lundi 25 février 2013

Nike n’a pas de chance avec ses porte-parole


Oscar Pistorius, Lance Armstrong, Tiger Woods. Décidément, Nike n’a pas de chance dans le choix de ses porte-parole.

Rappelons les faits. En fin d'année 2012, Nike met fin à un partenariat de 16 ans avec le cycliste Lance Armstrong, un contrat évalué à 7,5 millions $ par an, après la publication du rapport de l'Agence antidopage américaine.

En 2009, Nike traverse la tempête Tiger Woods pendant qu’Accenture, AT&T, Gatorade et Gillette abandonnent le bateau suite aux révélations d’infidélités conjugales du golfeur.

Plus récemment, dans le sillage du procès à venir d’Oscar Pistorius soupçonné d’avoir tué sa petite amie, Nike met sur la glace son association avec Oscar Pistorius, une entente évaluée à 2 millions $ par an.

Pourtant, les choses ont déjà été plus faciles pour Nike. 

À l’échelle mondiale, la croissance de Nike a été remarquable à partir du moment où l’entreprise a signé un contrat de publicité avec Michael Jordan en 1984.

À l’époque Nike vole Jordan à Adidas pour 500 000 $ par an et un contrat de 5 ans. Je dis vole, car Jordan avouera plus tard n’avoir jamais porté de Nike avant la signature de son contrat avec le géant de Portland, en Oregon.

Couplés à Bo Jackson, ces deux athlètes surdoués feront les beaux jours du positionnement « vedettes du sport » de Nike. Mais comme le montrent les déboires récents de Nike, cette stratégie n’est pas sans danger sur le long terme.

Dans les faits, aucune vedette n’est à l’abri d’un scandale sportif, sexuel ou criminel. Par ailleurs, avec l’explosion des plateformes de communication, les vedettes sportives sont plus exposées que jamais aux risques de dérapages. 

Comme je le mentionne à Isabelle Massé en entrevue : «On demande aux sportifs d'avoir une vie trépidante. Les gens veulent acheter ce capital d'excitation. Autrefois, le seul contact avec la vedette sportive était sur le terrain. Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux notamment, on lui demande de raconter son dernier voyage ou de diffuser des photos de la voiture à 300 000$ qu'elle vient de s'acheter. »

Évidemment, les excès de plusieurs athlètes ont fini par ternir la réputation et le capital de sympathie de la classe sportive auprès du public.

Dans ce contexte, comment réagira Nike à plus long terme ? Dans les cercles informés, on prétend que Nike a déjà commencé à réfléchir sur la stratégie de positionnement de ses FuelBand.

Mais ne pariez pas trop là-dessus pour l’ensemble de la marque. Historiquement, la réputation de Nike repose sur ses liens avec le sport d’élite et selon le dernier relevé de la SEC aux États-Unis, Nike a mis 3,8 milliards $ dans une réserve pour ses commandites futures avec des vedettes sportives ou autres.

mercredi 20 février 2013

Commerce de détail : la fin des grandes surfaces ?


 
Comme le mentionnait récemment le journaliste Jean-Sébastien Marsan dans un article coïncidant avec la fermeture de nombreux Future Shop et Best Buy au Canada, les clients branchés font désormais trembler les grandes surfaces avec de nouvelles habitudes de consommation.  

Mais comme l'indique le projet de fusion entre Office Depot et OfficeMax annoncé aujourd'hui aux États-Unis, le problème ne s'arrête pas au matériel électronique.

Selon une étude de EMSI disponible sur le site theatlantic.com (voir graphique ci-haut), la révolution numérique fait sentir ses effets dans plusieurs autres marchés du commerce de détail. 

À titre d'exemple, les grandes chaînes de musique (baisse de 70 % de l'emploi depuis 2001), les marchands de caméras (moins 55 %) et de livres (moins 42 %) ressentent tous les impacts de l'Internet au sens large, que ce soit à cause des moteurs de recherche (idéal pour s'informer et dénicher le plus bas prix), des sites divers (Amazon ou eBay), d'applications (iTunes et autres) ou de nouveaux comportements (baisse de la consommation de papier au travail, par exemple).

Loin de moi l'idée d'annoncer la mort des grandes surfaces, une vieille histoire qui pointe le nez chaque fois qu'un géant du commerce de détail plie des genoux. Mais reconnaissons que la révolution Internet nous amène chaque jour à revoir nos façons de magasiner. Avec les répercussions que l'on connaît actuellement et qui ne font que commencer...







jeudi 14 février 2013

Spécial Maillots de Sports Illustrated : quand sport rime avec sex appeal


Depuis son lancement en 1964, le Spécial Maillots (ou Swimsuit Issue) du Sports Illustrated a généré plus de 1 milliard de dollars de revenus publicitaires pour l'empire Time. Curieusement, à l’instar de la frénésie publicitaire entourant le Super Bowl, l’aventure du spécial maillots de Sports Illustrated débute par accident.

En 1963, André Laguerre, rédacteur en chef du Sports Illustrated, est à la recherche d'une manière de susciter l’attention des lecteurs pendant les mois d'hiver au moment où la saison de football est terminée et où les camps d’entraînement du baseball n'ont pas encore commencé. Il demande donc à ses éditeurs de lui envoyer des idées de sujets.
 

Comme je le raconte à Gilles Parent du FM 93, Fred Smith, un des employés de Sports Illustrated, a alors une idée de génie : mettre en couverture une jolie fille en maillot de bain. En 1964, la première édition maillots de bain voit le jour. À l’intérieur de celle-ci, on retrouve un supplément de 5 pages consacré aux maillots de bain.


Rapidement, sous l'impulsion de Jule Campbell (rédactrice de 1965 à 1996), le spécial annuel maillots de bain se transforme et devient un phénomène de culture populaire. De nos jours, ce numéro annuel génère à lui seul 7 % des recettes publicitaires du Sports Illustrated ou 40 millions $ annuellement. À cela s'ajoute les revenus générés par les nouvelles plateformes : jeux vidéos 3D, DVD, cellulaire et téléphone intelligent, applications Apple, calendriers, sites Web, etc.

Au-delà des abonnements (autour de 3 millions selon les derniers chiffres disponibles par Sports Illustrated), le spécial maillots vend en moyenne un million d'exemplaires en kiosques (ou dix fois les ventes normales), pour un total de 4 millions de magazines vendus. Évidemment, c'est un exploit remarquable à l'ère du Web !
 

Dans les faits, quelque 66 millions de personnes – ou un adulte sur cinq aux États-Unis – ont accès d’une manière ou d’une autre aux photographies et… aux textes du Swimsuit Issue. 

Comme on le devine bien, le numéro spécial de Sports Illustrated attire beaucoup de messieurs (44 millions) mais aussi beaucoup de madames -- 22 millions de lectrices. Cela explique probablement pourquoi la rédaction de Sports Illustrated reçoit annuellement 25 000 maillots de bain de fabricants des quatre coins de la planète !
 

Depuis la première édition en 1964, toutes les rédactrices de la section « maillots de bain » ont été des femmes, dont l'actuelle rédactrice en chef Diane Smith. L’an dernier, celle-ci a choisi une trentaine de photos parmi les 155 000 images immortalisées par les photographes.
 

Et les salaires dans tout cela ? Les modèles du spécial maillots sont peu rémunérées. Avant 1996, chaque jeune fille recevait en moyenne 250 $ par jour ou moins. Mais comme le mentionnait Zoe Duchesne, une mannequin québécoise qui fait l'objet d'une section photos dans le Sports Illustrated 2010, « l'impulsion que ces photos donne à la plupart des carrières des modèles compense largement pour le maigre salaire versé aux jeunes filles. » (En 2009, Kim Cloutier, une autre Québécoise, a fait l'objet du spécial maillots)
 

En 1989, Kathy Ireland a fait la couverture du magazine (meilleures ventes de tous les temps). Elle se servit de ce tremplin pour lancer Kathy Ireland Worldwide, une société de marketing et de conception qui réalise aujourd'hui des ventes de 1,9 milliard de dollars annuellement.

Fait à noter, les abonnés de Sports Illustrated ont la possibilité de ne pas recevoir le numéro spécial maillots de bain et d’obtenir en échange une prolongation de leur abonnement. Moins de 1 % des abonnés de Sports Illustrated choisit de ne pas recevoir le Spécial Maillots…

mercredi 13 février 2013

La croisière, une industrie en croissance



Au moment où nous apprenons que le calvaire des 4200 passagers et membres d‘équipage du paquebot Carnival Triumph tire à sa fin, il m’apparaît opportun de nous pencher sur l’industrie de la croisière, un business qui génère un chiffre d’affaires de 36 milliards $ annuellement sur la planète.  

L’industrie de la croisière est un oligopole dominé par trois joueurs clés : Carnival, Norwegian Cruise Line (NCL) et Royal Caribbean.

(Plus récemment, il faut ajouter à ce trio la firme Disney qui a fait l’acquisition de quatre paquebots afin de viser le marché des plus jeunes. En 2010, on estime que 1,6 million d’enfants ont fait une croisière avec papa ou maman).

Carnival, le Coca-Cola de la croisière, domine l’industrie avec 48 % du marché. Il est suivi par Royal Caribbean avec 23 % du marché. Royal Caribbean peut d’ailleurs se vanter d’avoir 7 des 10 paquebots les plus grands du monde dont l'Allure of the Seas et l'Oasis of the Seas (deux bateaux deux fois plus longs que le Titanic) qui contiennent jusqu'à 8500 personnes chacun.

La firme Norwegian Cruise Line ou NCL ferme la marche avec 8 % du marché. Les 23 autres membres de la Cruise Lines International Association (CLIA) se séparent les quelques parts de marché restantes.

Carnival, le propriétaire du Carnival Triumph, a été fondé par Ted Arison en 1972. La firme compte aujourd’hui 65 000 employés et opère sous 10 marques différentes, dont Carnival, Princess, Holland, Costa et Cunard.

Dans les faits, Ted Arison de Carnival et Knut Kloster de Norwegian Cruise Line sont à l’origine du marketing  qui caractérise la croisière moderne, un repositionnement fondé sur le loisir et le divertissement avec des casinos, des cinémas, de multiples restaurants et piscines, des magasins, etc.

Fait à noter, Arison et Kloster ont été des partenaires lors de la création de Norwegian Cruise Line avant de se séparer.

Au début des années 60, ces deux génies de l'industrie comprennent intuitivement qu’avec l’arrivée de l’avion à réacteur, la croisière transatlantique classique est un produit en voie de disparition.

Dans ce contexte, ils mettent au point la recette marketing du futur en croisière. Pour survivre, l'industrie de la croisière reposera dorénavant sur le divertissement, ce qu’Arison appellera les « Fun Ships » (
Carnival Triumph est un FUN ship) sur lesquels on retrouvera tantôt golf, patinoire, piste de jogging, carrousel, bars, salles de spectacles, gymnase, cinéma, librairie, piscine, spa, casino, terrain de basketball, etc.

Arison initiera aussi la publicité à la télévision en 1984, aidé en cela par l'émission de télévision Love Boat mettant en vedette un paquebot de Princess, une entreprise qui sera éventuellement acquise par Carnival.

Pour assurer un flot continu de clientèles et de revenus, Arison et Kloster comprennent qu'il faudra également démocratiser la croisière et s’assurer que la classe moyenne puisse monter à bord. Car une fois sur le bateau, tous les espoirs de dépenses sont évidemment permis...

En 2013, on estime que 20 millions de clients sillonneront les mers du globe sur un navire de croisière contre 8 millions en 2008.

Au dernière nouvelle, l'industrie croît au rythme de 7 % par an. Statistiquement, plus de 60 % de la clientèle est Américaine avec une moyenne d’âge de 48 ans et un salaire moyen de 109 000 $.

Bien sûr, il sera intéressant de voir si les problèmes du Carnival Triumph auront un impact sur le booking de croisière dans les prochains mois.

Dans le cas du naufrage du Costa Concordia, on sait maintenant que cet incident qui a coûté la vie à 32 passagers n’a pas eu d’impact à long terme sur l'industrie, mais qu’il a eu des effets à court terme sur le booking de croisières en Europe et chez les premiers utilisateurs/consommateurs de croisière.

lundi 11 février 2013

Comment expliquer le succès de La Voix ?


Le 21 janvier, l’émision La Voix, une adaptation de la téléréalité The Voice of Holland, fait une entrée fracassante devant 2 593 000 paires d’yeux à l’antenne de TVA. Le 10 février, 2 832 000 téléspectateurs étaient au rendez-vous pour la dernière ronde des auditions à l’aveugle de la populaire émission La Voix.

Comment expliquer cette superbe performance de TVA qui domine soirée après soirée contre Radio-Canada et Tout le monde en parle ?

Plusieurs facteurs permettent d’expliquer le succès de La Voix.

1. L’identification
Les protagonistes de La Voix nous ressemblent ou pourraient nous ressembler. Ce sont des gens comme tout le monde. Les téléspectateurs s’identifient aux participants, ce qui crée des liens affectifs ; les téléspectateurs ont aussi l’impression de partager la même réalité.


Pourtant, il faut savoir que cette voie n’est pas ouverte à tout le monde. Les producteurs de ces émissions procèdent à la sélection des candidats selon des profils stéréotypés.

Dans le cas de La Voix au Québec, on a pris soin de sélectionner des participants originaires de plusieurs régions afin de renforcer le lien entre les participants et le public. La majorité des téléspectateurs s’associent donc à l’un ou l’autre des protagonistes pour diverses raisons : les candidats proviennent de différentes régions géographiques, ne sont pas connus, bref, ce sont des gens ordinaires avec des parcours approximatifs.

2. L’évasion
Comme je l'indique en entrevue avec Gilles Parent du FM93, La Voix est marchande de rêves d’argent, d’amour et de gloire. Elle repose sur des leviers universels qui existaient déjà avant la téléréalité : la passion, le charme, le succès, l’échec.
À l’instar des autres téléréalités, La Voix est donc une manière de s’évader du quotidien et de rêver.

3. L’individualisme
Force est de reconnaître que nous vivons dans une société qui valorise l’expression personnelle. Or, La Voix est le reflet de cette société,
une génération de téléspectateurs pour qui, exister, « c’est être vus à la télévision ».

De plus, certains téléspectateurs témoins de la célébrité acquise par les participants, entretiennent l’espoir de l’obtenir eux-mêmes un jour.

4. La célébrité
Les participants de La Voix viennent chercher de la reconnaissance et de la notoriété; un succès généralement éphémère, dois-je le rappeler.

En entrevue, John De Mol, créateur de The Voice of Holland et ex-patron néerlandais d’Endemol Entertainment (il a vendu son entreprise à Telefonica en 2000 mais il est de retour dans Endemol depuis 2007), confirme : « Nous avons inventé un nouveau genre et montré que des individus ordinaires peuvent être des personnages intéressants : votre voisin de palier peut vous étonner ». 

5. La notoriété
Si les gens ordinaires rêvaient de devenir des stars de cinéma en 1950-60, aujourd’hui, la télévision leur apparaît maintenant comme le vecteur privilégié de la promotion sociale accélérée.

Le phénomène de La Voix est fondé sur l’exhibitionnisme (et cela même si la clé de cette émission lancée au Pays-Bas en 2010 par le conglomérat Talpa repose sur des évaluations à l'aveugle) : des gens acceptent d’être vus par des millions de téléspectateurs. Il s’agit, ne l'oublions pas, d’une génération qui a grandi dans un contexte où les principaux modèles sont ceux du vedettariat.

6. La compétition
L’émission La Voix ressemble au hockey. Les téléspectateurs prennent plaisir à la victoire de certains aux dépens de d’autres.

En écoutant parler les téléspectateurs les plus assidus, il est clair que les amateurs du genre finissent par établir des relations avec les protagonistes qui sont similaires aux affiliations que l’on constate dans le monde du sport professionnel.

Dans les faits, je rappelle que le concours de talents est aussi ancien que la télévision. Le téléspectateur ne semble pas vouloir s’en lasser. Selon les époques, ils s’appellent Star Académie, Talents Catelli ou MixMania.

7. Un sentiment d’unité
Ces émissions recréent un monde commun alors que l’on vit dans des mondes séparés. Les Québécois se sentent en communion avec les juges et les participants alors qu’en réalité, ils sont seuls à la maison.

Selon Estelle Lebel, professeur au département d’information et de communication de l’Université Laval, ces émissions permettent peut-être d’assouvir des besoins sociaux qui ne sont plus pris en charge par une société faite de solitude et d’individualisme.

8. Le voyeurisme
Les téléspectateurs sont invités à observer à distance les réactions psychologiques et physiques des participants. Certaines de ces émissions imposent parfois des situations humiliantes ou difficiles.

Selon le britannique John Dovey, la téléréalité est l’illustration parfaite de la « culture contemporaine du moment ». Elle est mélodramatique et exploite le misérabilisme ; c’est un théâtre des horreurs qui rend publiques les moments privés les plus intimes.

9. Un relais médias inégalé
Évidemment, la convergence des médias que l’on connaît depuis quelques années à l'échelle planétaire et qui caractérise La Voix, est un facteur qui permet de comprendre le succès de ce type d’émissions.

La Voix fait l’objet de chroniques et de commentaires à la télévision ; les chansons et la trame sonore sont reprises à la radio ; l’émission fait l’objet de nombreux articles dans les journaux et dans les magazines dans lesquels on passe au peigne fin la vie privée des participants. En somme, la télévision mène à Internet, lequel mène aux magazines, lesquels redirigent les consommateurs vers la télévision, le CD et éventuellement les spectacles.

En multipliant les médias, on décuple habilement les effets sur les consommateurs en exploitant les forces respectives de chaque média.

10. L’interactivité
En 1999, la téléréalité change de statut et devient interactive. Le succès de La Voix s’explique donc en partie à cause de l’interactivité, en particulier, l’utilisation du deuxième écran, phénomène qui consiste à commenter sur les médias sociaux l’émission en cours (et réflexe qu'a encouragé TVA dès les premières émissions).

dimanche 3 février 2013

Top 5 des meilleures publicités - Super Bowl 2013

Voici mon top 5 des meilleures publicités du Super Bowl 2013 avec en prime le message le plus détesté selon un sondage du USA Today (re : message de Go Daddy diffusé et non diffusé)

Budweiser - Brotherhood


Taco Bell – Viva Young


Oreo – Whisper Fight


Calvin Klein – Concept


Tide – Miracle Stain


Go Daddy - Perfect Match (message diffusé)


Go Daddy - Perfect Match (message non diffusé)

vendredi 1 février 2013

Les publicités du Super Bowl 2013

Voici un avant-goût des publicités du Super Bowl 2013.

Audi – Prom  
Budweiser – Brotherhood  
Go Daddy - Perfect Match  
Toyota – Wish Granted  
Coca-Cola – Chase  

Hyundai - Team  
Doritos – Road Chip  
Volks – Get In Get Happy  
Hyundai - Stuck  
Pepsi NEXT – Happy  
Taco Bell – Viva Young  
SKECHERS – Relaxed Fit  
Century 21 - Wedding  
Axe – Apollo Lifeguard  
Speed Stick - Laundry  
SodaStream - Effect  
Mercedes-Benz - Soul  
Kia – Space Babies  
Fiat – Topless  
Samsung – El Plato Supreme