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mercredi 9 mai 2018

La Presse devient un organisme sans but lucratif (OSBL)



Les quotidiens continuent de se réorganiser. Dernier en lice, La Presse, fort d’un déficit de dizaines de millions de dollars, annonce qu’elle deviendra une OSBL. Comment expliquer ce recul ? 

Plusieurs phénomènes expliquent le lent déclin des quotidiens : les quotidiens ont augmenté leur tarif, la classe moyenne a quitté les centres-villes, l’avènement des chaînes de nouvelles en continue à la télévision ont eu pour effet de transformer la notion d’information, les jeunes lisent de moins en moins et un plus grand nombre de lecteurs affirment lire l’exemplaire de quelqu’un d’autre, que ce soit dans le restaurant, au bureau ou chez un ami, l’arrivée de nouveaux compétiteurs comme le Huffington Post et bien sûr, l’effet numérique qui se fait particulièrement sentir sur le plan publicitaire depuis 2008 au Canada. 

Comme je le mentionne à Stéphane Gasse de BLVD FM, les quotidiens ont largement fait les frais de la montée spectaculaire d’internet. Entre 2004 et 2014, la presse américaine a vu ses revenus publicitaires passer de 45 milliards $ à 20 milliards $. Pendant la même période, les recettes liées aux éditions numériques sont passées de 2 milliards $ à 5 milliards $.

Au Canada, la crise des médias a fait plusieurs victimes dans le monde des quotidiens : le Halifax Daily News a fermé ses portes ; le journal La Presse a mis fin à son édition papier le 31 décembre 2017 ; le National Post a cessé de publier une version papier le lundi ; Le Soleil a cessé l'impression de son édition du dimanche en mars 2018 ; le Halifax Chronicle-Herald a fait disparaître son édition du dimanche de façon permanente ; Transcontinental a décidé de vendre ses hebdos au Québec. 

Pire encore, dans un échange de plus de 40 journaux réalisé en 2017, les deux plus grandes entreprises de presse écrite au Canada anglais, Torstar et Postmedia a annoncé la mort de 35 publications, dont Metro Ottawa, Metro Winnipeg, 24 hours, 24 Hours Toronto et 24 Hours Vancouver.

Dans ce contexte difficile, le gouvernement du Québec a accordé à la fin 2017 un prêt de 10 millions $ au Groupe Capitale Médias, qui publie les journaux Le Soleil, Le Nouvelliste, Le Droit, Le Quotidien, La Voix de l'Est et La Tribune, et un prêt de 526 000 $ au quotidien montréalais Le Devoir. 

Signe des temps, Le Devoir et Capitales Médias (Le Soleil, Le Nouvelliste, La Tribune, Le Droit, Le Quotidien/Le Progrès et La Voix de l'Est ) ont décidé de travailler main dans la main pour les ventes de publicités nationales. Groupe Capitales Médias assurerera la représentation des deux entreprises de presse auprès des annonceurs nationaux.

Aux États-Unis, le Rocky Mountain News a fermé ses portes ; le Seattle Post-Intelligencer a cessé de publier son édition papier pour se concentrer sur sa version en ligne ; le Detroit Free Press et le Detroit News ont mis fins à la livraison à domicile quatre jours par semaine ; le Christian Science Monitor a renoncé à sa version papier sur semaine.

Chez les adultes qui lisent un quotidien, 47 % ne lisent qu’en version imprimée, 28 % ne lisent qu’en version numérique et 25 % lisent sur des plateformes imprimées et numériques. Le lectorat en version imprimée est plus fort (56 %) pour les journaux locaux de marchés non métropolitains. Au cours d’une semaine ordinaire, les journaux rejoignent 74 % des milléniaux et 81 % des boomers (50 à 64 ans). 

Les jeunes adultes aiment lire en ligne et sur leurs mobiles et ont tendance à lire les quotidiens gratuits imprimés. Les personnes âgées aiment toujours les éditions imprimées et on ne peut pas les ignorer. 

Les éditions imprimées resteront importantes pour ceux qui préfèrent ce format mais les éditions électroniques continueront à progresser au fur et à mesure que leur popularité augmentera auprès des jeunes et des lecteurs qui connaissent bien le monde numérique.

Pour certains journaux papier à travers le monde, la solution priorisée pour faire face aux baisses de tirage des éditions imprimées a résidé dans la formule « site payant d’information ». Au Canada, le Globe and Mail est un bon exemple de ce mouvement général, limitant ainsi l’accès gratuit à certains articles chaque mois. Après quoi, l’utilisateur devra payer pour accéder à l’information. 

Aux États-Unis, le Wall Street Journal a été le premier à imposer un abonnement payant, en 1997. Selon Alexandra Blaison, aux États-Unis, les lecteurs sont près de 53 % à payer pour du contenu en ligne : articles exclusifs, expertise dans un domaine, réduction, etc.
En trois ans seulement, le New York Times a triplé le nombre de ses abonnés en ligne qui s’élève à 2,64 millions de lecteurs. Les abonnements représentent désormais 60 % du chiffre d’affaires annuel du groupe, contre un tiers seulement pour la publicité. 

Ceci dit, à l’usage, l’option payante en ligne est efficace quand un quotidien offre un contenu spécialisé, exclusif et/ou international. En effet, on sait que les gens ne paieront pas pour accéder à des nouvelles générales, ce qui joue contre les médias généralistes basés sur le scoop et la nouvelle de la journée.

Par exemple, Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec ont leurs propres sites web, distincts du portail Canoë. Ces plateformes ont été conçues pour favoriser les échanges entre les internautes, mais aussi avec les chroniqueurs et blogueurs pour permettre aux utilisateurs de participer au contenu. 

La plateforme La Presse+, conçue exclusivement pour les tablettes électroniques, qui a été lancée en avril 2013 propose à ses abonnés un contenu entièrement gratuit. En effet, l’éditeur a plutôt misé sur la hausse du lectorat et des revenus publicitaires, avec de nouveaux formats numériques et interactifs, conçus dans la foulée de son développement, pour rentabiliser sa nouvelle formule.

En ce sens, « Le plus grand défi pour les médias de nouvelles ou d’information est d’équilibrer la transition de l’imprimé vers le numérique, sans sacrifier inutilement la valeur du modèle d’affaires », dit Alan Allnutt, rédacteur en chef The Gazette. Les quotidiens doivent donc évoluer au rythme des lecteurs.

Tant qu’il y en aura un nombre suffisant de lecteur pour supporter le papier, il survivra. Parallèlement, il faudra tenir aussi compte du modèle numérique. C’est ce qui explique pourquoi l'application J5 du Journal de Montréal et du Journal de Québec accessible sur tablette est offerte en complément de la version papier, qui reste le vaisseau amiral du Journal de Montréal.

jeudi 12 avril 2018

Cambridge Analytica - est-ce la fin de Facebook ?


Avec ses deux milliards de membres et malgré le scandale Cambridge Analytica, Facebook est le site de socialisation le plus populaire sur la planète.

Facebook a été lancé en février 2004 par Mark Zuckerberg et les cofondateurs Dustin Moskovitz, Chris Hughes et Eduardo Saverin. Au départ, seuls les étudiants du Harvard College pouvaient joindre la communauté et y naviguer. Au courant de 2004, les universités de Stanford, Columbia et Yale se sont incorporées au site. 

Cette expansion a continué peu à peu à d’autres universités de Boston, de la Ligue Ivy et éventuellement à la plupart des universités des États-Unis. Puis, en 2005, Facebook s’est élargi pour inclure les élèves du secondaire, en 2006, les employés de plusieurs sociétés (par exemple, Microsoft) et finalement, en septembre 2006, Facebook s’est ouvert à toute personne possédant une adresse de courriel.

En 2009, la firme Compete.com annonce que le site Facebook est le réseau social le plus utilisé à travers le monde. À la fin de 2009, le site de réseautage le plus populaire de la planète compte plus de 300 millions de membres, dont 25 % sont des utilisateurs quotidiens ! En 2012, Facebook achète Instagram pour 1 milliard $, une somme jugée grotesque à l’époque. En mai 2012, à quelques heures de son lancement en bourse, Facebook atteint les 900 millions d'utilisateurs actifs. 

Pour les dirigeants d'agences de publicité et de marketing, Facebook est le média social par excellence selon une étude réalisée par The Creative Group. Ceci dit, depuis le changement de son algorithme au début 2018, « la bonne approche à prendre sera de réduire la fréquence de publication, d’investir davantage en production de contenu de qualité et de soutenir la diffusion avec un budget média plus substantiel et, surtout, mieux ciblé », insiste Jean-Philippe Shoiry, stratège nouveaux médiax chez Republik. 

Appellés à identifier la seule plateforme sociale qu'ils utiliseraient à des fins professionnelles et personnelles, les dirigeants d'entreprise (44 %) et les employés (58 %) ont nommé Facebook en premier. LinkedIn arrive deuxième, avec 17 % pour les dirigeants et 13 % pour les employés. Instagram est le deuxième en popularité (13 %) parmi les participants de 18-34 ans. 

Cambridge Analytica - est-ce la fin de Facebook ? J'en parle avec Stéphane Bellavance, Marie-Ève Janvier, Valérie Lebeuf et Philippe Pépin de Rythme FM à Montréal.

jeudi 15 février 2018

Pourquoi Eugenie Bouchard pose à nouveau dans Sports Illustrated?



Il ne faut pas s’étonner que la jeune Québécoise Eugenie Bouchard accepte de poser à nouveau pour le Sports Illustrated.

En s’associant au «Spécial Maillots» de Sports Illustrated, Eugenie Bouchard augmentera à coup sûr sa visibilité et sa valeur commandite, deux éléments particulièrement importants en communication-marketing.  

Comme le mentionnait Zoe Duchesne, une mannequin québécoise qui a fait l'objet d'une section photos dans le Sports Illustrated 2010, « L'impulsion que ces photos donne à la plupart des carrières des modèles compense largement pour le maigre salaire versé aux jeunes filles. »
 
En 1989, Kathy Ireland a fait la couverture du magazine (meilleures ventes de tous les temps). Elle se servit de ce tremplin pour lancer Kathy Ireland Worldwide, une société de marketing et de conception qui réalise aujourd'hui des ventes de 1,9 milliard de dollars annuellement.

Au-delà des abonnements (autour de 3 millions selon les derniers chiffres disponibles par Sports Illustrated), le «Spécial Maillots» vend en moyenne un million d'exemplaires en kiosques (ou dix fois les ventes normales), pour un total de 4 millions de magazines vendus. Évidemment, c'est un exploit remarquable à l'ère du Web !
 
Dans les faits, quelque 66 millions de personnes – ou un adulte sur cinq aux États-Unis – ont accès d’une manière ou d’une autre aux photographies et… aux textes du Swimsuit Issue

Comme on le devine bien, le numéro spécial de Sports Illustrated attire beaucoup de messieurs (44 millions) mais aussi beaucoup de madames : 22 millions de lectrices. Cela explique probablement pourquoi la rédaction de Sports Illustrated reçoit annuellement 25 000 maillots de bain de fabricants des quatre coins de la planète !
Il y a quelques années, SI a choisi une trentaine de photos parmi les 155 000 images immortalisées par les photographes.

Depuis son lancement en 1964, le Spécial Maillots (ou Swimsuit Issue) du Sports Illustrated a généré plus de 1 milliard de dollars de revenus publicitaires pour l'empire Time. Curieusement, à l’instar de la frénésie publicitaire entourant le Super Bowl, l’aventure du spécial maillots de Sports Illustrated débute par accident.

En 1963, André Laguerre, rédacteur en chef du Sports Illustrated, est à la recherche d'une manière de susciter l’attention des lecteurs pendant les mois d'hiver au moment où la saison de football est terminée et où les camps d’entraînement du baseball n'ont pas encore commencé. Il demande donc à ses éditeurs de lui envoyer des idées de sujets.
 
Comme je le raconte à Louis-Philippe Brulé du 104,7 FM à Ottawa-Gatineau, Fred Smith, un des employés de Sports Illustrated, a alors une idée de génie : mettre en couverture une jolie fille en maillot de bain. En 1964, la première édition maillots de bain voit le jour. À l’intérieur de celle-ci, on retrouve un supplément de 5 pages consacré aux maillots de bain.
De nos jours, ce numéro annuel génère à lui seul 40 millions $ annuellement en placement publicitaire, un exploit remarquable dans l'univers du magazine papier en constant déclin. À cela s'ajoute les revenus générés par les nouvelles plateformes : jeux vidéos, téléphone intelligent, applications Apple, calendriers, sites Web, etc.
Fait à noter, les abonnés de Sports Illustrated ont la possibilité de ne pas recevoir le numéro spécial maillots de bain et d’obtenir en échange une prolongation de leur abonnement. Moins de 1 % des abonnés de Sports Illustrated choisit de ne pas recevoir le Spécial Maillots.
 
L'agent d'Eugenie Bouchard, Sam Duvall, pense d'ailleurs que l'athlète originaire de Montréal a le potentiel pour devenir le visage du tennis. Comme il le mentionne il y a quelques temps au quotidien The Age : « Sur le plan marketing, je pense qu'elle peut devenir la joueuse de tennis le plus célèbre au monde. » 

Il est vrai que Madame Bouchard incarne la nouvelle génération de joueuse du tennis, habile sur le terrain sportif et le terrain de la communication - bilingue, à l'aise à la télévision, présente sur les médias sociaux dont Instagram, etc.
Pour cette raison, on peut penser qu’Eugenie Bouchard cherchera à maximiser les éléments suivants dans ses commandites : exclusivité d’association, visibilité à long terme sur le matériel publicitaire et promotionnel, visibilité sur les produits, occasions d’actions de relations publiques et d'affaires, etc. 
 
Les critères permettant de mousser ses commandites sportives sont nombreux et le tennis n'est qu'un aspect parmi tant d'autres de son mix-marketing personnel : nombre de spectateurs (la WTA attire 5 millions de spectateurs annuellement dans ses 53 tournois présentés dans 33 pays), visibilité de l’événement dans les médias (grâce à ses athlètes provenant de 90 pays, on estime que la WTA obtient une couverture équivalente à 7000 heures par an), durée de la visibilité (au total, la WTA génère 44 semaines de visibilité annuellement), présence sur Internet (on compte 11 millions de visiteurs uniques sur le site www.wta.com chaque année), Profil de l’amateur de tennis féminin (45 % féminin / 55 % masculin ; 38 % dans la tranche des 18-34 ans ; 69 % ont fréquenté l’université ; et 48 % font du sport)

mercredi 14 février 2018

UOCMN 2018 – le rendez-vous des relations publiques à Ottawa

Le 14 mars prochain se tiendra la 4e édition de UOCMN, le grand rendez-vous annuel des professionnels des relations publiques à Ottawa. 

Organisé par les étudiants du département de communication de l’Université d’Ottawa et ceux du programme conjoint en relations publiques de l’Université d’Ottawa, de la Cité collégiale et du collège Algonquin, cette journée conférences se tiendra au Pavillon Tabaret de l’Université d’Ottawa. 

Cette année, 4 conférenciers prendront la parole. Cofondatrice et présidente de l’agence Canidé, diplômée en Sciences des communications de l’Université de Montréal et forte de plus de six ans d’expérience en relations publiques et en communication marketing, Anne-Marie Caron a toujours été inspirée par les grands changements qui se dressent dans le paysage médiatique et numérique, mais surtout, tout le potentiel créatif qui en émerge. 

C’est d’ailleurs cette approche qui a fait de Canidé, après seulement deux ans d’existence, l’agence la plus primée aux derniers Prix d’Excellence de la SQPRP, le gala annuel des professionnels en relations publiques du Québec.

Consultante en communication, Nathalie Brunette est spécialisée en marketing sociétal et en gestion d’évènements depuis près de 20 ans. Au fil de sa carrière, elle a occupé des postes de direction des communications et de gestion de projet pour une multitude d’organismes, d’évènements culturels et sportifs, de festivals et d’institutions publiques à Gatineau, mais aussi à l’échelle provinciale et pan canadien dans le cadre de mandats liés à la francophonie.

Elle a piloté les campagnes de communication et de marketing du Festival de montgolfières de Gatineau, des Rendez-vous de la francophonie, de la franco-fête de Toronto, du Festival franco-ontarien, des Jeux du Québec Gatineau 2010 et plus récemment, des célébrations du 150e, Gatineau 2017.

Copropriétaire d’un projet de développement résidentiel, commercial et récréotouristique à Chelsea ainsi que plusieurs établissements de restauration, dont le Pub Chelsea, le café Biscotti & Cie, et jusqu’à tout récemment le Bistro-brasserie Gainsbourg, Manuela Teixeira s’implique dans la communauté de l’Outaouais depuis plus de 20 ans.

Côté académique, elle obtient un baccalauréat en administration des affaires-marketing en 1992 et complète en 2009 une maîtrise en communications à l’Université d’Ottawa, se spécialisant en médias sociaux et marketing par le Web. Depuis 1993, elle participe à diverses institutions culturelles en siégeant aux conseils d’administration de théâtres et de centres artistiques de la région de la capitale nationale. 

Sa carrière s’est surtout développée dans le milieu des communications, tout d’abord à titre de rédactrice puis de responsable des communications. De 1999 à 2004, elle a pris la direction de la firme Kolegram, qui passe alors de petite agence locale de design graphique à une agence reconnue au niveau national et remporte ses premiers nombreux prix internationaux et nationaux en design graphique.

En 2005, La Cité lui propose la coordination du programme de communications-marketing. Elle relève le défi et enseignera pendant 4 ans. En 2008, elle remporte le Prix d’excellence en enseignement de la région de la Capitale nationale.

En 2016, elle se lance dans le développement immobilier à Old Chelsea. Aujourd’hui, elle continue d’être très impliquée au niveau communautaire et en développement économique de la région. Elle fut présidente de Tourisme Outaouais jusqu’en septembre 2017, fondatrice du Centre des arts, de la culture et du patrimoine de Chelsea, membre fondatrice du Festibière de Gatineau, co-présidente du Comité du 150e de la confédération-Outaouais, etc.

La conférence de clôture sera faite par Jean-François Dumas, président et fondateur d'Influence Communication. Il oeuvre dans le domaine depuis près de 30 ans.

Jean-François Dumas oeuvre dans le domaine depuis plus de 25 ans. Il a enseigné et donné des conférences dans plusieurs universités depuis 1991. Pendant plusieurs années, il a notamment enseigné les relations publiques à l'École nationale d'administration publique. Il a mis sur pied les premiers services automatisés de surveillance médias au sein du gouvernement canadien en 1994. 

M. Dumas a effectué ses études universitaires en science politique et en journalisme. En 2002, Il a co-écrit le livre Les relations publiques dans une société en mouvance. Jean-François Dumas a été conseiller en communication et en relations publiques auprès de nombreuses grandes organisations. 

Il a été conférencier invité à NewsXchange 2007 et 2008 qui réunissait à Berlin et à Valence les principaux télédiffuseurs du monde entier. En mai 2008, il a été conférencier au Arab Broadcast Forum, à Abu Dhabi. Il a fait l'analyse du travail des médias arabes dans 23 pays. Il se joint maintenant à l'équipe deSalut Bonjour Week-End pour revoir l'actualité de la semaine avec nous. 

Dans le cadre de mes interventions à l’antenne de l’émission de Benoît Dutrizac au FM98,5 à Montréal les lundis après-midi, j'ai eu la chance de partager l’antenne à plusieurs reprises avec Jean-François Dumas, président d’Influence Communication. C'est un communicateur d'exception !

À travers le temps, voici d’ailleurs 20 caractérisques clés des médias québécois que vous devez garder en tête, ceci gracieuseté des entrevues de Jean-François Dumas et des bilans annuels d'Influence Communication

Pour plus d’info sur UOCMN, cliquer ici.

lundi 3 juillet 2017

Le Model 3 de Tesla sera lancé le 28 juillet



Elon Musk a confirmé sur les médias sociaux que Tesla lancera le Model 3 vendredi prochain. Les premiers consommateurs en prendront possession à la fin du mois. Le Model 3 offrira une autonomie de plus de 345 kilomètres par charge d'électricité et coûtera 35 000 $ US pour le modèle de base. Avec ce nouveau modèle, Elon Musk cible un nouveau segment de marché, celui du milieu de gamme, une étape clé pour Tesla.

Fondé en 2003, Tesla Motors compte aujourd’hui 17000 employés. Fort d’une stratégie de positionnement en 4 étapes fort astucieuse (Roadster – voiture sport ; Modèle S – voiture de luxe ; Modèle X – multisegment VUS Minivan ; Modèle grand public – Model 3), Tesla Motors s’attaque au marché une bouchée à la fois en prenant bien soin de faire tomber les préjugés à l’égard de la voiture électrique.

En effet, comme je l’indique à Gilles Parent en entrevue, les voitiures Tesla se distinguent par cinq éléments : la carrosserie (la Roadster était montée sur un châssis de Lotus), les couleurs uniques, l'accélération, la vitesse de croisière et l'autonomie. 

Pour garantir l’alimentation en électricité, Tesla Motors a construit un système de borne à l’échelle de l’Amérique du Nord. Il faut dire que la borne électrique de Tesla est alimentée à l’énergie solaire, un autre produit fabriqué… par l’architecte de Tesla - Elon Musk. 

Car Tesla n'est pas seulement un constructeur automobile. Elle s’intéresse aussi à l'innovation énergétique. En 2018, une usine produira des batteries destinées au stockage fixe pour les entreprises et les résidences.

Parler de Tesla Motors, c’est parler de son joueur clé : Elon Musk. Ingénieur de formation, Musk naît en Afrique du Sud. Il émigre par la suite au Canada puis s’installe définitivement aux États-Unis. Véritable Steve Jobs du 21e siècle, Elon Musk fonde sa première entreprise à 23 ans, Zip2, un bottin téléphonique sur le Web. 

Musk vend Zip2 à 27 ans, à COMPAQ, pour la somme de 307 millions $. Il crée ensuite coup sur coup SolarCity, une firme de panneau solaire, SpaceX, une entreprise spécialisée dans l’exploration spatiale et PayPal qu’il vend à Ebay pour 1,5 milliard $ à 30 ans. 

Mine de rien, Tesla Motors, son dernier joyau, est un exploit remarquable : c’est la première nouvelle entreprise dans le secteur automobile nord-américain à survivre en 90 ans. Autre distinction significative : Tesla Motors nous vient de Silicon Valley et non de Détroit. 

Comme si cela ne suffisait pas, la Tesla est vendue principalement par l’entremise de son site Internet. Véritable révolution dans le monde du marketing automobile, Tesla risque donc de révolutionner non seulement la manière de se déplacer, mais aussi la manière de vendre et d’acheter des véhicules automobiles. Signe du destin et sans surprise, des regroupements de concessionnaires tentent déjà à bloquer la vente de voiture sur Internet.

mardi 14 mars 2017

UOCMN 2017 - des discours et des succès inspirants

@UOCMN 2017, une journée de conférences annuelle organisée par les étudiantes et les étudiants en communication de l’Université d’Ottawa, était de retour pour une troisième année aujourd'hui au Pavillon Tabaret. 

Cette activité spécialisée, qui explore les nouvelles tendances en relations publiques, attire chaque année des étudiants et des professionnels du milieu des relations publiques et de la communication. La journés conférences de cette année avait comme thème «La valorisation de l’image en relations publiques».

La première conférencière, Madame Anabel Linblad, s’est intéressée à la notion d’image. Pour ce faire, elle a jeté un regard sur l’image du Canada ici et ailleurs dans le monde à partir de sondages et de clip vidéo.

Madame Lindblad est directrice, Communications stratégiques, pour le portefeuille des affaires étrangères, de la sécurité et de la défense au Bureau du Conseil privé (BCP). Elle œuvre au sein du gouvernement du Canada depuis maintenant neuf ans, ayant passé par le Commissariat aux langues officielles, le Secrétariat du Conseil du Trésor et Affaires mondiales Canada avant de se joindre au BCP.

Le second conférencier, Serge Vallières, Directeur conseil chez Citoyen Optimum, nous a parlé des relations de presse à l'ère des médias sociaux. Pour ce faire, Monsieur Vallière a donné de nombreux exemples concrets comme le lancement de TéoTaxi ou de la Molson 1908 en plus de nous mentionné qu'à l'heure des nouveaux médias, le téléphone reste un outil imbattable pour faire ses relations de presse

En début d’après-midi, Daniel Bouchard, chef d’antenne du Téléjournal Ottawa-Gatineau, week-end à la Télévision de Radio-Canada et professeur à l’Université d’Ottawa a agi en tant que modérateur du panel des grands anniversaires, une première pour le colloque UOCMN. 

Lors de son allocution d’introduction, Monsieur Bouchard a pris soin de féliciter les 13 étudiants à l’origine du UOCMN2017, un geste qui a fait chaud au cœur des étudiants. 

Le panel des grands anniversaires était composé de Madame Ajà Besler, Présidente de l'association des communautés francophones d'Ottawa, Diplômée de l'Université d'Ottawa, et de Monsieur M. Guy Laflamme, directeur général du Bureau d’Ottawa 2017 (Ottawa 2017). Monsieur Laflamme nous a d’ailleurs précisé que le plan de communication initiale de la ville d’Ottawa pour les célébrations du 150e faisait plus de 400 pages !

En fin d’après-midi, UOCMN2017 a eu le privilège de recevoir Monsieur Pierre Gince, Président et fondateur de Direction Communications et Mesure Média. Monsieur Gince nous a entretenus des « Perspectives d’avenir en Relations Publiques. »

Journaliste, puis conseiller d’un ministre et au sein de trois cabinets de relations publiques, Pierre Gince, agréé en relations publiques (ARP ), fonde le cabinet de relations publiques Direction Communications stratégiques en 1994 et Mesure Média en 2015. 

En 2016, la Société québécoise des professionnels en relations publiques (SQPRP) a remis à Monsieur Pierre Gince le prestigieux Prix Yves St-Amand afin de souligner son engagement, le partage de ses connaissances et l’avancement de la profession auquel il a contribué.

Lors de sa présentation, Monsieur Gince a fait un bref retour sur l’histoire des relations publiques, de Jules César à nos jours. En fin d’allocution, Monsieur Gince a rappelé aux étudiants en relations publiques et en communication l’importance de s’impliquer le plus tôt possible à l’université, un plaidoyer « pro activité parascolaire » qui terminait magnifiquement bien la journée.

Fait à noter, Monsieur Gince avait avec lui un exemplaire d’un livre de Monsieur Edward Bernays dédicacé de la main de l’auteur, un document d’archives qui en a fait sursauter plus d’un dans la salle. Ce livre a été offert à Monsieur Gince par son ami Michel Dumas avant son décès.

À la fin des années 60, Michel Dumas a été un des premiers Québécois à obtenir une maîtrise en relations publiques (Boston University). Il avait aussi travaillé avec celui qu’on nomme le « père des relations publiques », Edward Bernays.

Je veux d’emblée féliciter le comité organisateur @UOCMN 2017 composé de Clémence Caro, Dominique Carrière, Gwenaëlle Couillec, Agathe Dauviau, Mélanie Desmarais, Djawad Dib, David Gakwerere, Mary Fulton, Priscilia Luasa Kabengele, Michca Lacaille, Ama Ouattara, Laurence Sicotte-Robinson et Maude Thérien pour l’organisation de cette journée-conférences, qui témoigne du dynamisme du département de communication de l’Université d’Ottawa. 

Ce forum initié il y a quelques années par Benoît Paradis, Producteur associé chez Fokus Box et ex-étudiant en relations publiques au département de communication de l'Université d'Ottawa, est un moment important pour les étudiantes et les étudiants du département de communication de l’Université d’Ottawa. En effet, en plus d'approfondir leurs connaissances lors des conférences, les participants mettent celles-ci en pratique lors d'échanges et de rencontres stimulantes.

Dans la préparation de ce colloque, les organisateurs de @UOCMN 2017 ont reçu le soutien du département de communication, de la faculté des Arts de l’Université d’Ottawa, du Centre du bilinguisme / Bilingualism Centre, d'UOttawa Alumni - Diplômés UOttawa, @Conseil d'esprit de corps, de médias et de gens d'affaires dont Citoyen Optimum, ICI Ottawa-Gatineau et Infopresse. Je tiens à les remercier.

lundi 6 mars 2017

Lancement de Snapchat en bourse


Snapchat est une application gratuite de partage photos et de vidéos qui a été conçue et développée par trois étudiants de l'université Stanford. Snapchat permet de communiquer facilement avec des amis et de regarder des Live Stories du monde entier. Ceci dit, chaque photographie ou vidéo envoyée ne peut être visible par son destinataire que durant quelques instants. Et bien sûr, les Snapchatters peuvent toujours faire des captures d’écrans ! 

Pourquoi cette application suscite-t-elle tant d'enthousiasme en bourse (Snapchat valait 40 milliards $ deux jours après son lancement au NYSE – plus que CBS, Carnival Cruises ou Delta !) et comment les fondateurs ont-ils réussi à créer un buzz aussi important? J’en parle avec Gilles Parent du FM93.

jeudi 22 décembre 2016

6e rang des professeurs de marketing!



Dans un billet récent de Chuck Martin, un auteur à succès (il a fait la liste du New York Times dans la catégorie «livre d’affaires») qui a été tour à tour éditeur en chef de quatre magazines, journalistes dans cinq quotidiens, vice-président d’IBM (division édition et publicité) et maintenant professeur, m’a inscrit au 6e rang des professeurs de marketing de sa liste des «Top Marketing Professors on Twitter», une liste qu’il compile et dans laquelle on retrouve des professeurs de partout à travers le monde. Merci donc à Monsieur Martin !
 
C’est la 2e fois que je me retrouve dans une liste aussi prestigieuse impliquant les médias sociaux dont Twitter. La fois précédente, c’est Bruno Guglielminetti à qui l'on doit la première émission francophone disponible sur le Web en Real Audio, la création du premier magazine consacré à l'Internet produit par un média traditionnel ainsi que la première couverture de soirée électorale ou référendaire sur Internet au Canada, qui m’avait inscrit dans son top 5 des comptes Twitter à suivre lors d'une émission de radio à l'antenne de Radio-Canada. 

Je m'en souviens car dans les secondes suivantes, mon vieux Blackberry avait sonné comme jamais -- autour de 500 additions en quinze minutes sur mon compte Twitter -- ce qui pour l'époque était un nombre substantielle. J'étais désormais mordue !

mardi 13 décembre 2016

10 événements marketing clés de 2016


Voici mon top 10 des événements clés en communication-marketing pour 2016 :


En début d'année, révolution dans le monde du jouet et de la culture populaire. Après 57 ans et malgré des ventes de 1 milliard $ annuellement, le géant du jouet Mattel lance trois nouvelles Barbie avec de nouvelles silhouettes : petite, grande et arrondie. Succès instantané : hausse des ventes de 23 % en quelques mois ! En fin d'année, Disney fait de même et réinvente le conte de fées. 

2. Décès de René Angélil, un as du marketing

En janvier, décès de René Angélil, un émule du Colonel Parker qui a contribué à la carrière de Céline Dion, une star mondiale de la chanson. J'insiste : il est impossible de comprendre le succès de Céline Dion sans jeter un coup d’oeil sur la stratégie de marketing de René Angélil. 

3. Bienvenue dans le monde de la réalité virtuelle

La réalité virtuelle prend forme en 2016 avec la lancement d'Oculus Rift, HTC Vive et PlayStation VR -  une technologie qui pourrait changer profondément le monde de la communication et du marketing dans les années à venir.

 Il faut dire que les débouchés potentiels de la réalité virtuelle sont nombreux : jeux vidéo, événements sportifs, spectacles de musique, formation (cours à l’Université d’Ottawa ?), tourisme et industrie de la porno. Sur le plan commercial, cette technologie pourrait bouleverser le monde de l’immobilier, du marketing, de la vente et de la publicité. 

À la fin mars, les Entreprises Cara Limitée annoncent une entente dans le but d'acquérir la totalité du Groupe St-Hubert, dont le siège social est situé à Laval. La transaction est de 537 millions $.

 5. Décès de Phil Kives fondateur de K-Tel et inventeur de l'infopub

En avril, décès de Phil Kives, fondateur de K-Tel et inventeur de l'infopub.

À l’occasion de ma chronique « pub et marketing » avec l’animateur
Benoît Dutrizac du 98,5 FM à Montréal, je me penche sur les origines de la firme canadienne K-tel, un géant de l'infopub créé dans les années soixante par Phil Kives. 


6. Pokémon GO - un succès fulgurant

Durant l'été 2016, Lancement de Pokémon GO, une application utilisant la réalité augmentée. Instantanément, c’est la folie – record de téléchargement pour Apple.  

Comment expliquer le buzz entourant Pokemon Go ? Mon entrevue avec Louis Lacroix de l’émission «puisqu’il faut se lever» au 98,5 FM à Montréal donne quelques pistes pour comprendre le phénomène.

Comme je le rappelle en entrevue à Georges Pothier de «Salut Bonjour» à TVA, l’app repose sur un principe vieux comme le monde : la chasse au trésor, ici des Pokemon(s). En marketing, on ne réinvente pas la roue.
Pas mal pour une app dont l’inspiration vient d’un poisson d’avril de Google il y a deux ans… 

7. Le UFC vendu 4 milliards $!

Toujours en juillet, on apprend que le UFC a été racheté par un groupe d'investisseurs pour un montant de 4 milliards de dollars. Un retour sur l'investissement incroyable pour Lorenzo et Franck Fertitta.   

Créé en 1993 à Denver, le UFC est devenu avec le temps la plus importante organisation de combat libre au monde. En janvier 2001, White fait l’acquisition du UFC avec les gérants de casino Frank Fertitta III et Lorenzo Fertitta pour la modique somme de 2 millions $.

À son arrivée, White revoit de fond en comble les façons de faire du UFC. Conscient des problèmes d’image de la ligue et désireux de mettre fin aux poursuites à répétition qui entachent la réputation de la franchise, White choisit de nettoyer le monde du combat extrême pour multiplier les occasions d’affaires.  

Pour ce faire, Dana White crée des catégories de pugilistes (jusque-là, un lutteur de 300 livres pouvait affronter un spécialiste du karaté de 150 livres) ; il adopte le livre de règlements du New Jersey Athletic Control Board, lequel interdit les coups derrière la tête ; et il développe le marché de la télévision à la carte (pay-per-view, en anglais), s’inspirant en cela des combats Ali-Frazier, premiers événements du genre à être diffusés à la télévision payante. 

Avec ses 83 millions de clients à travers le monde en septembre, Netflix se comporte désormais comme la chaîne HBO en développant ses propres séries à succès comme House of Cards ou Narcos, et en concluant des accords avec des studios de cinéma (DreamWorks, Disney ou Univision pour donner quelques exemples).   

Pas de doute possible, la télévision est au cœur d’une mutation d’importance qui aura des conséquences majeures sur Videotron, Bell Télé, Cogeco, Shaw et Rogers.  

9. Ça brasse dans les médias traditionnels

Face à un environnement changeant, les médias écrits sont en mode «coupure» au Québec durant toute l'année 2016.  

Québecor Groupe Média annonce l'abolition de 220 postes au sein de Québecor Groupe Média, surtout des postes-cadres, professionnel et de soutien administratif, soit près de 8 % de l'effectif. Par ailleurs, TVA Publications procéde à une réorganisation de sa structure interne et cessera la publication de deux magazines, soit CHEZ SOI et Tellement bon.  

Au début du mois d'octobre, Rogers Média annonce qu'elle se concentrera sur ses marques de langue anglaise et se départira de Châtelaine et de L'actualité. Par ailleurs, la fréquence de l'impression de trois magazines sera réduite à compter de janvier 2017 : Maclean's (une fois par mois), Châtelaine (six fois par année) et Today's Parent (six fois par année).

Mais ce n'est pas tout. TC Média annonce une réorganisation du journal Les Affaires qui verra celui-ci passer de 42 à 28 publications par année. 

Pour un maniaque de marketing politique comme moi, l'effet Trump est un phénomène rare et donc fascinant à observer.

Comme je le rappelle en entrevue à Benoît Dutrizac, construire un personnage politique comme Donald Trump est une opération délicate. Il faut un positionnement clair («Je ne suis pas un politicien»), un slogan fort («Make America Great Again») et une image limpide qui se résume généralement en quelques mots.

Qui est Donald Trump ? Trump est un riche homme d’affaires toujours habillé en veston-cravate rouge ou jaune ou bleu, un magnat de l’immobilier, un négociateur féroce, un auteur à succès et une star de la télé-réalité. Sa troisième épouse est une ancienne top model. Voilà, tout a été dit ! 

Au-delà de ces quelques éléments de branding susceptibles de plaire à un public plus large, Donald Trump a analysé finement son électorat primaire et utilisé avec habileté les médias sociaux pour contourner les médias traditionnels.

Par ailleurs, il comprend que le Parti républicain est une coalition reposant sur trois éléments clés : religion, économie de marché et armée. Bingo - voilà les trois thèmes de sa campagne qui reposera au final sur l'antiestablishment. Une recette qui servira assûrément d'inspiration à d'autres politiciens...

mardi 22 novembre 2016

22e édition du Déjeuner des Médias au bénéfice de Centraide Québec



Le mardi 29 novembre prochain se tiendra la 22e édition du Déjeuner des Médias au bénéfice de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, le grand rendez-vous annuel des professionnels des communications et du marketing à Québec. Cette initiative de l’agence IMÉDIA firme créative aura lieu au chic Capitole de Québec et sera animée par Marie-Christine Leblanc. 

Chaque année, depuis plus de 22 ans, le monde de la communication, de la presse et des annonceurs de la Capitale-Nationale se réunissent le temps d’un déjeuner au bénéfice de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches.

Cette rencontre est également l’occasion d’assister à la 9e édition des Prix Médias, un grand événement annuel de reconnaissance soutenu par la Société des communicateurs de Québec (SOCOM), la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ) et la Chambre de commerce de Lévis (CCL), La Jeune Chambre de Commerce de Québec (JCCQ) et Léger.  

Cinq marques de reconnaissance seront remises : la personnalité de l’année, la relève de l'année, la performance en communication la performance événementielle et le Grand Prix Médias. Cet événement permet non seulement de rassembler et de remercier les professionnels de l’industrie, mais aussi d’honorer les leaders de l’industrie de notre belle région. 

La conférence « Mouvement médiatique » sera menée par Jean-François Dumas, président et fondateur d'Influence Communication. Il oeuvre dans le domaine depuis près de 30 ans. Jean-François Dumas tracera un portrait précis et sans complaisance de l’écosystème médiatique québécois. Il soulignera les caractéristiques utiles aux communicateurs et il proposera des pistes afin d’en tirer profit.  

Jean-François Dumas oeuvre dans le domaine depuis plus de 25 ans. Il a enseigné et donné des conférences dans plusieurs universités depuis 1991. Pendant plusieurs années, il a notamment enseigné les relations publiques à l'École nationale d'administration publique. Il a mis sur pied les premiers services automatisés de surveillance médias au sein du gouvernement canadien en 1994. 

M. Dumas a effectué ses études universitaires en science politique et en journalisme. En 2002, Il a co-écrit le livre Les relations publiques dans une société en mouvance. Jean-François Dumas a été conseiller en communication et en relations publiques auprès de nombreuses grandes organisations. 

Il a été conférencier invité à NewsXchange 2007 et 2008 qui réunissaient à Berlin et à Valence les principaux télédiffuseurs du monde entier. En mai 2008, il a été conférencier au Arab Broadcast Forum, à Abu Dhabi. Il a fait l'analyse du travail des médias arabes dans 23 pays. Il se joint maintenant à l'équipe deSalut Bonjour Week-End pour revoir l'actualité de la semaine avec nous. 

Dans le cadre de mes interventions à l’antenne de l’émission de Benoît Dutrizac au FM98,5 à Montréal les lundis après-midi, j'ai eut la chance de partager l’antenne avec Jean-François Dumas, président d’Influence Communication.  

À travers le temps, voici d’ailleurs 20 caractérisques clés des médias québécois que vous devez garder en tête, ceci gracieuseté des entrevues de Jean-François Dumas et des bilans annuels d'Influence Communication

Pour plus d’info sur le Déjeuner des Médias au bénéfice de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, cliquer ici. 

Source : Alexandra Leblond, Coordonnatrice du Déjeuner des médias

mercredi 9 novembre 2016

Les Américains rêvent d'émigrer au Canada - vrai ou faux?


Au cours de la nuit de mardi à mercredi, la nouvelle a frappé comme une tonne de brique sur les médias sociaux : preuve à l'appui, le site d'Immigration Canada a connu une panne «en raison d'une augmentation importante du volume de trafic», selon le ministère. 

Il n'en fallait pas plus pour que les Canadiens (et certains médias américains) concluent que des millions d'Américains cherchaient à émigrer au Canada suite à l'élection de Donald Trump. 

Mais est-ce vrai ou est-ce faux ? Le journaliste Tristan Péloquin a eu l'excellente idée de faire une recherche sur Google pour vérifier le tout. Et ce qu'il a découvert est plutôt renversant...


vendredi 15 juillet 2016

Pokémon GO - un succès fulgurant



Pokemon Go – un succès fulgurant. Les statistiques de SimilarWeb démontrent que 6,30 % des appareils Android au Canada auraient l’application installée. Pour Pokémon, les utilisateurs gardent l’application ouverte et active pour une moyenne de 33 minutes et 25 secondes. Dans ce contexte, préparez-vous à voir la publicité apparaître sur cette app.

Comme je le rappelle en entrevue à Georges Pothier de «Salut Bonjour» à TVA, l’app repose pourtant sur un principe vieux comme le monde : la chasse au trésor, ici des Pokemon(s). En marketing, on ne réinvente pas la roue...

jeudi 14 juillet 2016

Pokemon Go - un phénomène rarement vu



Pokemon Go – c’est la nouvelle folie qui obsède des millions de gens sur les iPhone partout à travers le Canada.

Comme je le mentionne en entrevue à Richard Latendresse de TVA, l’app repose sur un principe vieux comme le monde : la chasse au trésor, ici des Pokemon(s). Et le tour est joué.

Partout, dans les rues, dans les parcs, à la maison ou dans les cimetières, les Pokémons alimentent la folie. Ce faisant, l'app contribue à la socialisation ; elle alimente la nostalgie et oblige les utilisateurs à bouger.

Pas mal pour une app dont l’inspiration vient d’un poisson d’avril de Google il y a deux ans. La farce du 1er avril a inspiré un programmeur informatique à contacter Nintendo pour concevoir un nouveau jeu alliant GPS, course au trésor, collection et photos - la réalité augmentée. Un vrai coup de génie !

mercredi 2 mars 2016

Est-ce que le marketing de Donald Trump va le propulser à la Maison Blanche?




Dans le cadre de l’émission Mario Dumont, animée par Mario Dumont à l’antenne de TVA et LCN, nous nous sommes intéressés aujourd’hui au phénomène marketing Donald Trump.

Qu’on aime ou qu’on aime pas, le marketing politique à la sauce Trump est d’une redoutable efficacité.

Construire un personnage politique comme Donald Trump est une opération délicate. Il faut un positionnement clair (« Je ne suis pas un politicien – je suis l’anti-establishment »), un slogan fort (« Make America Great Again ») et une image limpide qui se résume généralement en quelques mots.

Qui est Donald Trump ? Trump est un riche homme d’affaires toujours habillé en veston-cravate rouge ou jaune ou bleu, un magnat de l’immobilier, un négociateur féroce, un auteur à succès et une star de la télé-réalité. Sa troisième épouse est une ancienne top model. Voilà, tout a été dit !

À l’ère des médias sociaux, il faut évidemment maîtriser les outils de la nouvelle communication. Et dans ce cas, Trump s’en fait une spécialité : Twitter, YouTube et Facebook. Autant d’outils qu’il emploie pour orienter le débat ( « Un autre sondage me place en tête»), corriger le tir, répondre à un adversaire démocrate ou insulter un opposant républicain, que ce soit John McCain, la famille Bush.

Tout comme Bernie Sanders du Parti démocrate, Donald Trump sait tabler sur certains mouvements sociaux forts qui agissent souvent comme de gigantesques aspirateurs capables de vous déplacer vers le haut quand ils sont habilement employés.

À cet égard, Trump est dans une classe à part. Il débute chaque allocution par trois petites phrases simples qui le positionnent dans la tête de l’électeur : « Je ne ferai pas dans la rectitude politique… avec moi on fêtera à nouveau Noël » ; « Je ne vais pas m’excuser, fini la rectitude politique » ; et « Je ne veux pas votre argent, je suis un milliardaire indépendant de fortune contrairement à mes opposants ».

L’intuition Trump lui permet de saisir une autre balle au bond : le mépris et le cynisme grandissants des gens à l’égard des médias traditionnels qui s’expriment chaque jour dans les médias sociaux et dans les conversations autour de la cruche d’eau. Il faut voir la réaction du public dans la salle pour s’en convaincre. 

Dans sa quête du pouvoir, Donald Trump accepte que sa marque ne plaira pas à tous. C’est l’une des clés du succès en politique spectacle.

À l’évidence, sur le plan du marketing politique, Trump est dans une classe à part, un communicateur d’exception qui sait lire avec beaucoup de talent l’électorat américain qui n’est jamais sorti de la crise financière de 2008 ; le sentiment que les élites républicaines ont trahi les électeurs naturel de ce parti centenaire. Car le problème, il est là, entier.