SVP prendre note qu'à partir du 1er septembre 2018, le blogue de Luc Dupont sera lié au site lucdupont.com
Pour suivre les derniers développements dans le monde de la publicité, du marketing, de la communication et du marketing web, je vous invite donc sur ma nouvelle plateforme.
samedi 1 septembre 2018
mercredi 13 juin 2018
Coupe du monde 2018 – les commanditaires se font plus rares
Sans contredit, la Coupe du monde est avec les Jeux olympiques l’événement le plus important dans le domaine du marketing sportif à l’échelle planétaire.
En terme
d’auditoire, la Coupe du monde rejoindra dans les prochaines semaines 3,5
milliards de téléspectateurs au total (visiteurs uniques) selon Zenith Media.
À elle
seule, la finale du Mondial 2014 a été regardée par plus d'un milliard de
téléspectateurs, selon les chiffres de KantarSport.
Au grand
total, on parle d’environ 26 milliards de téléspectateurs, soit l’équivalent de
260 Super Bowl(s) mis les uns derrière les autres (visiteurs totaux -
duplication comprise, pour utiliser le jargon du métier) !
En d’autres
mots, chaque fan de foot va regarder 7 à 8 matchs de la Coupe du monde dans le
prochain mois, ce qui se traduira par des investissements publicitaires de 2,4
milliards $ selon Zenith Media.
Et
pourtant, cet extraordinaire capital émotion ne se transforme plus en
capital sonnant côté « commandite » pour la Coupe du monde de Russie 2018.
Signe des
temps, quatre commanditaires d’importances ont claqué la porte de la Fédération internationale de football association (FIFA) :
BP Castrol, Johnson & Johnson, Sony et Continental Tires.
En outre,
ce sont 12 commanditaires et non 20 comme ce fut le cas au Brésil qui ont
accepté de s’afficher comme sponsors ou partenaires de la Coupe du monde en
Russie.
À qui la
faute ? Selon le comité organisateur en Russie, c’est à la FIFA qu’incombe ce
gâchis, fort des scandales de corruptions pour l’attribution des prochaines
coupes du monde. Du côté de la FIFA, on s’en lave les mains.
On risque
donc d’être très loin des revenus de la Coupe du monde 2014 au Brésil côté
commandites.
Plus récemment,
la FIFA s’est donné une nouvelle structure de
commandite.
Ainsi, sept entreprises sont des commanditaires mondiaux officiels de premier
plan (FIFA Partners). Ces sponsors sont Adidas, Coca-Cola, Hyundai/Kia, Qatar
Airways, Visa, Gaz Prom et Wanda, une entreprise chinoise. Ils ont
l’exclusivité dans le monde pour l’association à la Coupe du monde.
Parallèlement
aux sept commanditaires mondiaux qui souhaitent rejoindre les 3,5 milliards de
téléspectateurs potentiels (à court terme pour augmenter les ventes / à plus
long terme pour améliorer leur image de marque), il faut ajouter à cette équation
marketing cinq commanditaires de la Coupe du monde qui ont le droit de
s’associer à la « Coupe des confédérations FIFA » et à la Coupe du monde à
l’échelle planétaire.
Les
entreprises suivantes ont payé environ 500 millions $ au total : Budweiser,
McDonald’s, Vivo (téléphones intelligents – Chine), Hisense (producteurs
mondiaux de téléviseurs, d'appareils électroménagers et d'appareils de
communication mobiles – Chine) et Mengnui (produits laitiers – Chine).
L’œil
entraîné aura donc remarqué la présence de 4 sponsors officiels chinois au
total, une première pour la FIFA : Wanda, Vivo, Hisense et Mengnui.
Ces
sociétés ont acquis les droits sur l'événement au niveau mondial et
l’exclusivité pour leur famille de produits. Ce type de commandite peut générer
des retours sur l’investissement significatif.
D'autant plus que les firmes chinoises ont aussi acheté autour de 800 millions $ de publicité lors de la Coupe du monde 2018. Or, je le précise, la Chine ne participera pas à cette Coupe de monde sur le terrain. Mais c'est une question de temps avant que le FIFA corrige le tir et augmente le nombre de pays lors de la grande fête du foot. Sport oblige...
En Russie,
il faut ajouter à cette équation des fournisseurs nationaux et des
commanditaires « régionaux » (la planète FIFA est divisée en 5 régions).
Évidemment,
côté commandite, il faut s’attendre à ce que plusieurs annonceurs fassent
encore une fois du marketing d'embuscade ou « ambush marketing », c.-à-d.
qu'elles s’associent à la Coupe du monde 2018 sans pour autant faire partie des
commanditaires officiels de niveaux 1 et 2.
Dans le cas
d’Adidas, commanditaire de niveau 1 à la Coupe du monde 2018 et inventeur de la
commandite de chaussures de sport il y a plus de 70 ans déjà, elle devra
se battre avec Nike.
Pour
Adidas, la Coupe du monde est un moment clé de sa stratégie de mise en marché,
d’autant plus que Nike est devenue à la surprise de plusieurs un joueur clé
dans ce marché autrefois contrôlé quasi exclusivement par Adidas.
À eux
seuls, ces deux joueurs vendent au-delà de 5 milliards $ d’équipements liés au
foot annuellement. En fait, ces deux firmes contrôlent 70 % du marché mondial
de l’équipement de foot.
Adidas
commanditera les chandails de 12 équipes, dont l’Espagne, l’Argentine et
l’Allemagne. Elle prétend aussi être le soulier sportifs de 60 % des
joueurs sur le terrain. De son côté, Nike a signé 10 équipes mais elle compte
15 des 25 meilleurs joueurs sur le terrain dans son écurie.
New Balance
Athletics et Umbro commanditent deux équipes chacune. Errea Sport SpA, Hummel
International Sport & Leisure, Uhlsport GmbH et Romai Sports sponsorisent
quant à eux une équipe chacune.
Nike a été
victime des mauvaises performances de plusieurs équipes nationales qui n’ont
pas réussi à se qualifier pour la Coupe du monde 2018 : le Chili, les
Pays-Bas, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande.
À titre de comparaison, Puma, qui comptait à une certaine époque dans ses rangs
le footballeur Pélé, commanditera 2 équipes en 2018 contre 8 en 2014 (Algérie, Cameroun, Chili, Ghana, Italie,
Côte d’Ivoire, Suisse et Uruguay).
Parmi ses
commandites nationales, Nike comptera des équipes clés (France, Portugal et
Brésil) mais aussi des joueurs de premier plan, dont Cristiano Ronaldo qui est
très actif sur les médias sociaux. En février 2016, CR7 devenait le 1er sportif
à dépasser la barre des 200 millions d’abonnés au total sur les réseaux sociaux
Facebook, Twitter et Instagram.
En revanche, Adidas mise sur Lionel Messi qui est aussi porte-parole de
Mengniu, un commanditaire officiel de la Coupe du monde 2018 en Russie.
Dans ce
contexte de surcommunication et de surconsommation, il est permis de se poser
la question suivante : est-ce que ce type de commandite est efficace ?
Selon la recherche, il semble que la plupart des marques ne parviennent pas
toujours à se connecter efficacement avec les fans de football.
Si l'Allemagne se rend à la finale, Adidas pourrait doubler ses ventes de chandails (1 million au total). En revanche, si c‘est le Portugal qui fait bonne figure, Nike pourrait voler la vedette à son ennemi juré et remporter la palme de la visibilité.
Conscient de l’importance de cette association avec la Coupe du monde, Adidas a récemment renouvelé sa commandite avec la FIFA jusqu’en 2030.
La Coupe du monde 2018 sera donc l’occasion de voir du beau foot et de mesurer l’effet « scandales FIFA » sur un événement mondial de grande envergure.
lundi 28 mai 2018
Vegas délaisse son célèbre slogan dans sa nouvelle publicité
Las Vegas
profite de l’engouement autour des Knights de Vegas pour lancer une nouvelle
campagne de publicité vantant les mérites de la ville du jeu.
La série de
4 publicités intitulée “Only Vegas Moments” est diffusée sur les réseaux
généralistes américains et sur les médias sociaux, et laisse de côté le positionnement historique de Vegas :
« Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas ».
Suite aux événements déplorables des derniers mois, The Las Vegas Convention and Visitors Authority a plutôt misé sur la dimension sociale de la destination avec de nouveaux publics cible : couple LGBTQ, voyageur solitaire, couple en panne d’amour.
Voici les 4
messages :
Couple LGBTQ
mercredi 9 mai 2018
La Presse devient un organisme sans but lucratif (OSBL)
Les quotidiens
continuent de se réorganiser. Dernier en lice, La Presse, fort d’un déficit de
dizaines de millions de dollars, annonce qu’elle deviendra une OSBL. Comment
expliquer ce recul ?
Plusieurs
phénomènes expliquent le lent déclin des quotidiens : les quotidiens ont
augmenté leur tarif, la classe moyenne a quitté les centres-villes, l’avènement
des chaînes de nouvelles en continue à la télévision ont eu pour effet de
transformer la notion d’information, les jeunes lisent de moins en moins et un
plus grand nombre de lecteurs affirment lire l’exemplaire de quelqu’un d’autre,
que ce soit dans le restaurant, au bureau ou chez un ami, l’arrivée de nouveaux
compétiteurs comme le Huffington Post et bien sûr, l’effet numérique qui
se fait particulièrement sentir sur le plan publicitaire depuis 2008 au Canada.
Comme je le
mentionne à Stéphane Gasse de BLVD FM, les quotidiens ont largement fait les
frais de la montée spectaculaire d’internet. Entre 2004 et 2014, la presse américaine
a vu ses revenus publicitaires passer de 45 milliards $ à 20 milliards $. Pendant
la même période, les recettes liées aux éditions numériques sont passées de 2
milliards $ à 5 milliards $.
Au Canada, la
crise des médias a fait plusieurs victimes dans le monde des quotidiens : le Halifax
Daily News a fermé ses portes ; le journal La Presse a mis fin à
son édition papier le 31 décembre 2017 ; le National Post a cessé de
publier une version papier le lundi ; Le Soleil a cessé
l'impression de son édition du dimanche en mars 2018 ; le Halifax
Chronicle-Herald a fait disparaître son édition du dimanche de façon
permanente ; Transcontinental a décidé de vendre ses hebdos au Québec.
Pire encore,
dans un échange de plus de 40 journaux réalisé en 2017, les deux plus grandes
entreprises de presse écrite au Canada anglais, Torstar et Postmedia a annoncé
la mort de 35 publications, dont Metro Ottawa, Metro Winnipeg,
24 hours, 24 Hours Toronto et 24 Hours Vancouver.
Dans ce contexte
difficile, le gouvernement du Québec a accordé à la fin 2017 un prêt de 10
millions $ au Groupe Capitale Médias, qui publie les journaux Le
Soleil, Le Nouvelliste, Le Droit, Le Quotidien, La Voix de
l'Est et La Tribune, et
un prêt de 526 000 $ au quotidien montréalais Le Devoir.
Signe des temps,
Le Devoir et Capitales Médias (Le Soleil, Le Nouvelliste, La
Tribune, Le Droit, Le Quotidien/Le Progrès et La
Voix de l'Est ) ont décidé de travailler main dans la main pour les ventes
de publicités nationales. Groupe Capitales Médias assurerera la représentation
des deux entreprises de presse auprès des annonceurs nationaux.
Aux États-Unis,
le Rocky Mountain News a fermé ses portes ; le Seattle
Post-Intelligencer a cessé de publier son édition papier pour se
concentrer sur sa version en ligne ; le Detroit Free Press et le Detroit
News ont mis fins à la livraison à domicile quatre jours par semaine ; le Christian
Science Monitor a renoncé à sa version papier sur semaine.
Chez les adultes
qui lisent un quotidien, 47 %
ne lisent qu’en version imprimée, 28
% ne lisent qu’en version numérique et 25 % lisent sur des plateformes
imprimées et numériques. Le lectorat en version imprimée est plus fort (56 %) pour les journaux locaux de
marchés non métropolitains. Au cours d’une semaine ordinaire, les journaux
rejoignent 74 % des
milléniaux et 81 % des
boomers (50 à 64 ans).
Les jeunes
adultes aiment lire en ligne et sur leurs mobiles et ont tendance à lire les
quotidiens gratuits imprimés. Les personnes âgées aiment toujours les éditions
imprimées et on ne peut pas les ignorer.
Les éditions
imprimées resteront importantes pour ceux qui préfèrent ce format mais les
éditions électroniques continueront à progresser au fur et à mesure que leur
popularité augmentera auprès des jeunes et des lecteurs qui connaissent bien le
monde numérique.
Pour certains
journaux papier à travers le monde, la solution priorisée pour faire face aux
baisses de tirage des éditions imprimées a résidé dans la formule « site payant
d’information ». Au Canada, le Globe and Mail est un bon exemple de ce
mouvement général, limitant ainsi l’accès gratuit à certains articles
chaque mois. Après quoi, l’utilisateur devra payer pour accéder à
l’information.
Aux États-Unis,
le Wall Street Journal a été le premier à imposer un abonnement payant,
en 1997. Selon Alexandra Blaison, aux États-Unis, les lecteurs sont près de 53
% à payer pour du contenu en ligne : articles exclusifs, expertise dans un
domaine, réduction, etc.
En trois ans
seulement, le New York Times a triplé le nombre de ses abonnés en
ligne qui s’élève à 2,64 millions de lecteurs. Les abonnements
représentent désormais 60 % du chiffre d’affaires annuel du groupe, contre
un tiers seulement pour la publicité.
Ceci dit, à
l’usage, l’option payante en ligne est efficace quand un quotidien offre un
contenu spécialisé, exclusif et/ou international. En effet, on sait que les
gens ne paieront pas pour accéder à des nouvelles générales, ce qui joue contre
les médias généralistes basés sur le scoop et la nouvelle de la journée.
Par exemple, Le
Journal de Montréal et Le Journal de Québec ont leurs propres sites
web, distincts du portail Canoë. Ces plateformes ont été conçues pour favoriser
les échanges entre les internautes, mais aussi avec les chroniqueurs et
blogueurs pour permettre aux utilisateurs de participer au contenu.
La plateforme La
Presse+, conçue exclusivement pour les tablettes électroniques, qui a été
lancée en avril 2013 propose à ses abonnés un contenu entièrement gratuit. En
effet, l’éditeur a plutôt misé sur la hausse du lectorat et des revenus
publicitaires, avec de nouveaux formats numériques et interactifs, conçus dans
la foulée de son développement, pour rentabiliser sa nouvelle formule.
En ce sens, « Le plus grand défi pour les
médias de nouvelles ou d’information est d’équilibrer la transition de
l’imprimé vers le numérique, sans sacrifier inutilement la valeur du modèle
d’affaires », dit Alan Allnutt, rédacteur en chef The Gazette. Les
quotidiens doivent donc évoluer au rythme des lecteurs.
lundi 30 avril 2018
Alimentation Couche-Tard au premier rang des plus grandes entreprises du Globe and Mail
Alimentation Couche-Tard, chef de file de l'industrie canadienne du commerce de l'accommodation, se hisse au premier rang du classement des 1000 plus grandes entreprises canadiennes compilé par le Globe and Mail.
Couche-Tard et ses filiales Mac's et Circle K accueillent chaque semaine des millions de visiteurs dans ses magasins et génèrent un chiffre d’affaires de 60 milliards $, en hausse de près de 30 % sur un an. Comment expliquer le succès de Couche-Tard, le dépanneur ouverts 24 heures sur 24 où l’on retrouve des produits alimentaires, des boissons et de l’essence ? J’en parle avec Louis-Philippe Brulé du 104,7 FM.
jeudi 12 avril 2018
Cambridge Analytica - est-ce la fin de Facebook ?
Avec ses
deux milliards de membres et malgré le scandale Cambridge Analytica, Facebook
est le site de socialisation le plus populaire sur la planète.
Facebook a
été lancé en février 2004 par Mark Zuckerberg et les cofondateurs Dustin Moskovitz,
Chris Hughes et Eduardo Saverin. Au départ, seuls les étudiants du Harvard
College pouvaient joindre la communauté et y naviguer. Au courant de 2004, les
universités de Stanford, Columbia et Yale se sont incorporées au site.
Cette
expansion a continué peu à peu à d’autres universités de Boston, de la Ligue Ivy
et éventuellement à la plupart des universités des États-Unis. Puis, en
2005, Facebook s’est élargi pour inclure les élèves du secondaire, en 2006, les
employés de plusieurs sociétés (par exemple, Microsoft) et finalement, en
septembre 2006, Facebook s’est ouvert à toute personne possédant une adresse de
courriel.
En 2009, la
firme Compete.com annonce que le site Facebook est le réseau social le plus
utilisé à travers le monde. À la fin de 2009, le site de réseautage le plus
populaire de la planète compte plus de 300 millions de membres, dont 25 % sont
des utilisateurs quotidiens ! En 2012, Facebook achète Instagram pour 1
milliard $, une somme jugée grotesque à l’époque. En mai 2012, à quelques
heures de son lancement en bourse, Facebook atteint les 900 millions
d'utilisateurs actifs.
Pour les
dirigeants d'agences de publicité et de marketing, Facebook est le média social
par excellence selon une étude réalisée par The Creative Group. Ceci
dit, depuis le changement de son algorithme au début 2018, « la bonne approche
à prendre sera de réduire la fréquence de publication, d’investir davantage en
production de contenu de qualité et de soutenir la diffusion avec un budget
média plus substantiel et, surtout, mieux ciblé », insiste Jean-Philippe
Shoiry, stratège nouveaux médiax chez Republik.
Cambridge Analytica - est-ce la fin de Facebook ? J'en parle avec Stéphane Bellavance, Marie-Ève Janvier, Valérie Lebeuf et Philippe Pépin de Rythme FM à Montréal.
lundi 19 mars 2018
Nouveau logo pour Desjardins
Desjardins dévoilait la semaine dernière son nouveau
logo. Conçu par l'agence LG2, ce logo de Desjardins se veut plus moderne,
flexible, épuré, dynamique et simple que le logo précédent tout en conservant l’alvéole
et le vert emblématique de l’institution financière. Autant de caractéristiques
qui vont faciliter son utilisation et sa déclinaison sur les nouvelles
plateformes de Desjardins : mobilité et web, entre autres.
Comme le rappelait il y a quelques années Pierre
Léonard, vice-président, directeur création / Branding et design / Montréal à Parallèle, gestion de marques : « Un logo communique
beaucoup. Les formes et les couleurs transmettent des idées. Les milliers de
caractères typographiques existants ont été conçus pour faire ressortir des
valeurs qu’ils ajoutent aux mots ».
Un logo symbolise votre marque. Il doit être simple,
donner une image positive de votre produit et véhiculer un message. Il doit
aussi être original (pensons au logo de l'UQAM
avec un accent sur la lettre A), s’adapter aux circonstances (pensons au logo de Google) et
traverser les années, 10 à 15 ans idéalement dans le cas d’un logo
(PS : celui de Desjardins avait 40 ans avant sa cure de rafraîchissement
!).
Comme je le mentionne en entrevue avec Louis-Philippe Brulé du 1047 FM à Gatineau/Ottawa, un logo n’est pas seulement un dessin pour
attirer l’attention des gens. C’est aussi une façon d’évoquer des ambiances et
de jouer sur les émotions.
Mission accomplie donc pour Desjardins et LG2 !
jeudi 15 février 2018
Pourquoi Eugenie Bouchard pose à nouveau dans Sports Illustrated?
Il ne faut pas s’étonner que la jeune Québécoise Eugenie Bouchard
accepte de poser à nouveau pour le Sports Illustrated.
En s’associant au «Spécial Maillots» de Sports Illustrated, Eugenie
Bouchard augmentera à coup sûr sa visibilité et sa valeur commandite, deux
éléments particulièrement importants en communication-marketing.
Comme le mentionnait Zoe Duchesne, une mannequin québécoise qui a fait
l'objet d'une section photos dans le Sports Illustrated 2010, « L'impulsion que ces photos donne à la plupart des carrières des modèles
compense largement pour le maigre salaire versé aux jeunes filles. »
En 1989, Kathy Ireland a fait la couverture du magazine (meilleures ventes de tous les temps). Elle se servit de ce tremplin pour lancer Kathy Ireland Worldwide, une société de marketing et de conception qui réalise aujourd'hui des ventes de 1,9 milliard de dollars annuellement.
En 1989, Kathy Ireland a fait la couverture du magazine (meilleures ventes de tous les temps). Elle se servit de ce tremplin pour lancer Kathy Ireland Worldwide, une société de marketing et de conception qui réalise aujourd'hui des ventes de 1,9 milliard de dollars annuellement.
Au-delà des abonnements (autour de 3 millions selon les derniers
chiffres disponibles par Sports Illustrated), le «Spécial Maillots»
vend en moyenne un million d'exemplaires en kiosques (ou dix fois les ventes
normales), pour un total de 4 millions de magazines vendus. Évidemment, c'est
un exploit remarquable à l'ère du Web !
Dans les faits, quelque 66 millions de personnes – ou un adulte sur cinq aux États-Unis – ont accès d’une manière ou d’une autre aux photographies et… aux textes du Swimsuit Issue.
Comme on le devine bien, le numéro spécial de Sports Illustrated attire beaucoup de messieurs (44 millions) mais aussi beaucoup de madames : 22 millions de lectrices. Cela explique probablement pourquoi la rédaction de Sports Illustrated reçoit annuellement 25 000 maillots de bain de fabricants des quatre coins de la planète ! Il y a quelques années, SI a choisi une trentaine de photos parmi les 155 000 images immortalisées par les photographes.
Dans les faits, quelque 66 millions de personnes – ou un adulte sur cinq aux États-Unis – ont accès d’une manière ou d’une autre aux photographies et… aux textes du Swimsuit Issue.
Comme on le devine bien, le numéro spécial de Sports Illustrated attire beaucoup de messieurs (44 millions) mais aussi beaucoup de madames : 22 millions de lectrices. Cela explique probablement pourquoi la rédaction de Sports Illustrated reçoit annuellement 25 000 maillots de bain de fabricants des quatre coins de la planète ! Il y a quelques années, SI a choisi une trentaine de photos parmi les 155 000 images immortalisées par les photographes.
Depuis son lancement en
1964, le Spécial Maillots (ou Swimsuit Issue) du Sports
Illustrated a généré plus de 1 milliard de dollars de revenus publicitaires
pour l'empire Time. Curieusement, à l’instar de la frénésie publicitaire
entourant le Super Bowl, l’aventure du spécial maillots de Sports
Illustrated débute par accident.
En 1963, André Laguerre, rédacteur en chef du Sports Illustrated, est à la recherche d'une manière de susciter l’attention des lecteurs pendant les mois d'hiver au moment où la saison de football est terminée et où les camps d’entraînement du baseball n'ont pas encore commencé. Il demande donc à ses éditeurs de lui envoyer des idées de sujets.
Comme je le raconte à Louis-Philippe Brulé du 104,7 FM à Ottawa-Gatineau, Fred Smith, un des employés de Sports Illustrated, a alors une idée de génie : mettre en couverture une jolie fille en maillot de bain. En 1964, la première édition maillots de bain voit le jour. À l’intérieur de celle-ci, on retrouve un supplément de 5 pages consacré aux maillots de bain.
En 1963, André Laguerre, rédacteur en chef du Sports Illustrated, est à la recherche d'une manière de susciter l’attention des lecteurs pendant les mois d'hiver au moment où la saison de football est terminée et où les camps d’entraînement du baseball n'ont pas encore commencé. Il demande donc à ses éditeurs de lui envoyer des idées de sujets.
Comme je le raconte à Louis-Philippe Brulé du 104,7 FM à Ottawa-Gatineau, Fred Smith, un des employés de Sports Illustrated, a alors une idée de génie : mettre en couverture une jolie fille en maillot de bain. En 1964, la première édition maillots de bain voit le jour. À l’intérieur de celle-ci, on retrouve un supplément de 5 pages consacré aux maillots de bain.
De nos jours, ce numéro
annuel génère à lui seul 40 millions $ annuellement en placement publicitaire, un exploit remarquable dans l'univers du magazine papier en constant déclin. À cela s'ajoute les revenus
générés par les nouvelles plateformes : jeux vidéos, téléphone
intelligent, applications Apple, calendriers, sites Web, etc.
Fait à noter, les abonnés
de Sports Illustrated ont la possibilité de ne pas recevoir le numéro
spécial maillots de bain et d’obtenir en échange une prolongation de
leur abonnement. Moins de 1 % des abonnés de Sports Illustrated choisit
de ne pas recevoir le Spécial Maillots.
L'agent d'Eugenie Bouchard, Sam Duvall, pense d'ailleurs que l'athlète originaire de Montréal a le potentiel pour devenir le visage du tennis. Comme il le mentionne il y a quelques temps au quotidien The Age : « Sur le plan marketing, je pense qu'elle peut devenir la joueuse de tennis le plus célèbre au monde. »
Il est vrai que Madame Bouchard incarne la nouvelle génération de joueuse du tennis, habile sur le terrain sportif et le terrain de la communication - bilingue, à l'aise à la télévision, présente sur les médias sociaux dont Instagram, etc.
L'agent d'Eugenie Bouchard, Sam Duvall, pense d'ailleurs que l'athlète originaire de Montréal a le potentiel pour devenir le visage du tennis. Comme il le mentionne il y a quelques temps au quotidien The Age : « Sur le plan marketing, je pense qu'elle peut devenir la joueuse de tennis le plus célèbre au monde. »
Il est vrai que Madame Bouchard incarne la nouvelle génération de joueuse du tennis, habile sur le terrain sportif et le terrain de la communication - bilingue, à l'aise à la télévision, présente sur les médias sociaux dont Instagram, etc.
Pour cette raison, on peut penser qu’Eugenie Bouchard cherchera à
maximiser les éléments suivants dans ses commandites : exclusivité
d’association, visibilité à long terme sur le matériel publicitaire et
promotionnel, visibilité sur les produits, occasions d’actions de relations
publiques et d'affaires, etc.
Les critères permettant de mousser ses commandites
sportives sont nombreux et le tennis n'est qu'un aspect parmi tant d'autres de son mix-marketing personnel : nombre de spectateurs
(la WTA attire 5 millions de spectateurs annuellement dans ses 53 tournois
présentés dans 33 pays), visibilité de l’événement dans les médias (grâce à ses
athlètes provenant de 90 pays, on estime que la WTA obtient une couverture
équivalente à 7000 heures par an), durée de la
visibilité (au total, la WTA génère 44 semaines de visibilité annuellement), présence sur Internet (on compte 11 millions de
visiteurs uniques sur le site www.wta.com chaque année), Profil de l’amateur de tennis féminin (45 % féminin /
55 % masculin ; 38 % dans la tranche des 18-34 ans ; 69 % ont fréquenté
l’université ; et 48 % font du sport)
mercredi 14 février 2018
UOCMN 2018 – le rendez-vous des relations publiques à Ottawa
Le 14 mars
prochain se tiendra la 4e édition de UOCMN, le grand rendez-vous annuel des
professionnels des relations publiques à Ottawa.
Organisé par les étudiants du département de communication de l’Université d’Ottawa et ceux du programme conjoint en relations publiques de l’Université d’Ottawa, de la Cité collégiale et du collège Algonquin, cette journée conférences se tiendra au Pavillon Tabaret de l’Université d’Ottawa.
Pour plus d’info sur UOCMN, cliquer ici.
Organisé par les étudiants du département de communication de l’Université d’Ottawa et ceux du programme conjoint en relations publiques de l’Université d’Ottawa, de la Cité collégiale et du collège Algonquin, cette journée conférences se tiendra au Pavillon Tabaret de l’Université d’Ottawa.
Cette année, 4
conférenciers prendront la parole.
Cofondatrice et
présidente de l’agence Canidé, diplômée en Sciences des communications de
l’Université de Montréal et forte de plus de six ans d’expérience en relations
publiques et en communication marketing, Anne-Marie Caron a toujours été inspirée par
les grands changements qui se dressent dans le paysage médiatique et numérique,
mais surtout, tout le potentiel créatif qui en émerge.
C’est d’ailleurs cette
approche qui a fait de Canidé, après seulement deux ans d’existence, l’agence la
plus primée aux derniers Prix d’Excellence de la SQPRP, le gala annuel des
professionnels en relations publiques du Québec.
Consultante en
communication, Nathalie Brunette est spécialisée en marketing sociétal et en
gestion d’évènements depuis près de 20 ans. Au fil de sa carrière, elle a occupé
des postes de direction des communications et de gestion de projet pour une
multitude d’organismes, d’évènements culturels et sportifs, de festivals et
d’institutions publiques à Gatineau, mais aussi à l’échelle provinciale et pan
canadien dans le cadre de mandats liés à la francophonie.
Elle a piloté
les campagnes de communication et de marketing du Festival de montgolfières de
Gatineau, des Rendez-vous de la francophonie, de la franco-fête de Toronto, du
Festival franco-ontarien, des Jeux du Québec Gatineau 2010 et plus récemment,
des célébrations du 150e, Gatineau 2017.
Copropriétaire d’un projet de développement résidentiel, commercial
et récréotouristique à Chelsea ainsi que plusieurs établissements de
restauration, dont le Pub Chelsea, le café Biscotti & Cie, et jusqu’à tout
récemment le Bistro-brasserie Gainsbourg, Manuela Teixeira s’implique dans la
communauté de l’Outaouais depuis plus de 20 ans.
Côté académique, elle obtient un baccalauréat en administration des
affaires-marketing en 1992 et complète en 2009 une maîtrise en communications à
l’Université d’Ottawa, se spécialisant en médias sociaux et marketing par le
Web. Depuis 1993, elle participe à diverses institutions culturelles en siégeant
aux conseils d’administration de théâtres et de centres artistiques de la région
de la capitale nationale.
Sa carrière s’est surtout développée dans le milieu
des communications, tout d’abord à titre de rédactrice puis de responsable des
communications. De 1999 à 2004, elle a pris la direction de la firme Kolegram,
qui passe alors de petite agence locale de design graphique à une agence
reconnue au niveau national et remporte ses premiers nombreux prix
internationaux et nationaux en design graphique.
En 2005, La Cité lui propose la coordination du programme de
communications-marketing. Elle relève le défi et enseignera pendant 4 ans. En
2008, elle remporte le Prix d’excellence en enseignement de la région de la
Capitale nationale.
En 2016, elle se lance dans le développement immobilier à Old
Chelsea. Aujourd’hui, elle continue d’être très impliquée au niveau
communautaire et en développement économique de la région. Elle fut présidente
de Tourisme Outaouais jusqu’en septembre 2017, fondatrice du Centre des arts, de
la culture et du patrimoine de Chelsea, membre fondatrice du Festibière de
Gatineau, co-présidente du Comité du 150e de la confédération-Outaouais,
etc.
La conférence de
clôture sera faite par Jean-François Dumas, président et fondateur d'Influence
Communication. Il oeuvre dans le domaine depuis près de 30 ans.
Jean-François
Dumas oeuvre dans le domaine depuis plus de 25 ans. Il a enseigné et donné des
conférences dans plusieurs universités depuis 1991. Pendant plusieurs années, il
a notamment enseigné les relations publiques à l'École nationale
d'administration publique. Il a mis sur pied les premiers services automatisés
de surveillance médias au sein du gouvernement canadien en
1994.
M. Dumas a
effectué ses études universitaires en science politique et en journalisme. En
2002, Il a co-écrit le livre Les relations publiques dans une société en
mouvance. Jean-François Dumas a été conseiller en communication et en relations
publiques auprès de nombreuses grandes organisations.
Il a été
conférencier invité à NewsXchange 2007 et 2008 qui réunissait à Berlin et à
Valence les principaux télédiffuseurs du monde entier. En mai 2008, il a été
conférencier au Arab Broadcast Forum, à Abu Dhabi. Il a fait l'analyse du
travail des médias arabes dans 23 pays. Il se joint maintenant à l'équipe
deSalut Bonjour Week-End pour revoir l'actualité de la semaine avec
nous.
Dans le cadre de
mes interventions à l’antenne de l’émission de Benoît Dutrizac au FM98,5 à
Montréal les lundis après-midi, j'ai eu la chance de partager l’antenne à plusieurs reprises avec
Jean-François Dumas, président d’Influence
Communication. C'est un communicateur d'exception !
À travers le
temps, voici d’ailleurs 20 caractérisques clés des médias
québécois que vous devez
garder en tête, ceci gracieuseté des entrevues de Jean-François Dumas et des
bilans annuels d'Influence
Communication.
mardi 30 janvier 2018
Publicités Super Bowl 2018
Voici un avant-goût des publicités du Super Bowl 2018 :
Pepsi
Budweiser
Doritos et
Mountain Dew
Stella Artois
Amazon
Pringles
Skittles
Skittles
Febreze
Squarespace
Tide
KIA
M&M
Groupon
Lexus
PETA
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