Rogers Média apporte des changements clés à son portefeuille de magazines pour répondre aux défis continus auxquels fait face l'industrie des médias imprimés.
Rogers va augmenter son contenu numérique dans le secteur des magazines. FLARE, Sportsnet, MoneySense et Canadian Business seront offerts exclusivement sur le web et sur leurs applications à partir de janvier 2017.
Quatre magazines resteront diffusés en format imprimé tout en offrant du nouveau contenu numérique par l'intermédiaire de Texture, de leur édition numérique, de leur site web et de leur application.
Par ailleurs, la fréquence de l'impression de trois magazines sera réduite à compter de janvier 2017 : Maclean's (une fois par mois), Châtelaine (six fois par année) et Today's Parent (six fois par année). HELLO! Canada demeurera une publication hebdomadaire.
Les versions imprimées sortiront en même temps que les versions numériques dans Texture, sauf Maclean's, qui paraîtra chaque semaine dans Texture.
Les abonnés aux versions imprimées continueront de recevoir leurs magazines en version imprimée jusqu'à la fin de l'année. Différentes options seront offertes selon les besoins des clients et le statut de leur abonnement.
Rogers Média se concentrera sur ses marques de langue anglaise et se départira de Châtelaine, de LOULOU et de L'actualité.
Comme je le mentionne en entrevue à Julien Arsenault de la Presse Canadienne, L'actualité, Châtelaine et Loulou représentent encore de «belles propriétés» et il ne sera pas trop difficile pour Rogers de dénicher un acheteur.
Ce n'est toutefois pas le meilleur moment pour vendre. Le prix obtenu sera probablement bien inférieur comparativement à ce qu'on aurait pu générer il y a quelques années.
Rappelons pour
la petite histoire que Rogers avait percé le secteur des médias écrits en
mettant la main sur Maclean Hunter pour 3,1 milliards $ en 1994. Mais c’était
avant la révolution Internet…
De nos jours, les Canadiens passent plus de huit heures par jour sur
leur téléphone sans-fil, leur tablette ou leur ordinateur alors que les médias
imprimés sont en déclin.
Les revenus tirés des éditions numériques des marques de magazines de
Rogers surpassent maintenant les revenus tirés des éditions papier de 50 %.