Un peu plus
tôt aujourd'hui, je racontais l'histoire de 10 logos célèbres (Nike, Apple
Coca-Cola, Pepsi-Cola, Microsoft, Google, Londres 2012, Twitter, BP et la BBC)
au «Retour de Gilles Parent» avec Gilles Parent du FM93.
Évidemment,
les gens n’admettront jamais que leur choix a été influencé par une publicité,
un slogan, un visuel ou pire encore, un logo. Ils vous diront plutôt qu’ils sont à la
recherche d’information et que leurs habitudes d’achat sont très rationnelles. C’est
faux.
À quelques
exceptions près, les gens sont incapables de faire la différence entre une
marque et une autre. Lors d’une étude, on a sélectionné 300 personnes fidèles à
une grande marque de cigarettes. On les a fait fumer des cigarettes dont la
marque était cachée. Ensuite, on leur a demandé d’identifier la marque de
cigarette qu’ils avaient l’habitude de fumer. Seulement 2 % des gens
furent capables d’identifier leur marque de cigarette favorite parmi celles
qu’ils avaient fumées.
Les experts
en marketing ont observé les mêmes résultats avec des utilisateurs de chaînes
radiophoniques, de crème à raser, des consommateurs de bière, de boissons
gazeuses et de champagne.
Plus
récemment, des chercheurs ont collé une étiquette Sanyo à un appareil RCA. Ensuite,
ils ont demandé à 900 personnes de comparer les performances de cet appareil
avec celles du même produit vendu sous l’étiquette RCA. Soixante-dix pour cent
des personnes interrogées ont affirmé que le produit Sanyo était meilleur. Pourtant,
il s’agissait, dans les deux cas, du même appareil RCA.
En
marketing, nous n’achetons pas des produits, nous achetons des positionnements.
Dans les faits, c’est le désir d’exprimer notre personnalité qui nous guide
dans le choix des produits et des marques.
Qu’il s’agisse de bières, de cigarettes, de
dentifrices, de quincailleries, de chaussures de sport ou d’automobiles,
dépenser est une façon de communiquer notre identité sociale.
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