samedi 27 février 2010
TOP 5 billets et messages Twitter - Février 2010
L'histoire du «Swimsuit Issue» de Sports Illustrated - 4 millions de copies par an et 66 millions de lecteurs (H+F)
L'histoire du marketing de la St-Valentin (Merci Hallmark !)
Les 7 principes de la communication de crise
Retour sur la stratégie de communication de Tiger Woods
Le marketing des Jeux olympiques de Vancouver
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Voici mes cinq messages messages Twitter qui ont généré le plus de clics et de RT durant le mois de février :
5 outils pour analyser son profil Twitter
Comment mesurer l'efficacité marketing sur Twitter
Obama est à la recherche d'un expert pour gérer son compte Twitter,Facebook et MySpace
Quel est l'avenir de Twitter
De quoi aura l'air la pub sur Twitter
Twitter : le site de réseautage incontournable ?
La semaine dernière, on apprenait qu'une majorité de journalistes américains utilise maintenant Twitter et cie dans leur travail. Selon l'étude réalisée par Cision et la George Washington University, 56 % des journalistes pensent que les médias sociaux sont importants.
Quelques jours auparavant, on pouvait lire que le président Obama, par l’entremise de son parti, était à la recherche d'un expert pour gérer son compte Twitter, Facebook et MySpace (voir message Twitter du 16 février)
Or voilà qu’en début de semaine, le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty annonçait que des liens de son budget présenté devant les Communes le 4 mars prochain seront publiés dans Twitter pour attirer l’attention des Canadiens sur certaines parties du document. J’ai d’ailleurs commenté cette initiative avec Grégory Bernard de la radio de Radio-Canada.
Il est vrai que depuis la campagne présidentielle de Barack Obama, les médias sociaux sont devenus des incontournables pour les politiciens. En fait, je ne pourrais pas imaginer une campagne électorale nationale ou municipale qui n'utiliserait pas les médias sociaux.
Les sujets dont je discute dans l'entretien avec Monsieur Bernard ont aussi été abordés sous d'autres angles dans une entrevue que je donnais à Carole Aoun de Radio-Canada (document essentiel pour comprendre le phénomène des médias sociaux en communication politique), dans une entrevue accordée au journal Le Droit et dans une entrevue TV que je donnais en novembre 2008 à Michel Viens de la SRC.
lundi 22 février 2010
vendredi 19 février 2010
Tiger Woods s'excuse en direct à la télévision
Pour l’occasion, Woods s’exprimait devant quelques journalistes et amis au siège du circuit de golf de l'US PGA Tour, en Floride.
Habile, le golfeur a présenté des excuses publiques à sa famille, à ses fans et à ses commanditaires. Il a aussi demandé pardon mais, détail important, il a évité de préciser la date de son retour sur les verts.
À mon avis, il s’agit là de l’élément clé de la stratégie de communication de Tiger Woods lors de cette conférence de presse. En effet, après la conférence, une question était déjà sur toutes les lèvres, que ce soit sur les médias sociaux ou sur les sites des géants de l'info comme CNBC ou Fox News : « reviendra-t-il ou non au jeu et quand le fera-t-il ? ».
Comme je le mentionnais à Martin Jolicoeur du site LesAffaires.com, à Pierre Bruneau et Pierre Jobin de TVA et à la radio de Radio-Canada, « je pense que ces questions occuperont l’avant-scène de l’actualité sportive pendant des semaines à venir.»
En fait, « la création de ce suspens est un magnifique exemple de recadrage (framing) de l’information publique. » Pour la première fois, Woods prend les devants sur la suite des événements.
Par ailleurs, vous aurez remarqué l’absence de la femme de Monsieur Woods. C’était, selon moi, la meilleure chose à faire.
Je me souviens trop bien des excuses du Gouverneur Spitzer, dans l’État de New York. Au lieu de gagner leur sympathie recherchée, les femmes américaines s’étaient plutôt identifiées à l’épouse blessée du gouverneur.
Malheureusement, pour reprendre un commentaire que je faisais à Carl Renaud de la chaîne Argent, il y a des commanditaires qu’on ne reverra jamais.
Entre-temps, Woods est condamné à exceller lors de son retour. Comme je le mentionne à Ian Bussières du quotidien Le Soleil, c'est vraiment là qu'on en saura plus sur l'avenir de la marque Tiger Woods.
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Pour en savoir plus sur la communication de crise, voir aussi :
7 principes de la communication de crise, Luc Dupont
Entrevue sur le naufrage du Titanic
Le naufrage du Titanic est une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix. Mais le naufrage du Titanic, c'est aussi le début de la communication de crise (ou gestion de crise), le développement du sans fil, la naissance du concept d'opinion publique, l'explosion de la presse à sensation et des relations publiques.
Mes différents billet sur l'affaire Tiger Woods
jeudi 18 février 2010
Molson gagne en estime grâce aux Canadiens
Cela place le brasseur au 36e rang de l'édition 2010, loin devant son rival Labatt, qui stagne au 67e rang. L'an dernier, Molson occupait le 60e rang et Labatt le 68e rang. C'est dire l'importance du club Canadien au Québec et son impact en terme d'image pour une marque comme Molson.
Pour la petite histoire, rappelons qu'en 2009, la famille Molson a repris possession du Canadien de Montréal. Je dis repris parce qu'à plusieurs égards, faire l'histoire du CH, c'est faire l'histoire de la famille Molson.
Lancé en 1909 avec un investissement initial de 1 000 $, le Canadien change de mains en 1921 puis en 1935. En 1957, deux frères de la famille Molson (Thomas et Hartland) prennent le contrôle de l’équipe et du Forum pour 5 millions $, mais revendent l’équipe en 1964 à leurs cousins pour 5 millions $ qui revendent ensuite le club à la famille Bronfman.
En 1978, les Brasseries Molson rachètent l’équipe des Bronfman et dans les années 90, elles financent la construction d’un nouvel amphithéâtre au coût de 230 millions $. En 2001, Molson vend 80.1% de l’équipe et l’aréna à George Gillett pour 250 millions $.
En 2009, trois frères de la célèbre famille Molson (Geoffrey, Andrew et Justin) rachètent le CH, le Groupe Spectacles Gillett et le centre Bell.
lundi 15 février 2010
Le marketing des Jeux olympiques de Vancouver
À Vancouver et Londres, la plupart des grandes entreprises -- neuf plus précisément-- paient environ 100 millions de dollars en argent et en échange de services au CIO pour devenir un commanditaire « TOP ». Ce sont Visa, Samsung, Panasonic, Omega, McDonald's, GE, Atos Origin, Acer et Coca-Cola.
Parmi les commanditaires officiels canadiens aux Jeux de Vancouver, on retrouve, la Banque Royale, McDonald's, Coca-Cola, Visa, Bell, GM et La Baie.
Au niveau national, la stratégie de marketing de McDonald's est particulièrement intéressante. Au menu, des emballages conçus spécialement pour l'occasion et des pubs qui mettent en vedette des athlètes olympiques dont Cassie Campbell, de l'équipe féminine de hockey, et le planchiste Brad Martin.
Six messages télévisés seront aussi diffusés en rotation, en plus de la pub sur les points de vente. McDonald's a aussi construit trois restaurants sans émission de carbone à Vancouver. L'équipement des restaurants sera ensuite recyclé et réutiliser lorsque les Jeux prendront fin.
Sur la Toile, c’est la firme Saputo qui s’est le mieux distingué jusqu’à maintenant avec des commandites d’athlètes dont Jennifer Heil.
Aux États-Unis, Panasonic sera le commanditaire de «l'équipement audio et vidéo». Selon les termes de l'entente, Panasonic fournira le support technique et tournera plusieurs compétitions avec son HD 3D.
Fait à noter, le géant des articles ménagers Procter & Gamble sera commanditaire de l’équipe américaine aux Jeux olympiques de Vancouver et de Londres en 2012. Le Herald Tribune rapporte que ce genre de partenariat au niveau national (États-Unis) coûte normalement entre 15 millions et 25 millions $.
Au Canada, le consortium des médias, qui comprend CTV, Rogers Media, le canal V et RDS ont payé 90 millions de dollars (US) pour les droits de diffusion nationale. Ceci dit, il faut savoir que les coûts totaux du consortium, y compris la production et la commercialisation, sont d’à peu près 200 millions de dollars.
Par rapport à ce qui a été payé aux Jeux de Turin, le consortium canadien a payé trois fois plus cher que le montant défrayé par la SRC/CBC en 2006.
Jusqu’à tout récemment, le consortium canadien avait vendu entre 170 millions et 180 millions de dollars de publicité. Selon un article du journal La Presse sous la plume de Vincent-Brousseau Pouliot, il restait 15 % des espaces publicitaires non vendus au début des Jeux de Vancouver.
Aux États-Unis, NBC a versé 820 millions de dollars (US) pour retransmettre les Jeux de Vancouver aux États-Unis, soit 33 % de plus que ce qu'elle avait payé en 2006 pour les Jeux de Turin.
Un représentant de NBC a déclaré aux journalistes que le réseau s'attend à perdre «quelques centaines de millions de dollars à Vancouver ».
Pourtant, une étude portant sur la publicité durant les Jeux olympiques de 2000, 2002, 2004, 2006 et 2008 confirme qu’il s’agit d’un investissement rentable. Mais il faut reconnaître que la situation économique et la multiplication des événement incontournables (Super Bowl et Coupe du Monde en 2010) a compliqué les choses.
En ce qui a trait au merchandising (produits dérivés), on s’attend à vendre plus de 500 millions de dollars de souvenirs, dont les fameuses mitaines rouges à 10 $ (ventes estimées : 1,5 million de paires).
Comme c'est le cas avec tous les Jeux olympiques, les épinglettes seront un produit très recherché. On espère en vendre plus de 10 millions durant les Jeux de Vancouver.
samedi 13 février 2010
Le marketing de la St-Valentin
Car Valentin est un entêté et iI décide de continuer à marier secrètement les couples amoureux. Quand l’empereur Claude apprend la nouvelle, il n’a pas le choix. Il fait emprisonner et condamner à mort Valentin en 270.
Or, avant d'être exécuté, Valentin a une drôle d'idée. Il laisse un message d’amour à la fille du geôlier, un message qui va éventuellement lancer une véritable mode.
Au XVe siècle, après des années de noirceurs, l’Église catholique relance la fête de l’amour, devenu fête de la St-Valentin. Par la suite, le concept d’une fête basée sur l’amour commence à faire son chemin en Angleterre au milieu des années 1800.
En 1847, l'Américain Esther Howland crée la carte de St-Valentin industrielle. La première année, il vend pour 5000 $ de cartes.
En 1915, Hallmark (connu à cete époque sous le nom de Hall Brothers) offre pour la première fois des cartes de St-Valentin. On fait aussi de la publicité autour de cette fête dans l'espoir qu'elle devienne un incontournable.
Hallmark, le géant de la carte de souhaits basé à Kansas City, n'est donc pas le créateur officiel de la fête, mais il est le véritable joueur qui va susciter un engouement autour de la St-Valentin -- il vend aujourd'hui 50 % de toutes les cartes de souhaits en Amérique du Nord.
Dans le cas de la carte de St-Valentin, près de la moitié des cartes sont achetées moins de 6 jours avant le jour J selon le service de la recherche de Hallmark. Par ailleurs, contrairement à ce qu’on pourrait croire, la e-card n’a pas ralenti les ventes de cartes en carton.
Aux États-Unis, plus d’un milliard de cartes trouvent preneurs.
Les femmes achètent 85 pour cent de toutes ces cartes. Mais ce sont les hommes qui dépensent le plus lors de cette fête : deux fois plus d'argent que les femmes selon la recherche (135 $ versus 72 $).
Selon les époques, les analystes ont constaté que l'on retrouve sur les cartes les thèmes clés du moment : humour (années 20), argent (années 30), armée (années 40), émissions de TV (années 50), romance (années 70), kitch (années 80) et amies et familles (années 90).
Après la carte d'amour, l’item le plus populaire de la St-Valentin est le dîner au restaurant, la boîte de chocolat (vente trois fois plus importante qu'une semaine régulière ou 935 millions $ selon la National Confectioners Association), les fleurs (30 % des envois), les sous-vêtements érotiques, les bijoux (une femme sur dix), le certificat-cadeau au Spa et la bouteille de parfum.
En Finlande, la St-Valentin est la fête de l’amitié ; en Corée du Sud et au Japon, ce sont les femmes qui donnent les cadeaux.
Au total, la fête de la St-Valentin génère des retombées économiques d'environ 800 millions $ au Canada (14 milliards $ aux États-Unis selon la National Retail Federation et MarketingCharts.com).
Pour plus de détails sur l'origine de la St-Valentin, je vous invite à écouter l'entrevue que je donnais à Benoît Dutrizac du 985 FM à Montréal.
vendredi 12 février 2010
Élection : une « guerre d'internet »
Depuis la campagne présidentielle de Barack Obama, les médias sociaux sont devenus des incontournables pour les politiciens. En fait, je ne pourrais pas imaginer une campagne électorale nationale ou municipale sans médias sociaux.
Les sujets dont je discute dans cet entretien ont déjà été abordés dans une entrevue que j’accordais à Carole Aoun de Radio-Canada (document essentiel pour comprendre le phénomène des médias sociaux en communication politique) et dans une entrevue TV que je donnais en novembre 2008 à Michel Viens de la SRC.
mardi 9 février 2010
Comment mesurer l’efficacité des médias sociaux ?
Malheureusement, à la lumière d’un texte publié par eMarketer, le nombre de clics reste la mesure par excellence de l’efficacité des médias sociaux pour la plupart des entreprises -- jusqu'à 88 % selon MarketingSherpa !
Dans les faits, il ne faut pas s’étonner que le clic soit la mesure la plus utilisée. Le clic permet en effet de mesurer précisément la circulation.
Ceci dit, on sait maintenant que les médias sociaux n’ont pas à susciter une action directe pour être efficace. Au-delà des clics, les médias sociaux favorisent en effet les échanges et la rétroaction, deux éléments qui jouent un rôle clé en ce qui a trait à l’image de votre marque.
En publicité Internet, Welch et Krishnamoorthy confirment que 80 % des augmentations de ventes générées par la publicité Internet proviennent de clients qui n’ont pas cliqué sur une publicité mais qui ont éventuellement acheté le produit.
En réalité, les médias sociaux permettent d’accompagner le consommateur tout au long du cycle d’achat : avant, pendant et après. Ils répondent ainsi à des objectifs de marketing et de branding tout comme les médias traditionnels.
Pour voir - ou revoir - les pubs du Super Bowl
Personnellement, j'ai adoré la publicité de Doritos mettant en vedette un enfant et le nouveau copain de sa mère. J'ai également un petit faible pour la publicité de Budweiser dans laquelle un avion s'échoue sur une île déserte et une autre pub de Budweiser dans laquelle un groupe de gens s'entraide pour former un pont humain afin de garantir la livraison du précieux houblon.
Signe des temps, j'ai compté quatre publicités faisant la promotion de chaînes de TV sur le Web, dont la nouvelle chaîne de la NFL.
Super Bowl: l’émission la plus regardée de l’histoire!
In Super Bowl ads, laughs beat out sex
Google Super Bowl ad? Yep. But why?
Focus on the Family got Super Bowl buzz it wanted
Super Bowl ads draw lightweight praise
‘Real men’: Dumb beer ads, courageous footballers
The Best Super Bowl Ad You Didn’t See on Sunday
Super Bowl becomes most viewed show ever
Why are those Super Bowl ad execs so mad at women?
Google Ad Shines In Super Bowl Ads
Alongside gags, Super Bowl ads plumb male psyche
Four Consumer-Created Doritos Ads Crash The Super Bowl
Ads employ humor in quest for super gold
samedi 6 février 2010
vendredi 5 février 2010
Super Bowl : la grande fête de la publicité
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jeudi 4 février 2010
mardi 2 février 2010
7 principes de la communication de crise
Dans un monde caractérisé par la multiplication des médias, la gestion de crise est devenue un enjeu central pour préserver l’image de l’entreprise. Une crise mal gérée peut en effet avoir des conséquences importantes sur la santé commerciale de la firme.
Voici les 7 principes clés de la gestion de crise efficace :
1 Donnez-vous un plan
Le plan permet de réduire l’effet de surprise. Il permet aussi de tester et d’évaluer les options AVANT que les problèmes surgissent.
Concrètement, il s’agit de répondre aux questions suivantes : est-ce que votre organisation a un plan pour faire face à une crise ? Qui dirigera le centre nerveux ? Quelles sont les personnes qui feront partie de la cellule de crise ? Qui prendra la parole dans les médias et quels sont les divers publics avec lesquels il faudra communiquer ?
2 Choisissez un porte-parole
Vous devrez désigner UN porte-parole pour livrer le message aux différentes clientèles. Ce porte-parole doit être crédible et articulé.
D'après Ian I. Mitroff, « les principaux facteurs déterminants dans le succès de la gestion de crise sont la culture d'entreprise et la psychologie des dirigeants. (...) Une équipe qui fonctionne mal non seulement n'arrivera pas à gérer efficacement la crise, mais elle la provoquera et intensifiera ses paramètres les plus dangereux, prolongeant ainsi sa durée. »
La façon dont le porte-parole traitera avec les médias est déterminante. À divers niveaux, celui-ci incarne carrément l’entreprise elle-même : son état d’esprit, son niveau de confiance, sa crédibilité, etc.
3 Réagissez rapidement
Les premiers moments d’une crise sont les plus importants. Selon Simon Potter, associé spécialisé en litige du cabinet d’avocats McCarthy Tétrault, la leçon du rappel de Toyota est simple :
« Il faut agir de bonne heure et être alerte face à un problème déjà connu. Toyota niait le problème avec la pédale. Le 26 décembre, il y a eu un accident où le tapis auparavant accusé était dans le coffre de l’auto. On n’a pas saisi et contrôlé le problème tôt. Il faut agir avec concentration, concertation et communication. Celle-ci implique la transparence. »
En d’autres mots, il est impératif de ne pas se refermer sur soi-même ou de tenter d’étouffer l’affaire.
4 Communiquez efficacement et fréquemment
L’efficacité d’un relationniste est déterminée par sa capacité à communiquer efficacement ses idées ; s’exprimer avec précision.
Dans les faits, Hédi Hichri rappelle que la grande majorité des crises connaissent 3 phases : la phase de l’émotion, la phase de la polémique et la phase rationnelle.
Dans ce contexte, l'entreprise a trois options. « La première est de couper court à toute suspicion en répondant aux accusations par des preuves, rappelle Monsieur Hichri. (…) Seconde stratégie possible : reporter la responsabilité d’un dysfonctionnement, d’un incident sur un tiers (fournisseurs, pouvoirs publics, collaborateur isolé…). (…) Enfin, troisième alternative, reconnaître immédiatement un incident, sans chercher à le minimiser .»
5 Soignez vos relations avec les médias
Les médias sont la courroie de transmission entre les entreprises, les gouvernements et la population. Comme l’ont démontré plusieurs praticiens – je pense, entre autres, à Ivy Lee et Edward Bernays – les médias jouent un rôle clé dans nos perceptions, nos attitudes et nos valeurs.
6 Utilisez Internet
Historiquement, les outils de la communication de crise étaient les relations de presse, la communication de proximité, le marketing direct et la communication interne. Désormais, il faut aussi ajouter à ce cocktail l'ensemble des outils de communication d'Internet.
La gestion de crise en ligne est devenue un incontournable. Communiqués, vidéos, derniers développements, tout doit se retrouver sur le Net. En effet, Internet a donné naissance à un nouvel ordre médiatique et à l'évidence, les médias traditionnels n'ont plus le pouvoir d'antan.
Ceci dit, je m'empresse d'ajouter que la gestion de crise est un problème de relations publiques mais que tôt ou tard, elle nécessitera aussi le recours à la publicité : lettres d’excuses publiées dans les médias, campagnes de promotion, recours à la commandite, campagnes de pub d’après-crise, etc.
Ainsi, pour vous faire pardonner et oublier, vous devrez probablement recourir à l’ensemble des outils de la communication marketing.
7 Gérez le retour à la normale
Lorsque la crise arrivera à terme, il faudra s’engager dans l’analyse de la crise, examiner les causes de la crise et profiter des opportunités créées par celle-ci.
Selon André-Michel Ventre, il nous faut vivre avec la notion de crise. « Cela signifie que nous devons l'inclure dans nos modes de pensée et dans nos modes d'action. Les exemples récents, qu'il s'agisse de la crise mondiale qui affecte les économies de tous les pays du monde ou de la pandémie de la grippe A, le montrent sans ambiguïté. »
En fin de compte, souvenons-nous que l’opinion publique est influente. Elle détermine le succès d’une entreprise, d’un produit, d’un titre en bourse ou d’un politicien. C'est malheureux mais c'est comme ça.
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Pour en savoir plus, voir aussi :
Relations publiques: Toyota a-t-il perdu la bataille?, Pierre Couture, Le Soleil
Toyota, une crise sérieuse mais passagère, Jean-Philippe Arcand, 24 Heures
L'image de Toyota, entrevue à LCN
Entrevue sur le naufrage du Titanic
Le naufrage du Titanic est une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix. Mais le naufrage du Titanic, c'est aussi le début de la communication de crise (ou gestion de crise), le développement du sans fil, la naissance du concept d'opinion publique, l'explosion de la presse à sensation et des relations publiques.
Mes différents billet sur l'affaire Tiger Woods