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jeudi 12 avril 2018

Cambridge Analytica - est-ce la fin de Facebook ?


Avec ses deux milliards de membres et malgré le scandale Cambridge Analytica, Facebook est le site de socialisation le plus populaire sur la planète.

Facebook a été lancé en février 2004 par Mark Zuckerberg et les cofondateurs Dustin Moskovitz, Chris Hughes et Eduardo Saverin. Au départ, seuls les étudiants du Harvard College pouvaient joindre la communauté et y naviguer. Au courant de 2004, les universités de Stanford, Columbia et Yale se sont incorporées au site. 

Cette expansion a continué peu à peu à d’autres universités de Boston, de la Ligue Ivy et éventuellement à la plupart des universités des États-Unis. Puis, en 2005, Facebook s’est élargi pour inclure les élèves du secondaire, en 2006, les employés de plusieurs sociétés (par exemple, Microsoft) et finalement, en septembre 2006, Facebook s’est ouvert à toute personne possédant une adresse de courriel.

En 2009, la firme Compete.com annonce que le site Facebook est le réseau social le plus utilisé à travers le monde. À la fin de 2009, le site de réseautage le plus populaire de la planète compte plus de 300 millions de membres, dont 25 % sont des utilisateurs quotidiens ! En 2012, Facebook achète Instagram pour 1 milliard $, une somme jugée grotesque à l’époque. En mai 2012, à quelques heures de son lancement en bourse, Facebook atteint les 900 millions d'utilisateurs actifs. 

Pour les dirigeants d'agences de publicité et de marketing, Facebook est le média social par excellence selon une étude réalisée par The Creative Group. Ceci dit, depuis le changement de son algorithme au début 2018, « la bonne approche à prendre sera de réduire la fréquence de publication, d’investir davantage en production de contenu de qualité et de soutenir la diffusion avec un budget média plus substantiel et, surtout, mieux ciblé », insiste Jean-Philippe Shoiry, stratège nouveaux médiax chez Republik. 

Appellés à identifier la seule plateforme sociale qu'ils utiliseraient à des fins professionnelles et personnelles, les dirigeants d'entreprise (44 %) et les employés (58 %) ont nommé Facebook en premier. LinkedIn arrive deuxième, avec 17 % pour les dirigeants et 13 % pour les employés. Instagram est le deuxième en popularité (13 %) parmi les participants de 18-34 ans. 

Cambridge Analytica - est-ce la fin de Facebook ? J'en parle avec Stéphane Bellavance, Marie-Ève Janvier, Valérie Lebeuf et Philippe Pépin de Rythme FM à Montréal.

jeudi 10 décembre 2015

Conférence sur les médias sociaux à Toronto


C’est avec plaisir que je participais ce matin à la conférence Tac2015. C’est sous le thème « Oser innover » que le service Formation professionnelle du CFORP organisait sa troisième conférence provinciale. Près de 250 personnes participantes venant des 70 écoles accompagnées se réunissaient pour profiter des conférences, des ateliers, du salon des exposants et de cette occasion de réseautage. 

Ma conférence offrait aux directions d’écoles de langue française de l’Ontario et au personnel enseignant l'occasion de se familiariser avec les principes, les notions et les techniques relatives au marketing efficace à l’ère numérique. À l'aide d'exemples concrets, je livrais l’ABC du marketing, c'èst-à-dire ce qu'il faut savoir pour vendre efficacement nos écoles à la communauté francophone de l’Ontario sur les plans du marketing Internet, des relations publiques, de l’image et du positionnement.

Voilà une conférence qui brossait un tableau de l'univers du marketing Internet avec en toile de fond une question cruciale : Comment tirer le maximum de chaque dollar investi en marketing Internet et éviter certaines erreurs coûteuses ? Voici d'ailleurs un résumé visuel en deux temps résumant l'essentiel de mon propos. Merci à Joel Charlebois pour les jolies dessins :-)

mardi 10 juin 2014

Canada : les revenus de la pub internet dépassent ceux de la pub télé


Selon le rapport Global and Entertainment Media Outlook, la publicité sur internet a rapporté 3,8 milliards de dollars en 2013, contre 3,6 milliards pour la télévision au Canada. 

Le journaliste Janic Tremblay rapporte que le Canada est un des seuls pays où les revenus du numérique dépasse ceux de la pub TV. 

Comme je le rappelle dans cette entrevue : « ce qui différencie les Canadiens, c'est le temps qu'on passe chaque jour sur Internet ». 

Aux États-Unis, on estime que les revenus du numérique dépasseront ceux des médias traditionnels en 2018.

Il est important de se souvenir qu’à la différence de la télévision qui est un énorme oligopole, l’univers de la publicité Internet ressemble plus à un duopole avec Google qui contrôle près de 40 % du marché total.

Ajoutez Facebook et vous passez à 50 % du marché de la pub en ligne. Ajoutez Microsoft et Yahoo, et vous atteignez 75 % de la tarte publicitaire sur Internet

Sur les plateformes mobiles, Google contrôle environ 60 % des dépenses de publicité sur la planète.

Morale de cette histoire : l'avenir s'annonce rose pour quelques rares joueurs sur Internet - Google et Facebook. Et que dire d'Instagram qui lancera prochainement la pub sur son site canadien. 

Selon les premiers chiffres disponibles, l'expérience américaine de la pub sur Instagram s'avère payante et efficace.

mercredi 19 février 2014

5 éléments clés d’un marketing gagnant - Conférence de Luc Dupont

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Dans le cadre de la rencontre GPS offerte au Chateau Mont-Sainte-Anne en PM aujourd'hui, j'ai présenté une conférence dans laquelle j'offrais aux participants l'occasion de se familiariser avec les principes, les notions et les techniques relatives au marketing efficace. 

À l'aide d'exemples concrets, j'ai livré l’ABC du marketing, ce qu'il faut savoir pour générer des échanges fructueux avec les clients potentiels : image, positionnement, marketing internet, publicité et relations publiques.

Voici une formation qui brossait un tableau de l'univers du marketing de soi avec en toile de fond une question centrale: « Comment tirer le maximum de chaque dollar investi en marketing et éviter certaines erreurs coûteuses ? »


vendredi 20 décembre 2013

Meilleures publicités virales sur internet - Luc Dupont et Gino Chouinard



Il est de bon ton dans certains milieux d’annoncer la mort du message publicitaire. Trois publicités récentes qui ont atteint le statut de publicité virale en quelques semaines (ou quelques jours?) nous confirment que la publicité a encore de belles années devant elle.

Dans le cadre de la populaire émission Salut Bonjour, animé par Gino Chouinard à l’antenne de TVA, nous avons visionné en rafale les bijoux publicitaires et créatifs de Westjet, Volvo et Joe Boxer.

Dans un contexte de plus en plus compétitif (lancement de Rouge, la filiale bas prix d’Air Canada ; fusions de lignes aériennes aux États-Unis ; lancement de nouvelles routes et élargissement de la flotte d'avions pour Westjet), cette publicité de Westjet lancée en pleine période des fêtes positionne efficacement le transporteur aérien comme le brand sympathique, la marque chaleureuse, deux éléments clés de l’expérience client (avec le prix, bien sûr) dans le secteur du voyage.

Dans cette logique, vous noterez avec intérêt que dans la version anglaise de la publicité de Westjet, les souhaits de «Joyeux Noël » apparaissent dans les deux langues. Chapeau Westjet !

mercredi 4 décembre 2013

Journée «portes ouvertes» en AGENCE DE PUBLICITÉ !



Dans le cadre de la Semaine de la publicité et du marketing qui se tiendra du 27 au 31 janvier 2014, les agences membres de l’Association des agences de publicité du Québec (AAPQ) vous ouvrent leurs portes le vendredi 31 janvier 2014 et vous offrent la chance de vivre une expérience de familiarisation en agence de publicité durant une demi-journée. 

Que vous soyez intéressés par la création, la stratégie, le service-conseil, les médias ou l’interactif, il y en aura pour tous les goûts !

Comment participer ? Complétez le formulaire ci-joint. Les places sont limitées.

Premier arrivé, premier servi !

Source : AAPQ

vendredi 22 novembre 2013

Catching Fire muscle son marketing



À l'occasion du lancement cette semaine du deuxième film de la série Hunger Games : Catching Fire sur les écrans canadiens et américains, il m’apparaît opportun de se pencher sur le marketing de ces longs métrages (4 films au total) inspiré des romans du même nom (3 romans au total). 
 
On trouve dans la marque Hunger Games des romans bien ficelés mettant en vedette des jeunes âgés de 12 à 18 ans ; une société du futur à la merci d’un centre névralgique aux visées contrôlantes ; des thèmes éternels (le dépassement de soi, l’injustice, la pauvreté, l’amour, les forces du mal, la guerre des classes, la corruption) ; une téléréalité extrême et des personnages archétypaux. 

Pour maximiser les chances de réussite du lancement du film Hunger Games, la stratégie de mise en marché du premier film qui a généré des ventes de 700 millions $ à travers le monde s’était avant tout éloignée des réflexes classiques, c.-à-d. achat de publicité dans les journaux, publicité TV le jeudi soir avant la première et multiplication de la visibilité potentielle avec des affiches. 

À l’ère d’Internet, l’opération marketing de Lionsgate avait plutôt misé sur l’utilisation des médias sociaux. Par exemple, sur Facebook, on pouvait constater avec amusement que chaque district (l’équivalent de nos provinces au Canada) possédait sa propre page. Le Capitol (la capitale maudite des romans d’Hunger Games) avait également son propre compte Twitter. 

Dans le cas du lancement du deuxième film, Hunger Games : Catching Fire, on a multiplié à l’infini les bandes-annonces sur YouTube. On a aussi créé un faux magazine en ligne Capitol Couture, une parodie des magazines de mode avec de fausses entrevues et de fausses marques. 

Une promotion de Cover Girls permet aux fans de choisir un district en lien avec des codes couleur. L’affiche du film, inspiré par le travail de Kris Kuksi, met en scène Katniss. 

On a aussi établi des partenariats avec les sites internet de MTV, IGN, Yahoo Movies, Empire, MSN et Huffington Post. Qui plus est, on a alimenté en photos les plateformes Instagram, Tumblr et Facebook. 

Dans ce qui promet d'être une autre recette mille fois copiée, cette stratégie de relations publiques a permis à Hunger Games de générer des pré-ventes aux guichets remarquables. 

Évidemment, la vente de romans a facilité les choses en préparant le terrain. Depuis septembre 2008, les 3 romans de la série mettant en vedette 12 districts et 24 participants se sont écoulés à environ 26 millions d’exemplaires (copies vendues et imprimées). 

La série de trois romans est d'ailleurs le plus gros vendeur de l'histoire d'Amazon depuis mars 2012 devant la série d'Harry Potter.

Les livres de la série sont disponibles dans 38 pays et ils ont été traduits en 26 langues. Au-delà des chiffres de vente des livres, le succès d'Hunger Games se mesure par le nombre de supports promotionnels, d'objets et de vêtements sur lesquels on retrouve les héros principaux. 

Tous ces artifices marketing n’enlèvent rien aux qualités de l’œuvre de Madame Collins. Mais à l’évidence, le succès d'Hunger Games repose sur une extraordinaire machine de marketing s'appuyant au final sur les médias sociaux.

lundi 24 octobre 2011

Vient de paraître «On veut votre bien et on l'aura» de Jacques Nantel et Ariane Krol


On veut votre bien et on l'aura de Jacques Nantel, professeur titulaire à HEC Montréal et Ariane Krol, éditorialiste au quotidien La Presse, expose les mécanismes fascinants qui nous incitent à dépenser toujours davantage.

Dans un style vivant, les auteurs montrent comment les développements du Web, des communications sans fil et de la géolocalisation décuplent l'efficacité des techniques de marketing. 

Vous avez déjà constaté avec stupéfaction que les publicitaires sur le Web ont l'art de faire coïncider vos passions avec les pubs s'affichant sur l'écran ? 

Vous travaillez dans le commerce de détail et vous vous demandez pourquoi les clients ne dépensent plus comme avant ? 

Vous avez le sentiment que les produits durent de moins en moins longtemps ?

Admirablement bien servi par le Web et les nouvelles technologies, Nantel et Krol nous rappellent que le marketing dispose désormais de stratégies terriblement efficaces pour vendre : le géomarketing, l'obsolence planifiée et le marketing croisé. 

Comme je le mentionne en entrevue avec Benoît Dutrizac, on ne compte plus les moyens et les techniques utilisés par les marketers du XXIe siècle pour nous convaincre d'acheter toujours un peu plus.

Qui n’a jamais succombé aux suggestions d’Amazon ou de iTunes ? Quel pacte conclut-on en cliquant sur le bouton « J’aime » de Facebook ? Pourquoi une simple cartouche d’encre coûte-t-elle plus cher qu’une imprimante neuve ?

Ramenant constamment le lecteur à sa propre expérience, On veut votre bien et on l'aura s'intéresse aux ficelles de la consommation.

À propos des auteurs
Expert du marketing, Jacques Nantel enseigne à HEC Montréal depuis 1980. Il a reçu de nombreuses distinctions et intervient régulièrement dans les médias. Il est aussi fondateur de la Chaire de commerce électronique RBC Groupe Financier.

Éditorialiste à La Presse, Ariane Krol écrit sur le milieu des affaires depuis plus de 15 ans. Elle a signé des articles dans de nombreux magazines, dont L’actualité, Commerce et Châtelaine.

mardi 16 août 2011

Publicité 3D sur iPad



Après le cinéma 3D et les chaînes de télévision 3D, voici la pub 3D sur la plateforme iPad. 

Comme je le mentionnais lors de mon spécial prédictions technos à l’antenne du FM985 (Benoît Dutrizac) et du FM93 (Louis Lacroix), le 3D est le pari numéro un des producteurs de contenus et des diffuseurs de contenus pour les prochaines années. 

Pour connaître l’histoire du 3D à travers le temps, je vous invite aussi à écouter la première portion de mon entrevue sur le sujet avec Benoît Dutrizac.

Merci à Nicolas Lacroix pour ce lien.

mardi 14 juin 2011

Conférence « Présence en ligne pour PME futées » - 2 juin 2011



Weblocal, une propriété de Médias Transcontinental, présentait au début du mois l'événement Présence en ligne pour PME futées! Tout savoir sur l’importance d’une présence en ligne efficace pour les PME en 2011 en collaboration avec Les Affaires et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Destiné aux propriétaires et aux décideurs des petites et moyennes entreprises, l'événement auquel je participais à titre de conférencier « médias sociaux » se déroulait au Théâtre Telus à Montréal.

Ma conférence brossait un tableau des principes de base, notions et techniques relatives au marketing et à la communication efficace sur Internet et dans les médias sociaux avec, en toile de fond, une question centrale: « Comment tirer le maximum de chaque dollar investi sur Internet et éviter certaines erreurs coûteuses ? »

Parmi les conférenciers invités, on comptait aussi Patrick Hruby, responsable des partenariats de distribution, médias et nouveaux marchés, Amérique du Nord et Amérique Latine, du siège social de Google en Californie et Julie Benoit, Stratège médias sociaux, Médias Transcontinental.

jeudi 14 octobre 2010

15 principes de Michelle Blanc pour augmenter votre efficacité sur les médias sociaux


Je termine à l'instant la lecture du livre Les Médias sociaux 101 de Michelle Blanc, consultante, conférencière et auteure marketing Internet et stratégies Web. J’ai adoré !

Le livre de Michelle Blanc est écrit dans un style vivant. Il contient l’essentiel des conseils que vous pouvez retrouver au quotidien dans son blogue. Ceci dit, le livre a un avantage énorme sur le blogue : vous avez au bout des doigts l’ABC des médias sociaux, ce qu’il faut absolument savoir pour partir du bon pied dans l’univers des médias sociaux.

Comme j’arrive un peu tard pour faire ma critique du livre de Mme Blanc (et que plusieurs autres l'ont déjà fait avant moi), je vais me concentrer sur le contenu de l’ouvrage et vous partager mes notes de lecture.

Voici donc les 15 principes de Michelle Blanc pour augmenter votre efficacité sur les médias sociaux :

1 Si vous êtes en affaires, les médias sociaux sont un INCONTOURNABLE. En effet, ceux-ci permettent d’échanger, de raconter, d’expliquer, de s’exprimer, en un mot, de CONVERSER.

2 Dans les faits, les réseaux sociaux sont une variante des bonnes vieilles rencontres face-à-face, le « bouche à oreille sur stéréoïdes. »

« Les réseaux sociaux sont composés d’êtres humains qui, comme vous, ont différentes facettes, écrit Michelle Blanc. Pensez à un gros 5 à 7 d’affaires où vous voulez distribuer vos cartes et vous faire des contacts. » (Les Médias sociaux 101, p. 119).

3 Avant de vous lancer dans la jungle des médias sociaux, il faudra vous préparer. La réussite de votre stratégie sur les médias sociaux sera reliée à vos objectifs de communication et de marketing, à votre image de marque, à votre positionnement, etc. Pour avoir du succès sur les médias sociaux, il sera donc primordial de se donner un plan d’attaque.

4 Si vous êtes nouveau sur les médias sociaux, commencez par sécuriser dès maintenant vos marques sur les différentes plateformes sociales afin d’éviter que certaines personnes empruntent votre identité.

5 Pour être efficace, il faudra multiplier votre présence Web : Flickr, MySpace, YouTube, Dailymotion, LinkedIn, Twitter, Facebook, Slideshare, etc.

6 Par ailleurs, à l’ère de la multiplication des sites de réseautage, de blogages et de microblogages (pour ne prendre que ces trois exemples), il sera important de récupérer les mêmes contenus et de les jouer sur les différentes plateformes.

Michelle Blanc écrit : « Vous pouvez, par exemple, écrire sur un sujet dans votre blogue, mettre les photos qui s’y rattachent sur Flickr, faire une allocution filmée distribuée sur YouTube et inciter les gens à voir ces contenus sur Facebook et Twitter. » (Les Médias sociaux 101, p. 35)

7 « Le roi des médias sociaux est, et reste encore, le blogue », martelle Michelle Blanc (Les Médias sociaux 101, p. 27).

Dans les faits, le blogues est idéal pour apparaître dans les premières places des résultats des moteurs de recherche tels que Google, Yahoo ou MSN. Les raisons de ce succès sont multiples : densité des mots clés, utilisation massive des hyperliens, utilisation du langage naturel, etc.

J’ajoute ici que la lecture du chapitre du livre de Michelle Blanc intitulé
« Bloguer pour vendre » (PDF) que l'on retrouve dans le livre Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires est un passage obligé pour bien saisir ce que j’appellerais la science/art du blogue efficace. Très instructif.

8 Définissez dès le départ une politique éditoriale des contenus, des commentaires et des réactions. Si vous êtes un hebdo, par exemple, vous devez vous poser les questions suivantes : quels sont les journalistes qui peuvent avoir accès à votre compte, quelle est votre politique éditoriale relative aux questions de l’heure, par exemple, devez-vous prendre position ou simplement rapporter la nouvelle, etc. ?

Cette étape est d’autant plus importante que « si vous écrivez une connerie en ligne, rappelle Michelle Blanc, elle restera inscrite sur les différentes archives web assez longtemps. » (Les Médias sociaux 101, p. 39).

9 Durant vos échanges sur les différentes plateformes, évitez de parler de vous (même si très souvent, vous n’aurez pas le choix). Après tout, les médias sociaux, c'est aussi de la vente.

10 Pour générer des résultats à moyen et long terme sur les médias sociaux, maintenez la cadence, échangez, conversez et communiquez régulièrement.

Malheureusement, plusieurs entreprises échouent sur les médias sociaux parce qu’elles manquent d’énergie ; elles s’essoufflent rapidement. Mener une campagne de communication et de marketing sur les médias sociaux (et créer une communauté), cela signifie frapper sur le même clou pendant des mois, voire des années.

11 Dès le départ, il sera nécessaire de vous trouver un créneau. À vouloir rejoindre tout le monde, on finit trop souvent par ne rejoindre personne.

Très vite, il faudra apprendre à identifier les contenus qui font le plus réagir les individus et concentrer vos énergies, choisir, donc sacrifier. À cet égard, un gros MERCI aux raccourcisseurs de liens comme bit.ly qui vous permettent d’identifier rapidement ce qui marche et ce qui marche un peu moins…

12 Pour maximiser votre présence sur les médias sociaux, il sera important de savoir ce qui ce dit sur votre entreprise ou votre marque. Pour ceux qui veulent en savoir plus long à ce sujet, je me suis amusé dans un billet à identifier le
TOP 100 des meilleurs outils Twitter pour suivre ce qui se dit sur vous ou votre entreprise. Je vous le recommande.

13 IMPORTANT : « Les médias sociaux ne changent pas nos motivations, mais modifient les outils que nous utilisons pour faire des affaires », rappelle Michelle Blanc. (Les Médias sociaux 101, p. 73).

14 ATTENTION : les médias sociaux obligent les entreprises à revoir leur modèle d’affaires et leur manière de communiquer. Mais ce n’est pas la fin des relations publiques comme certains voudraient trop souvent le croire.

15 Épuisé par le changement ? Préparez-vous déjà pour la prochaine révolution, les applications marketing mobiles avec les Androïds et le iPhone.

***

Si vous voulez parfaire vos connaissances sur les médias sociaux, je vous suggère également de lire les livres suivants :
Comment entreprendre le virage 2.0 de Raymond Morin que j’ai d’ailleurs croisé la semaine dernière dans une journée-conférence consacrée aux médias sociaux, Six pixels de séparation de Mitch Joel (version française) et Comment faire de la pub efficace sur Internet (nouvelle édition) qui répond aux 25 questions qui me sont posées le plus souvent durant mes conférences portant sur Internet et les médias sociaux.

jeudi 30 septembre 2010

10 raisons pour lesquelles Quebecor (et donc Videotron) s'intéresse aux Nordiques de Québec


Le sport évolue, se transforme. Depuis les premières retransmissions télévisées de la Soirée du hockey en 1952 à l’antenne de Radio-Canada, l’ensemble des relations unissant le sport et le monde des médias est en constante mutation.
 

Pour la plupart des gens, le sport, c’est d’abord l’exploit sportif. Mais derrière cette façade, il y a le véritable nerf de la guerre : le produit que l’on programme et diffuse. Voici les 10 raisons pour lesquelles Pierre Karl Péladeau s’intéresse aux Nordiques :
 

1. Parce qu’à l’ère de la multiplication des chaînes et des plateformes médias, le contenu dynamique est le nerf de la guerre pour engranger des revenus dans le secteur des télécommunications. Parlez-en à Ted Turner qui, le premier, s’est porté acquéreur des Braves d’Atlanta depuis revendus à Liberty Media.
 

2. Parce que Quebecor à lancé TVA Sports et que le futur de la télévision repose sur la télévision spécialisée, au détriment de la télévision généraliste traditionnelle.

Ultimement, Quebecor pourrait privilégier une autre avenue et créer un réseau entièrement consacré à la nouvelle équipe de Québec, un genre de Leafs TV ou de MSG (Rangers de New York + Knicks).

3. Parce qu’en pleine crise des médias – multiplication des chaînes et des supports, fermeture de journaux, création de nouvelles plateformes – les équipes de sport sont des sources de contenu permettant de ralentir le déclin des supports traditionnels.
 

Au Québec comme ailleurs dans le monde, le déclin des médias traditionnels à la fin des années 90 est le produit d’un environnement particulièrement menaçant caractérisé par cinq changements en profondeur : l’apparition de la télévision spécialisée, de nouvelles mesures de l’audience, l’apparition de la télécommande, la naissance du magnétoscope et des messages publicitaires de plus en plus courts.
 

On le devine bien, ce nouvel ordre va contribuer à changer la façon de concevoir, d’acheter et de mettre en marché le sport.
 

4. Parce que le sport est idéal pour faire jouer la convergence et jouer à l’infini les mêmes contenus. La convergence des médias que l’on connaît depuis quelques années est un facteur qui permet de comprendre le succès du couple sport/médias. Car évidemment, la convergence permet un relais publicitaire (et marketing) d’une puissance jamais égalée.
 

Comme je le mentionne en entrevue à la télévision, cette convergence a donné naissance à un nouvel ordre médiatique caractérisé, entre autres, par l’abolition des barrières historiques entre les différents médias. En multipliant les médias, on multiplie les forces.
 

5. Parce que le sport est une extraordinaire plateforme pour le monde de la publicité, de la promotion et de la commandite, trois éléments fondateurs du monde médiatique. Le maillage propriété sportive/propriétés médiatiques prend alors tout son sens.

Je tiens ici à ajouter que l’équipe de vente des Nordiques a déjà fait ses preuves dans ce secteur, récoltant la 6e position dans la LNH en terme de vente de publicité lors de la saison 1995 : publicités sur les bandes, affichages, promotion, commandites, etc.
 

En plus de créer la première mascotte de la LNH en 1986 (Badaboom), d’initier la publicité sur les bandes de patinoire et la publicité sur la glace, Marcel Aubut est à l’origine de la publicité sur les marches d’escalier. Emplacement jugé audacieux à l’époque, la marche d’escalier publicitaire est devenue depuis un passage obligé dans de nombreux amphithéâtres sportifs.
 

6. Parce que le réseau RDS, une machine à imprimer de l'argent, occupe le premier rang de l’écoute des chaînes spécialisées francophones, chez les hommes âgés de 18 à 49 ans et que, sans club professionnel, il ne peut y avoir de station spécialisée dans le sport pour Quebecor.
 

La télévision spécialisée permet un ciblage pointu des clientèles. Les télévisions spécialisées offrent plusieurs environnements très ciblés, des niches stables. Les publics de la télévision spécialisée sont plus restreints mais les canaux thématiques offrent une segmentation serrée. Ils conviennent notamment aux annonceurs qui cherchent à se différencier.
 

(Je tiens ici a rappeler que le modèle d’affaire du CRTC favorise nettement les chaînes spécialisées au dépend des généralistes. C’est profondément injuste mais c’est comme ça.)
 
7. Parce qu’une équipe de hockey à Québec pourrait contribuer à rentabiliser le nouveau réseau cellulaire de Quebecor en augmentant le nombre de clients, hausser le trafic et donc les revenus. Au moment d'écrire ces lignes, la LNH négocie d'ailleurs, avec ses partenaires américains dont Fox Sports pour finaliser une entente relative à la retransmission des matchs de hockey sur téléphone intelligent.
 

Dans le même ordre d'idée, Quebecor a annoncé que les matchs présentés à TSN et RDS seront disponibles sur son nouveau réseau sans fil. Ceci dit, comme le rapporte Vincent Brousseau-Pouliot, « RDS, n'a pas l'intention de partager la diffusion des matchs du Tricolore sur téléphone portable avec son principal concurrent au Québec après la saison 2010-2011. » 

En d'autres mots, Quebecor doit absolument partir à la recherche de contenu pour maximiser son investissement dans son réseau sans fil.
 

8. Parce qu'à l'instar de n’importe quelle guerre commerciale impliquant des médias, les opérateurs sont en compétition les uns avec les autres pour mettre la main sur les clients et les contenus.  
Ainsi, BCE a fait récemment l’acquisition du réseau CTVglobemedia dans une transaction de 3,2 milliards $. Elle est aussi co-propriétaire du Globe & Mail. Enfin, BCE est associé aux Canadiens de Montréal.
 

9. Parce qu’on sait que les nouvelles technologies vont donner naissance à des stratégies publicitaires innovatrices fondées sur la géolocalisation qui permettront aux commanditaires de minimiser la fragmentation des auditoires et l’abondance des messages publicitaires.
 

10. Finalement, parce que le mariage unissant le sport aux géants des médias est une formule éprouvée.

Bell et Rogers sont maintenant propriétaire des Maple Leafs de Toronto. Le club des Rangers de New York est le jouet d’un géant de la câblodistribution (Cablevision) depuis 1997. En 1996, Comcast et Spectacor (mieux connu sous le nom de SMG) achètent l’équipe des Flyers pour la somme de 250 millions $. Ce que compte faire Quebecor avec les Nordiques n’est pas complètement nouveau, qu’on se le dise.

Voir aussi :
Réflexions sur le retour possible des Nordiques - entrevue avec Gilles Parent du FM93
Pourquoi Quebecor s'intéresse aux Nordiques de Québec - entrevue avec Benoît Dutrizac du 98,5 Montréal

lundi 14 juin 2010

Comment faire de la pub efficace sur Internet NOUVELLE ÉDITION

C'est pour moi un plaisir de vous annoncer que les éditions Transcontinental viennent de publier la 2e édition de mon livre Comment faire de la pub efficace sur Internet.

Dans cette deuxième édition revue et enrichie, je réponds aux 25 questions qui reviennent le plus souvent dans mes conférences et formations sur Internet et les médias sociaux :

1 Quels sont les impacts d’Internet sur les médias classiques ?
2 Comment les internautes réagissent-ils à différents stimuli publicitaires ?
3 Quels produits offerts sur le Net devriez-vous utiliser ?
4 Comment employer les courriels pour augmenter vos ventes ?
5 Est-il vrai que les bandeaux publicitaires sur Internet ne sont pas efficaces ?
6 Quel est le taux de clics des courriels selon le jour d’envoi ?
7 Quels formats de bannières devriez-vous prioriser ?
8 Sur quels sites devriez-vous annoncer vos produits et services ?
9 Comment utiliser efficacement les médias sociaux ?
10 Combien de gens cliquent sur les pubs Internet ?
11 Pourquoi les blogues sont-ils mieux référencés que les sites statistiques ?
12 Est-il exact que les messages utilisant de l’animation sont plus efficaces ?
13 Que penser des pop-up et des pubs courriels ?
14 Quel est le futur de la pub mobile ?
15 Faut-il concentrer votre publicité dans un seul site ou faut-il en employer plusieurs ?
16 Quelles sont les erreurs à éviter sur Google AdWords ?
17 Est-il préférable d’annoncer vos produits et services toute l’année ou de concentrer vos investissements dans le temps ?
18 Comment mesurer l’efficacité des campagnes publicitaires sur Internet ?
19 Comment concevoir un site efficace ?
20 Comment augmenter le trafic sur votre site ?
21 Que penser des infolettres ou newsletters ?
22 Quels sont les sites les plus efficaces sur le Web ?
23 Comment attirer l’attention des gens sur votre site ?
24 Que faut-t-il penser de la promotion et de la commandite sur le Net ?
25 Les médias traditionnels sont-ils morts ?

Comme je le mentionnais à André Arthur lors d'une entrevue à l'antenne de TQS, ce livre répond à un triple objectif : collecter et répertorier l’information offerte sur le marketing Internet ; synthétiser et organiser ce savoir ; enfin, privilégier une forme de présentation simple et stimulante.


En cours de route, je cite des blogueurs d'ici et d'ailleurs comme Yannick Manuri, Seth Godin, Michelle Blanc, Michael Carpentier, Fred Cavazza, Adviso, Presse-Citron, etc.

À l'instar de mes livres précédents, cet ouvrage est destiné aux entrepreneurs, aux publicitaires, aux annonceurs et aux étudiants qui sont à la recherche de principes ayant fait leurs preuves. Je m'intéresse tant aux gens qui disposent d’un petit budget qu’à ceux qui ont plus d’argent à investir. Idéal pour la plage !

samedi 12 juin 2010

Comment faire de la pub efficace sur Internet



Entrevue d'André Arthur, animateur de l'émission Le Midi avec André Arthur. Nous discutons de publicité internet et de nouveaux médias à l'occasion du lancement du livre Comment faire de la pub efficace sur Internet publié aux Éditions Transcontinental.

mercredi 21 avril 2010

Qu'est-ce que la pub internet nous réserve ?

Reportage de Linda Godin, journaliste à l’émission Panorama, sur le marketing Internet.

Dans un premier temps, Madame Godin brosse un portrait de la situation médiatique actuelle (médias traditionnels + nouveaux médias). Par la suite, elle explique le succès du marketing Internet.

Madame Godin s’intéresse aussi aux investissements publicitaires sur Internet et elle analyse les dernières tendances dans le secteur du Web : média enrichi, marketing viral, bandeaux publicitaires, etc. Elle termine son reportage en jetant un coup d’œil sur le futur de la Toile, en particulier, toute la question de la mobilité.

Pour visionner cet excellent reportage,
cliquer ici.

Voir aussi :
Comment faire de la publicité efficace sur Internet

samedi 6 mars 2010

Conférence sur les médias sociaux : le résumé


Il y a quelque temps, je donnais une conférence sur les médias sociaux à Saguenay. Romain Cunat, un blogueur fort sympathique que j’ai croisé durant cette journée, a eu la bonne idée de faire un résumé de la conférence avec plusieurs liens en bonus (billet du 3 mars).

C’est comme si vous assistiez à la conférence avec, en prime, chaque élément d’information auquel je réfère disponible directement au bout des doigts : le chapitre de livre de Michelle Blanc, le blogue de Samuel Parent, les principaux médias sociaux que je recommande, le site de SOM, etc.

Je me permets de vous faire partager son billet afin que vous puissiez jeter un coup d’œil sur la présentation.
Monsieur Cunat a résumé l’essentiel de mon propos et il a identifié avec beaucoup de talent les grandes articulations de ma présentation.

Vous pouvez aussi le suivre sur YouTube, Twitter et LinkedIn.

Par ailleurs, pour en savoir plus long sur le marketing à l'ère d'Internet, je vous invite à lire le livre Comment faire de la pub efficace sur Internet (éditions Transcontinental) dans lequel vous retrouverez plusieurs arguments, ressources et principes clés auquels je référais durant cette conférence portant sur Internet et les médias sociaux.

mardi 9 février 2010

Comment mesurer l’efficacité des médias sociaux ?


Pour aider les agences et les annonceurs à identifier l’efficacité des médias sociaux, Internet met à leur disposition différents outils de mesure. Ces mesures sont importantes puisqu'elles permettent d’évaluer les stratégies et de mesurer l’efficacité potentielle de vos campagnes.

Malheureusement, à la lumière d’un
texte publié par eMarketer, le nombre de clics reste la mesure par excellence de l’efficacité des médias sociaux pour la plupart des entreprises -- jusqu'à 88 % selon MarketingSherpa !

Dans les faits, il ne faut pas s’étonner que le clic soit la mesure la plus utilisée. Le clic permet en effet de mesurer précisément la circulation.

Ceci dit, on sait maintenant que les médias sociaux n’ont pas à susciter une action directe pour être efficace. Au-delà des clics, les médias sociaux favorisent en effet les échanges et la rétroaction, deux éléments qui jouent un rôle clé en ce qui a trait à l’image de votre marque.

En publicité Internet, Welch et Krishnamoorthy confirment que 80 % des augmentations de ventes générées par la publicité Internet proviennent de clients qui n’ont pas cliqué sur une publicité mais qui ont éventuellement acheté le produit.

En réalité, les médias sociaux permettent d’accompagner le consommateur tout au long du cycle d’achat : avant, pendant et après. Ils répondent ainsi à des objectifs de marketing et de branding tout comme les médias traditionnels.

mardi 12 mai 2009

Bannière Web: format horizontal ou vertical ?


Devriez-vous choisir un bandeau vertical ou horizontal? Depuis 2000, le format gratte-ciel, un nouvel emplacement lancé initialement aux États-Unis, est celui qui obtient les meilleurs rendements en termes de clics.

Les formats les plus appréciés sont ceux qui sont jugés les moins dérangeant : bannières et gratte-ciel (Source : Plummer et al., 2007).

D’un point de vue créatif, chaque format à ses particularités. Par exemple, le bandeau vertical permet de montrer des humains debout et de mettre en valeur certaines caractéristiques de votre produit. Les bandeaux verticaux sont idéals pour les boissons gazeuses, la mode et les plans rapprochés de visages humains.