Le derby officiel du magasinage des Fêtes a commencé jeudi dernier avec
l’Action de grâce américaine, le vendredi fou (Black Friday, en anglais) et
aujourd’hui, les consommateurs ont droit aux aubaines du Cyber Lundi.
On
ne réalise pas toujours à quel point la séquence « Action de grâce américaine -
vendredi fou - et Cyber Lundi » joue un rôle clé dans le lancement des
festivités du temps des fêtes. Il est vrai que depuis quelques années, les
rabais de Noël arrivent de plus en plus tôt.
C’est
à l’Action de grâce américaine que l’on doit le TV Dinner en 1953 et la
première publicité TV de Coca-Cola en 1950.
Sans surprise, on comprend que les centres commerciaux font des pieds et des mains pour attirer le maximum de consommateurs.
Sans surprise, on comprend que les centres commerciaux font des pieds et des mains pour attirer le maximum de consommateurs.
Pour
faire face à la menace Internet + mobile, les magasins ouvrent de plus en plus
tôt lors de l’Action de grâce et du vendredi fou. On en a eu une autre preuve
la semaine dernière avec Target. KMart et Wal Mart. En entrevue, j’en parle d’ailleurs avec Benoît Dutrizac du FM98 et
Gilles Parent du FM93.
Pour un, Kmart a ouvert plus de 40 heures, sans interruption, dans la nuit de jeudi à vendredi aux États-Unis.
Victoria Secret a fermé boutique à 1 heure du matin !
Il faut dire qu'à lui seul, Wal Mart a
attiré 22 millions de consommateurs le jeudi de l’Action de grâce américaine en
2013.
Que nous réserve ce Noël ? Lors du vendredi fou de cette année (Black
Friday), on estime que 1 million de Canadiens seront « malades »,
histoire de préparer le magasinage de Noël.
Les
premières estimations disent que les ventes auraient chuté de 11% cette année
par rapport à l’an dernier aux États-Unis.
Mais
il faut savoir que ce chiffre est le fruit d’un sondage et non des chiffres
officiels. Ça représente quand même 50,9 milliards de dollars ou 380,95$ par
consommateur actif lors du weekend.
Il est vrai que depuis 2005, le Cyber Lundi mêle les cartes en ce qui a trait à la consommation et oblige les commerces à réfléchir au marketing omnical, un sujet que j’abordais récemment lors d’une conférence à Montréal.
Signe des temps, la mobilité représente maintenant 20 % de l’ensemble des transactions.