Conférence sur la géolocalisation à l'ACFAS
Dans le cadre du Congrès annuel de l’ACFAS, je donnais cet après-midi une conférence intitulée « Le concept de géolocalisation ou l’éloge du local».
Cette conférence visait à sensibiliser les participants aux techniques de géolocalisation. Dans un premier temps, je me suis penché sur l’évolution du Web. Par la suite, j’ai donné quelques chiffres sur le potentiel de la géolocalisation (influence 5,1 % des ventes dans les magasins aux États-Unis en 2012) et je me suis penché sur les 5 types de géolocalisation.
Bien sûr, on retrouvait aussi dans ma présentation co-signée par Audrey Portela, détentrice d’une maîtrise en communication de l’Université d’Ottawa, une étude de cas, plus précisément la campagne de géolocalisation de la ville de Montréal lancée en 2011 sous la direction de Guillaume Brunet qui travaille maintenant à Substance Stratégies numériques.
Comme le rappelait le libellé de ce colloque intitulé «Usage des médias sociaux : enjeux sur la e-réputation des organisations » organisé par Francine Charest et Alain Lavigne de l’Université Laval :
« Le Web 2.0 est devenu l’un des plus puissants outils de communication. Ce phénomène suscite de multiples questionnements. C’est sous l’angle des mutations qu’il induit sur les pratiques des professionnels en relations publiques qu’il nous intéresse d’étudier les usages des médias sociaux par ce groupe de professionnels et d’en analyser l'incidence sur la e-réputation des organisations. »
« Bien que ce secteur d’activités représente une catégorie d’usagers très active dans les médias sociaux, il a peu fait l’objet d’études fondamentales. À la lumière de la revue de littérature menée sous l’approche de l’appropriation (De Certeau, 1980, Jouet, 2000; Boullier, 2009; Breton et Proulx, 2012; Millerand, Proulx, Rueff, 2010) nous savons qu’il existe des écarts importants dans les usages et les pratiques des médias sociaux, notamment entre les usages prescrits (De Certeau) ou prévus par les stratèges de la communication et les usages effectifs des usagers ou des publics. »
« Charest et Bédard (2009) ont montré que le Web 2.0 était la revanche des internautes de se réapproprier l'Internet tel qu’il avait été conçu par Tim Berners-Lee en 1993, soit comme un outil d’échange et de partage d’information. Il a été clairement montré que la première génération d'Internet a plutôt été utilisée par les communicateurs à des fins de diffusion et de promotion. Or, cette réappropriation d'Internet par les usagers oblige les professionnels à utiliser ces nouveaux médias comme un moyen de communication interactif avec leurs publics pour ainsi satisfaire les besoins d’information et de communication associés aux nouvelles façons de communiquer dans les médias sociaux. »
« Ce nouvel Art de faire (De Certeau) se rapprocherait des cinq indicateurs de la théorie de gestion des relations de Ledingham et Bruning (1998, 2003) appliquée aux relations publiques, soit la fiabilité, la transparence, l’implication, l’investissement et l’engagement à long terme. »
Ce colloque multidisciplinaire visait à rassembler des chercheurs de différents horizons. Parmi les nombreux intervenants, on comptait Josianne Millette - UQAM - Université du Québec à Montréal, Pascal Plantard - Université Rennes 2, Marielle Metge - USTV, Lukasz Bochenek - Université de Neuchâtel, Valérie Larroche - Université Lyon 3 et Florian MARTIN-BARITEAU - Université de Montréal.
On comptait aussi sur Serge AGOSTINELLI - Université d'Aix-Marseille, France, Anthony Doucet - Université Laval, Alain Lavigne - Université Laval, François Grenon - Université Laval, Patrice Leroux - Université de Montréal, Antoine Dupin - Université Laval, Guillaume Brunet - Substance Stratégies numériques, Pierre-Thomas Choquette - Le Cabinet de relations publiques NATIONAL et François Grenon - Université Laval.