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jeudi 19 décembre 2013

10 événements clés en marketing en 2013

Voici mon top 10 des nouvelles marketing et publicité de 2013 :

Lance Armstrong, Tiger Woods et Oscar Pistorius. Décidément, Nike n’a pas de chance dans le choix de ses porte-parole. À bout de souffle, Armstrong rencontre la papesse de la confession, Oprah, en janvier. Entre-temps, on apprend que Nike a mis 3,8 milliards $ dans une réserve pour ses commandites futures avec des vedettes sportives ou autres.

Le 21 janvier, l’émission La Voix, une adaptation de la téléréalité The Voice of Holland, fait une entrée fracassante devant 2 593 000 paires d’yeux à l’antenne de TVA. Le 10 février, 2 832 000 téléspectateurs étaient au rendez-vous pour la dernière ronde des auditions à l’aveugle de la populaire émission La Voix.

Évidemment, la convergence des médias que l’on connaît depuis quelques années à l'échelle planétaire et qui caractérise La Voix, est un facteur qui permet de comprendre le succès de ce type d’émissions.

La Voix fait l’objet de chroniques et de commentaires à la télévision ; les chansons et la trame sonore sont reprises à la radio ; l’émission fait l’objet de nombreux articles dans les journaux et dans les magazines dans lesquels on passe au peigne fin la vie privée des participants. En somme, la télévision mène à Internet, lequel mène aux magazines, lesquels redirigent les consommateurs vers la télévision, le CD et éventuellement les spectacles.

Blackberry investit 4 millions $ dans une publicité de 30 secondes au Super Bowl. La stratégie du géant canadien de la téléphonie mobile est pour le moins originale : montrer dans sa pub ce que le nouveau Blackberry ne fait pas… Un véritable désastre.

L’industrie des médias papiers est en crise et le lancement en avril de La Presse+, une toute nouvelle édition numérique gratuite du journal La Presse pour la tablette numérique iPad, le confirme une fois de plus.

Après trois ans de recherche et de développement et un investissement de 40 millions $, dont 2 millions $ seulement en recherche, cette nouvelle édition numérique exploite les capacités multifonctionnelles d’iPad avec une interface graphique fort réussie qui s’inspire, entre autres, de Flipboard et de l’application du quotidien The Guardian.

La Presse+ vient s’ajouter aux autres plateformes de l’écosystème de La Presse : format papier, site web et plateforme mobile. Au total, ces différentes plateformes attirent actuellement 1,7 million de lecteurs (environ 900 000 sur Internet et 800 000 pour la version papier).

Radio-Canada annonce en juin la disparition progressive de l’expression « Radio-Canada ». Ainsi, la Première Chaîne s’appellera désormais Ici Première ; la télévision de Radio-Canada se transformera en Ici Télé ; et le site web de la SRC deviendra Ici.ca.

On utilisera désormais les expressions Ici ARTV, Ici Explora, Ici RDI, Ici Info, Ici Musique et Ici Tou.TV pour identifier les autres plateformes médias de Radio-Canada. Dans le langage du métier, on parle de campagne de repositionnement ou de rebranding.

Mais assez rapidement, devant le tollé suscité d’un bout à l’autre du pays, Radio-Canada revient sur sa décision et adopte une position mitoyenne.

6. Feu vert à la fusion Bell-Astral
En achetant Astral pour 3,4 milliards $ en juin, Bell met la main sur plusieurs joyaux : des chaînes payantes de films : Super Écran, HBO et TMN, un réseau radiophonique réparti dans des dizaines de marchés au Canada (le 2e plus important réseau au pays) , des sites Web qui touchent 3 millions d'internautes chaque mois, 9500 panneaux d'affichage publicitaires au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique et bien sûr, des chaînes de télé spécialisées, des canaux rentables et en croissance qui représentent 15 % du marché canadien à eux seuls. 

Coup de théâtre dans l’industrie de l’automobile : on apprenait en août par l’entremise du California Auto Outlook que le Modèle S, une voiture haut de gamme du fabricant d’automobiles électriques Tesla Motors, enregistrait depuis le début de l’année des ventes supérieures à l’Audi A6, la Lexus GS, la Porche, la Volvo, la Cadillac, la Jaguar et la Land Rover en Californie. Ceci dit, Prius reste le meilleur vendeur dans le segment hybride / voiture électrique. 

Fondé en 2003, Tesla Motors compte aujourd’hui 3000 employés. Fort d’une stratégie de positionnement en 4 étapes fort astucieuse (Roadster – voiture sport ; Modèle S – voiture de luxe ; Modèle X – multisegment VUS Minivan ; Modèle grand public – à venir), Tesla Motors s’attaque au marché une bouchée à la fois en prenant bien soin de faire tomber les préjugés à l’égard de la voiture électrique.

Pour garantir l’alimentation en électricité, Tesla Motors propose de construire un système de borne à l’échelle de l’Amérique du Nord avec en prime une promesse unique : la recharge gratuite à vie avec l’achat d’un véhicule Tesla. Il faut dire que la borne électrique de Tesla est alimentée à l’énergie solaire, un autre produit fabriqué… par l’architecte de Tesla Elon Musk.

Véritable révolution dans le monde du marketing automobile, Tesla risque de révolutionner non seulement la manière de se déplacer, mais aussi la manière de vendre et d’acheter des véhicules automobiles sur internet. Signe du destin et sans surprise, des regroupements de concessionnaires songent déjà à bloquer la vente de voiture sur Internet.

En septembre, juste à temps pour la période des fêtes, le géant Target ouvre ses premiers magasins au Québec dont ceux de Montréal, Saint-Georges et Lévis. À l’échelle canadienne, Target engage 20 000 employés. 

En octobre, on apprend que Netflix serait en pourparler avec plusieurs fournisseurs de télévision par câble et satellite, dont Comcast et Time Warner Cable, afin de rendre le service de vidéo en ligne Netflix disponible directement sur leurs terminaux.  

Rogers, Québécor et la Ligue nationale de hockey (LNH) annoncent en décembre la conclusion d'une entente historique de 12 ans pour les droits multimédias et de diffusion qui comprend tous les droits nationaux aux matchs de la LNH sur toutes les plateformes et dans toutes les langues.

L'entente, le plus important contrat de droits multimédias de l'histoire de la Ligue, débutera à compter de la saison 2014-2015 et se poursuivra jusqu'à la fin de la saison 2025-2026. C'est la première fois qu'une ligue sportive à l'échelle nord-américaine accorde tous ses droits (canadiens) nationaux à une seule entreprise à long terme.

Pour Québecor, cette entente est l’occasion de mettre au monde TVA Sports (désormais un passage obligé pour visionner les matchs du Canadien de Montréal) et d’initier officiellement une relation d’affaires avec Gary Bettman.  

D'après Sophie Cousineau du Globe & Mail, les conditions financières de TVA Sports qui compte actuellement 1,6 million d'abonnés comprennent des versements annuels de 120 millions $ à Rogers pour un total de 1,5 milliard $ sur 12 ans. Jusqu'à cette année, RDS payait environ 30 millions $ par an pour une entente similaire.
 
Par ailleurs, les conditions financières de Rogers comprennent des versements annuels à la LNH qui commenceront à un peu plus de 300 millions de dollars la première année, avec des indexations annuelles progressives, jusqu'à environ 500 millions et demi de dollars la dernière année de la période de l'entente.

Ces versements, de concert avec un versement annuel initial de 150 millions de dollars répartis sur les deux premières années de l'entente, s'élèveront à 5,2 milliards de dollars en versements à la LNH au cours de la période de 12 ans. À l'évidence, il s'agit de LA nouvelle de l'année dans le secteur des médias, de la publicité et du marketing.

jeudi 14 novembre 2013

Canadien de Montréal - 40 millions $ en commandite


Selon un document déposé au CRTC et rendu public par Vincent Brousseau-Pouliot de La Presse, « Pierre Boivin a fait doubler les revenus de commandites du Canadien de 20 millions (année non indiquée) à 40 millions en 2010, ce qui fait du Canadien l'équipe la plus commanditée de la LNH de 2007 à 2010. »

En 2010, 125 commanditaires ont payé entre 100 000$ et 5 millions de dollars par année pour s'associer au Tricolore. Par ailleurs, le contrat des droits de télé avec RDS génère 31 millions $ par année au CH.

Dans les faits, les effets de la commandite sportive sont nombreux. En s’associant au Canadien de Montréal, véritable religion au Québec, une entreprise cherche à augmenter sa visibilité et son capital de sympathie auprès du public. 

Concrètement, un commanditaire du Canadien cherche à maximiser les éléments suivants : exclusivité d’association dans sa famille de produit, droit de se présenter comme le commanditaire officiel, droit d’utiliser le nom, le logo et l’image de l’événement (selon le montant de la commandite), visibilité sur le site de l’événement, visibilité sur le matériel publicitaire et promotionnel, visibilité sur les produits dérivés, occasions d’actions de relations publiques et d'affaires (vendre ses services/produits dans l'amphithéâtre), billets pour l’événement, droits de tournage TV et cinéma, etc.

Pour toutes ces raisons, les entreprises sont prêtes à débourser des sommes importantes pour associer leurs marques au Canadien. 

Les critères permettant d’évaluer le montant de la commandite sont nombreux : nombre de visiteurs, visibilité sur les lieux de l’événement et sur le matériel publicitaire, image de l’événement, potentiel commercial, couverture par les médias, mentions des commanditaires et présence de la télévision.

Autant d'éléments centraux pour une entreprise comme Ford qui a lancé récemment une campagne publicitaire dans les médias mettant en vedette Marc Bergevin, directeur général du Canadien de Montréal.  

Dans la version intégrale de cette publicité d’une durée de 3 minutes, Marc Bergevin revient sur sa carrière. Il raconte son parcours personnel dans le hockey professionnel, ses premiers coups de patin à l’aréna de Pointe-St-Charles, son amour de Montréal, sa passion pour le hockey et bien sûr, les hauts et les bas de la vie de directeur-gérant.



dimanche 27 octobre 2013

Marc Bergevin dans une publicité de Ford



Ford a lancé récemment une campagne publicitaire dans les médias mettant en vedette Marc Bergevin, directeur général du Canadien de Montréal.

Dans la version intégrale de cette publicité d’une durée de 3 minutes, Marc Bergevin revient sur sa carrière. Il raconte son parcours personnel dans le hockey professionnel, ses premiers coups de patin à l’aréna de Pointe-St-Charles, son amour de Montréal, sa passion pour le hockey et bien sûr, les hauts et les bas de la vie de directeur-gérant.

En plus de favoriser l’attention et l’identification, cette publicité de Ford sur fond de témoignage communique efficacement et subtilement la personnalité de la marque Ford. À cet égard, le message publicitaire débute sur une citation d’Henry Ford et se termine par le célèbre logo du fabricant automobile. Pour le reste, toute l’attention est dévolue au DG et à la marque du CH.

À ma connaissance, c’est la première fois qu’un directeur général du Canadien apparaît dans une publicité. C’est dire le capital de sympathie du DG du CH et les liens commerciaux qui unissent le CH et Ford. J’en parle en entrevue avec Mario Langlois du 98,5 FM à Montréal.

vendredi 21 octobre 2011

La publicité fait son entrée sur la baie vitrée du Centre Bell

Selon Vincent Brousseau-Pouliot, le Canadien de Montréal introduira samedi des publicités virtuelles visibles seulement à la télé sur la baie vitrée du Centre Bell derrière les filets du gardien de but.

En commanditant un événement culturel ou sportif, les entreprises augmentent leur visibilité et leur capital de sympathie auprès du public. 
 
La commandite sportive représente environ deux tiers des investissements totaux en commandite, le reste se partageant à peu près également entre la musique, les festivals et les foires commerciales, les causes humanitaires et les arts.

Le marketing sportif est unique. Les amateurs de sports suivent leur club avec passion. Une étude de Performance Research indique que près de 50 % des amateurs de golf et 25 % des amateurs de tennis sondés affirment qu’ils essaient d’acheter des produits ou des services d’entreprises commanditaires. 

Qu’elle soit sportive ou autre, l’abc de la commandite efficace se résume à quelques principes simples. Parmi ceux-ci, trois règles incontournables : 1) ciblez ; 2) associez-vous longtemps à un événement ; et 3) préparez-vous à investir au moins un dollar en publicité pour chaque dollar investi en commandite.

Aujourd’hui, les équipes professionnelles tiennent compte du rôle de la publicité au moment de la construction de leur amphithéâtre. 

Dès le départ, les concepteurs du Centre Bell ont intégré plusieurs formats d’affiches existants, tels les abribus et les affiches de quais de métro. En fait, outre le tableau d’affichage électronique et les bandes de patinoire, le Centre Bell compte près de 500 emplacements publicitaires.

À l'époque où je travaillais chez Cossette Communication-Marketing, on évaluait qu’une bande de patinoire était transmise à la télévision environ 30 fois par période. L’exposition était d’environ une seconde chaque fois. 

Ainsi, pour un match complet, l’exposition potentielle équivaut à environ 90 secondes. Considérant le mouvement rapide de la caméra et l’interférence que peuvent créer les joueurs devant les panneaux, on estime la valeur d’une publicité sur une bande à environ 50% ou 45 secondes.

jeudi 30 septembre 2010

10 raisons pour lesquelles Quebecor (et donc Videotron) s'intéresse aux Nordiques de Québec


Le sport évolue, se transforme. Depuis les premières retransmissions télévisées de la Soirée du hockey en 1952 à l’antenne de Radio-Canada, l’ensemble des relations unissant le sport et le monde des médias est en constante mutation.
 

Pour la plupart des gens, le sport, c’est d’abord l’exploit sportif. Mais derrière cette façade, il y a le véritable nerf de la guerre : le produit que l’on programme et diffuse. Voici les 10 raisons pour lesquelles Pierre Karl Péladeau s’intéresse aux Nordiques :
 

1. Parce qu’à l’ère de la multiplication des chaînes et des plateformes médias, le contenu dynamique est le nerf de la guerre pour engranger des revenus dans le secteur des télécommunications. Parlez-en à Ted Turner qui, le premier, s’est porté acquéreur des Braves d’Atlanta depuis revendus à Liberty Media.
 

2. Parce que Quebecor à lancé TVA Sports et que le futur de la télévision repose sur la télévision spécialisée, au détriment de la télévision généraliste traditionnelle.

Ultimement, Quebecor pourrait privilégier une autre avenue et créer un réseau entièrement consacré à la nouvelle équipe de Québec, un genre de Leafs TV ou de MSG (Rangers de New York + Knicks).

3. Parce qu’en pleine crise des médias – multiplication des chaînes et des supports, fermeture de journaux, création de nouvelles plateformes – les équipes de sport sont des sources de contenu permettant de ralentir le déclin des supports traditionnels.
 

Au Québec comme ailleurs dans le monde, le déclin des médias traditionnels à la fin des années 90 est le produit d’un environnement particulièrement menaçant caractérisé par cinq changements en profondeur : l’apparition de la télévision spécialisée, de nouvelles mesures de l’audience, l’apparition de la télécommande, la naissance du magnétoscope et des messages publicitaires de plus en plus courts.
 

On le devine bien, ce nouvel ordre va contribuer à changer la façon de concevoir, d’acheter et de mettre en marché le sport.
 

4. Parce que le sport est idéal pour faire jouer la convergence et jouer à l’infini les mêmes contenus. La convergence des médias que l’on connaît depuis quelques années est un facteur qui permet de comprendre le succès du couple sport/médias. Car évidemment, la convergence permet un relais publicitaire (et marketing) d’une puissance jamais égalée.
 

Comme je le mentionne en entrevue à la télévision, cette convergence a donné naissance à un nouvel ordre médiatique caractérisé, entre autres, par l’abolition des barrières historiques entre les différents médias. En multipliant les médias, on multiplie les forces.
 

5. Parce que le sport est une extraordinaire plateforme pour le monde de la publicité, de la promotion et de la commandite, trois éléments fondateurs du monde médiatique. Le maillage propriété sportive/propriétés médiatiques prend alors tout son sens.

Je tiens ici à ajouter que l’équipe de vente des Nordiques a déjà fait ses preuves dans ce secteur, récoltant la 6e position dans la LNH en terme de vente de publicité lors de la saison 1995 : publicités sur les bandes, affichages, promotion, commandites, etc.
 

En plus de créer la première mascotte de la LNH en 1986 (Badaboom), d’initier la publicité sur les bandes de patinoire et la publicité sur la glace, Marcel Aubut est à l’origine de la publicité sur les marches d’escalier. Emplacement jugé audacieux à l’époque, la marche d’escalier publicitaire est devenue depuis un passage obligé dans de nombreux amphithéâtres sportifs.
 

6. Parce que le réseau RDS, une machine à imprimer de l'argent, occupe le premier rang de l’écoute des chaînes spécialisées francophones, chez les hommes âgés de 18 à 49 ans et que, sans club professionnel, il ne peut y avoir de station spécialisée dans le sport pour Quebecor.
 

La télévision spécialisée permet un ciblage pointu des clientèles. Les télévisions spécialisées offrent plusieurs environnements très ciblés, des niches stables. Les publics de la télévision spécialisée sont plus restreints mais les canaux thématiques offrent une segmentation serrée. Ils conviennent notamment aux annonceurs qui cherchent à se différencier.
 

(Je tiens ici a rappeler que le modèle d’affaire du CRTC favorise nettement les chaînes spécialisées au dépend des généralistes. C’est profondément injuste mais c’est comme ça.)
 
7. Parce qu’une équipe de hockey à Québec pourrait contribuer à rentabiliser le nouveau réseau cellulaire de Quebecor en augmentant le nombre de clients, hausser le trafic et donc les revenus. Au moment d'écrire ces lignes, la LNH négocie d'ailleurs, avec ses partenaires américains dont Fox Sports pour finaliser une entente relative à la retransmission des matchs de hockey sur téléphone intelligent.
 

Dans le même ordre d'idée, Quebecor a annoncé que les matchs présentés à TSN et RDS seront disponibles sur son nouveau réseau sans fil. Ceci dit, comme le rapporte Vincent Brousseau-Pouliot, « RDS, n'a pas l'intention de partager la diffusion des matchs du Tricolore sur téléphone portable avec son principal concurrent au Québec après la saison 2010-2011. » 

En d'autres mots, Quebecor doit absolument partir à la recherche de contenu pour maximiser son investissement dans son réseau sans fil.
 

8. Parce qu'à l'instar de n’importe quelle guerre commerciale impliquant des médias, les opérateurs sont en compétition les uns avec les autres pour mettre la main sur les clients et les contenus.  
Ainsi, BCE a fait récemment l’acquisition du réseau CTVglobemedia dans une transaction de 3,2 milliards $. Elle est aussi co-propriétaire du Globe & Mail. Enfin, BCE est associé aux Canadiens de Montréal.
 

9. Parce qu’on sait que les nouvelles technologies vont donner naissance à des stratégies publicitaires innovatrices fondées sur la géolocalisation qui permettront aux commanditaires de minimiser la fragmentation des auditoires et l’abondance des messages publicitaires.
 

10. Finalement, parce que le mariage unissant le sport aux géants des médias est une formule éprouvée.

Bell et Rogers sont maintenant propriétaire des Maple Leafs de Toronto. Le club des Rangers de New York est le jouet d’un géant de la câblodistribution (Cablevision) depuis 1997. En 1996, Comcast et Spectacor (mieux connu sous le nom de SMG) achètent l’équipe des Flyers pour la somme de 250 millions $. Ce que compte faire Quebecor avec les Nordiques n’est pas complètement nouveau, qu’on se le dise.

Voir aussi :
Réflexions sur le retour possible des Nordiques - entrevue avec Gilles Parent du FM93
Pourquoi Quebecor s'intéresse aux Nordiques de Québec - entrevue avec Benoît Dutrizac du 98,5 Montréal

vendredi 14 mai 2010

jeudi 18 février 2010

Molson gagne en estime grâce aux Canadiens


« Molson, dont le nom officiel est Molson Coors Canada, fait un bond de 24 positions au Palmarès des 150 entreprises les plus admirées des Québécois », écrit aujourd'hui André Dubuc, journaliste au site LesAffaires.com.

Cela place le brasseur au 36e rang de l'édition 2010, loin devant son rival Labatt, qui stagne au 67e rang. L'an dernier, Molson occupait le 60e rang et Labatt le 68e rang. C'est dire l'importance du club Canadien au Québec et son impact en terme d'image pour une marque comme Molson.

Pour la petite histoire, rappelons qu'en 2009, la famille Molson a repris possession du Canadien de Montréal. Je dis repris parce qu'à plusieurs égards, faire l'histoire du CH, c'est faire l'histoire de la famille Molson.

Lancé en 1909 avec un investissement initial de 1 000 $, le Canadien change de mains en 1921 puis en 1935. En 1957, deux frères de la famille Molson (Thomas et Hartland) prennent le contrôle de l’équipe et du Forum pour 5 millions $, mais revendent l’équipe en 1964 à leurs cousins pour 5 millions $ qui revendent ensuite le club à la famille Bronfman.

En 1978, les Brasseries Molson rachètent l’équipe des Bronfman et dans les années 90, elles financent la construction d’un nouvel amphithéâtre au coût de 230 millions $. En 2001, Molson vend 80.1% de l’équipe et l’aréna à George Gillett pour 250 millions $.

En 2009, trois frères de la célèbre famille Molson (Geoffrey, Andrew et Justin) rachètent le CH, le Groupe Spectacles Gillett et le centre Bell.

Or voilà que la même année, le brasseur Molson -- à ne pas confondre avec la famille Molson --gagne en estime auprès du public québécois et se classe soudainement parmi le TOP 40 des entreprises les plus admirées. Pendant ce temps, Labatt (qui, je vous le rappelle, a perdu les Expos) et Sleeman Unibroue font du surplace, loin derrière dans le classement.

Quels rôles ont joué les frères Molson dans la performance image de la firme Molson ? Dans quelle mesure la gestion des relations publiques de la famille Molson a fait la différence lors de l'achat du Canadien ? Pour lire l'article d'André Dubuc, cliquer ici.

mardi 8 décembre 2009

Marketing sportif : les 100 ans du Canadien

La semaine dernière, à l’occasion du 100e anniversaire des Canadiens de Montréal, j’ai accordé une entrevue à Frank Desoer, journaliste à l’émission Désautels, à l’antenne de Radio-Canada.

Lancé en 1909 avec un investissement initial de 1000 $, le Canadien change de main en 1921 puis en 1935, 1957, 1978 et 2001. En 2009, trois frères de la célèbre famille Molson (Geoffrey, Andrew et Justin) achètent le CH, le Groupe Spectacles Gillett et le centre Bell pour au moins 500 millions $.

Pour écouter le reportage complet sur le marketing du CH dans lequel je commente la mise en marché de l'équipe,
cliquer ici.

Pour lire l'histoire marketing du CH, cliquer ici,

dimanche 21 juin 2009

Le Canadien vendu aux frères Molson


C'est maintenant officiel. La famille Molson reprend possession du Canadien de Montréal. Je dis "reprend" parce qu'à plusieurs égards, faire l'histoire du CH, c'est faire l'histoire de la famille Molson.

Lancé en 1909 avec un investissement initial de 1 000 $, le Canadien change de main en 1921 puis en 1935.

En 1957, deux frères de la famille Molson (Thomas et Hartland) prennent le contrôle de l’équipe et du Forum pour 5 millions $, mais revendent l’équipe en 1964 à leurs cousins pour 5 millions $. Donc pas un sous de profit sur la vente de l'équipe.

Ce deuxième duo de frères Molson investira presque 10 millions $ dans la rénovation du Forum pour ensuite revendre le club aux frères Bronfman pour un montant de 15,4 millions $ (à l'époque, deux-tiers de l’équipe et l’aréna).

En 1978, les Brasseries Molson rachètent l’équipe et dans les années 90, ils financent la construction d’un nouvel amphithéâtre au coût de 230 millions $. En 2001, Molson vend 80.1% de l’équipe et l’aréna à George Gillett pour 250 millions $.

En 2009, trois frères de la célèbre famille Molson (Geoffrey, Andrew et Justin) achètent le CH, le Groupe Spectacles Gillett et le centre Bell pour au moins 500 millions $.

Même si on sait peu de chose sur ce nouveau trio et sur les autres joueurs impliqués dans cette transaction, il sera intéressant de voir l'impact qu'aura ce changement de garde sur la façon de suivre les activités régulières de l'équipe: TV, câble, sans fil, Internet, médias traditionnels, etc. En effet, comme le disait François Gagnon dans son blogue d'hier: "il faudra faire de l'argent pour éponger cette dépense".


lundi 25 mai 2009

CH de Montréal: BCE et Quebecor dans la course

Ce n’est pas la première fois que des géants de la télécommunication se montrent intéressés par des équipes sportives, particulièrement des clubs de hockey. Profil de 5 équipes de la LNH qui ont été impliquées à un moment ou a un autre dans des transactions de nature médiatique :

Canadiens de Montréal – Lancé en 1909 avec un investissement initial de 1 000 $. L’équipe change de main en 1921 puis en 1935. En 1957, deux frères la famille Molson prennent le contrôle de l’équipe et du Forum pour la modique somme de 5 millions $, mais revendent l’équipe en 1964 à leurs cousins pour 5 millions $.

Ce deuxième duo de frères Molson investi presque 10 millions $ dans la rénovation du Forum et revendent le club aux frères Bronfman pour un montant de 15,4 millions $ (deux-tiers de l’équipe et l’aréna).

En 1978, les Brasseries Molson rachètent l’équipe et dans les années 90, ils financent la construction d’un nouvel amphithéâtre au coût de 230 millions $. En 2001, Molson vend 80% de l’équipe et l’aréna à George Gillett pour 250 millions $. Au moment d’écrire ces lignes, BCE et Quebecor sont intéressés à se porter acquéreurs de l’équipe. Par ailleurs, des membres de la famille Molson considèrent également la possibilité de soumettre une proposition pour l'acquisition du Canadien de Montréal.

Rangers de New-York – Le club est lancé par le promoteur de boxe Tex Richards dans les années 20, mais en réalité, il est la propriété de Jim Norris, de Détroit, pendant plusieurs décennies. L'équipe passa d’ailleurs très près de déménager à Détroit à une certaine époque.

Le club des Rangers est possédé pendant un certain temps par une corporation (Gulf+Western) qui rêvait de devenir un studio de cinéma (Paramount). L’équipe est achetée par un géant des médias (Viacom) et passe éventuellement aux mains d’un géant de la câblodistribution (Cablevision) en 1997 pour 195 millions $.

Maple Leafs de Toronto – Propriété du Teacher’s Pension Fund de l’Ontario et d’autres groupes incluant Bell Globemedia à hauteur de 15%. C’est donc dire que Bell connaît et comprend la valeur d’un club de hockey.

Flyers de Philadelphie – Le club a été payé 2 millions $ en 1967 par Ed Snider. En 1996, Comcast et Spectacor (mieux connu sous le nom de SMG) achètent l’équipe de Snider pour la somme de $250 millions. Ceci dit, Snider est toujours impliqué dans les activités du club.

L’Avalanche du Colorado – Marcel Aubut et son groupe achètent les Nordiques de Québec en 1988 pour 18 millions $. Ils revendent l’équipe sept ans plus tard pour 75 millions $ à Comsat. Submergé par les déficits accumulés, le géant de la communication satellite se défait de l’équipe en 2000. L’équipe est achetée par Stan Kroenke pour la modique somme de 450 millions $ (incluant les Nuggets de la NBA et le Pepsi Center).

lundi 11 mai 2009

Et si Quebecor achetait le Canadien de Montréal ?

Dans cette entrevue réalisée avec Michel Langevin de CKAC Sports, nous discutons de la convergence des contenus et des bénéfices que Quebecor pourrait tirer d'une propriété comme le Canadien de Montréal. J’évoque, entre autres, la création possible par Quebecor d’une station de télévision du style MSG à New York ou Leafs TV à Toronto. Pour écouter l’entrevue, cliquer ici.