De nombreux annonceurs se sont fait connaître grâce à la radio, pensons, entre autres, à Petro-Canada, à Alimentation Couche-Tard ou aux pharmacies Jean Coutu.
Au moment où nous apprenons que Corus Québec passerait au main de Cogeco, retour sur les six avantages de la radio, média publicitaire :
1. La radio est un média intime et personnel
Elle vous donne la possibilité d’être proche des gens. La communication avec le public est instantanée et directe. C’est un média très humain.
2. La radio permet de rejoindre une cible pointue
Chaque station permet de viser un segment précis. Voulez-vous rejoindre les 18 à 34 ans? Surtout les professionnels? Plutôt les femmes? Il y a quelques débordements — spécialement en région — mais les différentes stations de radio offrent dans l’ensemble des auditoires ciblés.
3. La radio est partout
Que ce soit à la maison, au lit, au travail, dans la voiture, dans les magasins, dans les centres de conditionnement physique, la radio est souvent le premier média vers lequel les gens se tournent en commençant leur journée. Avec son étonnante capacité d’être présente partout et en tout temps, la radio reste en contact permanent avec le consommateur.
4. Le coût d’achat et de production de la radio est peu élevé
Par rapport à la télévision, la publicité radiophonique est peu coûteuse à fabriquer et à diffuser. Dans l’ensemble, la radio offre donc la possibilité de hauts taux de fréquence à peu de frais.
5. La radio est un média flexible
Vous pouvez concevoir ou modifier votre message dans un délai très court. Vous pouvez aussi choisir vos blocs horaires et vous ajuster en fonction de l’actualité.
6. L’impact de la radio se fait sentir à court terme
Selon la spécialiste des médias Helen Katz, la radio est le média de l’urgence par excellence. En raison de sa rapidité et de sa flexibilité, c’est un support idéal pour les promotions et les actions locales.
Pour réussir en radio, il ne faut pas essayer de “faire de la radio à la sauce télévision”. Quand les campagnes à la radio sont moins efficaces, c’est souvent parce qu’on connaît mal la radio.
À la radio, votre objectif est de vous faire remarquer dans la bataille sonore. Contrairement à d’autres médias, la liberté créative en radio est presque complète.
vendredi 30 avril 2010
lundi 26 avril 2010
Le sexe en publicité : est-ce que ça marche ?
En publicité, il y a une vieille recette qui veut que pour attirer l’attention, il faut montrer une femme ou un homme sexy.
Comme je le mentionnais à Benoît Dutrizac du FM985 dans une entrevue consacrée à l’histoire de la sexualité en publicité (des premières utilisations en 1800 jusqu'à nos jours, d'abord pour vendre du tabac, puis des corsets et aujourd'hui de la bière, des jeans ou du parfum), le succès de Calvin Klein a montré le potentiel vendeur du sexe en publicité.
Au début des années 80, Calvin Klein n’a pas hésité à apposer sur un gratte-ciel en plein Time Square une publicité grand format montrant un homme musclé (dans la vraie vie, un sauteur à la perche de l’équipe olympique américaine) vêtu d’un sous-vêtement ajusté (voir image ci-haut).
Quand Brooke Shields à déclaré dans une publicité ne rien mettre entre elle et ses jeans Calvin Klein, les ventes ont augmenté de 300 % !
Lorsque Victoria Secret a profité du Super Bowl pour lancer ses parades de mode sur le Web en 1999, on a constaté un ralentissement du trafic sur la Toile.
Pourtant la stratégie reposant sur la sexualité dans la publicité n’est pas nouvelle. Comme je le rappelle en entrevue avec Benoît Dutrizac, déjà en 1936, le savon Woodbury devient le plus grand vendeur aux États-Unis en utilisant une première image d’une femme nue de côté.
Fait à noter, la campagne est l’oeuvre d’une femme, Helen Lansdowne, aujourd’hui membre du temple de la renommée de la publicité. (J’ai aussi glissé un mot sur cette femme dans une entrevue radiophonique récente consacrée à l’histoire de la publicité et de ses figures incontournables.)
L’arrivée de la télévision (un média visuel), le lancement des magazines Playboy et Sports Illustrated, de même que les valeurs sociales des sixties consacreront définitivement l’utilisation tout azimut de la sexualité en publicité. (Pour l'histoire complète du magazine Sports Illustrated, cliquer ici)
Pour plus de détails sur les origines de l’utilisation du sexe et de la sensualité en publicité (moments clés, annonceurs incontournables, raisons pour lesquelles on recourt au sexe dans la pub, etc.), je vous invite à écouter l'entrevue que je donne à Benoît Dutrizac du 985 FM à Montréal.
Comme je le mentionnais à Benoît Dutrizac du FM985 dans une entrevue consacrée à l’histoire de la sexualité en publicité (des premières utilisations en 1800 jusqu'à nos jours, d'abord pour vendre du tabac, puis des corsets et aujourd'hui de la bière, des jeans ou du parfum), le succès de Calvin Klein a montré le potentiel vendeur du sexe en publicité.
Au début des années 80, Calvin Klein n’a pas hésité à apposer sur un gratte-ciel en plein Time Square une publicité grand format montrant un homme musclé (dans la vraie vie, un sauteur à la perche de l’équipe olympique américaine) vêtu d’un sous-vêtement ajusté (voir image ci-haut).
Quand Brooke Shields à déclaré dans une publicité ne rien mettre entre elle et ses jeans Calvin Klein, les ventes ont augmenté de 300 % !
Lorsque Victoria Secret a profité du Super Bowl pour lancer ses parades de mode sur le Web en 1999, on a constaté un ralentissement du trafic sur la Toile.
Pourtant la stratégie reposant sur la sexualité dans la publicité n’est pas nouvelle. Comme je le rappelle en entrevue avec Benoît Dutrizac, déjà en 1936, le savon Woodbury devient le plus grand vendeur aux États-Unis en utilisant une première image d’une femme nue de côté.
Fait à noter, la campagne est l’oeuvre d’une femme, Helen Lansdowne, aujourd’hui membre du temple de la renommée de la publicité. (J’ai aussi glissé un mot sur cette femme dans une entrevue radiophonique récente consacrée à l’histoire de la publicité et de ses figures incontournables.)
L’arrivée de la télévision (un média visuel), le lancement des magazines Playboy et Sports Illustrated, de même que les valeurs sociales des sixties consacreront définitivement l’utilisation tout azimut de la sexualité en publicité. (Pour l'histoire complète du magazine Sports Illustrated, cliquer ici)
Pour plus de détails sur les origines de l’utilisation du sexe et de la sensualité en publicité (moments clés, annonceurs incontournables, raisons pour lesquelles on recourt au sexe dans la pub, etc.), je vous invite à écouter l'entrevue que je donne à Benoît Dutrizac du 985 FM à Montréal.
Voir aussi :
dimanche 25 avril 2010
samedi 24 avril 2010
Le Nouveau Coke fête son 25e anniversaire !
Il y a 25 ans, hier, Coca-Cola lançait le Nouveau Coke.
Pressée de revoir sa recette dans les années 80 à cause de la compétition et des publicités de Pepsi mettant en vedette Michael Jackson, la nouvelle formule de Coca-Cola devait révolutionner l’industrie des colas.
Au moment de son lancement, tout penchait en faveur du Nouveau Coke. Pour combler le palais sucré des buveurs de boissons gazeuses, le Nouveau Coke était plus sucré au goût que l’original, principalement parce que le Nouveau Coke utilisait du sirop de maïs à haute teneur en fructose plutôt que du sucre de table.
Par ailleurs, le Nouveau Coke était moins cher à produire à cause des économies consécutives à l'utilisation du sirop de maïs à haute teneur en fructose, moins cher que le sucre provenant de la canne à sucre.
Enfin, le Nouveau Coke était le résultat de recherches scientifiques réalisées auprès de plus de 190 000 personnes. Ces recherches menées au coût de 4 millions $ indiquaient que les gens préféraient le goût du Nouveau Coke à 71 %, contre 39 % pour le Coke classique.
Pourtant, le Nouveau Coke fut un échec.
En l’espace de quelques jours, la firme basée à Atlanta reçut plus de 400 000 appels de clients insatisfaits. Un retraité de Seattle intenta une poursuite contre Coke pour changement de goût.
Dans le sud des États-Unis, des boycottages débutèrent. Comble de malheur, Pepsi profita de la panique pour lancer la rumeur selon laquelle Pepsi vendait davantage de boissons gazeuses que Coke.
Lors de l’annonce du retour sur les tablettes du « vieux Coke », 79 jours après le début de la crise, le réseau ABC interrompit ses programmes réguliers. Pas de doute possible : Coca-Cola avait sous-estimé l’importance de son positionnement historique : « Nous sommes le vrai ».
Pressée de revoir sa recette dans les années 80 à cause de la compétition et des publicités de Pepsi mettant en vedette Michael Jackson, la nouvelle formule de Coca-Cola devait révolutionner l’industrie des colas.
Au moment de son lancement, tout penchait en faveur du Nouveau Coke. Pour combler le palais sucré des buveurs de boissons gazeuses, le Nouveau Coke était plus sucré au goût que l’original, principalement parce que le Nouveau Coke utilisait du sirop de maïs à haute teneur en fructose plutôt que du sucre de table.
Par ailleurs, le Nouveau Coke était moins cher à produire à cause des économies consécutives à l'utilisation du sirop de maïs à haute teneur en fructose, moins cher que le sucre provenant de la canne à sucre.
Enfin, le Nouveau Coke était le résultat de recherches scientifiques réalisées auprès de plus de 190 000 personnes. Ces recherches menées au coût de 4 millions $ indiquaient que les gens préféraient le goût du Nouveau Coke à 71 %, contre 39 % pour le Coke classique.
Pourtant, le Nouveau Coke fut un échec.
En l’espace de quelques jours, la firme basée à Atlanta reçut plus de 400 000 appels de clients insatisfaits. Un retraité de Seattle intenta une poursuite contre Coke pour changement de goût.
Dans le sud des États-Unis, des boycottages débutèrent. Comble de malheur, Pepsi profita de la panique pour lancer la rumeur selon laquelle Pepsi vendait davantage de boissons gazeuses que Coke.
Lors de l’annonce du retour sur les tablettes du « vieux Coke », 79 jours après le début de la crise, le réseau ABC interrompit ses programmes réguliers. Pas de doute possible : Coca-Cola avait sous-estimé l’importance de son positionnement historique : « Nous sommes le vrai ».
Voir aussi :
Les plus grands flops du marketing moderne (entrevue radiophonique)
Comment Pepsi à gagné la guerre des colas au QuébecPepsi fête son 75e anniversaire (entrevue radiophonique sur la bataille Pepsi vs Coca-Cola)
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Coca-Cola,
Marketing,
Marketing alimentaire,
Pepsi-Cola
jeudi 22 avril 2010
Comment le lecteur feuillette-t-il son journal ?
Quand on s’intéresse à la manière dont les gens lisent un journal, un premier constat s’impose: au Québec, ce sont les gens âgés qui lisent le plus les quotidiens. Selon PMB, les hommes sont de plus grands lecteurs de quotidiens que les femmes, mais le lectorat féminin est en progression.
D'après NADbank, les Canadiens consacrent 46 minutes à la lecture de leur quotidien les jours de la semaine ou 224 minutes par semaine.
Selon la recherche, il semble que les consommateurs sont plus absorbés par leurs journaux que par les autres médias – ils leur sont plus attentifs et sont plus engagés avec eux.
Gilbert Marin nous rappelle que toutes les pages d’un quotidien ne sont pas lues de la même façon: « C’est le contenu d’une rubrique et sa position dans le journal qui déterminent le taux de lecture qu’un article obtiendra auprès de différents segments de la population. Dans l’ordre, les sections favorites sont les nouvelles et la rubrique cinéma/spectacle ».
« Les hommes sont particulièrement intéressés par les sports, l’économie et la finance, les automobiles, la section des carrières et professions ainsi que les cotes de la bourse. Les femmes semblent plus intéressées par les rubriques alimentation/recettes, vie familiale/sociale, par les pages féminines, les mots croisés et les jeux ».
« Le premier choix des 18-24 ans porte sur les bandes dessinées. Les gens de 18 à 34 ans lisent beaucoup les annonces classées, les sports, les mots croisés et les jeux, les offres d’emplois et les carrières et professions ».
« Ceux qui ont sont âgés de 35 ans à 49 ans portent un intérêt particulier à la décoration, aux arts et à la culture, à l’économie, à l’alimentation, à la vie familiale, à l’immobilier et aux automobiles. Les gens de plus de 50ans ont un intérêt marqué pour la rubrique naissances/décès ».
D'après NADbank, les Canadiens consacrent 46 minutes à la lecture de leur quotidien les jours de la semaine ou 224 minutes par semaine.
Selon la recherche, il semble que les consommateurs sont plus absorbés par leurs journaux que par les autres médias – ils leur sont plus attentifs et sont plus engagés avec eux.
Gilbert Marin nous rappelle que toutes les pages d’un quotidien ne sont pas lues de la même façon: « C’est le contenu d’une rubrique et sa position dans le journal qui déterminent le taux de lecture qu’un article obtiendra auprès de différents segments de la population. Dans l’ordre, les sections favorites sont les nouvelles et la rubrique cinéma/spectacle ».
« Les hommes sont particulièrement intéressés par les sports, l’économie et la finance, les automobiles, la section des carrières et professions ainsi que les cotes de la bourse. Les femmes semblent plus intéressées par les rubriques alimentation/recettes, vie familiale/sociale, par les pages féminines, les mots croisés et les jeux ».
« Le premier choix des 18-24 ans porte sur les bandes dessinées. Les gens de 18 à 34 ans lisent beaucoup les annonces classées, les sports, les mots croisés et les jeux, les offres d’emplois et les carrières et professions ».
« Ceux qui ont sont âgés de 35 ans à 49 ans portent un intérêt particulier à la décoration, aux arts et à la culture, à l’économie, à l’alimentation, à la vie familiale, à l’immobilier et aux automobiles. Les gens de plus de 50ans ont un intérêt marqué pour la rubrique naissances/décès ».
mercredi 21 avril 2010
Qu'est-ce que la pub internet nous réserve ?
Reportage de Linda Godin, journaliste à l’émission Panorama, sur le marketing Internet.
Dans un premier temps, Madame Godin brosse un portrait de la situation médiatique actuelle (médias traditionnels + nouveaux médias). Par la suite, elle explique le succès du marketing Internet.
Madame Godin s’intéresse aussi aux investissements publicitaires sur Internet et elle analyse les dernières tendances dans le secteur du Web : média enrichi, marketing viral, bandeaux publicitaires, etc. Elle termine son reportage en jetant un coup d’œil sur le futur de la Toile, en particulier, toute la question de la mobilité.
Pour visionner cet excellent reportage, cliquer ici.
Voir aussi :
Comment faire de la publicité efficace sur Internet
Dans un premier temps, Madame Godin brosse un portrait de la situation médiatique actuelle (médias traditionnels + nouveaux médias). Par la suite, elle explique le succès du marketing Internet.
Madame Godin s’intéresse aussi aux investissements publicitaires sur Internet et elle analyse les dernières tendances dans le secteur du Web : média enrichi, marketing viral, bandeaux publicitaires, etc. Elle termine son reportage en jetant un coup d’œil sur le futur de la Toile, en particulier, toute la question de la mobilité.
Pour visionner cet excellent reportage, cliquer ici.
Voir aussi :
Comment faire de la publicité efficace sur Internet
Combien vaut le site de microblogage Twitter ?
Cliquer sur l'image pour la grossir
Source : webactus.com
Merci à @CaddeReputation et @AlexBoileau pour le lien
mardi 20 avril 2010
jeudi 15 avril 2010
lundi 12 avril 2010
Comment concevoir un logo efficace ?
Voici ma banque de liens Internet consacrée aux logos : conceptions, évolutions, créateurs, répertoires, etc. Vous avez quelque chose à me suggérer - une addition, un site, un blogue ou autre ? Voici mon adresse Twitter : www.twitter.com/LucDupont
Créateurs derrière les logos
Les créateurs derrières les logos les plus célèbres - FedEx, Apple, Google, Yahoo, Coca-Cola, etc.
Biographie de Raymond Loewy
Comment concevoir un bon logo ?
Comment concevoir un logo efficace
Qu'est-ce qu'un bon logo ?
Processus créatif - quelques exemples de création de logos
Conception de logo - 10 erreurs classiques
Logo - ce qu'il ne faut pas faire
Les meilleurs logos sont simples
Les 6 qualités d'un bon logo
Banques de logos
25 logos forts créatifs
33 Creative and Beautiful Logos
40 logos inspirants
50 exemples de logos efficaces qui utilisent un cercle
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La logothèque
Évolution des logos à travers le temps
Évolution des logos de Coca-Cola et de Pepsi-Cola depuis les 100 dernières années
Évolution des logos à travers le temps
Évolution des logos de Coca-Cola et de Pepsi-Cola depuis les 100 dernières années
Évolution de plusieurs logos célèbres
L’évolution de 15 logos d’entreprises
21 Logo Evolutions of World’s Well Known Logos
25 logos avant-après - dont certains très connus
L'évolution de 30 logos à travers le temps
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25 logos avant-après - dont certains très connus
L'évolution de 30 logos à travers le temps
L'évolution à travers le temps de 10 logos célèbres
35 nouveaux branding de logos en 2009
300+ logos de Google à travers le temps
Spécialités
Les logos imaginés pour les jeux olympiques de 2016 - Baku, Madrid, Chicago, Tokyo et Rio
100 logos verts qui ont du punch
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10 raisons d’utiliser une vedette en publicité
Au Québec, 10 % des messages ont recours à un porte-parole connu ou à un comédien pour vanter un produit. Aux États-Unis, un commercial sur cinq utilise une star. Ce n’est pas un hasard.
En plus de favoriser l’attention et l’identification, les vedettes de la télévision, du cinéma, de la musique ou du sport bénéficient généralement d’un fort capital de sympathie. Voici 10 bonnes raisons de faire appel à une célébrité :
1. Quand votre produit n’existe que par une vedette
C’est le cas, par exemple, du parfum Glow de Jennifer Lopez ou des vitamines Bugs Bunny mettant en vedette le célèbre lapin.
2. Quand la célébrité communique la personnalité de votre produit
Si vous employez une star, il est important de vous assurer qu’il y a un lien entre la vedette choisie, le produit et le public cible. Si le lien se fait facilement, la campagne sera un succès: Penelope Cruz et Scarlett Johansson pour L'Oreal (4 millions $ chacune), Brad Pitt pour Heineken (4 millions $) ou Charlize Theron pour Dior (6 millions $)
3. Quand votre porte-parole est perçu comme un expert dans le domaine
Les spécialistes génèrent des changements d’attitudes plus élevés que ceux qui ne le sont pas. Les exemples abondent mais un classique se démarque avec force : Michael Jordan pour Nike.
4. Quand vous cherchez à tout prix la notoriété
Pour acquérir rapidement un taux de notoriété satisfaisant, Friedman et Friedman ont montré que la célébrité est un formidable accélérateur. Dans les faits, la vedette représente une assurance sur la visualisation de votre annonce.
5. Quand vous voulez percer un nouveau marché
Pour pénétrer un nouveau marché, la star locale est souvent un incontournable. Pour les multinationales américaines intéressées au marché de la Chine, le joueur de basket-ball Yao Ming, s’est révélé un puissant accélérateur. Tour à tour, Apple, Visa, Gatorade, Coca-Cola et Nike ont signé des contrats avec le joueur des Rockets de Houston.
6. Quand vous vous adressez à des jeunes
Charles Atkin et Martin Block ont étudié l’effet des célébrités sur les consommateurs. Ils ont remarqué que les vedettes sont très efficaces pour vendre de l’alcool aux adolescents.
7. Quand vous voulez une annonce agréable, vivante et moderne
Personne n’est mieux placé pour divertir et plaire que le chanteur ou l’acteur: Angelina Jolie pour St. John (12+ millions $) ou Nicole Kidman pour Chanel No. 5 (12 millions $).
8. Quand vous êtes dans le domaine des services et des grandes causes
C’est le cas de Ginette Reno pour la Croix-Rouge, de Guy Lafleur pour Leucan ou de Michel Barrette et Louis-José Houde pour Nez Rouge.
9. Quand il y a un risque élevé ou un intérêt faible pour votre produit
En utilisant le chanteur rap Marky Mark dans des poses suggestives, Calvin Klein parvint à augmenter de 40 % ses ventes de sous-vêtements, une catégorie de produits qui suscite généralement peu d’intérêt. Idem pour Jessica Simpson avec Guthy-Renker, un géant du marketing direct (7,5 millions $).
10. Quand votre cible est trop large ou trop pointue
Pour des communications destinées à des millions d’individus ou pour des produits vendus à des petits groupes de consommateurs, le porte-parole permet de livrer un message cohérent et fort, par exemple, Catherine Zeta-Jones pour T-Mobile (20 millions $).
Curieusement, les témoignages de personnes célèbres sont plus efficaces au Québec que dans le reste du pays et aux États-Unis. Jacques Bouchard, le père de la publicité au Québec, explique ce phénomène:
En plus de favoriser l’attention et l’identification, les vedettes de la télévision, du cinéma, de la musique ou du sport bénéficient généralement d’un fort capital de sympathie. Voici 10 bonnes raisons de faire appel à une célébrité :
1. Quand votre produit n’existe que par une vedette
C’est le cas, par exemple, du parfum Glow de Jennifer Lopez ou des vitamines Bugs Bunny mettant en vedette le célèbre lapin.
2. Quand la célébrité communique la personnalité de votre produit
Si vous employez une star, il est important de vous assurer qu’il y a un lien entre la vedette choisie, le produit et le public cible. Si le lien se fait facilement, la campagne sera un succès: Penelope Cruz et Scarlett Johansson pour L'Oreal (4 millions $ chacune), Brad Pitt pour Heineken (4 millions $) ou Charlize Theron pour Dior (6 millions $)
3. Quand votre porte-parole est perçu comme un expert dans le domaine
Les spécialistes génèrent des changements d’attitudes plus élevés que ceux qui ne le sont pas. Les exemples abondent mais un classique se démarque avec force : Michael Jordan pour Nike.
4. Quand vous cherchez à tout prix la notoriété
Pour acquérir rapidement un taux de notoriété satisfaisant, Friedman et Friedman ont montré que la célébrité est un formidable accélérateur. Dans les faits, la vedette représente une assurance sur la visualisation de votre annonce.
5. Quand vous voulez percer un nouveau marché
Pour pénétrer un nouveau marché, la star locale est souvent un incontournable. Pour les multinationales américaines intéressées au marché de la Chine, le joueur de basket-ball Yao Ming, s’est révélé un puissant accélérateur. Tour à tour, Apple, Visa, Gatorade, Coca-Cola et Nike ont signé des contrats avec le joueur des Rockets de Houston.
6. Quand vous vous adressez à des jeunes
Charles Atkin et Martin Block ont étudié l’effet des célébrités sur les consommateurs. Ils ont remarqué que les vedettes sont très efficaces pour vendre de l’alcool aux adolescents.
7. Quand vous voulez une annonce agréable, vivante et moderne
Personne n’est mieux placé pour divertir et plaire que le chanteur ou l’acteur: Angelina Jolie pour St. John (12+ millions $) ou Nicole Kidman pour Chanel No. 5 (12 millions $).
8. Quand vous êtes dans le domaine des services et des grandes causes
C’est le cas de Ginette Reno pour la Croix-Rouge, de Guy Lafleur pour Leucan ou de Michel Barrette et Louis-José Houde pour Nez Rouge.
9. Quand il y a un risque élevé ou un intérêt faible pour votre produit
En utilisant le chanteur rap Marky Mark dans des poses suggestives, Calvin Klein parvint à augmenter de 40 % ses ventes de sous-vêtements, une catégorie de produits qui suscite généralement peu d’intérêt. Idem pour Jessica Simpson avec Guthy-Renker, un géant du marketing direct (7,5 millions $).
10. Quand votre cible est trop large ou trop pointue
Pour des communications destinées à des millions d’individus ou pour des produits vendus à des petits groupes de consommateurs, le porte-parole permet de livrer un message cohérent et fort, par exemple, Catherine Zeta-Jones pour T-Mobile (20 millions $).
Curieusement, les témoignages de personnes célèbres sont plus efficaces au Québec que dans le reste du pays et aux États-Unis. Jacques Bouchard, le père de la publicité au Québec, explique ce phénomène:
« Contrairement aux pratiques de la publicité américaine ou canadienne-anglaise, la vedette d’un commercial n’est pas perçue comme porte-parole ou endosseur de prestige. Au Québec, le porte-parole, devenu archétype, est une partie du message. »
Prenons Annie Pelletier. Personnalité attachante et vedette des Jeux d’Atlanta, Mademoiselle Pelletier représente un porte-parole rêvé pour un annonceur. En plus d'être dynamique, pleine d'entrain et séduisante, Mademoiselle Pelletier peut s’exprimer facilement en public. Elle anime d'ailleurs chaque année de nombreux galas sportifs et autres événements et occupe le poste de Directrice des communications à la Fondation de l'athlète d'excellence du Québec.
Prenons Annie Pelletier. Personnalité attachante et vedette des Jeux d’Atlanta, Mademoiselle Pelletier représente un porte-parole rêvé pour un annonceur. En plus d'être dynamique, pleine d'entrain et séduisante, Mademoiselle Pelletier peut s’exprimer facilement en public. Elle anime d'ailleurs chaque année de nombreux galas sportifs et autres événements et occupe le poste de Directrice des communications à la Fondation de l'athlète d'excellence du Québec.
Mademoiselle Pelletier, l'athlète, incarne le dépassement de soi, la performance et le désir de vaincre. Elle a donc toutes les qualités recherchées par un commanditaire tel le Village Vacances Valcartier avec qui elle est associée depuis 10 ans déjà, un exploit non négligeable dans le monde de la publicité et du marketing.
dimanche 11 avril 2010
samedi 10 avril 2010
vendredi 9 avril 2010
La nouvelle image de Tiger Woods
Entrevue avec Valérie Gaudreau, journaliste au quotidien Le Soleil, à propos de la dernière publicité de Nike mettant en vedette Tiger Woods. Dans cet article intitulé « Le Tigre sous l’oeil de Dieu le Père », je m’intéresse à la stratégie publicitaire entourant le retour de Tiger Woods dans le monde de la publicité et du marketing, en particulier, la nouvelle image du golfeur construite par Nike.
Ce que Nike nous dit, c'est : « Tiger à traversé le désert - 40 jours et 40 nuits. Il a appris. Que celui qui n'a jamais péché lui lance la première pierre. » Très peu de pubs arrivent à susciter autant d'émotion et de réaction. En fin de compte, Nike passe pour l'ami qui ne t'a pas lâché, l'ami fidèle au milieu de la tempête.
Le message tournée en noir et blanc repose sur plusieurs références mythiques et religieuses susceptibles d'émouvoir les 25 millions de téléspectateurs de la fin de semaine au Augusta National. Somme toute, une campagne risquée, inhabituelle, créative et audacieuse que je vous invite à visionner.
Voir aussi mon dossier sur l’affaire Tiger Woods - aspects marketing et publicité.
Ce que Nike nous dit, c'est : « Tiger à traversé le désert - 40 jours et 40 nuits. Il a appris. Que celui qui n'a jamais péché lui lance la première pierre. » Très peu de pubs arrivent à susciter autant d'émotion et de réaction. En fin de compte, Nike passe pour l'ami qui ne t'a pas lâché, l'ami fidèle au milieu de la tempête.
Le message tournée en noir et blanc repose sur plusieurs références mythiques et religieuses susceptibles d'émouvoir les 25 millions de téléspectateurs de la fin de semaine au Augusta National. Somme toute, une campagne risquée, inhabituelle, créative et audacieuse que je vous invite à visionner.
Voir aussi mon dossier sur l’affaire Tiger Woods - aspects marketing et publicité.
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mercredi 7 avril 2010
mardi 6 avril 2010
La révolution iPad
Entrevue avec Louise Leduc, journaliste au quotidien La Presse, à propos du lancement du iPad chez nos voisins du sud. Dans cet article intitulé « l'iPad, une petite révolution », j’explique en quoi l’iPad pourrait éventuellement servir d'ardoise électronique, de mini ordinateur portable, de téléphone intelligent, de console de jeu et d'écran télé ou cinéma.
Ainsi, on pourrait utiliser l'iPad dans les écoles (comme tablette pour prendre des notes), dans les hôpitaux (pour consulter les dossiers des patients), aux restaurants (pour prendre les commandes), à la maison, au bureau, etc.
En fait, je crois que l'iPad sera à l'ordinateur portable ce que l'iPod a été au walkman. Avec le walkman, nous avions notre musique, mais les cassettes, ce n'était pas très pratique.
Dans l'autobus, pas sûr que les gens ont envie de regarder la télévision sur leur ordinateur portable. Sur l'iPad, pourquoi pas ?
Somme toute, comme je le mentionnais à Maude Rivard de Radio-Canada, le iPad, c'est peut-être aussi le salut des journaux et des magazines dont les versions en papier s'essoufflent.
Voir aussi :
Les moments clés de l'histoire d'Apple
Publicité du Macintosh d'Apple - 1984
iPad d'Apple : un nom qui ne fait pas l'unanimité
Prédictions 2010 dans le domaine des médias
Entrevue avec Benoît Dutrizac portant sur l'annonce du iPad
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Entrevues Luc Dupont,
Journaux,
Magazines,
Marketing,
Nouveaux médias
lundi 5 avril 2010
Les moments clés de l'histoire d'Apple
À l'occasion du lancement du iPad, retour obligé sur les moments clés de l'histoire d'Apple, un géant de la techno mais aussi du marketing.
1976 : Création d’Apple à Cupertino, Californie. Le premier logo utilise une image de Sir Isaac Newton. Le Apple I est mis en vente au prix de 666.66 $.
1977 : Incorporation d’Apple Computer le 3 janvier. Le Apple II fait son apparition.
1979 : Steve Jobs et Jef Raskin visitent les bureaux de Xerox et ils ont accès pour la première fois à une interface graphique qui fera éventuellement la réputation d’Apple.
1979 : Steve Jobs et Jef Raskin visitent les bureaux de Xerox et ils ont accès pour la première fois à une interface graphique qui fera éventuellement la réputation d’Apple.
1980 : Lancement en bourse d’Apple qui a pour effet de créer instantanément 300 millionnaires.
1983 : Lancement du premier ordinateur personnel, le Lisa, qui se révèle un échec commercial.
1984 : Lancement du Macintosh. Le nouvel ordinateur personnel est annoncé initialement lors du troisième quart du Super Bowl XVIII. La publicité de 60 secondes est tournée par Ridley Scott. La LaserWriter et la souris assurent le succès du Macintosh.
1985 : Conflit entre John Sculley et Steve Jobs. Le conseil d’administration penche en faveur de Sculley et Jobs est remercié de ses services ! Curieusement, Apple continue sa croissance à la fin des années 80 grâce à une entente intervenue entre Apple et les écoles publiques de la Californie stipulant que chaque institution scolaire recevra un ordinateur Apple II. L'entente avait été signée par Steve Jobs... Jobs crée NeXT Inc.
1986 : Début de la descente aux enfers pour Apple.
1989 : Lancement du Macintosh Portable, un échec commercial.
1984 : Lancement du Macintosh. Le nouvel ordinateur personnel est annoncé initialement lors du troisième quart du Super Bowl XVIII. La publicité de 60 secondes est tournée par Ridley Scott. La LaserWriter et la souris assurent le succès du Macintosh.
1985 : Conflit entre John Sculley et Steve Jobs. Le conseil d’administration penche en faveur de Sculley et Jobs est remercié de ses services ! Curieusement, Apple continue sa croissance à la fin des années 80 grâce à une entente intervenue entre Apple et les écoles publiques de la Californie stipulant que chaque institution scolaire recevra un ordinateur Apple II. L'entente avait été signée par Steve Jobs... Jobs crée NeXT Inc.
1986 : Début de la descente aux enfers pour Apple.
1989 : Lancement du Macintosh Portable, un échec commercial.
1991 : Lancement du PowerBook. Apple vend moins de 100 000 unités.
1993 : Lancement du Apple Newton.
1996 : Retour de Steve Jobs à la barre de l’entreprise. Apple éprouve des difficultés financières.
1997 : Lors du Macworld Expo, Steve Jobs annonce à la stupeur générale qu’Apple se joint à Microsoft pour le lancement de la nouvelle version de Microsoft Office (voir la réaction du public à 2 : 30 et à 4 : 50 - discours de Bill Gates).
1998 : Lancement du iMac dont l’équipe de design est dirigée par Jonathan Ive. Apple redevient "in".
1999 : Lancement du iMovi, du Final Cut Pro et du iPhoto.
1996 : Retour de Steve Jobs à la barre de l’entreprise. Apple éprouve des difficultés financières.
1997 : Lors du Macworld Expo, Steve Jobs annonce à la stupeur générale qu’Apple se joint à Microsoft pour le lancement de la nouvelle version de Microsoft Office (voir la réaction du public à 2 : 30 et à 4 : 50 - discours de Bill Gates).
1998 : Lancement du iMac dont l’équipe de design est dirigée par Jonathan Ive. Apple redevient "in".
1999 : Lancement du iMovi, du Final Cut Pro et du iPhoto.
2001 : Lancement du Mac OS X, basé sur des produits développés dans NeXT. Ouverture des deux premiers magasins Apple («Apple Retail Stores») en Virginie et en Californie. Lancement du iPod qui vendra éventuellement 100 millions d’unités en six ans.
2003 : Lancement des magasins iTunes. Apple offre le téléchargement de chansons à 0,99 $.
2003 : Lancement des magasins iTunes. Apple offre le téléchargement de chansons à 0,99 $.
2006 : Lancement d'Apple TV.
2007 : Apple Computer devient Apple Inc. Le iPhone est lancé le 29 juin 2007 pour 499 $.
2008 : Apple franchit le cap du 5 milliards de chansons téléchargées depuis le lancement du magasin virtuel iTunes. Apple est nommé l’entreprise la plus admirée par le magazine Fortune. L’entreprise remportera également ce titre en 2009 et 2010.
2009 : Des problèmes de santé obligent Steve Jobs à prendre une pause de 6 mois.
2010 : Lancement du iPad avec une campagne de communication-marketing particulièrement réussie. L'iPad, une petite révolution ? Apple opère 284 magasins Apple dans 10 pays.
2007 : Apple Computer devient Apple Inc. Le iPhone est lancé le 29 juin 2007 pour 499 $.
2008 : Apple franchit le cap du 5 milliards de chansons téléchargées depuis le lancement du magasin virtuel iTunes. Apple est nommé l’entreprise la plus admirée par le magazine Fortune. L’entreprise remportera également ce titre en 2009 et 2010.
2009 : Des problèmes de santé obligent Steve Jobs à prendre une pause de 6 mois.
2010 : Lancement du iPad avec une campagne de communication-marketing particulièrement réussie. L'iPad, une petite révolution ? Apple opère 284 magasins Apple dans 10 pays.
vendredi 2 avril 2010
Conférence sur les médias à l'APF
L’Association de la presse francophone (APF) tenait aujourd'hui à Ottawa, la première édition de son Congrès jeunesse. Réunissant en majorité des jeunes de la relève, ce congrès se voulait un lieu d’échange entre les membres de l’association et des représentants d’organisme de la francophonie canadienne.
Ma conférence a mis en relief tout le défi qui se pointe aux hebdos francophones situés à l’extérieur du Québec. Et être présent sur le Web ne signifie pas seulement d’avoir une page Internet et espérer que les jeunes viendront la consulter régulièrement.
Créée en 1976, l'Association de la presse francophone (APF) constitue l'unique réseau canadien de journaux francophones en situation minoritaire. Elle regroupe des membres réguliers et des membres associés désirant profiter de ses services.
Ma conférence a mis en relief tout le défi qui se pointe aux hebdos francophones situés à l’extérieur du Québec. Et être présent sur le Web ne signifie pas seulement d’avoir une page Internet et espérer que les jeunes viendront la consulter régulièrement.
Créée en 1976, l'Association de la presse francophone (APF) constitue l'unique réseau canadien de journaux francophones en situation minoritaire. Elle regroupe des membres réguliers et des membres associés désirant profiter de ses services.
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