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lundi 4 mai 2020

Comment faire face à la Covid-19 – 10 principes marketing


Il me fait plaisir de vous annoncer ma toute nouvelle conférence web (conférence en ligne) intitulée «Comment faire face à la Covid-19 - 10 principes marketing»

Voici une conférence web qui brosse un tableau de l'univers du marketing en temps de crise.

Quoi faire ? Quoi éviter ? Comment rassurer les clients et les prospects ? Comment se vendre ?

Il s’agit d’une conférence en ligne dans laquelle le conférencier livre l’ABC de la communication-marketing en temps de crise dans le secteur de la création, des médias et des valeurs.Car comme je le mentionnais dans un article publié dans le journal Le Droit, la Covid-19 recèle des menaces mais aussi des opportunités à saisir pur chacun d'entre nous.

Les conférences en ligne ont plusieurs avantages. Pour un, elles permettent de composer avec des budgets serrés et les frais d’inscription sont moins élevés.

Par ailleurs, les formations à distance sont faciles d’accès. Les participants peuvent y assister à partir de n’importe quel endroit. Ce faisant les conférences web peuvent attirer une gamme très variée de participants.

Pour démarrer une conférence en ligne, chaque participant est invité à se connecter via un lien Zoom.

Évidemment, les conférences à distance sont souvent suivies d’une période de questions.

Que ce soit pour une formation ou une conférence en ligne, un webinaire ou toutes autres formes d’apprentissage à distance, nous sommes présents pour répondre aux besoins de votre organisation!
 
Pour connaître tous les détails, les tarifs ou pour obtenir des informations complémentaires, contactez nous.

mercredi 14 février 2018

UOCMN 2018 – le rendez-vous des relations publiques à Ottawa

Le 14 mars prochain se tiendra la 4e édition de UOCMN, le grand rendez-vous annuel des professionnels des relations publiques à Ottawa. 

Organisé par les étudiants du département de communication de l’Université d’Ottawa et ceux du programme conjoint en relations publiques de l’Université d’Ottawa, de la Cité collégiale et du collège Algonquin, cette journée conférences se tiendra au Pavillon Tabaret de l’Université d’Ottawa. 

Cette année, 4 conférenciers prendront la parole. Cofondatrice et présidente de l’agence Canidé, diplômée en Sciences des communications de l’Université de Montréal et forte de plus de six ans d’expérience en relations publiques et en communication marketing, Anne-Marie Caron a toujours été inspirée par les grands changements qui se dressent dans le paysage médiatique et numérique, mais surtout, tout le potentiel créatif qui en émerge. 

C’est d’ailleurs cette approche qui a fait de Canidé, après seulement deux ans d’existence, l’agence la plus primée aux derniers Prix d’Excellence de la SQPRP, le gala annuel des professionnels en relations publiques du Québec.

Consultante en communication, Nathalie Brunette est spécialisée en marketing sociétal et en gestion d’évènements depuis près de 20 ans. Au fil de sa carrière, elle a occupé des postes de direction des communications et de gestion de projet pour une multitude d’organismes, d’évènements culturels et sportifs, de festivals et d’institutions publiques à Gatineau, mais aussi à l’échelle provinciale et pan canadien dans le cadre de mandats liés à la francophonie.

Elle a piloté les campagnes de communication et de marketing du Festival de montgolfières de Gatineau, des Rendez-vous de la francophonie, de la franco-fête de Toronto, du Festival franco-ontarien, des Jeux du Québec Gatineau 2010 et plus récemment, des célébrations du 150e, Gatineau 2017.

Copropriétaire d’un projet de développement résidentiel, commercial et récréotouristique à Chelsea ainsi que plusieurs établissements de restauration, dont le Pub Chelsea, le café Biscotti & Cie, et jusqu’à tout récemment le Bistro-brasserie Gainsbourg, Manuela Teixeira s’implique dans la communauté de l’Outaouais depuis plus de 20 ans.

Côté académique, elle obtient un baccalauréat en administration des affaires-marketing en 1992 et complète en 2009 une maîtrise en communications à l’Université d’Ottawa, se spécialisant en médias sociaux et marketing par le Web. Depuis 1993, elle participe à diverses institutions culturelles en siégeant aux conseils d’administration de théâtres et de centres artistiques de la région de la capitale nationale. 

Sa carrière s’est surtout développée dans le milieu des communications, tout d’abord à titre de rédactrice puis de responsable des communications. De 1999 à 2004, elle a pris la direction de la firme Kolegram, qui passe alors de petite agence locale de design graphique à une agence reconnue au niveau national et remporte ses premiers nombreux prix internationaux et nationaux en design graphique.

En 2005, La Cité lui propose la coordination du programme de communications-marketing. Elle relève le défi et enseignera pendant 4 ans. En 2008, elle remporte le Prix d’excellence en enseignement de la région de la Capitale nationale.

En 2016, elle se lance dans le développement immobilier à Old Chelsea. Aujourd’hui, elle continue d’être très impliquée au niveau communautaire et en développement économique de la région. Elle fut présidente de Tourisme Outaouais jusqu’en septembre 2017, fondatrice du Centre des arts, de la culture et du patrimoine de Chelsea, membre fondatrice du Festibière de Gatineau, co-présidente du Comité du 150e de la confédération-Outaouais, etc.

La conférence de clôture sera faite par Jean-François Dumas, président et fondateur d'Influence Communication. Il oeuvre dans le domaine depuis près de 30 ans.

Jean-François Dumas oeuvre dans le domaine depuis plus de 25 ans. Il a enseigné et donné des conférences dans plusieurs universités depuis 1991. Pendant plusieurs années, il a notamment enseigné les relations publiques à l'École nationale d'administration publique. Il a mis sur pied les premiers services automatisés de surveillance médias au sein du gouvernement canadien en 1994. 

M. Dumas a effectué ses études universitaires en science politique et en journalisme. En 2002, Il a co-écrit le livre Les relations publiques dans une société en mouvance. Jean-François Dumas a été conseiller en communication et en relations publiques auprès de nombreuses grandes organisations. 

Il a été conférencier invité à NewsXchange 2007 et 2008 qui réunissait à Berlin et à Valence les principaux télédiffuseurs du monde entier. En mai 2008, il a été conférencier au Arab Broadcast Forum, à Abu Dhabi. Il a fait l'analyse du travail des médias arabes dans 23 pays. Il se joint maintenant à l'équipe deSalut Bonjour Week-End pour revoir l'actualité de la semaine avec nous. 

Dans le cadre de mes interventions à l’antenne de l’émission de Benoît Dutrizac au FM98,5 à Montréal les lundis après-midi, j'ai eu la chance de partager l’antenne à plusieurs reprises avec Jean-François Dumas, président d’Influence Communication. C'est un communicateur d'exception !

À travers le temps, voici d’ailleurs 20 caractérisques clés des médias québécois que vous devez garder en tête, ceci gracieuseté des entrevues de Jean-François Dumas et des bilans annuels d'Influence Communication

Pour plus d’info sur UOCMN, cliquer ici.

mardi 14 mars 2017

UOCMN 2017 - des discours et des succès inspirants

@UOCMN 2017, une journée de conférences annuelle organisée par les étudiantes et les étudiants en communication de l’Université d’Ottawa, était de retour pour une troisième année aujourd'hui au Pavillon Tabaret. 

Cette activité spécialisée, qui explore les nouvelles tendances en relations publiques, attire chaque année des étudiants et des professionnels du milieu des relations publiques et de la communication. La journés conférences de cette année avait comme thème «La valorisation de l’image en relations publiques».

La première conférencière, Madame Anabel Linblad, s’est intéressée à la notion d’image. Pour ce faire, elle a jeté un regard sur l’image du Canada ici et ailleurs dans le monde à partir de sondages et de clip vidéo.

Madame Lindblad est directrice, Communications stratégiques, pour le portefeuille des affaires étrangères, de la sécurité et de la défense au Bureau du Conseil privé (BCP). Elle œuvre au sein du gouvernement du Canada depuis maintenant neuf ans, ayant passé par le Commissariat aux langues officielles, le Secrétariat du Conseil du Trésor et Affaires mondiales Canada avant de se joindre au BCP.

Le second conférencier, Serge Vallières, Directeur conseil chez Citoyen Optimum, nous a parlé des relations de presse à l'ère des médias sociaux. Pour ce faire, Monsieur Vallière a donné de nombreux exemples concrets comme le lancement de TéoTaxi ou de la Molson 1908 en plus de nous mentionné qu'à l'heure des nouveaux médias, le téléphone reste un outil imbattable pour faire ses relations de presse

En début d’après-midi, Daniel Bouchard, chef d’antenne du Téléjournal Ottawa-Gatineau, week-end à la Télévision de Radio-Canada et professeur à l’Université d’Ottawa a agi en tant que modérateur du panel des grands anniversaires, une première pour le colloque UOCMN. 

Lors de son allocution d’introduction, Monsieur Bouchard a pris soin de féliciter les 13 étudiants à l’origine du UOCMN2017, un geste qui a fait chaud au cœur des étudiants. 

Le panel des grands anniversaires était composé de Madame Ajà Besler, Présidente de l'association des communautés francophones d'Ottawa, Diplômée de l'Université d'Ottawa, et de Monsieur M. Guy Laflamme, directeur général du Bureau d’Ottawa 2017 (Ottawa 2017). Monsieur Laflamme nous a d’ailleurs précisé que le plan de communication initiale de la ville d’Ottawa pour les célébrations du 150e faisait plus de 400 pages !

En fin d’après-midi, UOCMN2017 a eu le privilège de recevoir Monsieur Pierre Gince, Président et fondateur de Direction Communications et Mesure Média. Monsieur Gince nous a entretenus des « Perspectives d’avenir en Relations Publiques. »

Journaliste, puis conseiller d’un ministre et au sein de trois cabinets de relations publiques, Pierre Gince, agréé en relations publiques (ARP ), fonde le cabinet de relations publiques Direction Communications stratégiques en 1994 et Mesure Média en 2015. 

En 2016, la Société québécoise des professionnels en relations publiques (SQPRP) a remis à Monsieur Pierre Gince le prestigieux Prix Yves St-Amand afin de souligner son engagement, le partage de ses connaissances et l’avancement de la profession auquel il a contribué.

Lors de sa présentation, Monsieur Gince a fait un bref retour sur l’histoire des relations publiques, de Jules César à nos jours. En fin d’allocution, Monsieur Gince a rappelé aux étudiants en relations publiques et en communication l’importance de s’impliquer le plus tôt possible à l’université, un plaidoyer « pro activité parascolaire » qui terminait magnifiquement bien la journée.

Fait à noter, Monsieur Gince avait avec lui un exemplaire d’un livre de Monsieur Edward Bernays dédicacé de la main de l’auteur, un document d’archives qui en a fait sursauter plus d’un dans la salle. Ce livre a été offert à Monsieur Gince par son ami Michel Dumas avant son décès.

À la fin des années 60, Michel Dumas a été un des premiers Québécois à obtenir une maîtrise en relations publiques (Boston University). Il avait aussi travaillé avec celui qu’on nomme le « père des relations publiques », Edward Bernays.

Je veux d’emblée féliciter le comité organisateur @UOCMN 2017 composé de Clémence Caro, Dominique Carrière, Gwenaëlle Couillec, Agathe Dauviau, Mélanie Desmarais, Djawad Dib, David Gakwerere, Mary Fulton, Priscilia Luasa Kabengele, Michca Lacaille, Ama Ouattara, Laurence Sicotte-Robinson et Maude Thérien pour l’organisation de cette journée-conférences, qui témoigne du dynamisme du département de communication de l’Université d’Ottawa. 

Ce forum initié il y a quelques années par Benoît Paradis, Producteur associé chez Fokus Box et ex-étudiant en relations publiques au département de communication de l'Université d'Ottawa, est un moment important pour les étudiantes et les étudiants du département de communication de l’Université d’Ottawa. En effet, en plus d'approfondir leurs connaissances lors des conférences, les participants mettent celles-ci en pratique lors d'échanges et de rencontres stimulantes.

Dans la préparation de ce colloque, les organisateurs de @UOCMN 2017 ont reçu le soutien du département de communication, de la faculté des Arts de l’Université d’Ottawa, du Centre du bilinguisme / Bilingualism Centre, d'UOttawa Alumni - Diplômés UOttawa, @Conseil d'esprit de corps, de médias et de gens d'affaires dont Citoyen Optimum, ICI Ottawa-Gatineau et Infopresse. Je tiens à les remercier.

mercredi 2 novembre 2016

Ça brasse dans les médias traditionnels

Face à un environnement changeant, les médias traditionnels et plus particulièrement les médias écrits sont en mode «coupure» au Québec. 

Québecor Groupe Média annonce aujourd'hui l'abolition de 220 postes au sein de Québecor Groupe Média, surtout des postes cadres, professionnels et de soutien administratif, soit près de 8 % de l'effectif.

Québecor Groupe Média annonce également que les forces de ventes locales, dont celle des journaux, seront dorénavant sous la responsabilité de la Régie publicitaire déjà en place. Par ailleurs, TVA Publications procédera à une réorganisation de sa structure interne et cessera la publication de deux magazines, soit CHEZ SOI et Tellement bon. 

Au début du mois d'octobre, Rogers Média a annoncé qu'elle se concentrera sur ses marques de langue anglaise et se départira de Châtelaine, de LOULOU et de L'actualité. Dans le cas de Rogers, rappelons pour la petite histoire que l'entreprise avait percé le secteur des médias écrits en mettant la main sur Maclean Hunter pour 3,1 milliards $ en 1994. Mais c’était avant la révolution Internet.

Mais ce n'est pas tout. Selon Jean-François Codère, TC Média doit annoncer une réorganisation du journal Les Affaires qui verra celui-ci passer de 42 à 28 publications par année.

Au-delà d’internet et des médias sociaux qui permettent de s’informer instantanément à peu de frais, plusieurs facteurs clés expliquent le lent déclin des médias écrits. D’abord avec l’avènement des chaînes de nouvelles en continue à la télévision qui ont eu pour effet de transformer la notion d’information et de rendre presque caduque le journal papier. 

Ensuite, les quotidiens ont augmenté leur tarif, la classe moyenne a quitté les centres-villes, les jeunes lisent de moins en moins et un plus grand nombre de lecteurs affirment lire l’exemplaire de quelqu’un d’autre, que ce soit dans le restaurant, au bureau ou chez un ami. 


mercredi 20 mai 2015

Norwegian Dawn - pas de conséquence à moyen terme



Au moment où nous apprenons que le Norwegian Dawn, un navire de 92 000 tonnes, s’est échoué hier soir sur un récif peu après son départ des Bermudes avec plus de 2443 passagers et 1059 membres d‘équipage à son bord, il m’apparaît opportun de nous pencher sur l’industrie de la croisière, un business qui génère un chiffre d’affaires de 36 milliards $ annuellement sur la planète.  

L’industrie de la croisière est un oligopole dominé par trois joueurs clés qui possèdent plus de 90 % du marché : Carnival, Norwegian Cruise Line (NCL) et Royal Caribbean.

(Plus récemment, il faut ajouter à ce trio la firme Disney qui a fait l’acquisition de quatre paquebots afin de viser le marché des plus jeunes – et donc des familles. En 2010, on estime que 1,6 million d’enfants ont fait une croisière avec papa ou maman).

Carnival, le Coca-Cola de la croisière, domine l’industrie avec 48 % du marché ou 106 navires. Il est suivi par Royal Caribbean avec 23 % du marché ou 42 navires. 

Royal Caribbean peut se vanter d’avoir 7 des 10 paquebots les plus grands du monde dont l'Allure of the Seas et l'Oasis of the Seas (deux bateaux deux fois plus longs que le Titanic) qui transportent jusqu'à 8500 personnes chacun.

La firme Norwegian Cruise Line ou NCL ferme la marche avec 8 % du marché (22 navires). Les 23 autres membres de la Cruise Lines International Association (CLIA) se séparent les quelques parts de marché restantes.

Carnival a été fondé par Ted Arison en 1972. La firme compte aujourd’hui 65 000 employés et opère sous 10 marques différentes, dont Carnival, Princess, Holland, Costa et Cunard.

Dans les faits, Ted Arison de Carnival et Knut Kloster de Norwegian Cruise Line sont à l’origine du marketing  qui caractérise la croisière moderne, un repositionnement fondé sur le loisir et le divertissement avec des casinos, des cinémas, de multiples restaurants et piscines, des magasins, etc.

Fait à noter, Arison et Kloster ont été des partenaires lors de la création de Norwegian Cruise Line avant de se séparer.

Au début des années 60, ces deux génies de l'industrie comprennent intuitivement qu’avec l’arrivée de l’avion à réacteur, la croisière transatlantique classique est un produit en voie de disparition.

Dans ce contexte, ils mettent au point la recette marketing du futur en croisière. Pour survivre, l'industrie de la croisière reposera dorénavant sur le divertissement, ce qu’Arison appellera les « Fun Ships » 
sur lesquels on retrouvera tantôt golf, patinoire, piste de jogging, carrousel, bars, salles de spectacles, gymnase, cinéma, librairie, piscine, spa, casino, terrain de basketball, etc.

Arison initiera aussi la publicité à la télévision et le placement de produit en 1984, aidé en cela par l'émission de télévision Love Boat mettant en vedette un paquebot de Princess, une entreprise qui sera éventuellement acquise par Carnival.

Pour assurer un flot continu de clientèles et de revenus, Arison et Kloster comprennent qu'il faudra également démocratiser la croisière et s’assurer que la classe moyenne puisse monter à bord. Car une fois sur le bateau, tous les espoirs de dépenses sont évidemment permis...

En 2015, on estime que 23 millions de clients sillonneront les mers du globe sur un navire de croisière contre 8 millions en 2008. Ils dépenseront en moyenne 1800 $ chacun par croisière.
Côté destination, 37% des voyageurs visiteront les Caraïbes.

Au dernière nouvelle, l'industrie de la croisière croît au rythme de 7 % par an. Statistiquement, plus de 60 % de la clientèle est Américaine ou Canadienne avec une moyenne d’âge de 48 ans et un salaire familial moyen de 109 000 $.

Dans le cas du bref naufrage du Norwegian Dawn sur un récif, on sait maintenant que cet incident  n’aura pas d’impact à moyen terme sur l'industrie. D’autant plus que le président de NCL Andy Stuart a pris la peine de se rendre aux Bermudes afin d’échanger avec les passagers. On appelle ça des relations publiques efficaces.

lundi 8 décembre 2014

3 plus gros flops de produits en 2014

Comme la fin de l'année est à nos portes, l'heure est au bilan dans le secteur du marketing. Dans ce premier billet, je reviens sur les 3 plus importants flops de produits en 2014. 

Dans les faits, les entreprises nord-américaines conçoivent plus de 10 000 nouveaux produits annuellement. Mais il y a des dangers associés aux lancements de nouveaux produits.

Selon Kevin Clancy et Robert Shulman, les nouveaux produits échouent pour quatre raisons principales. Premièrement, la stratégie de positionnement est faible (3 échecs sur 10). Deuxièmement, le produit n’est pas à la hauteur (3 échecs sur 10). Troisièmement, la publicité est mal conçue (20 % des échecs). Enfin, la promotion est mal ficelée ou la distribution est inadéquate (10 % chacun).

Avec cela en tête, voici mes 3 flops marketing les plus importants de 2014 :

iCloud d'Apple
En août, Jennifer Lawrence et Kate Upton font partie des nombreuses victimes de la fuite massive de photos nues de vedettes sur le site 4chan. Dans une entrevue, la vedette de la trilogie Hunger Games qualifiera avec raison cet acte de « crime sexuel ». 

En effet, ces images appartenaient à des actrices (mais pas des acteurs) qui les avaient stockées sur le site iCloud d’Apple. Elles ont ensuite été piratées et mises sur internet. Sans surprise, dans une culture du voyeurisme tout azimut, elles ont circulé abondamment dans les médias sociaux.

Initialement, le géant américain Apple a nié toute défaillance de son système de sécurité, préférant mettre la faute sur « les mots de passe des comptes grâce à des opérations d’hameçonnage. »

Au final, la crise aura été un désastre pour Apple, une entreprise qui a lancé plus récemment Apple Pay, un outil qui permet de régler ses achats en se servant d'un iPhone 6.

Pour le géant qui souhaite changer le modèle traditionnel avec son portefeuille virtuel, la crise des photos nues ne pouvait pas arriver à un pire moment. Confiance, confiance, quand tu es ébranlé…

Google Glass
Les Google Glass sont des lunettes équipées d'une caméra intégrée, d'un micro, d'un écran, d'un accès à Internet par Wi-Fi ou Bluetooth et d'un écouteur.

Officiellement, Google continue de croire à son produit, mais force est de constater que le dispositif de lunettes interactif Google Glass n’a pas généré l’engouement attendu.

Les facteurs de l’échec sont nombreux : trop laides, trop chères, trop compliquées et surtout, trop intrusives.

Fire d'Amazon 
Lancé cet été afin de faire compétition à Apple et Samsung, le téléphone Amazon Fire ne se vend pas. 

Contrairement à la stratégie de son Kindle reposant sur le prix, Amazon avait pourtant positionné son téléphone intelligent comme un produit haut de gamme. Puis faute de succès, Amazon a réduit le prix de son Fire, un peu trop tard s’il faut en croire la réaction du public.

Depuis ce temps, les actionnaires d'Amazon montrent des signes d’impatience. Le titre a perdu plus de 20 % depuis le début de l'année. Pas de doute possible, pour le téléphone intelligent Fire, la fin approche à grand pas.   

mercredi 13 février 2013

La croisière, une industrie en croissance



Au moment où nous apprenons que le calvaire des 4200 passagers et membres d‘équipage du paquebot Carnival Triumph tire à sa fin, il m’apparaît opportun de nous pencher sur l’industrie de la croisière, un business qui génère un chiffre d’affaires de 36 milliards $ annuellement sur la planète.  

L’industrie de la croisière est un oligopole dominé par trois joueurs clés : Carnival, Norwegian Cruise Line (NCL) et Royal Caribbean.

(Plus récemment, il faut ajouter à ce trio la firme Disney qui a fait l’acquisition de quatre paquebots afin de viser le marché des plus jeunes. En 2010, on estime que 1,6 million d’enfants ont fait une croisière avec papa ou maman).

Carnival, le Coca-Cola de la croisière, domine l’industrie avec 48 % du marché. Il est suivi par Royal Caribbean avec 23 % du marché. Royal Caribbean peut d’ailleurs se vanter d’avoir 7 des 10 paquebots les plus grands du monde dont l'Allure of the Seas et l'Oasis of the Seas (deux bateaux deux fois plus longs que le Titanic) qui contiennent jusqu'à 8500 personnes chacun.

La firme Norwegian Cruise Line ou NCL ferme la marche avec 8 % du marché. Les 23 autres membres de la Cruise Lines International Association (CLIA) se séparent les quelques parts de marché restantes.

Carnival, le propriétaire du Carnival Triumph, a été fondé par Ted Arison en 1972. La firme compte aujourd’hui 65 000 employés et opère sous 10 marques différentes, dont Carnival, Princess, Holland, Costa et Cunard.

Dans les faits, Ted Arison de Carnival et Knut Kloster de Norwegian Cruise Line sont à l’origine du marketing  qui caractérise la croisière moderne, un repositionnement fondé sur le loisir et le divertissement avec des casinos, des cinémas, de multiples restaurants et piscines, des magasins, etc.

Fait à noter, Arison et Kloster ont été des partenaires lors de la création de Norwegian Cruise Line avant de se séparer.

Au début des années 60, ces deux génies de l'industrie comprennent intuitivement qu’avec l’arrivée de l’avion à réacteur, la croisière transatlantique classique est un produit en voie de disparition.

Dans ce contexte, ils mettent au point la recette marketing du futur en croisière. Pour survivre, l'industrie de la croisière reposera dorénavant sur le divertissement, ce qu’Arison appellera les « Fun Ships » (
Carnival Triumph est un FUN ship) sur lesquels on retrouvera tantôt golf, patinoire, piste de jogging, carrousel, bars, salles de spectacles, gymnase, cinéma, librairie, piscine, spa, casino, terrain de basketball, etc.

Arison initiera aussi la publicité à la télévision en 1984, aidé en cela par l'émission de télévision Love Boat mettant en vedette un paquebot de Princess, une entreprise qui sera éventuellement acquise par Carnival.

Pour assurer un flot continu de clientèles et de revenus, Arison et Kloster comprennent qu'il faudra également démocratiser la croisière et s’assurer que la classe moyenne puisse monter à bord. Car une fois sur le bateau, tous les espoirs de dépenses sont évidemment permis...

En 2013, on estime que 20 millions de clients sillonneront les mers du globe sur un navire de croisière contre 8 millions en 2008.

Au dernière nouvelle, l'industrie croît au rythme de 7 % par an. Statistiquement, plus de 60 % de la clientèle est Américaine avec une moyenne d’âge de 48 ans et un salaire moyen de 109 000 $.

Bien sûr, il sera intéressant de voir si les problèmes du Carnival Triumph auront un impact sur le booking de croisière dans les prochains mois.

Dans le cas du naufrage du Costa Concordia, on sait maintenant que cet incident qui a coûté la vie à 32 passagers n’a pas eu d’impact à long terme sur l'industrie, mais qu’il a eu des effets à court terme sur le booking de croisières en Europe et chez les premiers utilisateurs/consommateurs de croisière.

mardi 15 janvier 2013

Communication de crise : la recette Armstrong



Dans les prochains jours, il sera fascinant d’observer et de décoder le discours stratégique de crise de Lance Armstrong, en particulier son passage devant Oprah, qui sera présenté jeudi et vendredi à la chaîne OWN (mais enregistré en début de semaine).   

Dans un environnement caractérisé par la multiplication des crises, l’aptitude au pilotage en univers de crises est devenue une qualité capitale pour préserver l’image et la réputation des marques, qu’elles soient des produits, des vedettes du sport, de la musique ou du petit écran.

Quelle stratégie de crise emploiera Armstrong lors de ses échanges avec Oprah : stratégie de la reconnaissance, de l’évasion de responsabilité, de l’atténuation de circonstances, des mesures correctrices, de la mortification ?

Voici selon moi, les 7 principes que devra respecter Lance Armstrong pour garantir l’efficacité de sa prestation cathodique devant la reine des confessions publiques : 

1. Se donner un plan 
À l’évidence, pour réduire l’effet de surprise et pour contrôler le stress, Armstrong doit se donner un plan pour faire face aux questions délicates ; un plan mille fois répété et simulés avec son équipe de gestion de crise. 

2. Choisir une courroie de transmission 
Dans ce genre de crise, vous devez tôt ou tard désigner UNE courroie de transmission pour livrer le message aux différentes clientèles potentielles. La façon dont ce « porte-parole » traitera avec les médias – ici Oprah – sera déterminante pour la suite des événements. 

3. Soigner son image 
Quel sentiment se dégagera de la prestation de Lance Armstrong au petit écran ? Dans le cas qui nous intéresse, nous recherchons six qualités : crédibilité, sang-froid, jugement pour éviter les pièges, attitude positive, empathie et bon vulgarisateur. 

4. Réagir rapidement 
Les premiers moments de l’entrevue seront les plus importants. Quoi qu’il advienne, il sera impératif qu’Armstrong ne se referme par sur lui-même. 

5. Communiquez efficacement 
L’efficacité de Lance Armstrong sera déterminée par sa capacité à communiquer efficacement ses idées: s’exprimer avec précision, i.e. utiliser des chiffres précis, employer des arguments positifs et jouer à la fois sur la raison et sur l’émotion.

Dans ce contexte, 4 phrases à éviter absolument : « Pas de commentaire », « Ça ne s’est jamais produit », « Peut-être que ça s’est produit » et « Tout est parfait ». 

6. Faire des mises à jour 
Dans cette entrevue de 90 minutes, Armstrong devra expliquer sa position historique dans cette affaire afin de corriger son image défaillante. Cela nécessitera des talents d’orateur hors du commun : être concis, donner des faits, être concret, mais surtout, reconnaître ses torts. 

7. Gérer le retour à la normale 
Lorsque la crise arrivera à terme, il faudra s’engager dans l’analyse de la crise, examiner les causes de cette crise : signes avant-coureurs, révélation, montée en puissance, apogée, réduction médiatique, retour à la normale, rechute, etc.


Voir aussi : 
Le phénomène Oprah : origine, moments clés, raisons de son succès, etc. 

jeudi 20 décembre 2012

10 événements clés en marketing en 2012



Voici mon top 10 des nouvelles marketing et publicité de 2012 :

1. Kodak se met sous la loi de la protection sur les faillites []
Absent de taille à la soirée des Oscars 2012. Pour la première fois depuis des lunes, les acteurs reçoivent leurs statuettes dans un théâtre sans nom plutôt qu’au Kodak Theatre. 

On apprendra dans les jours qui suivent que Kodak traîne une dette de 6,7 milliards $ qui annonce à toute fin pratique une transformation radicale (entre autres, vente de nombreux brevets) de ce géant de l’ère industrielle fondé par George Eastman en 1889.

2. Bell achète Astral Media
En mars, transaction majeure dans l'industrie des médias canadiens : Bell achète Astral Media pour 3,38 milliards $.

En achetant Astral, Bell met la main sur des chaînes payantes de films, un réseau radiophonique comptant 84 stations réparties dans 50 marchés au Canada (le 2e plus important réseau au pays avec 17,1 % du marché), 100 sites Web qui touchent 3 millions d'internautes chaque mois et 9500 panneaux d'affichage publicitaires au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique.

Ceci dit, le nerf de la guerre, ce sont assurément les 24 chaînes de télé spécialisées qui passent sous le giron de Bell (the Movie Network/HBO Canada, Super Écran, Musique Plus, Family, Canal Vie, Historia, Canal D, VRAK.TV, etc.), des canaux rentables et en croissance qui représentent 15 % du marché canadien à eux seuls.

Mais attention : chercher à contrôler plus de 40 % de la tarte médiatique au Canada peut se faire à vos risques et périls. BCE l’a appris à ses dépens à la fin de 2012.
En octobre, le CRTC annule l’achat d’Astral Media par BCE. Dans les faits, l’organisme fédéral avait trois options : approuver, refuser ou modifier l’entente.

En novembre, on apprend que Bell présentera une nouvelle offre au CRTC. À suivre...

3. Revenus record de commandite pour les jeux de Londres
Les Jeux olympiques de Londres qui ont lieu à l’été 2012 génèrent des revenus totaux de commandite de l’ordre de 2,2 milliards de dollars, selon Advertising Age.

Par rapport aux Jeux de 2006 à Turin et de 2008 en Chine, il s’agit d’une augmentation des droits de commandite significative. À l’époque, les commanditaires officiels avaient payé 866 millions de dollars au total pour les deux jeux (ceux de Chine et d’Italie).

À titre de comparaison, les revenus totaux de commandite aux Jeux de Montréal s'élevaient à 7 millions $.

4. Lancement du dernier film de Batman dans le chaos
En juillet, lancement du film The Dark Knight Rises mettant en vedette Christian Bale dans le rôle de Batman. Lors de la première, un cinglé tue plusieurs cinéphiles dans un cinéma aux États-Unis. Cela n’empêche pas la franchise Batman de connaître un très grand succès aux guichets.

En parallèle, lancement très réussi en mars 2012 du film Hunger Games sur les écrans canadiens et américains avec des revenus de 408 millions $ en Amérique du nord.

Pour maximiser les chances de réussite du lancement du film Hunger Games, la stratégie de mise en marché s’éloigne des réflexes classiques du marketing cinématographique. L’opération marketing de Lionsgate mise plutôt sur l’utilisation des médias sociaux.

Sur Facebook, on pouvait constater avec amusement que chaque district (l’équivalent de nos provinces au Canada) possédait sa propre page. Le Capitole (la capitale maudite des romans d’Hunger Games) avait aussi son propre compte Twitter. En fait, il était même possible d’obtenir sur Internet une carte d’identité en bonne et due forme de Panem, le pays imaginaire dans lequel se déroule le roman d’Hunger Games !

Mention honorable à la fin de 2012 : Skyfall, 23e épisode des aventures de James Bond, est un hymne au placement de produit ; une occasion en or pour Heineken, Coke Zero, Walther (revolver), Procter & Gamble, Aston Martin et Omega de s’associer avec le célèbre agent 007. Pour un, Heineken débourse plus de 45 millions $ pour que James Bond troque son traditionnel Vodka Martini pour une bière froide.

5. Marketing viral : record pour Gangnam Style de PSY
On le sait, la croissance rapide d'Internet et des médias sociaux permet désormais aux spécialistes de la mise en marché de lancer de nouveaux produits sans passer par les médias de masse.

Les effets conjugués de la publicité, du bouche à oreille et du marketing sur Internet -- ce qu’on appelle communément le marketing viral -- permet désormais aux marques de connaître à l'occasion un développement soudain et rapide.

À preuve, le clip du chanteur sud-coréen Psy intitulé Gangnam Style génère plus de 1 milliard de clics en quelques mois sur YouTube, un nouveau record de viralité sur le Net.

6. Conflit dans la LNH
Coût dur pour la CBC : un conflit dans la LNH retarde le début de la saison 2012-2013 et vient réduire substantiellement les revenus publicitaires du diffuseur public.

Rappelons que la CBC tire près de 50 % de ses revenus publicitaires totaux de la vente de publicité à Hockey Night in Canada (HNIC). Le hockey de la CBC, c’est aussi 3 millions de téléspectateurs qui regardent les matchs du samedi soir (coût moyen de la pub en saison régulière à la CBC : 16 000 à 20 000 $ / 30 secondes). 

En fait, la soirée du hockey de la CBC, c’est 450 heures de programmation et 120 millions $ de publicité par saison.

Comble de malheur, l’entente liant la LNH à la CBC expirera en 2014 (dernière année de contrat si on exclut la saison actuelle). Pour la CBC, ce conflit arrive donc à un très mauvais moment. 

7. Lancement en bourse de facebook
Le 18 mai 2012, le site de réseautage Facebook fait une entrée remarquée en bourse.

Facebook, c'est l'histoire de Mark Zuckerberg, un universitaire américain qui a une drôle d’idée en 2003 : écrire un premier programme informatique pour un site Internet sur lequel on retrouverait des photos d'étudiantes de l’Université Harvard.

Zuckerberg nomme ce site « Facemash ». Sur celui-ci, il demande aux internautes d'évaluer la beauté -- de donner une cote -- à chacune des étudiantes. 

Ce premier site de Zuckerberg est un succès instantané : lors des quatre premières heures d'existence, Facemash, l’ancêtre de Facebook, attire 450 visiteurs et 22 000 visionnements de photos de filles. Mieux encore, le visiteur moyen vote à 48 reprises ! 

Neuf ans plus tard, au moment de lancer Facebook sur le NASDAQ, le site franchit le cap du milliard de membres.

8. Disney fait l’acquisition de Lucasfilm
En octobre, Disney fait l’acquisition de Lucasfilm et de la marque Star Wars pour un montant de 4,05 milliards $.

À une époque où les studios d’Hollywood privilégient les séries et les valeurs sûres, force est de constater que l’on retrouve dans la marque Star Wars une recette éprouvée, donc rassurante pour un géant comme Disney.

Évidemment, coup de chapeau à George Lucas. Depuis le lancement du premier Star Wars le 25 mai 1977 dans 45 salles (contre 2655 salles de nos jours), George Lucas a plus d’une fois fait preuve d'un sens aigu de la mise en marché, d’abord en révolutionnant l’univers des effets spéciaux (il fonde Industrial Light and Magic ou ILM) ; ensuite, en réinventant le monde du son grâce à THX Ltd, du jeux vidéo avec LucasArts, de la post-production et du mixage son avec Skywalker Sound et de l'animation avec le célèbre studio Pixar.

9. Nike abandonne Lance Armstrong
Coup de théâtre dans le monde de la commandite sportive en octobre : Nike abandonne Lance Armstrong.

Trois éléments pèsent dans la décision de Nike. Premièrement, les récentes révélations de l’agence antidopage américaine (USADA) relatives à Lance Armstrong. Ces révélations sont pour le moins accablantes et révèlent au grand jour un véritable système de triche.

Deuxièmement, la décision de Lance Armstrong de ne pas se défendre contre les allégations de l’agence antidopage américaine. Cette annonce faite au mois d’août dernier a eu l’effet d’une bombe aux États-Unis, en particulier, dans un article cinglant publié dans le New York Times.

Enfin, un troisième facteur, moins connu celui-là, et lié directement à l’image de Nike. Il y a plusieurs années, l’entreprise spécialisée dans les chaussures, les vêtements et le matériel de sport a réalisé une série de deux messages publicitaires portant précisément sur les rumeurs de dopages de l’athlète, messages dans lesquels Armstrong nie ces informations.

10. Red Bull Stratos : vive le marketing événementiel
En créant un événement sportif (et scientifique extrême) comme le Red Bull Stratos, le géant de la boisson énergisante Red Bull a entretenu pendant des semaines sa visibilité et son capital de sympathie auprès des adolescents et des jeunes adultes, ses deux publics de choix.

Mieux encore, en concevant cet événement, Red Bull devient un créateur de records mais aussi un créateur de contenus et de sensations fortes.

Dans les faits, on devine que les effets de ce marketing événementiel de Red Bull sont nombreux et spectaculaires. Les clients potentiels se reconnaissent dans son image extrême entretenue par son association tous azimuts à un homme qui s’apprête à sauter dans le vide à 36 000 mètres d’altitude (Red Bull Stratos) ou par celui qui dévale en patin, au péril de sa vie, une pente glacée à toute vitesse (Red Bull Crashed Ice). 

En ce qui me concerne, il s'agit à l'évidence de la manoeuvre marketing la plus réussie de 2012.