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samedi 13 décembre 2014

Claude Cossette est nommé professeur émérite de l'Université Laval

C'est un plaisir pour moi d’apprendre que Claude Cossette a été nommé professeur émérite de l'Université Laval lors de la dernière séance du Conseil universitaire.
 
Cette nomination témoigne de sa contribution exceptionnelle en enseignement et en recherche dans le domaine de la publicité, ainsi que dans le développement d'activités de formation novatrices.
 
Dans mon parcours personnel et professionnel, Claude Cossette est assurément le meilleur communicateur que j’ai rencontré : cours, livres, conférences, entrevues, etc. Mais plus que tout, il fait partie de cette race de professeurs qui ouvrent des portes par opposition à ceux dont la spécialité est malheureusement d’en fermer.

Personnellement, Claude Cossette a été présent à chaque étape clé de ma carrière professionnelle : baccalauréat, lancement de mon premier livre sur la publicité (1001 trucs publicitaires qu’il préfaça et qui est maintenant disponible dans plusieurs langues, dont le mandarin), maîtrise, doctorat, etc.

Claude Cossette a été le premier à créer un cours à distance sur la Toile portant sur la communication-marketing et donc, à alimenter pour la première fois les discussions et les échanges à l’intérieur comme à l’extérieur de la classe. Ce cours nommé « ComViz » devient en 1997 le premier cours universitaire francophone entièrement offert par Internet.

Dans ses nombreux cours de publicité sociale, Monsieur Cossette s’est intéressé à la communication sociale (par exemple, les effets des campagnes antitabac sur les jeunes), à la publicité commerciale et à la communication intégrée.
 
Monsieur Cossette est un expert réputé en publicité sociale et en sémiologie de l’image, deux domaines qu’il a grandement contribué à développer dans la francophonie par ses enseignements, sa passion, son enthousiasme, son dynamisme, sa rigueur, ses talents de communicateur, sa générosité et ses habiletés pédagogiques.
 
Enseignant innovateur, il conçoit des émissions de télévision, met sur pied des studios stages. Il structure aussi Ikon Québec, un centre documentaire relié à la communication.

En plus d’avoir contribué au développement du programme de baccalauréat en communication (spécialisation en publicité sociale), Monsieur Cossette est l'auteur de dizaines de livres sur la publicité, la publicité sociale, l’image, la créativité et le marketing, dont plusieurs sont devenus des classiques de la communication et de la publicité.

Ainsi, son ouvrage Communication de masse, consommation de masse initiera toute une génération de Québécois au monde de la communication et le livre Les images démaquillées demeure encore aujourd’hui la référence incontournable dans le domaine de la recherche sur l’image.

Je me rappelle d'ailleurs mon plaisir à lire Les images démaquillées avant le début de la session officielle, et ce, à la surprise de certains de mes collègues médusés par cet excès de zèle.

Il faut dire que l’'intérêt des ouvrages de Monsieur Cossette déborde le cadre strict de la publicité. Ils s'inscrivent dans une réflexion plus large sur l'histoire du Québec.

À travers l'évolution de la publicité et des médias, on peut lire en filigrane celle de la société québécoise. Cet aspect est particulièrement évident dans le livre Publicité : déchet culturel.

Sans surprise, les livres de Monsieur Cossette sont aujourd’hui utilisés dans le cadre de nombreux cours offerts dans plusieurs institutions d’enseignement.

En 1988, on lui décerne le Gold Medal Award, la plus haute décoration de l’industrie de la publicité canadienne. Il reçoit également le Prix des communications du Québec « pour l’ensemble de ses travaux comme théoricien et praticien de la communication et de la publicité ».  Car Claude Cossette n’est pas juste un professeur.

En effet, Claude Cossette a fondé Cossette Communication Marketing en 1964. Quand il a quitté l'agence, elle était la 1re agence au Québec.

Sous la gouverne de Claude Lessard et de Pierre Delagrave, elle est devenue la plus grande agence au Canada avec de nombreuses places d'affaires à travers le monde.


Claude Cossette a débuté sa carrière de publicitaire dans la cordonnerie de son père. Il préparait principalement des promotions publicitaires. Il montait également des étalages et des vitrines.

Durant un voyage en France, une drôle d’idée germe dans sa tête. À son retour, il démarre un bureau de graphisme tout seul dans la chambre à coucher de son fils, sur un contreplaqué vissé à angle sur une table usagée. Ce fut son premier bureau.

Pour débuter, il sollicite principalement les ministères. Puis il décroche les mandats de Desjardins, Castel Canadian Import (qui est devenue par la suite Ultramar), la Mutuelle SSQ, et bien d'autres.

À ce moment, la boîte s'appelle « Claude Cossette Graphiste » Le terme « graphiste » était très peu connu à l'époque. Il apporte une autre vue du métier pratiqué alors par ce qu'on appelait les « artistes commerciaux ».


Après 10 mois, Claude Cossette laisse sa chambre à coucher et il se retrouve dans un petit local bon marché dans un quartier résidentiel, partageant le logement de six pièces avec une coiffeuse et un photographe.

La raison sociale devient alors « Cossette et Dupuis Graphistes Conseils ». Déjà, il comprend l’importance de se différencier. En 1966, son associé le quitte en apportant son nom avec lui et la boîte prend alors le nom -- bien qu’il était alors le seul propriétaire -- de « Cossette+Associés Graphistes Conseils ».

Parallèlement, la philosophie du métier de publicitaire et de graphiste évolue. Claude Cossette comprend que le graphiste peut être à l'origine de ces techniques de vente que sont la promotion et le "direct mail".
Il assiste à des congrès, il lit sur le sujet. Il consulte personnellement des spécialistes américains comme Ovid Riso sur cette approche plus hard sell qui était nouvelle au Québec.

Pour marquer cette tendance, il change à nouveau le nom de son entreprise qui devient « Cossette Associés Groupe Marketing ». À peu près au même moment, il signe un contrat d'exclusivité à Québec avec la plus grande agence au Canada, MacLaren, pour qui il agit comme directeur artistique tout en conservant son bureau.

« En 1970, rappelle Claude Cossette, vous demandiez à une agence de publicité de vous faire une campagne et elle vous arrivait trois jours après avec une campagne toute faite: messages radio, affiches, etc. Chez Cossette, nous arrivions avec… un document écrit: objectifs, cible, stratégie, média, budget. Et c'est seulement à partir de cela que nous mettions au point les pièces d'une campagne. »

Cette première vraie campagne géniale survint lorsque Renault Canada confia son budget à Cossette qui lance une campagne dont le thème sera « Le Schnac, ça s'attrape » et qui consacre du même coup une future star de la publicité : Jean-Jacques Stréliski.

Puis éventuellement, Claude Cossette céda ses intérêts à ses associés parce qu’il ressentait qu’il avait fait le tour de la publicité.

« C'est évident qu'aujourd'hui la publicité joue un rôle économique et culturel de premier plan, affirme Claude Cossette. A mon avis, elle a même une influence culturelle plus importante que la peinture, le théâtre, ou même le cinéma; seule peut-être la musique peut lui être comparée. »

Claude Cossette est avec Jacques Bouchard, l’un des deux géants de la publicité au Québec. Si Bouchard s’est fait connaître par son agence, son livre les 36 cordes sensibles des Québécois et ses campagnes publicitaires, Claude Cossette est à l’origine de l’agence de publicité numéro 1 au Canada et un auteur prolifique, un professeur, un penseur, un chercheur et un humaniste.
 
Il a marqué la vie de centaines d’étudiants à l’Université Laval, dont certains sont aujourd’hui des professionnels de la communication, des gens d’affaires ou des professeurs. Au nom de ceux-ci, je dis simplement Merci !

mardi 12 novembre 2013

10 livres à lire en publicité


Voici mon top 10 des livres à lire en publicité : 

Benn, Alec, The 27 Most Common Mistakes in Advertising, New York..
 

Cheskin, Louis, Marketing: le système de Cheskin, Paris, Chotard.
 

Cossette, Claude, Comment faire sa publicité soi-même, Montréal, Transcontinental.
 

Cossette, Claude et René Déry, La publicité en action, Québec, Les Éditions Riguil.
 

Dupont, Luc, 1001 trucs publicitaires, Montréal, Transcontinental.
 

Dupont, Luc, Comment faire de la pub efficace sur Internet, Montréal, Transcontinental.
 

Ogilvy, David, Confessions d’un publicitaire, New York, Vintage, 1985.
 

Reeves, Rosser, Le réalisme en publicité, Paris, Dunod.
 

Ries, Al et Jack Trout, Positionnement: la conquête de l’esprit, Montréal, McGraw-Hill.
 

Roman, Kenneth et Jane Maas, How to Advertise, New York, Thomas Dunne Books.

mardi 30 octobre 2012

Disney achète Lucasfilm pour 4,05 milliards $



Plus tôt aujourd’hui, on apprenait que le géant Disney faisait l’acquisition de Lucasfilm et de la marque Star Wars pour un montant de 4,05 milliards $.
 
À une époque où les studios d’Hollywood privilégient les séries et les valeurs sûres, force est de constater que l’on retrouve dans la marque Star Wars une recette éprouvée, donc rassurante pour un géant comme Disney -- une structure mythique reposant sur des éléments inspirés de westerns, du cinéma japonais, des documentaires de Claude Jutras, du cameraman Jean-Claude Labrecque et des ouvrages de Joseph Campbell, lequel agira éventuellement en tant que conseiller de Lucas dans la saga Star Wars.

Depuis le lancement du premier Star Wars le 25 mai 1977 dans 45 salles (contre 2655 salles de nos jours), George Lucas a plus d’une fois fait preuve d'un sens aigu de la mise en marché, d’abord en révolutionnant l’univers des effets spéciaux (il fonde Industrial Light and Magic ou ILM), ensuite en réinventant le monde du son grâce à THX Ltd, du jeux vidéo avec LucasArts, de la post-production et mixage son avec Skywalker Sound et de l'animation avec le célèbre studio Pixar.

Personnellement, jamais je n’oublierai le « lightsaber » (« sabre de lumière », ou « sabre lumineux »), les pistolets lasers, le double coucher de soleil sur la planète Tatooine ou les chasseurs X-wing.

Pour la petite histoire, le premier projet intitulé The Star Wars contient 14 pages écrites à la main. 

Monsieur Lucas comprend dès le départ l'importance de créer un monde féérique. Pour ce faire, il n’hésite pas à choquer l'industrie. Ainsi, il fait débuter chacun de ses films non pas par un générique, mais par un texte déroulant à l'horizontal et présentant l'intrigue, fortement inspiré des débuts de Flash Gordon, faut-il le préciser. Lucas sera d’ailleurs poursuivi par la Directors Guild of America et de la Writers Guild of America à cause de son refus de débuter ses films par un générique.

Par ailleurs, les 6 films Star Wars de George Lucas utilisent une formule éprouvée, inspirée des écrits de Joseph Campbell.  

Star Wars, c’est le voyage initiatique d’un héros. La série cristallise l’éternel combat entre le bien et le mal avec ses héros et méchants, princes, magiciens et ogres. 

Le premier film sort en 1977, en pleine crise politique et économique. La galaxie de Star Wars est cosmopolite. L’histoire est simple :
  • Un chevalier noir : Darth Vader.
  • Une demoiselle en détresse : la princesse Leia.
  • Un appel à l’aide : R2D2.
  • Un prince charmant qui passe à l’âge adulte : Luke Skywalker.
  • Une mission : délivrer la princesse du méchant.
  • Une aide surnaturelle : un guide, un maître.
  • Un talisman magique : le sabre-laser de son père.
  • Un pouvoir spirituel : la force et Yoda.
  • Des partenaires : Chewbacca et Han.
  • Un labyrinthe : l’Étoile Noire.
  • Un dragon et/ou des monstres : ils abondent.
  • La chasse : les batailles en chasseurs X.
  • La trahison : Lando livre Han à Vader.
  • Les tentations : « sois mon allié ».
  • Le mariage mystique
  • La résurgence du mal : les nombreuses vies du mal.
  • La descente aux enfers : les difficultés s’accumulent.
  • La réconciliation avec le père
À l’évidence, George Lucas est un conteur de grand talent. Il entre à l’University of Southern California pour y étudier le cinéma et tourne son premier film: THX 1138. C’est là qu’il devient un passionné de contes et de légendes. En cours de réflexion, il découvre un livre clé qui va changer sa vie : Les héros sont éternels de Joseph Campbell.

Quand on lui demande d’expliquer le processus créatif relatif à la création de Star Wars, Lucas déclare : « J’ai d’abord essayé d’adapter certains grands principes de la mythologie à mon histoire. Comme cela ne fonctionnait pas, j’ai finalement décidé de laisser tomber et de me concentrer à la rédaction de l’histoire à part entière. J’ai découvert, en me relisant, que tous les principes mythiques étaient présents. »

En entrevue, il affiche une fascination pour le mythe. « Toutes les histoires mythiques possèdent une réserve commune d’images et de symboles », aime à répéter Lucas.

Pour respecter la structure mythique, le héros doit se couper du monde ordinaire, puis subir une série d’épreuves : l’initiation. Luke, l’adolescent rebel, avide d’aventures, se métamorphose ensuite en héros. Au cours de son itinéraire, il croise ogres et magiciens, labyrinthes et pièges.

Cette recette a permis à George Lucas de générer des ventes remarquables. Jusqu’à maintenant, les six films de la série ont généré 4,49 milliards $ de vente de billets et 10 milliards de vente de jouets. On annonce d'ailleurs un 7e film qui sera lancé en 2015.

(En passant, suite aux ventes décevantes des produits associés au film Godzilla en 1998, c’est Lucas qui va racheter la production invendue pour ensuite la faire fondre et la transformer en poupée Star Wars ! Brillant le monsieur !)

En cours de route, Lucas devient un control freak. Il sélectionne les cinémas qui présenteront son film ; il exige de se faire payer à chaque semaine plutôt qu’aux deux semaines ; il exige qu'on lui donne la salle la plus grande du cinéma ; il interdit les publicités avant ses films ; et le film doit rester à l’affiche au moins douze semaines dans chaque salle. 

Lucas développe aussi le concept de teasing afin d'annoncer le lancement prochain d'un autre film de la saga. Mais comme il génère jusqu’à 10 % des profits de la Fox certaines années, on laisse libre cours à ses demandes.

Au total, les ventes de la marque incluant celles des produits dérivés et des films s’élèveraient à près de 30 milliards $. Il est vrai que les différents films de la série ont donné naissance à des jeux vidéo, des romans, des bandes dessinées, et bien sûr, des poupées pour hommes ou figurines, si vous aimez mieux.

Pas mal pour un gars qui accepta de réduire son cachet de moitié pour financer la fin du tournage de son premier film au milieu des années 70 en échange des droits sur les produits dérivés. Une autre approche qui a d’ailleurs changé de fond en comble l’industrie du cinéma et permis à Lucas d’être l’un des actionnaires les plus importants de Kenner qui deviendra par la suite Hasbro, l’un des deux géants du jouet avec Mattel...

vendredi 28 septembre 2012

10 livres les plus vendus dans le monde

most-read books in the world

Voici la liste des 10 livres les plus vendus dans le monde lors des 50 dernières années.

En ordre décroissant : la Bible, le petit livre rouge de citations de Mao, Harry Potter, le Seigneur des anneaux et l'Alchimiste (The Alchemist) traduit en 70 langues.

Source : Visual.ly

mardi 4 octobre 2011

1001 trucs publicitaires - 3e ÉDITION

C'est pour moi un plaisir de vous annoncer que les éditions Transcontinental viennent de publier la 3e édition de mon livre 1001 trucs publicitaires.

Dans cette troisième édition revue et enrichie de ce best-seller traduit en sept langues, je m’intéresse aux meilleures recettes pour réaliser des publicités qui vendent, quel que soit votre budget.

Prenant pour exemples des campagnes de marques connues, j’explique comment tirer les ficelles pour attirer le consommateur. Je répond aussi à des questions cruciales, comme :

- Quels sont les mots les plus vendeurs ?
- Quelles images attirent le plus l’attention ?
- Comment écrire des textes qui font sonner la caisse ?
- Quelles couleurs employer pour attirer l'attention ?
- Quels genres de titres donnent les meilleurs résultats ?
- Comment augmenter la crédibilité de votre message ?
- Combien de fois faut-il répéter votre publicité ?
- Comment planifier votre campagne publicitaire ?
- Comment lancer des promotions qui marchent ?
- Quelles sont les mises en pages les plus efficaces ?
- Quand pouvez-vous utiliser l’humour et la sexualité ?
- Quand utiliser la publicité comparative ?
- Que penser de la commandite et du placement de produit?

Que vous utilisiez l’imprimé, l’affichage, la télévision, la radio ou Internet, 1001 TRUCS PUBLICITAIRES vous offre une série de stratégies éprouvées, d’idées brillantes et de flashs payants.

À l'instar de mes livres précédents, cet ouvrage est destiné aux entrepreneurs, aux publicitaires, aux annonceurs et aux étudiants qui sont à la recherche de principes ayant fait leurs preuves. Je m'intéresse tant aux gens qui disposent d’un petit budget qu’à ceux qui ont plus d’argent à investir.

lundi 15 août 2011

Vient de paraître - livre sur l'homosexualité (et la publicité)

Les éditions Peter Lang viennent de publier un ouvrage intitulé New Queer Images.

Ce livre auquel j'ai participé (j'ai écrit un chapitre sur la représentation de la communauté gaie dans la publicité) est publié sous la direction de Florian Grandena, professeur au département de communication de l'Université d'Ottawa et Cristina Johnston, professeure à l'Université Sterling.

Comme je l’écrit en introduction, le discours publicitaire est d’autant plus important qu’il est à la fois matraquage et redondance. En décrivant la vie quotidienne des homosexuels, la publicité diffusée dans les médias gais et homosexuels parle de la culture gaie (Kates, 2000; Tharp, 2001).

Selon Morhart et al. (2008), la communauté gaie représente 6.8 % de la population adulte des États-Unis ou 15 millions de consommateurs. Ils auraient un pouvoir d’achat estimé à 450 milliards $ US (Oakenfull et Greenlee, 2005: 421-422).

Selon Gay Press Report, 183 des 500 premières marques en importance aux États-Unis ont consacré en publicité dans des magazines homosexuels. On estime que les entreprises américaines ont investi 223,3 millions $ US pour rejoindre la communauté homosexuelle en 2006 (Wilke, 2007).

En Europe, des sommes équivalentes ont été dépensées en publicité pour rejoindre les gais et lesbiennes (Stuber et Iltgen, 2002). Longtemps en marge des préoccupations sociales dominantes, la population homosexuelle est devenue un objet d’intérêt pour de nombreux secteurs de l’activité publicitaire : médias, communication, recherche et mise en marché (Burnett, 2000: 75).

Discours sur l’expérience en société, la publicité gaie a des fonctions latentes d’ordre culturel (Kates, 2000; Tharp, 2001). Globalement, l’image publicitaire est porteuse de sens (Goldman et Papson, 1996). Elle est un mode de production de l’imaginaire et l’une de ses manifestations particulières.

Pour en savoir plus long sur la représentation de la communauté gaie dans la publicité, je vous invite à vous procurer cet ouvrage d'actualité.

Le livre de Florian Grandena et Cristina Johnston est disponible sur Amazon et en librairie. Mon collègues Denis Bachand a également rédigé un chapitre consacré à l’identité sexuelle dans le cinéma québécois.

dimanche 24 juillet 2011

1001 trucos publicitarios au Panama


Souvenir de vacances : un exemplaire de 1001 trucs publicitaires en espagnol. 

Merci à PTYDom pour cette photo prise dans une librairie du Panama !  

Cet ouvrage est également disponible sur Google Livres et dans plusieurs langues dont le mandarin (chinois) et le russe

Par ailleurs, il a fait l'objet de deux présentations en espagnole qui sont disponibles sur SlideShare. Une première traite du concept de positionnement tandis qu'une deuxième résume l'ensemble du livre, en particulier la section portant sur les images

mercredi 2 mars 2011

Lancement du livre « Comment faire pour mieux faire ? » de Chantal Lacasse

Tout le monde rencontre du monde… Pourtant la majorité des gens brasse trop souvent des affaires de façon un peu approximative.

Vous arrive-t-il d’oublier le nom de la personne qu’on vient tout juste de vous présenter ? Ressentez-vous parfois un malaise à l’idée de vous rendre seul à un congrès et d’avoir à rencontrer des étrangers ?

Hésitez-vous lorsque vient le temps de faire les présentations ? Lors d’un repas avec des clients, doutez-vous de vos façons de faire devant certains plats ?

Chantal Lacasse vient de publier aux Éditions Quebecor un guide en dix étapes simples intitulé Comment faire pour mieux faire qui révèle comment utiliser l’étiquette à votre avantage.

Madame Lacasse est conférencière et formatrice. Diplômée de l’École du Protocole de Washington depuis 2004, elle enseigne aux professionnels de tous les secteurs à traiter avec respect et courtoisie les clients et les collègues.

Par le biais de conseils, de trucs, d’exemples et d’anecdotes, elle présente une façon actuelle d’harmoniser nos relations et de prendre notre place plus aisément au bureau et lors de toute rencontre professionnelle.

Pourquoi revenir sur les règles d’étiquette ? En entrevue avec Gilles Parent, Madame Lacasse rappelle que l'ascension vers le succès est déterminée, entre autres, par nos comportements, nos gestes, nos attitudes ou nos absences.

Comme le montre la recherche, le savoir-être est une compétence essentielle pour être à l’aise en société. Quoi faire, quoi dire, comment agir, autant d’éléments qui peuvent faire la différence entre un succès et un échec dans la vie personnelle comme dans la vie professionnelle.

mardi 2 novembre 2010

Lancement du livre « Le grand mensonge vert »

Écologique », « 100 % biologique », « sans phosphate » : les écolabels pullulent. Mais tout ce qui est vert n’est pas nécessairement bon pour l’environnement.

Dénonçant le maquillage vert (greenwashing) et les idées reçues, le livre Le grand mensonge vert propose de réagir avec circonspection aux diktats environnementaux.


On vous dit qu’il faut acheter local ? Faux, répond Jean-Sébastien Trudel, pourtant écologiste pur et dur. Tout dépend du mode de transport utilisé pour amener les produits comparables jusqu’à nous.

On vous dit de prendre le transport en commun ? La vérité, c’est que la voiture est parfois moins polluante.

Votre nouveau téléviseur est étiqueté « à haute efficacité énergétique » ? Peut-être, mais il est bourré d’arsenic, de plomb, de cadmium...

Dans cette mer d’illusions, qui croire ? Comment départager le vrai du faux ? Et surtout, quoi acheter?

À l’aide d’exemples tirés du quotidien, d’outils de mesure faciles à utiliser, de questionnaires révélateurs, le grand mensonge vert tente de répondre à ces questions.

En augmentant notre « quotient écologique », il nous incite à désactiver notre pilote automatique, à développer notre sens critique et à aiguiller nos achats et nos comportements dans le sens de nos valeurs.

jeudi 14 octobre 2010

15 principes de Michelle Blanc pour augmenter votre efficacité sur les médias sociaux


Je termine à l'instant la lecture du livre Les Médias sociaux 101 de Michelle Blanc, consultante, conférencière et auteure marketing Internet et stratégies Web. J’ai adoré !

Le livre de Michelle Blanc est écrit dans un style vivant. Il contient l’essentiel des conseils que vous pouvez retrouver au quotidien dans son blogue. Ceci dit, le livre a un avantage énorme sur le blogue : vous avez au bout des doigts l’ABC des médias sociaux, ce qu’il faut absolument savoir pour partir du bon pied dans l’univers des médias sociaux.

Comme j’arrive un peu tard pour faire ma critique du livre de Mme Blanc (et que plusieurs autres l'ont déjà fait avant moi), je vais me concentrer sur le contenu de l’ouvrage et vous partager mes notes de lecture.

Voici donc les 15 principes de Michelle Blanc pour augmenter votre efficacité sur les médias sociaux :

1 Si vous êtes en affaires, les médias sociaux sont un INCONTOURNABLE. En effet, ceux-ci permettent d’échanger, de raconter, d’expliquer, de s’exprimer, en un mot, de CONVERSER.

2 Dans les faits, les réseaux sociaux sont une variante des bonnes vieilles rencontres face-à-face, le « bouche à oreille sur stéréoïdes. »

« Les réseaux sociaux sont composés d’êtres humains qui, comme vous, ont différentes facettes, écrit Michelle Blanc. Pensez à un gros 5 à 7 d’affaires où vous voulez distribuer vos cartes et vous faire des contacts. » (Les Médias sociaux 101, p. 119).

3 Avant de vous lancer dans la jungle des médias sociaux, il faudra vous préparer. La réussite de votre stratégie sur les médias sociaux sera reliée à vos objectifs de communication et de marketing, à votre image de marque, à votre positionnement, etc. Pour avoir du succès sur les médias sociaux, il sera donc primordial de se donner un plan d’attaque.

4 Si vous êtes nouveau sur les médias sociaux, commencez par sécuriser dès maintenant vos marques sur les différentes plateformes sociales afin d’éviter que certaines personnes empruntent votre identité.

5 Pour être efficace, il faudra multiplier votre présence Web : Flickr, MySpace, YouTube, Dailymotion, LinkedIn, Twitter, Facebook, Slideshare, etc.

6 Par ailleurs, à l’ère de la multiplication des sites de réseautage, de blogages et de microblogages (pour ne prendre que ces trois exemples), il sera important de récupérer les mêmes contenus et de les jouer sur les différentes plateformes.

Michelle Blanc écrit : « Vous pouvez, par exemple, écrire sur un sujet dans votre blogue, mettre les photos qui s’y rattachent sur Flickr, faire une allocution filmée distribuée sur YouTube et inciter les gens à voir ces contenus sur Facebook et Twitter. » (Les Médias sociaux 101, p. 35)

7 « Le roi des médias sociaux est, et reste encore, le blogue », martelle Michelle Blanc (Les Médias sociaux 101, p. 27).

Dans les faits, le blogues est idéal pour apparaître dans les premières places des résultats des moteurs de recherche tels que Google, Yahoo ou MSN. Les raisons de ce succès sont multiples : densité des mots clés, utilisation massive des hyperliens, utilisation du langage naturel, etc.

J’ajoute ici que la lecture du chapitre du livre de Michelle Blanc intitulé
« Bloguer pour vendre » (PDF) que l'on retrouve dans le livre Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires est un passage obligé pour bien saisir ce que j’appellerais la science/art du blogue efficace. Très instructif.

8 Définissez dès le départ une politique éditoriale des contenus, des commentaires et des réactions. Si vous êtes un hebdo, par exemple, vous devez vous poser les questions suivantes : quels sont les journalistes qui peuvent avoir accès à votre compte, quelle est votre politique éditoriale relative aux questions de l’heure, par exemple, devez-vous prendre position ou simplement rapporter la nouvelle, etc. ?

Cette étape est d’autant plus importante que « si vous écrivez une connerie en ligne, rappelle Michelle Blanc, elle restera inscrite sur les différentes archives web assez longtemps. » (Les Médias sociaux 101, p. 39).

9 Durant vos échanges sur les différentes plateformes, évitez de parler de vous (même si très souvent, vous n’aurez pas le choix). Après tout, les médias sociaux, c'est aussi de la vente.

10 Pour générer des résultats à moyen et long terme sur les médias sociaux, maintenez la cadence, échangez, conversez et communiquez régulièrement.

Malheureusement, plusieurs entreprises échouent sur les médias sociaux parce qu’elles manquent d’énergie ; elles s’essoufflent rapidement. Mener une campagne de communication et de marketing sur les médias sociaux (et créer une communauté), cela signifie frapper sur le même clou pendant des mois, voire des années.

11 Dès le départ, il sera nécessaire de vous trouver un créneau. À vouloir rejoindre tout le monde, on finit trop souvent par ne rejoindre personne.

Très vite, il faudra apprendre à identifier les contenus qui font le plus réagir les individus et concentrer vos énergies, choisir, donc sacrifier. À cet égard, un gros MERCI aux raccourcisseurs de liens comme bit.ly qui vous permettent d’identifier rapidement ce qui marche et ce qui marche un peu moins…

12 Pour maximiser votre présence sur les médias sociaux, il sera important de savoir ce qui ce dit sur votre entreprise ou votre marque. Pour ceux qui veulent en savoir plus long à ce sujet, je me suis amusé dans un billet à identifier le
TOP 100 des meilleurs outils Twitter pour suivre ce qui se dit sur vous ou votre entreprise. Je vous le recommande.

13 IMPORTANT : « Les médias sociaux ne changent pas nos motivations, mais modifient les outils que nous utilisons pour faire des affaires », rappelle Michelle Blanc. (Les Médias sociaux 101, p. 73).

14 ATTENTION : les médias sociaux obligent les entreprises à revoir leur modèle d’affaires et leur manière de communiquer. Mais ce n’est pas la fin des relations publiques comme certains voudraient trop souvent le croire.

15 Épuisé par le changement ? Préparez-vous déjà pour la prochaine révolution, les applications marketing mobiles avec les Androïds et le iPhone.

***

Si vous voulez parfaire vos connaissances sur les médias sociaux, je vous suggère également de lire les livres suivants :
Comment entreprendre le virage 2.0 de Raymond Morin que j’ai d’ailleurs croisé la semaine dernière dans une journée-conférence consacrée aux médias sociaux, Six pixels de séparation de Mitch Joel (version française) et Comment faire de la pub efficace sur Internet (nouvelle édition) qui répond aux 25 questions qui me sont posées le plus souvent durant mes conférences portant sur Internet et les médias sociaux.

vendredi 17 septembre 2010

20e anniversaire de 1001 trucs publicitaires

















Il y a 20 ans paraissait cette semaine la 1re édition de 1001 trucs publicitaires, en français. Depuis ce temps, des éditions anglaise, espagnole, russe, chinoise, indoue, vietnamienne, tchèque et coréenne ont vu le jour.

Je tiens à remercier Jean Paré, directeur des Éditions Transcontinental, pour sa vision, son travail exceptionnel et ses encouragements continus. Grâce à lui, des entrepreneurs d’un peu partout à travers le monde peuvent maintenant s’initier à mes livres : Canada anglais, États-Unis, Espagne, Amérique latine, Corée du sud, Inde, etc.

Merci également à Sylvain Bédard, ex-directeur des Éditions Transcontinental, pour sa confiance et son audace, et Claude Cossette, auteur d'une généreuse préface qui me fait encore rougir 20 ans plus tard.

mardi 14 septembre 2010

Six pixels de séparation de Mitch Joel en français

Tout le monde twitte, blogue, facebooke... Pourtant, la majorité des entreprises font encore des affaires comme il y a 10 ans.

« La vérité, mentionne Mitch Joel, auteur de Six pixels de séparation publié en français aux Éditions Transcontinental, c’est que le Web, les réseaux sociaux virtuels et les nouveaux médias ont changé la nature même de la relation entreprise-consommateur. »

Dans ce nouveau contexte d'affaire, les entreprises doivent se positionner au centre de communautés d’intérêt fréquentées par les internautes. Cela implique un changement non seulement de canal de communication, mais de mentalités.

Selon Mitch Joel, consacré « rock star du marketing numérique » par la revue Marketing, les entrepreneurs n’ont plus à se demander quel budget ils doivent allouer au marketing. Ils doivent concentrer leurs efforts sur les médias sociaux.

Des blogues aux balados, du texte au vidéo, des moteurs de recherche aux flux RSS, Six pixels de séparation couvre tout l’éventail des possibilités marketing reliées aux canaux numériques, de manière conviviale et accessible.

Rempli d’exemples d’individus et d’entreprises qui ont adopté ces voies nouvelles ainsi que les initiatives qu’ils ont déployées pour faire leur marque, cet ouvrage donne toutes les clés pour atteindre un objectif qui, lui, n’a pas changé : vendre plus et mieux.

lundi 14 juin 2010

Comment faire de la pub efficace sur Internet NOUVELLE ÉDITION

C'est pour moi un plaisir de vous annoncer que les éditions Transcontinental viennent de publier la 2e édition de mon livre Comment faire de la pub efficace sur Internet.

Dans cette deuxième édition revue et enrichie, je réponds aux 25 questions qui reviennent le plus souvent dans mes conférences et formations sur Internet et les médias sociaux :

1 Quels sont les impacts d’Internet sur les médias classiques ?
2 Comment les internautes réagissent-ils à différents stimuli publicitaires ?
3 Quels produits offerts sur le Net devriez-vous utiliser ?
4 Comment employer les courriels pour augmenter vos ventes ?
5 Est-il vrai que les bandeaux publicitaires sur Internet ne sont pas efficaces ?
6 Quel est le taux de clics des courriels selon le jour d’envoi ?
7 Quels formats de bannières devriez-vous prioriser ?
8 Sur quels sites devriez-vous annoncer vos produits et services ?
9 Comment utiliser efficacement les médias sociaux ?
10 Combien de gens cliquent sur les pubs Internet ?
11 Pourquoi les blogues sont-ils mieux référencés que les sites statistiques ?
12 Est-il exact que les messages utilisant de l’animation sont plus efficaces ?
13 Que penser des pop-up et des pubs courriels ?
14 Quel est le futur de la pub mobile ?
15 Faut-il concentrer votre publicité dans un seul site ou faut-il en employer plusieurs ?
16 Quelles sont les erreurs à éviter sur Google AdWords ?
17 Est-il préférable d’annoncer vos produits et services toute l’année ou de concentrer vos investissements dans le temps ?
18 Comment mesurer l’efficacité des campagnes publicitaires sur Internet ?
19 Comment concevoir un site efficace ?
20 Comment augmenter le trafic sur votre site ?
21 Que penser des infolettres ou newsletters ?
22 Quels sont les sites les plus efficaces sur le Web ?
23 Comment attirer l’attention des gens sur votre site ?
24 Que faut-t-il penser de la promotion et de la commandite sur le Net ?
25 Les médias traditionnels sont-ils morts ?

Comme je le mentionnais à André Arthur lors d'une entrevue à l'antenne de TQS, ce livre répond à un triple objectif : collecter et répertorier l’information offerte sur le marketing Internet ; synthétiser et organiser ce savoir ; enfin, privilégier une forme de présentation simple et stimulante.


En cours de route, je cite des blogueurs d'ici et d'ailleurs comme Yannick Manuri, Seth Godin, Michelle Blanc, Michael Carpentier, Fred Cavazza, Adviso, Presse-Citron, etc.

À l'instar de mes livres précédents, cet ouvrage est destiné aux entrepreneurs, aux publicitaires, aux annonceurs et aux étudiants qui sont à la recherche de principes ayant fait leurs preuves. Je m'intéresse tant aux gens qui disposent d’un petit budget qu’à ceux qui ont plus d’argent à investir. Idéal pour la plage !

samedi 12 juin 2010

Comment faire de la pub efficace sur Internet



Entrevue d'André Arthur, animateur de l'émission Le Midi avec André Arthur. Nous discutons de publicité internet et de nouveaux médias à l'occasion du lancement du livre Comment faire de la pub efficace sur Internet publié aux Éditions Transcontinental.

vendredi 14 mai 2010

Vient de paraître - livre sur l'âgisme (et la pub...)


Les éditions des Presses de l'Université Laval (PUL) viennent de publier un ouvrage intitulé L'âgisme : Comprendre et changer le regard social sur le vieillissement.

Ce livre auquel j'ai participé (j'ai écrit un chapitre sur la représentation des
gens âgés dans la publicité) est publié sous la direction de Martine Lagacé, professeur au département de communication de l'Université d'Ottawa. Il fait suite à un colloque de l'ACFAS 2009 consacré à l'âgisme et auquel j'avais participé à titre de conférencier.

Dans mon chapitre sur la publicité, je cherche à savoir ce que le discours publicitaire raconte sur les gens âgés. Par le biais d'une combinaison d'images, de paroles, de gestes et de regards, la publicité dessine en effet rigoureusement les contours symboliques du vieillissement.

L'étude de ces phases de vie conduit à un premier constat du construit publicitaire : la quasi-absence des gens âgés dans la publicité et l’omniprésence de l’argument jeune (England, Kuhn et Gardner, 1981: 469).

Les gens âgés occupent une place secondaire dans les images publicitaires (Carrigan et Szmigin, 2000). La faible présence de gens plus âgés dans la publicité se confirme, quels que soient les publics visés (Kvasnicke, Beymer et Perloff, 1982) ou le type de produit annoncé.

Selon Long (1998), la plupart des marketers ne tiennent pas à identifier ou associer leurs produits à des gens âgés. Ils craignent en effet de contaminer le marché jeune en associant des produits à des gens plus vieux (Mazis et al., 1992; Thomas et Wolfe, 1995).

Il est vrai que sur le plan du discours, la publicité entretient une vision péjorative des aînés. De façon générale, la personne âgée est un cliché (Singer, 1983, 1986). Le discours publicitaire est généralement négatif (Moschis, 1989; Lexchin, 1990; Wolfe, 1990).

L'image de la personne âgée dans la publicité fait peur; elle évoque symboliquement la solitude (Aronoff, 1974). Les gens âgés sont souvent des caricatures, des anormaux, sans importance et sans individualité (Gantz, Gartenberg et Rainbow, 1980: 59).

La présence des personnes âgées peut suggérer l'embarras et le ridicule, l'idée d'un organisme qui s'use, des problèmes physiques. La vieillesse est un déclin. Les vieux sont faibles, lents, passifs, prudents, séniles, en mauvaise santé, orientés vers le passé et réfractaires au changement (Broussard, 1980). Cette vision est particulièrement répandue et partagée par les plus jeunes (Hess, 1974).

Pour en savoir plus long sur la représentation des gens âgés dans la publicité mais aussi sur la problématique de l'âgisme dans nos sociétés (le défi fondamental du 21e siècle), je vous invite à vous procurer cet ouvrage d'actualité.

Le livre de Madame Lagacé est disponible à l'adresse suivante et en librairie. Mes collègues Florian Grandena et Denis Bachand ont également rédigé des chapitres consacrés au cinéma.

mardi 26 janvier 2010

Publication d'un livre sur l'histoire de la publicité


Des pionniers de la réclame à l’explosion du numérique, LE MONDE DE LA PUB : Histoire globale (et inédite) de la publicité retrace l’évolution du paysage de la publicité avec ses unions et ses rivalités.

Dans son ouvrage, best-seller au Royaume Uni, Mark Tungate nous emmène de Paris à New York, de Londres à Milan découvrir les grandes agences de publicité.

Tungate est journaliste et auteur de bests–sellers au Royaume Uni. Installé à Paris, il tient une chronique hebdomadaire dans Stratégies. Il intervient également au titre de conférencier à l’ISCOM sur le marketing des médias, à l’Institut français de la mode, CoMundi et Parsons School of Design (Paris). Il travaille également en tant que consultant

S’appuyant sur des entretiens exclusifs avec des personnalités clés telles que Maurice Levy ou Martin Sorell, l’auteur nous livre des anecdotes inédites et nous dévoile le monde fascinant de la publicité.

Comment travaillait-on dans le Manhattan des années 50 ? Quelle influence la publicité a-t-elle eu sur la culture populaire ? Quels sont les créatifs les plus audacieux ? Quelles furent les extravagances des années 80 ? Comment sera l’agence du futur ? et la pub de demain ?

L’auteur répond à ces questions et à bien d’autres dans un style direct et dynamique. Voici toute l’histoire de la pub racontée comme un roman !

mardi 19 janvier 2010

Publication d'un guide sur la mode hypersexy


Les éditions Sisyphe publient cette semaine un livre qui intéressera plusieurs lecteurs et lectrices. La mode hypersexualisée, un livre de la chercheure et professeure Mariette Julien (UQAM), est un véritable petit guide sur la mode hypersexy.

En retraçant les origines et les raisons d’être de cette mode, elle apporte un éclairage nécessaire à sa compréhension.

Dans ce livre de 120 pages, l'auteure nous invite aussi à jeter un regard nouveau et critique sur ce phénomène en l'abordant sous plusieurs angles: esthétique, historique, sociologique et philosophique. Elle pose des questions à la fois dérangeantes et éclairantes.

Ce livre contient aussi un important glossaire qui permet de décoder à peu près tous les symboles de cette « esthétique de l'apparence ». Bref, des réponses à tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur cette mode controversée, phénomène central de la culture populaire contemporaine.

jeudi 11 juin 2009

Les gens âgés sous-représentés dans la publicité


Les images de l’aîné, telles que présentées dans la publicité, conduisent à un constat central en publicité : les gens âgés occupent une place secondaire dans les images publicitaires (Carrigan et Szmigin, 2000).

En 1980, Gantz, Gartenberg et Rainbow (1980: 56-60) indiquent qu’on retrouve trois «vieilles personnes» pour cent personnes dans la publicité. Plus récemment, les gens âgés de plus de 50 ans représentent autour de 15 % des modèles de la publicité (Carrigan et Szmigin, 1998).

Par ailleurs, les femmes âgées sont les grandes absentes dans les images publicitaires (Gantz et al., 1980; England et al., 1981). D’après Ursic et al. (1986 : 133), 80 % des gens âgés représentés dans la publicité étaient des hommes en 1980 (contre 74% en 1965 et 77% en 1970), ce qui confirme qu’il y a un vieillissement différentiel dans la publicité. C’est ce qui explique peut-être pourquoi les consommateurs plus âgés se sentent ignorés par la publicité en général (Long, 1998).

La faible présence de gens plus âgés dans la publicité se confirme, quels que soient les publics visés (Kvasnicke, Beymer et Perloff, 1982) ou le type de produit annoncé : publicité touristique (Javalgi et al., 1992; Peterson, 1998), chaînes d’hôtels (Peterson, 2001), produits pharmaceutiques (Lill et Peterson, 2001), campagnes de communication publique pour des hôpitaux (Peterson et Kapoor, 1996), des collèges ou des universités (Peterson et al., 2000).

Par ailleurs, la recherche publicitaire indique que la publicité entretient généralement une vision péjorative des aînés. La personne âgée est un cliché (Singer, 1983, 1986). Le discours publicitaire est négatif (Moschis, 1989; Lexchin, 1990; Wolfe, 1990).

L'image de la personne âgée dans la publicité fait peur; elle évoque symboliquement la solitude (Aronoff, 1974). Les gens âgés sont souvent des caricatures, des gens sans importance et sans individualité (Gantz, Gartenberg et Rainbow, 1980: 59).


Voir aussi :
Conférence de Luc Dupont intitulée La représentation du vieillissement dans la publicité lors d'un colloque d'EDUPAX présenté à Montréal en 2011.

Chapitre de livre de Luc Dupont édité aux éditions des Presses de l’Université Laval (PUL) et intitulé L'âgisme : Comprendre et changer le regard social sur le vieillissement sous la direction de Martine Lagacé, directrice du département de communication à l'Université d'Ottawa.