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jeudi 19 décembre 2013

10 événements clés en marketing en 2013

Voici mon top 10 des nouvelles marketing et publicité de 2013 :

Lance Armstrong, Tiger Woods et Oscar Pistorius. Décidément, Nike n’a pas de chance dans le choix de ses porte-parole. À bout de souffle, Armstrong rencontre la papesse de la confession, Oprah, en janvier. Entre-temps, on apprend que Nike a mis 3,8 milliards $ dans une réserve pour ses commandites futures avec des vedettes sportives ou autres.

Le 21 janvier, l’émission La Voix, une adaptation de la téléréalité The Voice of Holland, fait une entrée fracassante devant 2 593 000 paires d’yeux à l’antenne de TVA. Le 10 février, 2 832 000 téléspectateurs étaient au rendez-vous pour la dernière ronde des auditions à l’aveugle de la populaire émission La Voix.

Évidemment, la convergence des médias que l’on connaît depuis quelques années à l'échelle planétaire et qui caractérise La Voix, est un facteur qui permet de comprendre le succès de ce type d’émissions.

La Voix fait l’objet de chroniques et de commentaires à la télévision ; les chansons et la trame sonore sont reprises à la radio ; l’émission fait l’objet de nombreux articles dans les journaux et dans les magazines dans lesquels on passe au peigne fin la vie privée des participants. En somme, la télévision mène à Internet, lequel mène aux magazines, lesquels redirigent les consommateurs vers la télévision, le CD et éventuellement les spectacles.

Blackberry investit 4 millions $ dans une publicité de 30 secondes au Super Bowl. La stratégie du géant canadien de la téléphonie mobile est pour le moins originale : montrer dans sa pub ce que le nouveau Blackberry ne fait pas… Un véritable désastre.

L’industrie des médias papiers est en crise et le lancement en avril de La Presse+, une toute nouvelle édition numérique gratuite du journal La Presse pour la tablette numérique iPad, le confirme une fois de plus.

Après trois ans de recherche et de développement et un investissement de 40 millions $, dont 2 millions $ seulement en recherche, cette nouvelle édition numérique exploite les capacités multifonctionnelles d’iPad avec une interface graphique fort réussie qui s’inspire, entre autres, de Flipboard et de l’application du quotidien The Guardian.

La Presse+ vient s’ajouter aux autres plateformes de l’écosystème de La Presse : format papier, site web et plateforme mobile. Au total, ces différentes plateformes attirent actuellement 1,7 million de lecteurs (environ 900 000 sur Internet et 800 000 pour la version papier).

Radio-Canada annonce en juin la disparition progressive de l’expression « Radio-Canada ». Ainsi, la Première Chaîne s’appellera désormais Ici Première ; la télévision de Radio-Canada se transformera en Ici Télé ; et le site web de la SRC deviendra Ici.ca.

On utilisera désormais les expressions Ici ARTV, Ici Explora, Ici RDI, Ici Info, Ici Musique et Ici Tou.TV pour identifier les autres plateformes médias de Radio-Canada. Dans le langage du métier, on parle de campagne de repositionnement ou de rebranding.

Mais assez rapidement, devant le tollé suscité d’un bout à l’autre du pays, Radio-Canada revient sur sa décision et adopte une position mitoyenne.

6. Feu vert à la fusion Bell-Astral
En achetant Astral pour 3,4 milliards $ en juin, Bell met la main sur plusieurs joyaux : des chaînes payantes de films : Super Écran, HBO et TMN, un réseau radiophonique réparti dans des dizaines de marchés au Canada (le 2e plus important réseau au pays) , des sites Web qui touchent 3 millions d'internautes chaque mois, 9500 panneaux d'affichage publicitaires au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique et bien sûr, des chaînes de télé spécialisées, des canaux rentables et en croissance qui représentent 15 % du marché canadien à eux seuls. 

Coup de théâtre dans l’industrie de l’automobile : on apprenait en août par l’entremise du California Auto Outlook que le Modèle S, une voiture haut de gamme du fabricant d’automobiles électriques Tesla Motors, enregistrait depuis le début de l’année des ventes supérieures à l’Audi A6, la Lexus GS, la Porche, la Volvo, la Cadillac, la Jaguar et la Land Rover en Californie. Ceci dit, Prius reste le meilleur vendeur dans le segment hybride / voiture électrique. 

Fondé en 2003, Tesla Motors compte aujourd’hui 3000 employés. Fort d’une stratégie de positionnement en 4 étapes fort astucieuse (Roadster – voiture sport ; Modèle S – voiture de luxe ; Modèle X – multisegment VUS Minivan ; Modèle grand public – à venir), Tesla Motors s’attaque au marché une bouchée à la fois en prenant bien soin de faire tomber les préjugés à l’égard de la voiture électrique.

Pour garantir l’alimentation en électricité, Tesla Motors propose de construire un système de borne à l’échelle de l’Amérique du Nord avec en prime une promesse unique : la recharge gratuite à vie avec l’achat d’un véhicule Tesla. Il faut dire que la borne électrique de Tesla est alimentée à l’énergie solaire, un autre produit fabriqué… par l’architecte de Tesla Elon Musk.

Véritable révolution dans le monde du marketing automobile, Tesla risque de révolutionner non seulement la manière de se déplacer, mais aussi la manière de vendre et d’acheter des véhicules automobiles sur internet. Signe du destin et sans surprise, des regroupements de concessionnaires songent déjà à bloquer la vente de voiture sur Internet.

En septembre, juste à temps pour la période des fêtes, le géant Target ouvre ses premiers magasins au Québec dont ceux de Montréal, Saint-Georges et Lévis. À l’échelle canadienne, Target engage 20 000 employés. 

En octobre, on apprend que Netflix serait en pourparler avec plusieurs fournisseurs de télévision par câble et satellite, dont Comcast et Time Warner Cable, afin de rendre le service de vidéo en ligne Netflix disponible directement sur leurs terminaux.  

Rogers, Québécor et la Ligue nationale de hockey (LNH) annoncent en décembre la conclusion d'une entente historique de 12 ans pour les droits multimédias et de diffusion qui comprend tous les droits nationaux aux matchs de la LNH sur toutes les plateformes et dans toutes les langues.

L'entente, le plus important contrat de droits multimédias de l'histoire de la Ligue, débutera à compter de la saison 2014-2015 et se poursuivra jusqu'à la fin de la saison 2025-2026. C'est la première fois qu'une ligue sportive à l'échelle nord-américaine accorde tous ses droits (canadiens) nationaux à une seule entreprise à long terme.

Pour Québecor, cette entente est l’occasion de mettre au monde TVA Sports (désormais un passage obligé pour visionner les matchs du Canadien de Montréal) et d’initier officiellement une relation d’affaires avec Gary Bettman.  

D'après Sophie Cousineau du Globe & Mail, les conditions financières de TVA Sports qui compte actuellement 1,6 million d'abonnés comprennent des versements annuels de 120 millions $ à Rogers pour un total de 1,5 milliard $ sur 12 ans. Jusqu'à cette année, RDS payait environ 30 millions $ par an pour une entente similaire.
 
Par ailleurs, les conditions financières de Rogers comprennent des versements annuels à la LNH qui commenceront à un peu plus de 300 millions de dollars la première année, avec des indexations annuelles progressives, jusqu'à environ 500 millions et demi de dollars la dernière année de la période de l'entente.

Ces versements, de concert avec un versement annuel initial de 150 millions de dollars répartis sur les deux premières années de l'entente, s'élèveront à 5,2 milliards de dollars en versements à la LNH au cours de la période de 12 ans. À l'évidence, il s'agit de LA nouvelle de l'année dans le secteur des médias, de la publicité et du marketing.

mardi 7 mai 2013

Conférence sur la géolocalisation à l'ACFAS


Dans le cadre du Congrès annuel de l’ACFAS, je donnais cet après-midi une conférence intitulée « Le concept de géolocalisation ou l’éloge du local».

Cette conférence visait à sensibiliser les participants aux techniques de géolocalisation. Dans un premier temps, je me suis penché sur l’évolution du Web. Par la suite, j’ai donné quelques chiffres sur le potentiel de la géolocalisation (influence 5,1 % des ventes dans les magasins aux États-Unis en 2012) et je me suis penché sur les 5 types de géolocalisation.

Bien sûr, on retrouvait aussi dans ma présentation co-signée par Audrey Portela, détentrice d’une maîtrise en communication de l’Université d’Ottawa, une étude de cas, plus précisément la campagne de géolocalisation de la ville de Montréal lancée en 2011 sous la direction de Guillaume Brunet qui travaille maintenant à Substance Stratégies numériques.

Comme le rappelait le libellé de ce colloque intitulé «Usage des médias sociaux : enjeux sur la e-réputation des organisations » organisé par Francine Charest et Alain Lavigne de l’Université Laval :

« Le Web 2.0 est devenu l’un des plus puissants outils de communication. Ce phénomène suscite de multiples questionnements. C’est sous l’angle des mutations qu’il induit sur les pratiques des professionnels en relations publiques qu’il nous intéresse d’étudier les usages des médias sociaux par ce groupe de professionnels et d’en analyser l'incidence sur la e-réputation des organisations. »

« Bien que ce secteur d’activités représente une catégorie d’usagers très active dans les médias sociaux, il a peu fait l’objet d’études fondamentales. À la lumière de la revue de littérature menée sous l’approche de l’appropriation (De Certeau, 1980, Jouet, 2000; Boullier, 2009; Breton et Proulx, 2012; Millerand, Proulx, Rueff, 2010) nous savons qu’il existe des écarts importants dans les usages et les pratiques des médias sociaux, notamment entre les usages prescrits (De Certeau) ou prévus par les stratèges de la communication et les usages effectifs des usagers ou des publics. »

« Charest et Bédard (2009) ont montré que le Web 2.0 était la revanche des internautes de se réapproprier l'Internet tel qu’il avait été conçu par Tim Berners-Lee en 1993, soit comme un outil d’échange et de partage d’information. Il a été clairement montré que la première génération d'Internet a plutôt été utilisée par les communicateurs à des fins de diffusion et de promotion. Or, cette réappropriation d'Internet par les usagers oblige les professionnels à utiliser ces nouveaux médias comme un moyen de communication interactif avec leurs publics pour ainsi satisfaire les besoins d’information et de communication associés aux nouvelles façons de communiquer dans les médias sociaux. »

« Ce nouvel Art de faire (De Certeau) se rapprocherait des cinq indicateurs de la théorie de gestion des relations de Ledingham et Bruning (1998, 2003) appliquée aux relations publiques, soit la fiabilité, la transparence, l’implication, l’investissement et l’engagement à long terme. »

Ce colloque multidisciplinaire visait à rassembler des chercheurs de différents horizons. Parmi les nombreux intervenants, on comptait Josianne Millette - UQAM - Université du Québec à Montréal, Pascal Plantard - Université Rennes 2, Marielle Metge - USTV, Lukasz Bochenek - Université de Neuchâtel, Valérie Larroche - Université Lyon 3 et Florian MARTIN-BARITEAU - Université de Montréal.


On comptait aussi sur Serge AGOSTINELLI - Université d'Aix-Marseille, France, Anthony Doucet - Université Laval, Alain Lavigne - Université Laval, François Grenon - Université Laval, Patrice Leroux - Université de Montréal, Antoine Dupin - Université Laval, Guillaume Brunet - Substance Stratégies numériques, Pierre-Thomas Choquette - Le Cabinet de relations publiques NATIONAL et François Grenon - Université Laval.