Écologique », « 100 % biologique », « sans phosphate » : les écolabels pullulent. Mais tout ce qui est vert n’est pas nécessairement bon pour l’environnement.
Dénonçant le maquillage vert (greenwashing) et les idées reçues, le livre Le grand mensonge vert propose de réagir avec circonspection aux diktats environnementaux.
On vous dit qu’il faut acheter local ? Faux, répond Jean-Sébastien Trudel, pourtant écologiste pur et dur. Tout dépend du mode de transport utilisé pour amener les produits comparables jusqu’à nous.
On vous dit de prendre le transport en commun ? La vérité, c’est que la voiture est parfois moins polluante.
Votre nouveau téléviseur est étiqueté « à haute efficacité énergétique » ? Peut-être, mais il est bourré d’arsenic, de plomb, de cadmium...
Dans cette mer d’illusions, qui croire ? Comment départager le vrai du faux ? Et surtout, quoi acheter?
À l’aide d’exemples tirés du quotidien, d’outils de mesure faciles à utiliser, de questionnaires révélateurs, le grand mensonge vert tente de répondre à ces questions.
En augmentant notre « quotient écologique », il nous incite à désactiver notre pilote automatique, à développer notre sens critique et à aiguiller nos achats et nos comportements dans le sens de nos valeurs.