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mardi 22 décembre 2020

10 événements marketing clés de 2020

Voici mon top 10 des événements clés en communication-marketing pour 2020. En prime, pour les curieux, voici également quelques suggestions d'écoute ou de lecture pour en savoir davantage :

1. COVID, COVID, COVID
Sans surprise, la Covid-19 occupe le premier rang et ce, sur le plan marketing. Cette entrevue à chaud (dès le début de la crise) avec Gilles Parent traçait les grandes lignes sur le plan marketing : tourisme, sport, publicité TV, etc. Ma meilleure intervention sur le sujet.

2. La vie APRÈS la Covid
Oui, oui, encore la Covid. Lentement, on comprend que nos vies vont changer après la crise. Ce constat aura en 2020 et dans les années à venir des impacts profonds en marketing et communication. Comme je le mentionne à Patrick Lagacé (Cogeco) et dans cette article publié dans le journal Le Droit, je ne parle pas d’une révolution, mais d’une accélération des changements, sur le plan social, culturel et marketing.

Préparons-nous à plus de sécurité et de contrôles : prise de température, omniprésence des tests Covid-19, disparition temporaire du siège du milieu dans les avions. Par ailleurs, il y aura beaucoup plus d’hygiène dans les entreprises, la restauration et l’hébergement. Sans surprise, le télétravail et la télémédecine vont se généraliser. L’achat local et l’agriculture locale seront enfin valorisés.

3. Les annonceurs boycottent Facebook
Parce qu'il n'y a pas juste la Covid en 2020... Un boycott qui a duré le temps des roses. Vingt-quatre heures dans le cas de Kim Kardashian... Une entrevue avec Louis-Philippe Brulé (Cogeco) à ce sujet.

4. Des emballages en mutation
L'année 2020 fut riche sur le plan marketing ET social. Coup sur coup, Band-Aid (entrevue avec Bernard Drainville), Aunt Jemima (entrevue avec Bernard Drainville) et Uncle Ben's (entrevue avec Patrick Lagacé) ont annoncé des changements de packaging (emballage et/ou nom).

5. Annulation des Jeux Olympiques et difficile retour du sport professionnel
Sans surprise, les Jeux Olympiques de Tokyo ont été annulé à cause de la Covid-19. Ils se dérouleront à l'été 2021 si tout se passe bien. Un dur coup pour l'industrie publicitaire. Entrevue avec Louis-Philippe Brulé (Cogeco).

6. Fin du catalogue papier d'IKEA
À l'instar des année précédentes, le monde des médias a été secoué par de nombreuses crises. Dernier en lice, l'univers du magazine avec IKEA qui annonce la fin de son catalogue papier qui fut un temps imprimé à plus de 200 millions d'exemplaires. Entrevue avec Bernard Drainville.

7. Boom de l'industrie des Podcast
Parce que la nature (et les médias) ont horreur du vide, 2020 est l'année du podcast. Grâce à Spotify et ses $$$, Apple et Google, entre autres. Comment expliquer cette croissance folle ? Entrevue de fond avec Bruno Guglielminetti -- un podcast ;-)

8. Netflix et Disney+ transforment la télévision et les médias
La pandémie a été un événement bénéfique à Netflix et Disney+. La télévision traditionnelle devait bouger pour ralentir la saignée. Confronté au monstre du streaming, TVA et Noovo (rentrée de septembre 2020) se lancent dans les émissions de célibataires en quête d'amour - 10 émissions au total. Entrevue avec le Journal de Montréal et la journaliste Emmanuelle Plante.

9. Heinz de retour au Canada
Parce que l'année 2020 a aussi été positive à bien des égards. Heinz, un géant de l'alimentation, annonce qu'elle revient au Canada, plus précisément au Québec. Entrevue avec Patrick Lagacé à ce sujet.

10. Un Noël un peu particulier pour les annonceurs et les entreprises
L'évolution de la pandémie à la fin 2020 transforme le Noël 2020 sur le plan des contenus et des arguments de vente publicitires. J'en discute avec Mathieu Beaumont de Radio-Canada. Voici également mon TOP 10 des meilleures publicités de Noël 2020.

En BONUS -- Spécial de Noël
Pour garder le moral et parce que 2020 ne fut pas toujours comique, un podcast plus ludique sur l'histoire des jouets. Un classique qui fêtera bientôt ses 20 ans. Avec Gilles Parent. Bonne écoute et surtout Joyeux Noël et Bonne Année 2021 !




jeudi 12 avril 2018

Cambridge Analytica - est-ce la fin de Facebook ?


Avec ses deux milliards de membres et malgré le scandale Cambridge Analytica, Facebook est le site de socialisation le plus populaire sur la planète.

Facebook a été lancé en février 2004 par Mark Zuckerberg et les cofondateurs Dustin Moskovitz, Chris Hughes et Eduardo Saverin. Au départ, seuls les étudiants du Harvard College pouvaient joindre la communauté et y naviguer. Au courant de 2004, les universités de Stanford, Columbia et Yale se sont incorporées au site. 

Cette expansion a continué peu à peu à d’autres universités de Boston, de la Ligue Ivy et éventuellement à la plupart des universités des États-Unis. Puis, en 2005, Facebook s’est élargi pour inclure les élèves du secondaire, en 2006, les employés de plusieurs sociétés (par exemple, Microsoft) et finalement, en septembre 2006, Facebook s’est ouvert à toute personne possédant une adresse de courriel.

En 2009, la firme Compete.com annonce que le site Facebook est le réseau social le plus utilisé à travers le monde. À la fin de 2009, le site de réseautage le plus populaire de la planète compte plus de 300 millions de membres, dont 25 % sont des utilisateurs quotidiens ! En 2012, Facebook achète Instagram pour 1 milliard $, une somme jugée grotesque à l’époque. En mai 2012, à quelques heures de son lancement en bourse, Facebook atteint les 900 millions d'utilisateurs actifs. 

Pour les dirigeants d'agences de publicité et de marketing, Facebook est le média social par excellence selon une étude réalisée par The Creative Group. Ceci dit, depuis le changement de son algorithme au début 2018, « la bonne approche à prendre sera de réduire la fréquence de publication, d’investir davantage en production de contenu de qualité et de soutenir la diffusion avec un budget média plus substantiel et, surtout, mieux ciblé », insiste Jean-Philippe Shoiry, stratège nouveaux médiax chez Republik. 

Appellés à identifier la seule plateforme sociale qu'ils utiliseraient à des fins professionnelles et personnelles, les dirigeants d'entreprise (44 %) et les employés (58 %) ont nommé Facebook en premier. LinkedIn arrive deuxième, avec 17 % pour les dirigeants et 13 % pour les employés. Instagram est le deuxième en popularité (13 %) parmi les participants de 18-34 ans. 

Cambridge Analytica - est-ce la fin de Facebook ? J'en parle avec Stéphane Bellavance, Marie-Ève Janvier, Valérie Lebeuf et Philippe Pépin de Rythme FM à Montréal.

mardi 14 mars 2017

UOCMN 2017 - des discours et des succès inspirants

@UOCMN 2017, une journée de conférences annuelle organisée par les étudiantes et les étudiants en communication de l’Université d’Ottawa, était de retour pour une troisième année aujourd'hui au Pavillon Tabaret. 

Cette activité spécialisée, qui explore les nouvelles tendances en relations publiques, attire chaque année des étudiants et des professionnels du milieu des relations publiques et de la communication. La journés conférences de cette année avait comme thème «La valorisation de l’image en relations publiques».

La première conférencière, Madame Anabel Linblad, s’est intéressée à la notion d’image. Pour ce faire, elle a jeté un regard sur l’image du Canada ici et ailleurs dans le monde à partir de sondages et de clip vidéo.

Madame Lindblad est directrice, Communications stratégiques, pour le portefeuille des affaires étrangères, de la sécurité et de la défense au Bureau du Conseil privé (BCP). Elle œuvre au sein du gouvernement du Canada depuis maintenant neuf ans, ayant passé par le Commissariat aux langues officielles, le Secrétariat du Conseil du Trésor et Affaires mondiales Canada avant de se joindre au BCP.

Le second conférencier, Serge Vallières, Directeur conseil chez Citoyen Optimum, nous a parlé des relations de presse à l'ère des médias sociaux. Pour ce faire, Monsieur Vallière a donné de nombreux exemples concrets comme le lancement de TéoTaxi ou de la Molson 1908 en plus de nous mentionné qu'à l'heure des nouveaux médias, le téléphone reste un outil imbattable pour faire ses relations de presse

En début d’après-midi, Daniel Bouchard, chef d’antenne du Téléjournal Ottawa-Gatineau, week-end à la Télévision de Radio-Canada et professeur à l’Université d’Ottawa a agi en tant que modérateur du panel des grands anniversaires, une première pour le colloque UOCMN. 

Lors de son allocution d’introduction, Monsieur Bouchard a pris soin de féliciter les 13 étudiants à l’origine du UOCMN2017, un geste qui a fait chaud au cœur des étudiants. 

Le panel des grands anniversaires était composé de Madame Ajà Besler, Présidente de l'association des communautés francophones d'Ottawa, Diplômée de l'Université d'Ottawa, et de Monsieur M. Guy Laflamme, directeur général du Bureau d’Ottawa 2017 (Ottawa 2017). Monsieur Laflamme nous a d’ailleurs précisé que le plan de communication initiale de la ville d’Ottawa pour les célébrations du 150e faisait plus de 400 pages !

En fin d’après-midi, UOCMN2017 a eu le privilège de recevoir Monsieur Pierre Gince, Président et fondateur de Direction Communications et Mesure Média. Monsieur Gince nous a entretenus des « Perspectives d’avenir en Relations Publiques. »

Journaliste, puis conseiller d’un ministre et au sein de trois cabinets de relations publiques, Pierre Gince, agréé en relations publiques (ARP ), fonde le cabinet de relations publiques Direction Communications stratégiques en 1994 et Mesure Média en 2015. 

En 2016, la Société québécoise des professionnels en relations publiques (SQPRP) a remis à Monsieur Pierre Gince le prestigieux Prix Yves St-Amand afin de souligner son engagement, le partage de ses connaissances et l’avancement de la profession auquel il a contribué.

Lors de sa présentation, Monsieur Gince a fait un bref retour sur l’histoire des relations publiques, de Jules César à nos jours. En fin d’allocution, Monsieur Gince a rappelé aux étudiants en relations publiques et en communication l’importance de s’impliquer le plus tôt possible à l’université, un plaidoyer « pro activité parascolaire » qui terminait magnifiquement bien la journée.

Fait à noter, Monsieur Gince avait avec lui un exemplaire d’un livre de Monsieur Edward Bernays dédicacé de la main de l’auteur, un document d’archives qui en a fait sursauter plus d’un dans la salle. Ce livre a été offert à Monsieur Gince par son ami Michel Dumas avant son décès.

À la fin des années 60, Michel Dumas a été un des premiers Québécois à obtenir une maîtrise en relations publiques (Boston University). Il avait aussi travaillé avec celui qu’on nomme le « père des relations publiques », Edward Bernays.

Je veux d’emblée féliciter le comité organisateur @UOCMN 2017 composé de Clémence Caro, Dominique Carrière, Gwenaëlle Couillec, Agathe Dauviau, Mélanie Desmarais, Djawad Dib, David Gakwerere, Mary Fulton, Priscilia Luasa Kabengele, Michca Lacaille, Ama Ouattara, Laurence Sicotte-Robinson et Maude Thérien pour l’organisation de cette journée-conférences, qui témoigne du dynamisme du département de communication de l’Université d’Ottawa. 

Ce forum initié il y a quelques années par Benoît Paradis, Producteur associé chez Fokus Box et ex-étudiant en relations publiques au département de communication de l'Université d'Ottawa, est un moment important pour les étudiantes et les étudiants du département de communication de l’Université d’Ottawa. En effet, en plus d'approfondir leurs connaissances lors des conférences, les participants mettent celles-ci en pratique lors d'échanges et de rencontres stimulantes.

Dans la préparation de ce colloque, les organisateurs de @UOCMN 2017 ont reçu le soutien du département de communication, de la faculté des Arts de l’Université d’Ottawa, du Centre du bilinguisme / Bilingualism Centre, d'UOttawa Alumni - Diplômés UOttawa, @Conseil d'esprit de corps, de médias et de gens d'affaires dont Citoyen Optimum, ICI Ottawa-Gatineau et Infopresse. Je tiens à les remercier.

mercredi 9 novembre 2016

Les Américains rêvent d'émigrer au Canada - vrai ou faux?


Au cours de la nuit de mardi à mercredi, la nouvelle a frappé comme une tonne de brique sur les médias sociaux : preuve à l'appui, le site d'Immigration Canada a connu une panne «en raison d'une augmentation importante du volume de trafic», selon le ministère. 

Il n'en fallait pas plus pour que les Canadiens (et certains médias américains) concluent que des millions d'Américains cherchaient à émigrer au Canada suite à l'élection de Donald Trump. 

Mais est-ce vrai ou est-ce faux ? Le journaliste Tristan Péloquin a eu l'excellente idée de faire une recherche sur Google pour vérifier le tout. Et ce qu'il a découvert est plutôt renversant...


jeudi 14 juillet 2016

Pokemon Go - un phénomène rarement vu



Pokemon Go – c’est la nouvelle folie qui obsède des millions de gens sur les iPhone partout à travers le Canada.

Comme je le mentionne en entrevue à Richard Latendresse de TVA, l’app repose sur un principe vieux comme le monde : la chasse au trésor, ici des Pokemon(s). Et le tour est joué.

Partout, dans les rues, dans les parcs, à la maison ou dans les cimetières, les Pokémons alimentent la folie. Ce faisant, l'app contribue à la socialisation ; elle alimente la nostalgie et oblige les utilisateurs à bouger.

Pas mal pour une app dont l’inspiration vient d’un poisson d’avril de Google il y a deux ans. La farce du 1er avril a inspiré un programmeur informatique à contacter Nintendo pour concevoir un nouveau jeu alliant GPS, course au trésor, collection et photos - la réalité augmentée. Un vrai coup de génie !

mercredi 24 février 2016

Comment expliquer le succès de Donald Trump




Aux États-Unis, les résultats de la primaire d’hier soir au Nevada indiquent que l'effet Trump est réel. Reste à savoir si Monsieur Trump sera capable de maintenir la cadence et de décrocher une majorité de voix lors de la convention du Parti républicain à Cleveland.

Chose certaine, qu’on aime ou qu’on aime pas, le marketing politique à la sauce Trump est d’une redoutable efficacité.

Comme je le rappelle en entrevue à Benoît Dutrizac, construire un personnage politique comme Donald Trump est une opération délicate. Il faut un positionnement clair («Je ne suis pas un politicien»), un slogan fort («Make America Great Again») et une image limpide qui se résume généralement en quelques mots.

Qui est Donald Trump ? Trump est un riche homme d’affaires toujours habillé en veston-cravate rouge ou jaune ou bleu, un magnat de l’immobilier, un négociateur féroce, un auteur à succès et une star de la télé-réalité. Sa troisième épouse est une ancienne top model. Voilà, tout a été dit !

Au-delà de ces quelques éléments de branding susceptibles de plaire à un public plus large, Donald Trump a analysé finement son électorat primaire. Pour un, il a compris que le Parti républicain est une coalition fondée sur trois éléments : religion, économie de marché et armée.

En ce sens, Donald Trump annonce que s’il est élu président des États-Unis, le pays aura une armée forte (« tellement forte que nous n’aurons pas à l’utiliser » comme il le répète constamment dans ses discours), une économie ravigotée et des victoires par-dessus victoires sur le plan international (« winning, winning, winning »). Dans ce dernier cas de figure, il se positionne clairement à l’encontre de Barack Obama jugé trop faible par les républicains.

Dans un aspect moins convaincant de son discours et pour plaire au lobby religieux, il nous rappelle aussi que son livre favori est la Bible. J’ai mes doutes…

Comme l’ont montré des générations de politiciens avant lui, le marketing politique repose sur des lois immuables, par exemple la capacité d’identifier des ennemis de la nation. Pour Donald Trump les ennemis s’appellent Mexique, Chine, Japon, Iran et ISIS, et il adopte pour chacun d’entre eux une position sans appel.

La notion de mur entre le Mexique et les États-Unis est un bon exemple. La phrase slogan « Take the Oil » en lien avec ISIS est un autre exemple.  

À l’ère des médias sociaux, il faut évidemment maîtriser les outils de la nouvelle communication. Et dans ce cas, Trump s’en fait une spécialité : Twitter, YouTube et Facebook. Autant d’outils qu’il emploie pour orienter le débat ( « Un autre sondage me place en tête»), corriger le tir, répondre à un adversaire démocrate ou insulter un opposant républicain, que ce soit John McCain, la famille Bush.

Trump a une autre qualité qui le démarque de la compétition républicaine. Tout comme Bernie Sanders du Parti démocrate, Donald Trump sait tabler sur certains mouvements sociaux forts qui agissent souvent comme de gigantesques aspirateurs capables de vous déplacer vers le haut quand ils sont habilement employés.

À cet égard, Trump est dans une classe à part. Il débute chaque allocution par trois petites phrases simples qui le positionnent dans la tête de l’électeur : « Je ne ferai pas dans la rectitude politique… avec moi on fêtera à nouveau Noël » ; « Je ne vais pas m’excuser, fini la rectitude politique » ; et « Je ne veux pas votre argent, je suis un milliardaire indépendant de fortune contrairement à mes opposants ».

L’intuition Trump lui permet de saisir une autre balle au bond : le mépris et le cynisme grandissants des gens à l’égard des médias traditionnels qui s’expriment chaque jour dans les médias sociaux et dans les conversations autour de la cruche d’eau. Il faut voir la réaction du public dans la salle pour s’en convaincre. 

Dans sa quête du pouvoir, Donald Trump accepte que sa marque ne plaira pas à tous. Plus facile à dire qu’à faire. C’est l’une des clés du succès en politique.

Pour un maniaque de marketing politique comme moi, l'effet Trump est un phénomène rare et donc fascinant à observer.

Comme le montre les cotes d’écoute aux débats des chefs, c'est devenu le principal attrait de cette campagne à la chefferie du Parti républicain.

D’autres avant lui ont tenté le même coup avec peu de succès : Steve Forbes et sa flat tax ou Ross Perrot et ses infopubs.

Mais à l’évidence, sur le plan du marketing politique, Trump est dans une classe à part, un communicateur d’exception qui sait lire avec beaucoup de talent l’électorat américain qui n’est jamais sorti de la crise financière de 2008. Car le problème, il est là, entier.

jeudi 27 mars 2014

10 raisons d’utiliser les médias sociaux en campagne électorale

Pour la première fois dans l’histoire de la politique québécoise, les médias sociaux occupent beaucoup d'espace dans une campagne électorale.
Voici 10 raisons d’utiliser les médias sociaux (et donc Internet) en campagne électorale :

1.
Les médias sociaux créent une nouvelle façon de communiquer et de faire campagne. Le fait d’être un média interactif est probablement ce qui distingue le plus les plateformes de médias sociaux des autres médias. La communication permet la rétroaction, un niveau d’engagement plus élevé de l’électeur.


2.
À la différence des autres médias, l’ensemble des médias sociaux permet d’utiliser une foule d’outils : l’image fixe (Flickr), le billet (blogue), le vidéo (YouTube), le microblogage (Twitter) ou le site de réseautage (Facebook). Évidemment, cela confère un fort impact à la communication politique.


Fred Cavazza, un surdoué du Web, résume l’approche à utiliser : « La prise de parole sur le web doit s’envisager comme un ensemble de publications sur différents formats : billets, articles, tweets, vidéos, diaporamas, sites, médias sociaux, etc). »


3.
Les médias sociaux permettent de mesurer précisément la circulation et donc, d’obtenir à faible coût de l’information sur l’électeur : préférences, opinions, arguments forts, etc.


4.
Les médias sociaux permettent d’optimiser la segmentation (sexe, âge, localisation, attitudes, désirs), d’ajuster votre stratégie en fonction des réactions des internautes, donc de corriger le tir le cas échéant.


5.
À l’ère des nouvelles continues, les médias sociaux offre un autre avantage non-négligeable : vous pouvez concevoir ou modifier votre message/discours dans un délai très court. 


Qu'on utilise Facebook ou Twitter, vous pouvez aussi vous ajuster en fonction de l’actualité, mettre l'emphase sur vos bons moments (une victoire au débat des chefs, par exemple), focusser sur les problèmes d'un adversaire (un scandale, une allégation, un manque d'explication, un fait qui parle de lui-même), poser une question ou remettre au goût du jour un vieil article de quotidiens.

6.
Les internautes sont généralement plus jeunes, plus scolarisés, mieux nantis. En outre, un pourcentage substantiel des internautes – donc des électeurs potentiels – sont des leaders d’opinion ou connecteurs.


7.
Comme je le mentionnais il y a quelques temps dans un article de Pierre-Olivier Fortin publié dans le quotidien Le Soleil, les médias sociaux sont intimes et personnels. Ils donnent la possibilité d’humaniser le candidat et d’être proche des électeurs. La communication avec le public est directe. C’est un média très humain. Le potentiel communicationnel s’en trouve multiplié.


8.
Dans la publicité électorale traditionnelle, le message venait interrompre le programme. Le parti dominait la relation. Avec les médias sociaux, nous passons d’un environnement contrôlé par le parti à un environnement partagé par les uns et par les autres.


9.
Évidemment, les médias sociaux affectent la consommation et la gestion des temps libres des citoyens, entraînant des changements dans leurs habitudes quotidiennes. Cette popularité d'Internet et des médias sociaux grugent nécessairement du temps d'écoute à la radio et à la télévision, ainsi que du temps de lecture aux magazines et aux journaux. D’où l’importance d’occuper l’ensemble des plateformes Web.


10.
Pour les partis et les politiciens, les médias sociaux représentent évidemment une opportunité extraordinaire de présenter ses programmes et de rejoindre les électeurs. De nos jours, les médias sociaux sont devenus un supermarché de l’information. Or, cette densité d’information est un plus pour l’électeur.

lundi 28 octobre 2013

Quel est l'outil marketing le plus efficace sur internet ?


Selon une recherche réalisée par Forrester Research auprès de 395 marketers aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne, voici par ordre décroissant les outils marketing les plus efficaces sur internet. 

En première place, on retrouve les sites d'avis des consommateurs (critiques, commentaires et appréciations). Viennent ensuite les sites liés aux engins de recherche et le marketing par courriels. En queue de peloton, malgré ses 1.1 milliard de membres et son marketing ciblé, on retrouve le site de réseautage Facebook. 

jeudi 20 décembre 2012

10 événements clés en marketing en 2012



Voici mon top 10 des nouvelles marketing et publicité de 2012 :

1. Kodak se met sous la loi de la protection sur les faillites []
Absent de taille à la soirée des Oscars 2012. Pour la première fois depuis des lunes, les acteurs reçoivent leurs statuettes dans un théâtre sans nom plutôt qu’au Kodak Theatre. 

On apprendra dans les jours qui suivent que Kodak traîne une dette de 6,7 milliards $ qui annonce à toute fin pratique une transformation radicale (entre autres, vente de nombreux brevets) de ce géant de l’ère industrielle fondé par George Eastman en 1889.

2. Bell achète Astral Media
En mars, transaction majeure dans l'industrie des médias canadiens : Bell achète Astral Media pour 3,38 milliards $.

En achetant Astral, Bell met la main sur des chaînes payantes de films, un réseau radiophonique comptant 84 stations réparties dans 50 marchés au Canada (le 2e plus important réseau au pays avec 17,1 % du marché), 100 sites Web qui touchent 3 millions d'internautes chaque mois et 9500 panneaux d'affichage publicitaires au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique.

Ceci dit, le nerf de la guerre, ce sont assurément les 24 chaînes de télé spécialisées qui passent sous le giron de Bell (the Movie Network/HBO Canada, Super Écran, Musique Plus, Family, Canal Vie, Historia, Canal D, VRAK.TV, etc.), des canaux rentables et en croissance qui représentent 15 % du marché canadien à eux seuls.

Mais attention : chercher à contrôler plus de 40 % de la tarte médiatique au Canada peut se faire à vos risques et périls. BCE l’a appris à ses dépens à la fin de 2012.
En octobre, le CRTC annule l’achat d’Astral Media par BCE. Dans les faits, l’organisme fédéral avait trois options : approuver, refuser ou modifier l’entente.

En novembre, on apprend que Bell présentera une nouvelle offre au CRTC. À suivre...

3. Revenus record de commandite pour les jeux de Londres
Les Jeux olympiques de Londres qui ont lieu à l’été 2012 génèrent des revenus totaux de commandite de l’ordre de 2,2 milliards de dollars, selon Advertising Age.

Par rapport aux Jeux de 2006 à Turin et de 2008 en Chine, il s’agit d’une augmentation des droits de commandite significative. À l’époque, les commanditaires officiels avaient payé 866 millions de dollars au total pour les deux jeux (ceux de Chine et d’Italie).

À titre de comparaison, les revenus totaux de commandite aux Jeux de Montréal s'élevaient à 7 millions $.

4. Lancement du dernier film de Batman dans le chaos
En juillet, lancement du film The Dark Knight Rises mettant en vedette Christian Bale dans le rôle de Batman. Lors de la première, un cinglé tue plusieurs cinéphiles dans un cinéma aux États-Unis. Cela n’empêche pas la franchise Batman de connaître un très grand succès aux guichets.

En parallèle, lancement très réussi en mars 2012 du film Hunger Games sur les écrans canadiens et américains avec des revenus de 408 millions $ en Amérique du nord.

Pour maximiser les chances de réussite du lancement du film Hunger Games, la stratégie de mise en marché s’éloigne des réflexes classiques du marketing cinématographique. L’opération marketing de Lionsgate mise plutôt sur l’utilisation des médias sociaux.

Sur Facebook, on pouvait constater avec amusement que chaque district (l’équivalent de nos provinces au Canada) possédait sa propre page. Le Capitole (la capitale maudite des romans d’Hunger Games) avait aussi son propre compte Twitter. En fait, il était même possible d’obtenir sur Internet une carte d’identité en bonne et due forme de Panem, le pays imaginaire dans lequel se déroule le roman d’Hunger Games !

Mention honorable à la fin de 2012 : Skyfall, 23e épisode des aventures de James Bond, est un hymne au placement de produit ; une occasion en or pour Heineken, Coke Zero, Walther (revolver), Procter & Gamble, Aston Martin et Omega de s’associer avec le célèbre agent 007. Pour un, Heineken débourse plus de 45 millions $ pour que James Bond troque son traditionnel Vodka Martini pour une bière froide.

5. Marketing viral : record pour Gangnam Style de PSY
On le sait, la croissance rapide d'Internet et des médias sociaux permet désormais aux spécialistes de la mise en marché de lancer de nouveaux produits sans passer par les médias de masse.

Les effets conjugués de la publicité, du bouche à oreille et du marketing sur Internet -- ce qu’on appelle communément le marketing viral -- permet désormais aux marques de connaître à l'occasion un développement soudain et rapide.

À preuve, le clip du chanteur sud-coréen Psy intitulé Gangnam Style génère plus de 1 milliard de clics en quelques mois sur YouTube, un nouveau record de viralité sur le Net.

6. Conflit dans la LNH
Coût dur pour la CBC : un conflit dans la LNH retarde le début de la saison 2012-2013 et vient réduire substantiellement les revenus publicitaires du diffuseur public.

Rappelons que la CBC tire près de 50 % de ses revenus publicitaires totaux de la vente de publicité à Hockey Night in Canada (HNIC). Le hockey de la CBC, c’est aussi 3 millions de téléspectateurs qui regardent les matchs du samedi soir (coût moyen de la pub en saison régulière à la CBC : 16 000 à 20 000 $ / 30 secondes). 

En fait, la soirée du hockey de la CBC, c’est 450 heures de programmation et 120 millions $ de publicité par saison.

Comble de malheur, l’entente liant la LNH à la CBC expirera en 2014 (dernière année de contrat si on exclut la saison actuelle). Pour la CBC, ce conflit arrive donc à un très mauvais moment. 

7. Lancement en bourse de facebook
Le 18 mai 2012, le site de réseautage Facebook fait une entrée remarquée en bourse.

Facebook, c'est l'histoire de Mark Zuckerberg, un universitaire américain qui a une drôle d’idée en 2003 : écrire un premier programme informatique pour un site Internet sur lequel on retrouverait des photos d'étudiantes de l’Université Harvard.

Zuckerberg nomme ce site « Facemash ». Sur celui-ci, il demande aux internautes d'évaluer la beauté -- de donner une cote -- à chacune des étudiantes. 

Ce premier site de Zuckerberg est un succès instantané : lors des quatre premières heures d'existence, Facemash, l’ancêtre de Facebook, attire 450 visiteurs et 22 000 visionnements de photos de filles. Mieux encore, le visiteur moyen vote à 48 reprises ! 

Neuf ans plus tard, au moment de lancer Facebook sur le NASDAQ, le site franchit le cap du milliard de membres.

8. Disney fait l’acquisition de Lucasfilm
En octobre, Disney fait l’acquisition de Lucasfilm et de la marque Star Wars pour un montant de 4,05 milliards $.

À une époque où les studios d’Hollywood privilégient les séries et les valeurs sûres, force est de constater que l’on retrouve dans la marque Star Wars une recette éprouvée, donc rassurante pour un géant comme Disney.

Évidemment, coup de chapeau à George Lucas. Depuis le lancement du premier Star Wars le 25 mai 1977 dans 45 salles (contre 2655 salles de nos jours), George Lucas a plus d’une fois fait preuve d'un sens aigu de la mise en marché, d’abord en révolutionnant l’univers des effets spéciaux (il fonde Industrial Light and Magic ou ILM) ; ensuite, en réinventant le monde du son grâce à THX Ltd, du jeux vidéo avec LucasArts, de la post-production et du mixage son avec Skywalker Sound et de l'animation avec le célèbre studio Pixar.

9. Nike abandonne Lance Armstrong
Coup de théâtre dans le monde de la commandite sportive en octobre : Nike abandonne Lance Armstrong.

Trois éléments pèsent dans la décision de Nike. Premièrement, les récentes révélations de l’agence antidopage américaine (USADA) relatives à Lance Armstrong. Ces révélations sont pour le moins accablantes et révèlent au grand jour un véritable système de triche.

Deuxièmement, la décision de Lance Armstrong de ne pas se défendre contre les allégations de l’agence antidopage américaine. Cette annonce faite au mois d’août dernier a eu l’effet d’une bombe aux États-Unis, en particulier, dans un article cinglant publié dans le New York Times.

Enfin, un troisième facteur, moins connu celui-là, et lié directement à l’image de Nike. Il y a plusieurs années, l’entreprise spécialisée dans les chaussures, les vêtements et le matériel de sport a réalisé une série de deux messages publicitaires portant précisément sur les rumeurs de dopages de l’athlète, messages dans lesquels Armstrong nie ces informations.

10. Red Bull Stratos : vive le marketing événementiel
En créant un événement sportif (et scientifique extrême) comme le Red Bull Stratos, le géant de la boisson énergisante Red Bull a entretenu pendant des semaines sa visibilité et son capital de sympathie auprès des adolescents et des jeunes adultes, ses deux publics de choix.

Mieux encore, en concevant cet événement, Red Bull devient un créateur de records mais aussi un créateur de contenus et de sensations fortes.

Dans les faits, on devine que les effets de ce marketing événementiel de Red Bull sont nombreux et spectaculaires. Les clients potentiels se reconnaissent dans son image extrême entretenue par son association tous azimuts à un homme qui s’apprête à sauter dans le vide à 36 000 mètres d’altitude (Red Bull Stratos) ou par celui qui dévale en patin, au péril de sa vie, une pente glacée à toute vitesse (Red Bull Crashed Ice). 

En ce qui me concerne, il s'agit à l'évidence de la manoeuvre marketing la plus réussie de 2012.

jeudi 17 mai 2012

Les moments clés de l'histoire de Facebook

À l'occasion du lancement en bourse de Facebook, retour obligé sur les moments clés de l'histoire de ce géant des médias sociaux et de l'Internet (75 % du temps passé sur les réseaux sociaux selon comScore Media Metrix / octobre 2011).


2003 : Mark Zuckerberg écrit un premier programme informatique pour un site Internet sur lequel on retrouve des photos d'étudiantes de l’Université Harvard. Zuckerberg demande aux internautes d'évaluer la beauté -- de donner une cote -- à chacune des étudiantes. Zuckerberg nomme ce site « Facemash ». 

Ce premier site de Zuckerberg est un succès instantané : lors des quatre premières heures d'existence, Facemash attire 450 visiteurs et 22 000 visionnements de photos de filles. Mieux encore, le visiteur moyen vote à 48 reprises ! 

(En passant, 70 % des photos visionnées de nos jours sur Facebook ont une chose en commun… Ce sont des photos de filles !)

Fort de ce succès, la firme Facebook est fondée par Mark Zuckerberg avec des colocs de l’Université Harvard et trois autres étudiants : Eduardo Saverin, Dustin Moskovitz et Chris Hughes.

2004 : la première monture de Facebook (dans les faits, The Facebook), un service de réseautage social (ou réseau social) est lancé sur la Toile en février.

Au départ, seuls les fondateurs, les étudiants de l'Université Harvard, de l’Université de Boston et de l'Université de Stanford ont accès au site. Éventuellement, on étend la base aux autres universités, aux collèges, puis à la plupart des pays du monde.

Facebook est incorporé au milieu de l’année.

2005 : The Facebook devient Facebook après l'achat du nom de domaine facebook.com pour la somme de 200 000 $.

2006 : Facebook est ouvert le 26 septembre à tous les internautes de 13 ans et plus.

2007 : Facebook remporte plusieurs prix dont le « Top 100 / Sites Web classiques » par le magazine PC. En octobre 2007, coup de théâtre : Microsoft confirme le potentiel de Facebook en achetant 1,6% de l'entreprise pour 240 millions $. Ce faisant, le marché donne  à Facebook une valeur comptable de 15 milliards $.

2008 : Selon comScore, Facebook est le réseau social qui attire le plus de visiteurs uniques par mois. Il dépasse du même coup son principal concurrent d'alors, le site MySpace.

2009 : la firme Compete.com annonce que le site Facebook est le réseau social le plus utilisé à travers le monde. À la fin de 2009, le site de réseautage le plus populaire de la planète compte plus de 300 millions de membres, dont 25 % sont des utilisateurs quotidiens !

Le 13 juin, Facebook met à la disposition de ses 200 millions de membres des URLs personnalisés.

Selon SOM, 1 adulte québécois sur 4 a maintenant un profil Facebook. En d’autres mots, autour d’un million et demi de personnes (1,56 M) font partie de ce réseau social au Québec.

En moyenne, la moitié des membres de Facebook au Québec passent au moins 90 minutes par semaine sur le site. Ce sont les 18-24 ans qui sont les plus assidus, en moyenne, avec 240 minutes par semaine.

2010 : durant la semaine du 13 mars, Facebook passe devant Google en terme de trafic. En avril 2010, une étude révèle que 41,6% de la population américaine a un compte personnel Facebook.

Selon Anderson Analytics, les utilisateurs de Facebook sont plus âgés et plus aisés. Ils sont plus susceptibles d'être mariés (40 %), blancs (80 %) et retraités (6 %) que les utilisateurs des autres réseaux sociaux. Ils ont le deuxième revenu moyen le plus élevé (61 000 $) et ils ont 121 amis, en moyenne. Les Facebookers sont aussi très fidèles : 75 % déclarent que Facebook est leur site favori.

2011 : Signe des temps (et de sa popularité), Facebook supprime environ 20 000 profils par jour. En mai, on apprend que Facebook compte 139 millions de visiteurs uniques par mois aux États-Unis.

2012 : Facebook achète Instagram pour 1 milliard $. En mai, à quelques heures de son lancement en bourse, Facebook atteint les 900 millions d'utilisateurs actifs, dont la moitié utilise des plateformes mobiles pour accéder aux différents services de ce géant évalué à 125 milliards $ !

mercredi 9 mai 2012

Conférence sur les médias sociaux à l'ACFAS


Dans le cadre du Congrès annuel de l’ACFAS, je donnais cet après-midi une conférence intitulée « Motivations et médias sociaux ».

Cette conférence visait à sensibiliser les participants au profil des utilisateurs de médias sociaux et aux motivations de ceux-ci. Dans un premier temps, je me suis penché sur le contexte historique dans lequel sont apparus les médias sociaux : origines, typologies et profil des utilisateurs.

Par la suite, j’ai cherché à comprendre pourquoi et comment les consommateurs utilisent les médias sociaux pour engager la conversation avec les décideurs, les influenceurs, les clients, les entreprises et/ou les futurs acheteurs : création de contenu, promotion, visibilité et surveillance.

Bien sûr, on retrouvait aussi dans ma présentation des données sur les réseaux sociaux (LinkedIn et Facebook), Twitter, YouTube et les blogues (Blogger et WordPress). 

Comme le rappelait le libellé de ce colloque intitulé « Les médias sociaux et la perspective consommateur : un point de vue multidisciplinaire » organisé par Marie J. Lachance  (Université Laval), Pierre Beaudoin (Université Laval), Claudine Ouellet (Université Laval) et Jacinthe Cloutier (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières) :

«De plus en plus d’entreprises utilisent ces nouvelles formes de communication (les médias sociaux) pour joindre les consommateurs, ce qui a généré des études et des colloques sur les problématiques commerciales qui en découlent. »

« Il est donc plus que pertinent d'échanger sur le phénomène des médias sociaux en adoptant le point de vue du consommateur. Il est intéressant d'en connaître les usages effectués par celui-ci, son profil type ainsi que l'attitude qu'il adopte envers les médias sociaux. »

Ce colloque multidisciplinaire visait à rassembler des chercheurs de différents horizons. Parmi les nombreux intervenants, on comptait Julia Gaudreault-Perron du CEFRIO (Centre francophone d'informatisation des organisations), Anik Ferron (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Louise Sauvé (Télé-université), Claudine Ouellet (Université Laval) et Patrick Arsenault (Université de Poitiers).

Pour ceux qui n’étaient pas présents et qui voudraient en savoir davantage sur ce colloque consacré entièrement aux médias sociaux, je vous invite à écouter cette entrevue réalisée à l'antenne du FM98,5 à Montréal avec Benoît Dutrizac.