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lundi 4 mai 2020

Comment faire face à la Covid-19 – 10 principes marketing


Il me fait plaisir de vous annoncer ma toute nouvelle conférence web (conférence en ligne) intitulée «Comment faire face à la Covid-19 - 10 principes marketing»

Voici une conférence web qui brosse un tableau de l'univers du marketing en temps de crise.

Quoi faire ? Quoi éviter ? Comment rassurer les clients et les prospects ? Comment se vendre ?

Il s’agit d’une conférence en ligne dans laquelle le conférencier livre l’ABC de la communication-marketing en temps de crise dans le secteur de la création, des médias et des valeurs.Car comme je le mentionnais dans un article publié dans le journal Le Droit, la Covid-19 recèle des menaces mais aussi des opportunités à saisir pur chacun d'entre nous.

Les conférences en ligne ont plusieurs avantages. Pour un, elles permettent de composer avec des budgets serrés et les frais d’inscription sont moins élevés.

Par ailleurs, les formations à distance sont faciles d’accès. Les participants peuvent y assister à partir de n’importe quel endroit. Ce faisant les conférences web peuvent attirer une gamme très variée de participants.

Pour démarrer une conférence en ligne, chaque participant est invité à se connecter via un lien Zoom.

Évidemment, les conférences à distance sont souvent suivies d’une période de questions.

Que ce soit pour une formation ou une conférence en ligne, un webinaire ou toutes autres formes d’apprentissage à distance, nous sommes présents pour répondre aux besoins de votre organisation!
 
Pour connaître tous les détails, les tarifs ou pour obtenir des informations complémentaires, contactez nous.

mardi 13 septembre 2016

Comment expliquer le succès de Narcos sur Netflix?

À la tête du cartel de Medellín, un groupe qui sera responsable de plus de 80% du trafic de cocaïne sur la planète dans les années 80, Pablo Escobar est le plus célèbre trafiquant de drogue. Escobar aurait, pendant toute sa carrière, amassé plus de 40 milliards $. Ne reculant devant rien, il assassina juges, policiers, journalistes et hommes politiques. Trois présidents américains voudront sa peau : Ronald Reagan, George Bush (père) et Bill Clinton. 

Son organisation criminelle qui domine le marché mondial de la cocaïne est impitoyablement pourchassée par les agents de DEA et par les autorités colombiennes, puis éventuellement par le Cartel de Cali, la CIA, la NSA et les Los Pepes, un groupe paramilitaire terroriste particulièrrement violent. 

Deux agents de la DEA, Steve Murphy et Javier Peña, participent en Colombie à cette lutte contre le cartel et à la traque de Pablo Escobar, un personnage plus grand que nature avec son zoo, ses avions, son club de soccer, ses manoirs, etc. Comment expliquer le succès de cette série sous-titrée sur Netflix? J’en parle avec Benoît Dutrizac du FM985 à Montréal.

lundi 29 février 2016

Bienvenue dans le monde de la réalité virtuelle




Le Salon de la mobilité de Barcelone (avec le CES de Las Vegas, l’un des deux salons clés de la techno dans le monde) se tenait la semaine dernière. En vedette cette année : la réalité virtuelle, une technologie faite sur mesure pour Montréal avec son industrie
du jeu vidéo et du cinéma. 

Mais surtout, une technologie qui pourrait changer profondément le monde de la communication et du marketing.

La réalité virtuelle est une technologie qui permet à l’utilisateur de s’immerger dans un monde 3D. Pour s’en convaincre, un des exposants du Salon de la mobilité de Barcelone à simuler une montagne russe.






Pour ce faire, il suffit de porter de « grosses lunettes de ski » qui permettent d’être virtuellement ailleurs, un peu comme si on approchait l’écran HD du téléviseur à quelques centimètres des yeux avec les avantages que cela suppose – une nouvelle couche d’information donc, un environnement plus réaliste créé virtuellement grâce à des caméras qui filment sur 360 degrés comme la Samsung Gear.

Au-delà des avancés technologiques, cet engouement s’explique par le ralentissement des ventes de téléphones intelligents et de tablettes à travers le monde. C’est sans compter les difficultés de la montre connectée ou montre intelligente (Apple Watch, par exemple) qui, de toute évidence, ne sera pas la révolution escomptée pour l’instant.

Sans surprise, tous les joueurs clés du monde techno travaillent sur la réalité virtuelle. Lors du Salon de la mobilité de Barcelone, Google, Apple, HTC, Sony (et son casque PlayStation), Yahoo! et Facebook en ont tous profité pour faire des annonces importantes dans ce secteur.

Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, a volé le show avec le dévoilement (ou redévoilement) de la Rift d’Oculus qui sera disponible le 28 mars prochain au coût de 599 $. En 2014, Facebook a payé 2 milliards $ pour faire l’acquisition d’Occulus, une firme spécialisée dans la réalité virtuelle et fondée par Palmer Luckey, un jeune surdoué de 22 ans.

Il faut dire que les débouchés potentiels de la réalité virtuelle sont nombreux : jeux vidéos, événements sportifs, spectacles de musique, formation (cours à l’Université d’Ottawa ?), tourisme et industrie de la porno. Sur le plan commercial, cette technologie pourrait bouleverser le monde de l’immobilier, du marketing, de la vente.

Et sur le plan humain, en simulant l’interaction, la réalité virtuelle pourrait révolutionner les rapports humains. D’où l’intérêt de Facebook pour cette technologie. On parle déjà d’une industrie de 30 milliards $ en 2020!

Pour que le rêve devienne réalité, plusieurs défis guettent la réalité virtuelle. Pour profiter pleinement des avantages de cette technologie, il faudra des ordinateurs plus puissants, un Wi-Fi 5G (ou peut-être le Li-Fi de Philips).

Car, pour l’instant, le problème de la réalité virtuelle est son image moyenne -- on voit les pixels, ce qui affecte le niveau de réalisme d’une génération de consommateurs qui a grandi avec la télévision HD.

Pour passer à la vitesse supérieure, il sera aussi nécessaire de produire du contenu à la tonne (sport, fiction, cinéma, jeux vidéos) afin d’éviter les problèmes qui ont ralenti la télévision 3D. Il sera nécessaire de mettre au point des caméras capables de filmer à 360 degrés, ce que Samsung a fait durant le Salon de la mobilité de Barcelone avec sa Gear 360. La voici :






Enfin, il faudra éviter les nausées, car, à l’usage, on a constaté que 10 à 15 % des utilisateurs développaient des étourdissements en utilisant la réalité virtuelle. Gare à vous!

mercredi 3 décembre 2014

Bell Média lance Crave TV

Bell Média a dévoilé ses plans aujourd'hui pour le lancement de Crave TV, un service de visionnement en ligne qui sera lancé le 11 décembre prochain. 

Le service Crave TV offrira aux abonnés des séries TV exclusives, des comédies et des documentaires. Ce service de visionnement sur demande en ligne qui entrera directement en compétition avec Netflix coûtera 4 $ par mois. 

Parmi les « exclusivités » de Crave TV, on comptera la comédie Seinfeld. Plus tôt cette année, Bell avait aussi annoncé qu'elle avait obtenu les droits canadiens exclusifs de HBO pour les séries The Sopranos, Sex and the City, The Wire et Six Feet Under.

Sans surprise, les clients de Telus Optik TV, Bell Tele Fibe et Bell Aliant FibreOP TV auront accès au service de visionnement sur demande de Crave TV au moment du lancement du service par Bell. 

Les clients pourront également visionner le contenu sur des applications mobiles, le web, les consoles de jeux et les téléviseurs intelligents (ITV). 

Ce développement constitue un tournant important dans la guerre que se livre depuis plusieurs années Netflix et les fournisseurs de télévision par câble et par satellite au Canada.

Historiquement, les compagnies de diffusion par câble et par satellite percevaient Netflix comme un compétiteur pas très dangereux. Après tout, Netflix a pendant longtemps concentré ses activités dans le domaine de la location de DVD. 

À cette époque, Netflix « c’est ce qui permettait aux gens d’éviter les amendes consécutives au retour des DVD en retard ». C'est d'ailleurs ce qui explique la création de la firme en 1997 - un DVD d'Apollo 13 retourné en retard.

Depuis ce temps, les choses ont bien changé chez Netflix. De nos jours, la firme de Los Gatos en Californie est présente dans plus de 40 pays et elle est responsable de plus du tiers du trafic internet en Amérique du Nord en soirée. Mieux encore, Netflix compte au-delà de 50 millions de clients à travers le monde !

Dans les faits, il faut dire que le réflexe premier de la nouvelle génération de clients consiste de plus en plus à abandonner la télévision par câble et par satellite, perçue comme étant trop dispendieuses, pour le service Netflix, disponible sur des tonnes de plateformes : iPhone, iPad, Android, Apple TV, Roku, Xbox, Playstation, télévision intelligente, tablettes, écrans d’ordinateur, etc.

En parallèle, Hulu, Apple, Google, Amazon et Microsoft ont aussi lancé divers modèles de distribution du contenu télévisuel permettant de court-circuiter le modèle traditionnel fondé sur les fournisseurs de télévision par câble et satellite. 

Dans ce contexte hautement compétitif, les fournisseurs de télévision par câble et satellite font donc un nouveau calcul en ce qui a trait à la création, la distribution et la consommation du contenu télévisuel.

Pour un, la création de Crave TV et autres services du même genre pourrait devenir un argument fort pour conserver les clientèles naturelles et ralentir la migration des clientèles plus jeunes vers le service Netflix.

En outre, les fournisseurs de télévision par câble et satellite constatent que les clients de Netflix possèdent souvent des connexions plus rapides, donc plus payantes pour les fournisseurs de signaux internet, des produits qu’offrent les fournisseurs de signaux TV. 

Dans sa quête de séduction auprès des fournisseurs de télévision, Netflix se comporte d’ailleurs de plus en plus comme un réseau de télévision classique, entre autres, en développant ses propres séries comme House of Cards et Orange is the New Black

En outre, Netflix a conclut des accords avec des studios de cinéma, pensons à DreamWorks, Paramount Pictures, Lions Gate Entertainments et MGM, par exemple. Netflix a même remporté un premier prix Emmy l'a dernier pour une série offerte exclusivement par l'entremise d'internet. 

Chose certaine, les câblodistributeurs doivent s’ajuster dès que possible à quatre phénomènes clés, des facteurs qui menacent leur survie : (1) le déploiement actuel des réseaux de fibre optique à la Bell, lesquels permettent l'émergence d'un Netflix ; (2) la fin de la télévision de rendez-vous ; (3) la multiplication des plateformes permettant de visionner du contenu télévisuel (téléphone intelligent et tablette numérique) et (4) le déploiement rapide de la télévision intelligente.

Aux États-Unis, plus de 20 % des foyers possèdent déjà un téléviseur branché directement sur Internet (33 % en 2016). Ces consommateurs de télévision ont déjà accès à Netflix dans le confort de leur foyer.

C’est sans compter les 350 milliards $ de revenus publicitaires en jeu à la télévision, des dollars qui pourraient migrer au gré des cotes d’écoute et des clientèles qui abandonnent chaque jour le câble ou le satellite.

Tout cela au moment où on apprend par l'entremise de la Presse canadienne (PC) que le gouvernement canadien dévoilera prochainement un plan afin d'obliger les fournisseurs de télévision par câble et satellite à offrir aux clients la possibilité de payer les services à la carte. 

Pas de doute possible, la télévision est au cœur d’une mutation d’importance qui aura des conséquences majeures sur les Videotron, Bell Télé, Cogeco, Shaw et Rogers. Des changements qui obligeront éventuellement les fournisseurs de télévision par câble et par satellites à pactiser avec l'ennemi Netflix. C’est ma prédiction.

samedi 4 juillet 2009

Quel est l'impact de la vidéo en ligne sur les médias traditionnels ?

Article passionnant dans le magazine Adweek du 3 juillet 2009. On s’intéresse à la vidéo en ligne et ses impacts sur le divertissement et l’industrie des télécommunications. En voici les grandes lignes.

YouTube et Hulu sont des destinations populaires de la vidéo en ligne (voir mon billet du 13 mai à ce sujet), mais concrètement, ont-elles un impact sur les recettes de la télévision traditionnelle?

Une étude de ChangeWave a montré que la majorité des baby-boomers utilisaient la vidéo en ligne, mais qu’ils exprimaient également leur amour pour la télévision conventionnelle.

Par ailleurs, un rapport de Sanford Bernstein a conclu que la consommation de Web-TV semble très exagérée. Michael Nathanson
cite une étude qui montre que les Américains consomment en moyenne deux minutes de vidéo-Web par jour, comparativement à 309 minutes de TV en direct.

Enfin, contrairement à une opinion largement répandue, il semble que les jeunes regardent la télévision plus que jamais (Source: THR).

Ces quelques constats m’amènent à me poser deux questions pour lesquelles nous n'avons pas de réponse définitive à l'heure actuelle :

1. Est-ce qu’Internet est un moyen de prolonger les modèles traditionnels, ou peut-il changer le modèle d’affaires actuel et ajouter de nouvelles recettes ?

2- En d’autres mots, qui dans l'ensemble des médias et du divertissement, est susceptible de bénéficier de la vidéo en ligne ?

Nous y reviendrons dans un prochain billet.