu’en diffusant une odeur d’agrume dans un centre commercial, la moyenne des achats en magasin passait de 55 $ à 90 $ par client.
« L’endroit leur paraissait plus confortable, plus joyeux, plus stimulant. Quant aux produits et services, ils semblaient de meilleure qualité, même si c’était les mêmes que par le passé. »
Une expérience similaire réalisée aux États-Unis indique que les salles parfumées influencent positivement la désirabilité du produit.
Les études de la firme Renault ont montré que les conducteurs n’aiment pas que l’on supprime complètement l’odeur du plastique. Quand la voiture ne sent rien, les gens ont l’impression que la voiture qu’ils achètent est usagée.
Plusieurs produits ont une stratégie de vente qui repose principalement sur l’odeur : la poudre pour bébé Johnson’s, la crème solaire Coppertone, les crayons Crayola ou la pâte à modeler Play-Doh.