lundi 7 février 2011

Journaux : les revenus diminuent de 9,8 % en 2009

Je reçois à l'instant le bulletin de service de Statistique Canada portant sur l'industrie des journaux au Canada pour l'année 2009.

Statistique Canada nous apprend que les revenus d’exploitation des éditeurs de journaux ont diminué de 9,8 % en 2009 pour s’établir à 4,9 milliards de dollars. Cette diminution est attribuable principalement à la baisse des revenus de publicité.

Près des deux tiers des revenus d’exploitation de l’industrie proviennent de la vente de publicité. Par ailleurs, 18 % des revenus des éditeurs de journaux provenaient des revenus de diffusion. Les revenus tirés des services de distribution (de circulaires et d’encarts, par exemple) ont diminué de 6,2 % en 2009.

L’industrie a réduit ses dépenses d’exploitation de 7,4 % en 2009. La part la plus importante des coûts reste les salaires, traitements et avantages sociaux, qui représentaient 40 % des dépenses d’exploitation de l’industrie en 2009.

Pour en savoir plus long, je vous invite à consulter le
rapport de Statistique Canada disponible en PDF.

dimanche 6 février 2011

Super Bowl XLV : TOP 5 pubs TV

Je termine à l'instant le visionnement de la soixantaine de pubs présentées cette année durant la grande finale du Super Bowl.

Deux constats : à quelques exceptions près, les fabricants de voitures ont de la difficulté à renouveler le genre et Budweiser a probablement connu sa pire cuvée dans un Super Bowl depuis longtemps.

Voici mon TOP 5 pubs du Super Bowl pour cette année :

1. Bridgestone - Carma


2. Volkswagen - The Force

3.Bridgestone - Reply all

4. Bud Light - Hack Job

5. Kia - One Epic Ride

vendredi 4 février 2011

Pubs du Super Bowl XLV : ce qu'il faut savoir

Un peu plus tôt cette semaine, à l'occasion de ma chronique avec Benoît Dutrizac au micro de son émission diffusée au 98,5FM, nous avons parlé du Super Bowl XLV, plus particulièrement des coûts de la pub, des principaux annonceurs, des stratégies marketing et des retombées économiques de ce match qui opposera cette année les Steelers de Pittsburgh aux Packers de Green Bay.

Dans le même ordre d'idée, je discutais hier avec Guy Madore de Rue Frontenac des raisons qui expliquent le succès des pubs du Super Bowl (cote d'écoute, absence de zapping, taux d'attention).

Par ailleurs, Pierre Couture, journaliste au quotidien Le Soleil, s'est penché sur les retombées économiques de cette classique annuelle : consommation de bière, de pizzas, d'ailes de poulet, etc. On y apprend que le Super Bowl génèrera des retombées économiques de l'ordre de 10 miliards $.

Ian Bussières, journaliste au quotidien Le Soleil, se demande « Quel est le plus grand match sportif au monde : la finale de la Coupe du monde de la FIFA ou le Super Bowl ? » et « Comment limiter ls dégâts pour les autres réseaux le soir du Super Bowl ? »

Enfin, je vous invite à visionner cette entrevue réalisée avec Sébastien Bovet de Radio-Canada sur les origines de cette grande fête de la pub.

Publicités du Super Bowl – entrevue avec Luc Dupont à l'antenne de RDI / Radio-Canada

Les miracles de Photoshop (Katy Perry)





Cet exemple de retouche photo que l'on retrouve sur le site de Business Insider met en évidence le rôle de l’image dans l'industrie du magazine. Je vous invite d'ailleurs à cliquer sur les deux images pour en apprécier toutes les subtilitées.

Grâce au cadrage et à la retouche (le visage, les seins, la couleur de la peau, le ventre, les tâches de naissance dans le cou, les mains, les cuisses, les bas qui disparaissent sur la version finale, etc.), le magazine Rolling Stone peut choisir de mettre l’accent sur certains détails physiques ou émotionnels. Aussi l’image joue-t-elle le plus souvent un rôle central pour attirer le regard (après tout, il faut vendre des magazines), construire l'image de marque de la star et générer l’identification du lecteur.

Mais dans ce contexte, l'image devient aussi un trompe l'oeil. En plaçant la barre très haute, elle suscite invariablement l'insatisfaction du regardeur. En effet, comment réussir à atteindre cet idéal de beauté mille fois retravaillé ?

Pour en savoir plus long :

Image de l'homme (et de la femme) dans la publicité
Sur l'image du corps dans la publicité
Les miracles de Photoshop : un exemple avant-après plutôt révélateur

jeudi 13 janvier 2011

La bataille Target vs Walmart se transporte au Canada

Grande nouvelle dans le secteur du commerce au détail : le géant Target fait son entrée au Canada en achetant 220 magasins Zellers pour 1,8 milliard $. À court terme, Target compte transformer 100 à 150 Zellers en magasins Target et se frotter à Walmart dès 2013 au plus tard.

À quoi ressemblera un magasin Target ? En quoi Target est différent de Walmart, son ennemi juré aux États-Unis ? Quel est le positionnement et la stratégie marketing de Target USA ? Enfin, qu’est-ce que l’arrivée de Target au Canada signifie pour le commerce au détail d'ici, en attendant, bien sûr, l'arrivée de d'autres joueurs comme Kohl's Corp., J. Crew Group Inc. et Victoria's Secret ?


mercredi 12 janvier 2011

Prédictions Médias et Technos 2011

En ce début d'année, difficile de ne pas se lancer dans le jeu des prédictions médias et technos. C'est ce que j'ai fait avec Louis Lacroix, animateur au FM93 :

- Est-ce que Facebook sera inscrit en bourse (indice : oui, probablement au début 2012) ?
- Est-ce que 2011 sera l'année du Smartphone ou de la SmartTV ?
- Est-ce que le 3D à la TV sera enfin un succès ?
- Quel est l'avenir de la mobilité et du cloud marketing ?
- Comment réagiront les consommateurs à la multiplication des tablettes sur le marché (plus de 80 nouveaux produit annoncés pour 2011) ?

Pour écouter l'entrevue avec Louis Lacroix, cliquer ici.

dimanche 9 janvier 2011

Manuel iPad du propriétaire de Hyundai (pub TV)



Comme objet de discussion, la publicité peut déclencher des réactions favorables ou hostiles. Partout dans les milieux académiques et intellectuels, par « principe », il existe un cynisme certain qui condamne la publicité à cause de l'utilisation fréquente de symboles et d'images faisant appel à des clichés.

Pourtant, «Notre zèle frénétique à dénoncer la publicité, notre peur de la publicité et notre incapacité à la faire pénétrer dans les vieilles alvéoles familières de l'expérience — tout cela nous empêche d'en considérer la signification universelle de pierre de touche de notre concept changeant du savoir et de la réalité» (Boorstin, 1971: 309).

Prenons, par exemple, cette publicité télé de Hyundai. En s'inspirant du iPad d'Apple pour construire le message, les concepteurs parlent du produit mais aussi du choc des générations, ce que sont les traditions, le statut social, mais aussi de la culture du moment. Les thèmes et les mythes de la publicité contribuent ainsi à construire les grands mythes et donc, les grandes marques.

Dépassant sa vocation de « vendeur » à laquelle on cherche trop souvent à la réduire, la pub devient alors porteuse de sens. Elle est l'un des moyens qu'a la société de parler d'elle-même, au même titre que les discours politiques, les rites de mariage, de mort ou de naissance.

Merci à Frank Walsh pour cette découverte inspirante.

jeudi 6 janvier 2011

Comment évaluer une émission de télévision ?

Bye Bye, Occupation double, Star Académie, Tout le monde en parle : dans l'environnement ultra fragmenté et ultra compétitif d'aujourd'hui, le choix des chaînes de télévision et des émissions est une donnée déterminante en publicité.

Voici 7 façons d’évaluer le potentiel commercial d’une émission de télévision et de choisir efficacement vos programmes:

1. La cote d’écoute
La télévision est un média de masse. La crédibilité des chaînes généralistes, entre autres, repose encore sur les cotes d’écoute. Pour cette raison, les emplacements publicitaires les plus intéressants sont généralement ceux qui sont offerts pendant les émissions les plus regardées : Occupation double, Tout le monde en parle, Le Banquier.

Même si vous n’êtes pas familier avec le monde des médias, vous avez déjà entendu parler des cotes d’écoute : cote d’écoute des séries de la Coupe Stanley, cote d’écoute de La Poule ou des nouvelles de 22 h 00 à TVA ou à Radio-Canada, etc.

La cote d’écoute représente le pourcentage de foyers ou d’individus qui écoutent un programme à un moment précis de la journée. Ainsi, si une émission de télévision obtient une cote d’écoute de 19, cela signifie que 19 % des gens écoutent cette émission dans un marché donné à un moment X de la journée.

Si deux femmes sur dix écoutent une émission de télévision au Québec, cette émission obtient une cote d’écoute de 20 chez les femmes du Québec (2 divisé par 10). Si trois personnes sur dix âgées de 25 à 54 ans écoutent une émission de télévision, ce programme obtient une cote d’écoute de 30 % chez les 25 à 54 ans.

Stratégiquement, les cotes d’écoute sont déterminantes autant pour les médias électroniques que pour les annonceurs. D’une part, ce sont les cotes d’écoute qui permettent aux chaînes d’établir et de justifier les montants exigés par les stations de télévision et de radio pour leurs espaces publicitaires. De l’autre, ce sont les cotes d’écoute qui permettent aux annonceurs d’identifier les programmes les plus susceptibles de rejoindre les clientèles cibles.

Normalement, plus un programme a une cote d’écoute élevée, plus ses pauses publicitaires sont coûteuses. Mais la relation n’est pas linéaire: un programme qui génère une cote d’écoute de 20 ne vendra pas nécessairement sa publicité deux fois plus cher qu’un programme qui a une cote d’écoute de 10. En effet, d’autres facteurs influencent le coût de la publicité : le profil de l’auditoire, l’offre et la demande, le prestige de l’émission, la chaîne qui diffuse l'émission, etc.

2. Le profil de la clientèle

Pour un annonceur, l’impact d’une émission de télévision ne se résume pas seulement à sa cote d’écoute. Il y a aussi le profil des téléspectateurs.

Dans les faits, chaque émission constitue un véhicule publicitaire qui permet de toucher une clientèle particulière dans un environnement spécifique. C'est vrai pour les chaînes généralistes comme pour les chaînes spécialisées. Il faut donc apprendre à évaluer la quantité de personnes à l’écoute, mais aussi le profil de l’auditoire.

3. Le type d’émission
L’attention portée à votre publicité sera déterminée par le genre de programme à l’intérieur duquel vous annoncez. Selon le Journal of Advertising Research, plus un programme est apprécié, plus l’attention durant les pauses sera importante.

4. Le moment de la journée
Pour rejoindre les téléspectateurs, la grille horaire est divisée en tranches horaires.

Pour garantir vos chances de succès, augmentez votre présence en prime time. Généralement, les meilleurs résultats sont observés lorsque la publicité est diffusée entre 19 h et 22 h.

La télévision est écoutée toute la journée avec une pointe en soirée. Les sondages indiquent que c’est entre 17 h 30 et 22 h 30 que l’on trouve le plus de gens devant leur petit écran.

Évitez le midi. Selon Alain Desormiers et Nathalie Marcil, au-delà de 50% des gens sont moins attentifs aux émissions diffusées aux heures de repas.

La plage horaire dans laquelle est diffusée votre émission peut parfois faire toute la différence. Il y a quelques années, quand TQS a décidé de déplacer 2000 ans de Bogue, une émission signée Stéphane Laporte, de 20 h à 19 h 30, les cotes d’écoute sont passées de 215 000 à 450 000 téléspectateurs.

5. Le moment de la semaine
Les cotes d’écoute de la télévision sont plus élevées le jeudi et le dimanche. Elles sont plus basses le samedi.

6. Ce que font les autres chaînes
L’efficacité publicitaire dépend du calendrier médias, mais elle dépend aussi de ce que font les compétiteurs et les autres chaînes au même moment.

7. Le budget des émissions
J’aimerais bien vous dire que le succès d’une émission présentée à la télévision ne repose pas sur son budget et que l’argent n’a rien à voir avec le potentiel créatif des gens de la télévision, mais je vous mentirais. La bonne télévision -- celle qui génère des cotes d'écoute -- coûte cher. Pensez à Star Académie ou à Occupation double.

Voir aussi :

mercredi 5 janvier 2011

Pub du jour


Merci à jblanchet pour cette découverte.