lundi 28 octobre 2013

Quel est l'outil marketing le plus efficace sur internet ?


Selon une recherche réalisée par Forrester Research auprès de 395 marketers aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne, voici par ordre décroissant les outils marketing les plus efficaces sur internet. 

En première place, on retrouve les sites d'avis des consommateurs (critiques, commentaires et appréciations). Viennent ensuite les sites liés aux engins de recherche et le marketing par courriels. En queue de peloton, malgré ses 1.1 milliard de membres et son marketing ciblé, on retrouve le site de réseautage Facebook. 

dimanche 27 octobre 2013

Marc Bergevin dans une publicité de Ford



Ford a lancé récemment une campagne publicitaire dans les médias mettant en vedette Marc Bergevin, directeur général du Canadien de Montréal.

Dans la version intégrale de cette publicité d’une durée de 3 minutes, Marc Bergevin revient sur sa carrière. Il raconte son parcours personnel dans le hockey professionnel, ses premiers coups de patin à l’aréna de Pointe-St-Charles, son amour de Montréal, sa passion pour le hockey et bien sûr, les hauts et les bas de la vie de directeur-gérant.

En plus de favoriser l’attention et l’identification, cette publicité de Ford sur fond de témoignage communique efficacement et subtilement la personnalité de la marque Ford. À cet égard, le message publicitaire débute sur une citation d’Henry Ford et se termine par le célèbre logo du fabricant automobile. Pour le reste, toute l’attention est dévolue au DG et à la marque du CH.

À ma connaissance, c’est la première fois qu’un directeur général du Canadien apparaît dans une publicité. C’est dire le capital de sympathie du DG du CH et les liens commerciaux qui unissent le CH et Ford. J’en parle en entrevue avec Mario Langlois du 98,5 FM à Montréal.

jeudi 17 octobre 2013

Marilyn Monroe dans une publicité de Chanel N° 5



Plus de 51 ans après sa mort, Chanel annonce aujourd'hui que Marilyn Monroe apparaîtra dans une publicité de Chanel N° 5 à partir de la mi-novembre.  

Il y a quelques temps, Chanel a découvert un enregistrement inédit (une interview réalisée par Georges Belmont, rédacteur en chef du magazine Marie-Claire) confirmant les célèbres propos de Marilyn Monroe.
 
- « Qu'est-ce que vous mettez pour dormir Madame Monroe? », demande le journaliste. 
- « Chanel N° 5 », de répondre Marilyn Monroe. 

C'est d'ailleurs cette bande son qui sera mise en avant dans la nouvelle campagne du N° 5. Malgré son décès, Marilyn Monroe reste donc le symbole par excellence de la féminité, du style et du sex-appeal. Une revue en surface des stars permet d'ailleurs de constater à quel point Marilyn Monroe a traversé avec succès l’épreuve du temps.

Qu’il s’agisse de son nom, son image, sa voix, sa signature ou ses postures – autant d’éléments protégés par le droit sur l’image dans plusieurs États aux États-Unis – force est de constater que Marilyn Monroe n’a rien perdu de sa popularité.

Une page facebook à son nom compte d’ailleurs plus de 3 millions de fans ! Rien d'étonnant donc au fait qu'elle soit encore sollicitée par des marques de partout à travers le monde.

Dans les faits, Authentic Brands Group, une firme américaine, s’assure de garder en vie la star en collaboration avec CMG Worldwide.

En janvier 2011, comme je le rappelle dans cette entrevue consacrée au marketing lucratif des stars décédées, Authentic Brands Group achète les droits de licence et d’image de Marilyn Monroe de la succession pour 30 millions $.

Lors de son décès, Marilyn a légué 75 % de sa succession à Lee Strasberg, son mentor de l’Actor Studio. Au moment de la mort de ce dernier en 1982, sa troisième femme, Anna, qui n’a jamais rencontré ou échangé avec Marilyn de son vivant, se retrouve avec les droits sur l’image de la star.

Le Centre Anna Freud, une clinique de thérapie pour enfants à Hampstead, au nord de Londres, détient les 25 % restant de la succession de Marilyn Monroe.

Grâce à cette entente, les jours de la star qui remporta le prix de la « Fille que l’on retrouve dans le plus de publicités dans le monde » selon l'Advertising Association de l'Ouest en 1953, sont ainsi assurés pour des décennies à venir.

Parmi les marques que Marilyn Monroe représentait de son vivant, on retrouvait American Airlines, les pilules pour la perte de poids Kyron Diet, la bière Pabst, la lotion de bronzage Tan-Tan et la pétrolière Royal Triton.

Chargée de vanter Dior, Dolce & Gabbana, MAC et Marilyn Monroe Cafes dans l’au-delà, la star de cinéma n'a qu'à se contenter d'affirmer qu'elle existe, et la trace peut se borner à la faire figurer dans son environnement immédiat, ce qui est de plus en plus facile grâce aux avancées technologiques en matière d’images synthèses.

Il est tout à fait superflu de demander à la star de déclarer qu'elle emploie ou qu'elle est satisfaite du produit annoncé; il suffit d'affirmer, de prouver par l'évidence, c'est-à-dire en montrant la star près du produit, que l'objet existe dans le monde où elle vit.

En plus de favoriser l’attention et l’identification, les vedettes décédées du cinéma, de la musique ou du sport bénéficient généralement d’un fort capital de sympathie.

En réalité, la star décédée permet souvent de communiquer un aspect de la personnalité du produit, ceci à l’abri des scandales et du caractère de la diva.

Pour acquérir rapidement un taux de notoriété satisfaisant, la star a toujours été un formidable accélérateur. Dans les faits, une vedette comme Marilyn Monroe représente souvent une assurance sur la visualisation de la publicité. Même lorsque celle-ci est décédée…

Voir aussi :
Elvis Presley - King du marketing

lundi 14 octobre 2013

Netflix ou l’univers télévisuel en mutation



Selon Shalini Ramachandran du Wall Street Journal, Netflix serait en pourparler avec plusieurs fournisseurs de télévision par câble et satellite, dont Comcast et Time Warner Cable, afin de rendre le service de vidéo en ligne Netflix disponible directement sur leurs terminaux.

Déjà, le mois dernier, Netflix avait conclu deux ententes du genre, l’une avec une entreprise de câblodistribution britannique, la société Virgin Media, l’autre avec Com Hem, en Suède.

Ce développement constitue un tournant majeur dans la guerre que se livre depuis plusieurs années Netflix et les fournisseurs de télévision par câble et satellite.

Historiquement, les compagnies de diffusion par câble et par satellite percevaient Netflix comme un compétiteur direct. Netflix, c’est ce qui permettait aux gens de couper la corde, pour reprendre l’expression consacrée dans le monde des médias. C'est d'autant plus vrai que la firme de Los Gatos en Californie est responsable de près d'un tiers du trafic internet en Amérique du nord en soirée.

Dans les faits, le réflexe premier de la nouvelle génération consiste souvent à abandonner la télévision par câble et satellite, perçue comme étant trop dispendieuses, pour le service Netflix, disponible sur des tonnes de plateformes : iPhone, iPad, Android, Apple TV, Roku, Xbox, Playstation, télévision intelligente, tablettes, écrans d’ordinateur, etc.

En parallèle, Hulu, Apple, Amazon et Microsoft ont aussi lancé divers modèles de distribution du contenu télévisuel permettant de court-circuiter le modèle traditionnel fondé sur les fournisseurs de télévision par câble et satellite.

Dans ce contexte hautement compétitif, les fournisseurs de télévision par câble et satellite font donc un nouveau calcul en ce qui a trait à la création, la distribution et la consommation du contenu télévisuel. 

Pour un, l’accès direct des clients des câblos et des satellites à Netflix pourrait devenir un argument fort pour conserver les clientèles naturelles et ralentir la migration des clientèles plus jeunes vers le service Netflix.

En outre, comme le note le Wall Street Journal, les fournisseurs de télévision par câble et satellite constatent que les clients de Netflix possèdent souvent des connexions plus rapides, donc plus payantes pour les fournisseurs de signaux internet, des produits qu’offrent les fournisseurs de signaux TV.

Pour Netflix qui compte plus de 35,6 millions de clients, cette entente serait potentiellement intéressante, car elle permettrait aux utilisateurs de la télévision conventionnelle de passer directement et facilement à Netflix.

Par voie de conséquence, cela permettrait à Netflix d’avoir accès directement et sans tracas aux vastes clientèles des câblos et des satellites -- 100 millions de foyers aux États-Unis. Économie de temps et d’argent !

Dans sa quête de séduction auprès des fournisseurs de télévision, Netflix se comporte d’ailleurs de plus en plus comme un réseau de télévision classique, entre autres, en développant ses propres séries comme House of Cards et Arrested Development, en plus de conclure des accords avec des studios de cinéma, pensons à DreamWorks, par exemple. Netflix a même remporté un premier prix Emmy cette année pour une série offerte exclusivement par l'entremise d'internet.

Évidemment, si Comcast peut commencer à vendre des abonnements Netflix directement à ses clients de la même manière qu'il le fait déjà pour ses chaînes spécialisées et payantes, il pourrait négocier une commission fort lucrative à Netflix.

Ceci dit, selon le Wall Street Journal, le partenariat entre les câblodistributeurs et Netflix serait conditionnel à l’utilisation par les câblos de la technologie Netflix pour alimenter les terminaux.

Chose certaine, les câblodistributeurs doivent s’ajuster dès que possible à quatre phénomènes clés, des facteurs qui menacent leur survie : (1) le déploiement actuel des réseaux de fibre optique (lesquels permettent l'émergence d'un Netflix) ; (2) la fin de la télévision de rendez-vous ; (3) la multiplication des plateformes permettant de visionner du contenu télévisuel (la TV n'est plus seule) et (4) le deploiement rapide de la télévision intelligente.

Aux États-Unis, plus de 20 % des foyers possèdent déjà un téléviseur branché directement sur Internet (33 % en 2016). Ces consommateurs de télévision ont déjà accès à Netflix dans le confort de leur foyer.

C’est sans compter les 350 milliards $ de revenus publicitaires en jeu à la télévision, des dollars qui pourraient migrer au gré des cotes d’écoute et des clientèles qui abandonnent chaque jour le câble ou le satellite.

Tout cela au moment où on apprend par l'entremise de la Presse Canadienne que le gouvernement canadien dévoilera prochainement un plan afin d'obliger les fournisseurs de télévision par câble et satellite à offrir aux clients la possibilité de payer les services à la carte. 

Pas de doute possible, la télévision est au cœur d’une mutation d’importance qui aura des conséquences majeures sur les Videotron, Bell Télé, Cogeco, Shaw et Rogers. Des changements qui obligeront les fournisseurs de télévision par câble et satellites à pactiser avec l'ennemi Netflix. Parlez-en à Blockbuster.

mercredi 9 octobre 2013

Décès de Paul Desmarais, grand bâtisseur

Le propriétaire de Power Corporation, Paul Desmarais, est mort hier soir à l’âge de 86 ans.

Né le 4 janvier 1927, Paul Desmarais est le 4ième enfant de Jean-Noël et Lébéa Desmarais. Peu après sa naissance, survient le krach boursier de 1929 : effondrement du prix des matières premières, compressions salariales, chômage. Sudbury, région minière, n’est pas épargnée.

Très jeune, Paul apprend l’ouverture sur le monde. Il faut dire que la région de Sudbury est peuplée d’immigrants et que cette diversité culturelle le stimule. Son père lui transmet également la nécessité de pouvoir communiquer avec les deux communautés fondatrices du pays.   

En 1947, Paul Desmarais entre à l’Université d’Ottawa en sciences commerciales. À l’époque, le programme comprend des cours de connaissances générales auxquels s’ajoutent des cours de comptabilité, de droit commercial et de finances.   

Pendant ses études à l’Université d’Ottawa, Paul Desmarais démontre un sens aigu du leadership en devenant le vice-président de la Fédération Nationale des Étudiants Universitaires Canadiens (FNEUC).

Fort d’un solide bagage et de son diplôme d’études supérieures en poche, Paul Desmarais s’inscrit en droit à Osgoode  Hall, suivant ainsi les traces de son père. Mais Paul ne terminera jamais ses études de droit, le destin mettant alors sur son chemin une opportunité qu’il doit saisir à tout prix. 

En 1951, les parents de Paul Desmarais font face à un problème de taille : la Sudbury-Copper Cliff Suburban Electric Railway Company, un réseau de tramways fondé par le grand-père maternel de Paul Desmarais en 1912, ne fait plus ses frais.

Pour un, l’usage intensif des équipements a entraîné des problèmes mécaniques qui empêchent l’entreprise de connaître la rentabilité. Les tramways doivent donc être renouvelés et les coûts d’achat sont devenus exorbitants.

En outre, le réseau conçu en 1913 ne répond plus aux besoins de la ville qui a connu une forte croissance. Enfin, la prospérité d’après-guerre a permis aux citoyens d’acquérir une voiture et de s’en servir pour se rendre au travail, ce qui ajoute aux problèmes de l’entreprise.

La seule solution viable consiste donc à remplacer les tramways par des autobus qui devront couvrir toute la ville. Après de longs et coûteux travaux pour enlever les rails et refaire les routes, la Sudbury Bus Lines débute ses activités.

En 1950, l’entreprise gère 33 autobus mais elle possède une dette qui dépasse les 300 000$, une somme qu’on ne parvient pas à rembourser. C’est à ce moment que Paul entre en jeux. Il persuade ses parents de le laisser tenter un redressement de l’entreprise pendant ses vacances d’été.

N’ayant rien à perdre et persuadés des talents de leur fils, Jean-Noël et Lébéa lui vendent la Sudbury Bus Lines pour la somme de 1$. Sans même y penser, cette marque de confiance deviendra la première brique à l’édification de l’empire Desmarais.

Agé de 24 ans, Paul Desmarais s’investit corps et âme dans son nouveau projet. Il planifie les horaires, négocie le prix des pièces de remplacement et trouve l’argent nécessaire pour assurer la survie de l’entreprise. Parfois, il se rend à l’atelier pour aider les mécaniciens et passer le balai.

Convaincu que les employés sont sa meilleure ressource, il s’assure qu’ils recevront leur salaire, sans faute, chaque semaine. Pour ce faire, il doit même emprunter de l’argent pour couvrir les dépenses courantes. Bien sûr, cette façon de faire ne peut tenir bien longtemps.

Après un examen minutieux de la situation, Paul constate que le talon d’Achille de la Sudbury Bus Lines est l’itinéraire partant de Sudbury à Copper Cliff. En effet, cette ligne engloutit les profits de la compagnie car, bien que bondée aux heures de pointes, elle est vide entre les quarts de travail.

Desmarais décide alors d’approcher la compagnie Inco, propriétaire de la mine de Copper Cliff pour lui proposer un plan d’affaires sur cinq ans.

Après quelques négociations, les administrateurs d’Inco acceptent le projet de Desmarais et lui versent les fonds nécessaires au fonctionnement de la ligne d’autobus. Paul Desmarais vend ensuite cet itinéraire à une compagnie concurrente qui saura l’exploiter de façon rentable.

Cinq ans plus tard, avec l’aide de son frère Louis et d’un ami, Paul Desmarais a réussi un tour de force : la Sudbury Bus Line génère des profits.

De nos jours, l’histoire de la rentabilisation de l’entreprise par Paul Desmarais fait partie de la légende. C’est qu’elle illustra à merveille le caractère et la personnalité de Paul Desmarais : goût du défi, amour du risque calculé, grande capacité d’analyse.

Fort de sa réussite et de son expérience dans le domaine du transport en commun, Paul Desmarais se porte acquéreur, en 1955, de la Gatineau Bus Line, qui dessert la région de Hull-Ottawa, puis de Québec Autobus en 1960.   Paul Desmarais utilise cette nouvelle entité pour se porter acquéreur de nombreuses entreprises dans le domaine du transport en commun dont Transport Provincial, la compagnie Voyageur au Québec et Voyageur-Colonial en Ontario.

Son flair pour les affaires l’amène très vite à réaliser que le marché du transport en commun est saturé et qu’il devra maintenant passer à la deuxième phase de l’édification de son empire : la diversification.  Ainsi, en 1962, il acquiert suffisamment d’actions du Montréal Trust pour siéger sur le conseil d’administration.

Cette fenêtre sur le monde financier le fait connaître par les grands financiers et accélère sa compréhension des rouages de l’industrie. On dit d’ailleurs de Paul Desmarais qu’il possède un air assuré et un sens de la diplomatie qui font de lui un négociateur hors pair.

Ce talent jouera certainement un rôle dans la phase de diversification qui se poursuit avec, entre autres, l’acquisition de Gelco (anciennement Gatineau Power), la compagnie d’assurance vie Impériale et la corporation de valeurs Trans-Canada

Cette diversification de ses intérêts lui permet de parfaire ses connaissances du monde de la finance. Il apprend à connaître ses concurrents, à trouver des occasions d’affaires et à faire des offres sur des entreprises qu’il considère intéressantes. Cette période de prospection et d’apprentissage nous amène à parler de Power Corporation.

L’entreprise Power Corporation est fondée en 1925 par A. J. Nesbitt et P.A.Thomson. Son objectif consiste à permettre aux Canadiens de profiter du développement hydroélectrique du pays.

Éventuellement, l’entreprise prend aussi de l’expansion avec des positions dans des entreprises telles que Consolidated-Bathurst, Dominion Glass et Canada Steamship Lines, ce qui en fait la plus grosse société de gestion de l’époque.

Pourtant, en 1967, Power Corporation éprouve de sérieuses difficultés. La compagnie est en déclin et a un urgent besoin d’un président capable de prendre des décisions.

Saisissant la chance de mettre la main sur l’entreprise qu’il convoitait depuis longtemps, Paul Desmarais accepte de sortir Power Corporation de son marasme, mais à la condition d’être actionnaire majoritaire, président du conseil d’administration et directeur général de la compagnie.

Une fois en poste, M. Desmarais obtient le financement nécessaire au redressement de l’entreprise. Il vend aussi certains avoirs et les remplace par de nouvelles acquisitions en accord avec la stratégie de l’organisation.

Aujourd’hui, Power Corporation est une société de gestion et de portefeuille internationale qui détient, entre autres, des participations dans des sociétés actives dans les secteurs des services financiers, de l’assurance et des communications.

Ses principales filiales sont : Power Financial Corp., Power Technology Investment Corp. and Gesca Ltee. Au moment d’écrire ces lignes, Power Corporation gère des actifs de $500 milliards.

De nos jours, les fils de Paul Desmarais, Paul jr. et André sont à la tête de Power Corporation et mettent en application les leçons de gestion et la philosophie d’investissement enseignées par leur père.


Ses citations

«Dans toutes les affaires financières, il est très important d'avoir la force et, surtout, le temps d'attendre, le temps d'élaborer une stratégie.»
[ Paul Desmarais ]  


«Il faut avoir une stratégie, mais il faut qu'elle soit souple, c'est l'instinct qui nous dit quand il faut changer de stratégie. Les deux conditions sont importantes mais on ne peut pas avoir l'une sans l'autre.»
[ Paul Desmarais ] 


«Il faut prendre des risques, il faut toujours prendre des risques. Mais l'attente comporte aussi un risque.»
[ Paul Desmarais ]

dimanche 6 octobre 2013

Conférences au Spa Show en compagnie de Simon St-Hilaire



Quel plaisir ce weekend de me retrouver au congrès Spa Show Montréal organisé par Esthétique Spa International en même temps que Simon St-Hilaire, conférencier sur la vente et le service à la clientèle. J'en ai profité entre mes différentes conférences pour assister aux quatre conférences de Simon St-Hilaire données dans des salles pleines à craquer.

Simon St-Hilaire en est déjà à sa 20e année comme formateur à temps plein dans la vente stratégique, la relation avec la clientèle, la vente au détail et la gérance de vente. Au-delà de 800 organisations ont retenu ses services pour des séminaires privés. Il donne aussi des formations et des séminaires en anglais.

Son humour, son charisme, son audace et son habileté auprès des groupes placent Simon St-Hilaire dans une classe à part. Merci Simon pour les nombreux conseils, trucs et suggestions !

mercredi 2 octobre 2013

Une bouteille de Coke d'Andy Warhol pourrait se vendre 60 millions $


On apprend aujourd'hui qu'un tableau d'une bouteille de Coke surdimensionné d'Andy Warhol pourrait se vendre pour plus de 60 millions $ à New York le mois prochain. Selon Bloomberg, cette oeuvre de Warhol sera l'un des lots phares de la soirée de vente aux enchères Christie. C'est dire la puissance de la marque Andy Warhol, à l'origine un publicitaire, et de son célèbre « modèle », une bouteille de Coca-Cola. 

Le géant Coca-Cola est créé en 1886 par John S. Pemberton et disponible à la Jacobs’ Pharmacy. Cette année-là, neuf verres par jour sont vendus.

Comme je le mentionne à Benoît Dutrizac en entrevue au 98,5FM à Montréal et à Gilles Parent au FM93, le comptable de l’entreprise, Frank Robinson, nomme la boisson « Coca-Cola » en pensant que les deux C produiraient un bon effet dans la publicité. Il crée ainsi le célèbre logo de type Spencerian.

En 1925, le conseil d’administration adopte une résolution pour placer la formule secrète du Coca-Cola dans un coffre-fort à la Trust Company Bank à Atlanta.

L’entreprise Coca‑Cola a commencé à faire de la publicité à la télévision le jour de l’Action de grâce en 1950. Depuis ce temps, plusieurs publicités de Coca-Cola sont généralement considérées comme les meilleures annonces télévisées jamais produites, dont le célèbre « I'd like to buy the world a Coke » en 1971 et l'incontournable « Mean Joe Greene » en 1979. À cela s'ajoute, bien sûr, « le relooking du Père Noël » au début des années 30. 

En réponse à l’appel de l’entreprise Coca-Cola, le prototype de la bouteille à contour est conçu par Alexander Samuelson et breveté par la Root Glass Company. Il est approuvé par l’association des embouteilleurs de l’époque et sert à créer la bouteille standard.

En 1985, coup de théâtre, Coca-Cola change la formule du Coca-Cola pour la première fois en 99 ans. Le produit, appelé « Coke Nouveau » de façon populaire, a soulevé des protestations dans tout le pays. Un produit fabriqué avec la formule originale, renommé « Coca-Cola Classique » est remis sur le marché 79 jours plus tard.

De nos jours, les consommateurs assoiffés partout sur la planète boivent les produits de l’entreprise Coca-Cola 1,7 million de fois par jour.

Voir aussi :