lundi 24 février 2014

Le SPÉCIAL MAILLOTS de Sports Illustrated fête son 50e anniversaire



Depuis son lancement en 1964, le Spécial Maillots (ou Swimsuit Issue) du Sports Illustrated a généré plus de 1 milliard de dollars de revenus publicitaires pour l'empire Time. Curieusement, à l’instar de la frénésie publicitaire entourant le Super Bowl, l’aventure du spécial maillots de Sports Illustrated débute par accident. 

En 1963, André Laguerre, rédacteur en chef du Sports Illustrated, est à la recherche d'une manière de susciter l’attention des lecteurs pendant les mois d'hiver au moment où la saison de football est terminée et où les camps d’entraînement du baseball n'ont pas encore commencé. Il demande donc à ses éditeurs de lui envoyer des idées de sujets.

 Comme je le raconte à Gilles Parent du FM 93, Fred Smith, un des employés de Sports Illustrated, a alors une idée de génie : mettre en couverture une jolie fille en maillot de bain. En 1964, la première édition maillots de bain voit le jour. À l’intérieur de celle-ci, on retrouve un supplément de 5 pages consacré aux maillots de bain.


Rapidement, sous l'impulsion de Jule Campbell (rédactrice de 1965 à 1996), le spécial annuel maillots de bain se transforme et devient un phénomène de culture populaire. 


De nos jours, ce numéro annuel génère à lui seul 7 % des recettes publicitaires du Sports Illustrated ou 40 millions $ annuellement. À cela s'ajoute les revenus générés par les nouvelles plateformes : jeux vidéos 3D, DVD, cellulaire et téléphone intelligent, applications Apple, calendriers, sites Web, etc.

Au-delà des abonnements (autour de 3 millions selon les derniers chiffres disponibles par Sports Illustrated), le spécial maillots vend en moyenne un million d'exemplaires en kiosques (ou dix fois les ventes normales), pour un total de 4 millions de magazines vendus. Évidemment, c'est un exploit remarquable à l'ère du Web !

Dans les faits, quelque 66 millions de personnes – ou un adulte sur cinq aux États-Unis – ont accès d’une manière ou d’une autre aux photographies et… aux textes du Swimsuit Issue

Comme on le devine bien, le numéro spécial de Sports Illustrated attire beaucoup de messieurs (44 millions) mais aussi beaucoup de madames -- 22 millions de lectrices. Cela explique probablement pourquoi la rédaction de Sports Illustrated reçoit annuellement 25 000 maillots de bain de fabricants des quatre coins de la planète !

Depuis la première édition en 1964, toutes les rédactrices de la section « maillots de bain » ont été des femmes, dont l'actuelle rédactrice en chef Diane Smith. L’an dernier, celle-ci a choisi une trentaine de photos parmi les 155 000 images immortalisées par les photographes.

Et les salaires dans tout cela ? Les modèles du spécial maillots sont peu rémunérées. Avant 1996, chaque jeune fille recevait en moyenne 250 $ par jour ou moins. 

Mais comme le mentionnait Zoe Duchesne, une mannequin québécoise qui fait l'objet d'une section photos dans le Sports Illustrated 2010, « l'impulsion que ces photos donne à la plupart des carrières des modèles compense largement pour le maigre salaire versé aux jeunes filles. » (En 2009, Kim Cloutier, une autre Québécoise, a fait l'objet du spécial maillots)

En 1989, Kathy Ireland a fait la couverture du magazine (meilleures ventes de tous les temps). Elle se servit de ce tremplin pour lancer Kathy Ireland Worldwide, une société de marketing et de conception qui réalise aujourd'hui des ventes de 1,9 milliard de dollars annuellement.

 
Fait à noter, les abonnés de Sports Illustrated ont la possibilité de ne pas recevoir le numéro spécial maillots de bain et d’obtenir en échange une prolongation de leur abonnement. Moins de 1 % des abonnés de Sports Illustrated choisit de ne pas recevoir le Spécial Maillots…

mercredi 19 février 2014

5 éléments clés d’un marketing gagnant - Conférence de Luc Dupont

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Dans le cadre de la rencontre GPS offerte au Chateau Mont-Sainte-Anne en PM aujourd'hui, j'ai présenté une conférence dans laquelle j'offrais aux participants l'occasion de se familiariser avec les principes, les notions et les techniques relatives au marketing efficace. 

À l'aide d'exemples concrets, j'ai livré l’ABC du marketing, ce qu'il faut savoir pour générer des échanges fructueux avec les clients potentiels : image, positionnement, marketing internet, publicité et relations publiques.

Voici une formation qui brossait un tableau de l'univers du marketing de soi avec en toile de fond une question centrale: « Comment tirer le maximum de chaque dollar investi en marketing et éviter certaines erreurs coûteuses ? »


lundi 3 février 2014

Jeux olympiques de Sotchi - les annonceurs s'arrachent la visibilité



Dans les prochains jours, Sotchi va accueillir 6000 athlètes provenant de 85 pays.

En ce qui a trait au marketing, dix entreprises ont défrayé chacune 100 millions de dollars en argent et en échange de services pour devenir un commanditaire mondial officiel ou « TOP » comme se plaît à les appeler le CIO. Ce sont Visa, Samsung, Panasonic, Procter & Gamble, Omega, McDonald's, GE, Atos Origin, Dow et Coca-Cola.  Ils ont l’exclusivité dans le monde pour l’association
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Parallèlement aux 10 commanditaires mondiaux qui souhaitent rejoindre les 3 milliards de téléspectateurs potentiels, il faut ajouter à cette équation marketing les commanditaires du comité organisateur des Jeux olympiques (COJO) qui ont l’exclusivité au niveau national ; les commanditaires nationaux (204 comités nationaux olympiques) ; les commanditaires de fédérations sportives ; et les commandites d’athlètes. 

Au chapitre des fournisseurs russes, on compte Abrau Durso, Adecco Group, Exect Business Training, Detech, Kelly Services, Microsoft Rus, Russian Buses – GAZ Group, Scania Rus, CROS Public Relations & Public Affairs Company, Klinsk Institute for Occupational Safety and Health, Contemporary Services Company – International, Karcher, Kaspersky Lab, Life Fitness, World Class et CTS Eventim AG. 

Au Canada, la compagnie Petro-Canada avec son programme Face commandite chaque année 50 athlètes et leurs entraîneurs dans leurs quêtes d’excellence. Depuis 1988, Petro-Canada a appuyé 2 400 athlètes et investit plus de huit millions de dollars pour faire rayonner le Canada sur la scène internationale. 

Au Québec, Radio-Canada Télé sera le diffuseur officiel. Il consacrera plus de 335 heures aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi 2014, des premières compétitions le 6 février, suivies de la Cérémonie d’ouverture le 7 février, à la finale de hockey suivie de la Cérémonie de clôture le 23 février.

Du 8 au 22 février, c’est généralement 21 h par jour qui seront consacrées aux Jeux et à tout ce qui les entoure. À titre de partenaires, TVA Sports et RDS seront les chaînes spécialisées officielles du rendez-vous international.

Au Canada, les partenaires médias seront nombreux : Globe and Mail, Bell Média, Rogers et Twitter Canada, qui diffusera des tweets commandités ayant comme mot-clé #Noussommeslhiver et #Wearewinter.

 Aux États-Unis, NBC/Comcast a versé 775 millions de dollars (US) pour retransmettre à la télévision les Jeux de Sotchi aux États-Unis, soit environ 33 % de plus que ce qu'elle avait payé en 2006 pour les Jeux de Turin. 

Ceci dit, NBC a déjà vendu 800 millions $ de publicité (certain parlent de 1 milliard $), un record pour des jeux d’hiver. En comparaison, on avait vendu 700 millions $ de publicité à Vancouver et 1 milliard $ à Londres.

Cet exploit est d’autant plus remarquable que Budweiser n’a pas acheté de publicité pour les jeux de Sotchi, Budweiser a plutôt choisi de concentrer ses efforts publicitaires sur le Super Bowl 2014 et la Coupe du monde qui aura lieu au Brésil cet été.

Parmi ses annonceurs, NBC comptera Coca-Cola, AT&T, General Motors, Liberty Mutual, Smucker's, McDonald's et Visa, deux commanditaires officiels des Jeux olympiques de Sotchi.

Une étude portant sur la publicité durant les Jeux olympiques de 2000, 2002, 2004, 2006 et 2008 confirme le rôle positif de la publicité aux Jeux olympiques. Mais il faut reconnaître que la situation économique et la multiplication des événements incontournables a compliqué les choses pour plusieurs annonceurs.

Ainsi, Subway qui a préféré passer son tour au Super Bowl pour concentrer ces efforts aux jeux d’hiver de Sotchi.

En ce qui a trait au merchandising (produits dérivés), on s’attend à vendre plus de 500 millions de dollars de souvenirs. Comme c'est le cas avec tous les Jeux olympiques, les épinglettes seront un produit très recherché.

Évidemment, il faut aussi s’attendre à ce que plusieurs annonceurs fassent du marketing d'ambuscade ou ambush marketing, i.e. qu'elles s’associent aux jeux sans pour autant faire partie des annonceurs officiels. Une étude de Global Language Monitor confirme que 5 des 10 commanditaires associés aux jeux de Sotchi – des marques comme Nike et Under Armour -- ne sont pas des partenaires officielles.

Par ailleurs, la position russe à l’égard de la communauté gaie pourrait avoir des impacts négatifs sur les commanditaires. Comme je le mentionnais en entrevue il y a quelques semaines déjà, si des événements fâcheux devaient se produire, les commanditaires seraient touchés par la bande. Tout ce qui pourrait distraire le téléspectateur risque d'entacher l'effet de la commandite.

Dans ce contexte, si j'étais un commanditaire, je préparerais déjà une stratégie de sympathie à l'égard des groupes susceptibles d'être visés par les lois discriminatoires en Russie. Cette stratégie se déclinerait à la télévision, dans les quotidiens et sur les médias sociaux. Le cas échéant, elle permettrait à la marque de se positionner efficacement dans le débat des Jeux de Sotchi au moment où cela comptera le plus, soit pendant les Jeux.

Dans le pire des cas, Sotchi recevra 1 milliard $ de la part du CIO pour organiser les jeux de 2014. Il faut dire que les Jeux olympiques de Sotchi ont coûté au moins 51 milliards $ aux dernières nouvelles…

dimanche 2 février 2014

Top 10 des meilleures publicités - Super Bowl 2014

Voici mon top 10 des meilleures publicités du Super Bowl 2014, incluant le premier couple gai dans une pub du Super Bowl (Coca-Cola) et la première pub de Microsoft dans un Super Bowl :  



Audi - Doberhuahua



Tim Tebow T-Mobile - Contract


Budweiser - "Puppy Love"


Coca Cola - "America The Beautiful"


Budweiser - "A Hero's Welcome"


"The Truth" - Official Kia K900


Microsoft - Empowering


Wonderful Pistachios - Stephen Colbert


Mcdonalds - Lip Reading


Budweiser - Ian Up For Whatever


vendredi 31 janvier 2014

Publicité de Budweiser au Super Bowl 2014 -- "Puppy Love"





Avec le temps, Budweiser a produit de véritables petits bijoux publicitaires.

Les Clydesdales de Budweiser (c'est le nom des chevaux que l'on voit dans cette publicité de Budweiser) ont été utilisés pour la première fois en 1933 pour célébrer la fin de la prohibition aux États-Unis.

Conscient du potentiel commercial des chevaux, August Anheuser Busch, Sr. en fait rapidement les porte-étendards de la marque Budweiser dans la communication publicitaire et le packaging de Budweiser.


Il s'agit ici d'ajouter un puppy pour faire d'une pub de bière un message fort évocateur dont la performance -- nombre de clics -- surpassent maintenant la cote d'écoute de nombreuses émissions présentées à la télévision en prime time.

mardi 28 janvier 2014

Publicités du Super Bowl 2014

Voici un avant-goût des publicités du Super Bowl 2014.

Dannon Oikos Greek - The Spill

Hyundai Genesis - "Dad's Sixth Sense"  

GoDaddy - Bodybuilder
  

Doritos - Finger Cleaner
  

SodaStream - Scarlett Johansson  

Audi Doberman - Chihuahua
  

Squarespace - A Better Web Awaits
  

Pepsi – Halftime
  

Coca-Cola - Football


GoldieBlox - "Princess Machine"

vendredi 24 janvier 2014

10 publicités légendaires du Super Bowl

Apple - 1984


Coca-Cola - Mean Joe Green


McDonald's - Larry Bird vs Michael Jordan The Showdown


Bridgestone - Carma

Victoria Secret - Adriana Lima


Volkswagen - The Force


Budweiser - Frogs


Doritos - Doritos gratuit


Noxzema - Farrah Fawcett et Joe Namath Noxzema (vintage)


Pepsi - Coke Guy Caught on Cam

jeudi 23 janvier 2014

10 meilleures pubs de Budweiser mettant en vedette les chevaux Clydesdales

Les campagnes de pubs qui utilisent un animal comme symbole du produit obtiennent généralement des résultats nettement supérieurs à la moyenne. « En rendant une personnalité célèbre, disait Claude Hopkins, vous rendez son produit célèbre. »

Prenons Budweiser, par exemple. Comme je le racontais à Gilles Parent du FM93 dans une entrevue consacrée au Super Bowl XLV, les Clydesdales de Budweiser (c'est le nom des chevaux que l'on voit dans les pub de Bud, spécialement durant le Super Bowl) ont été utilisés pour la première fois en 1933 pour célébrer la fin de la prohibition aux États-Unis.

Conscient du potentiel commercial des chevaux, August Anheuser Busch, Sr. en fait rapidement les porte-étendards de la marque Budweiser dans la communication publicitaire et le packaging.

Avec le temps, Budweiser a produit de véritables petits bijoux publicitaires. Voici mon TOP 10 pubs de Budweiser mettant en vedette les célèbres chevaux Clydesdales avec un prime un message vintage datant du début des années 70.
 

L'entraînement des chevaux de BudweiserLa recrue


L'âne de Budweiser



Le cheval et le chien



La bataille de « mottes de neige »



Budweiser : une histoire d'amour



Le zèbre



Séparés à la naissance



9/11 Budweiser



Campagne Vintage - commercial des Clydesdales de Bud




mardi 21 janvier 2014

Quelle est la valeur publicitaire d'Eugenie Bouchard ?



Il ne faudrait pas s’étonner que la jeune Québécoise Eugenie Bouchard, qualifiée pour les demi-finales des Internationaux d'Australie, reçoive dans les prochaines semaines des propositions d’annonceurs soucieux de s’associer à la nouvelle coqueluche des médias sportifs. Déjà, on parle d'une possible association avec un fabricant de montres.

En commanditant une athlète comme Eugenie Bouchard et en s’associant à un sport comme le tennis féminin, un produit ou un service augmentera à coup sûr sa visibilité et son capital de sympathie, deux éléments particulièrement importants en communication-marketing.  

L'agent d'Eugenie Bouchard, Sam Duvall, pense d'ailleurs que l'athlète originaire de Montréal a le potentiel pour devenir le visage du tennis. Comme il le mentionne au quotidien The Age : « Sur le plan marketing, je pense qu'elle peut devenir la joueuse de tennis le plus célèbre au monde. » 

Il est vrai que Madame Bouchard incarne la nouvelle génération de joueuse du tennis, habile sur le terrain sportif et le terrain de la communication - bilingue, à l'aise à la télévision, présente sur les médias sociaux et les nouveaux médias, etc.
  
Pour cette raison, on peut penser qu’Eugenie Bouchard cherchera à maximiser les éléments suivants : exclusivité d’association, visibilité à long terme sur le matériel publicitaire et promotionnel, visibilité sur les produits, occasions d’actions de relations publiques et d'affaires, etc. 
 
Les critères permettant d’évaluer le montant potentiel des commandites sportives de la star du tennie seront nombreux :
  1. Nombre de spectateurs : la WTA attire 5 millions de spectateurs annuellement dans ses 53 tournois présentés dans 33 pays.
  2. Visibilité de l’événement dans les médias : grâce à ses athlètes provenant de 90 pays, on estime que la WTA obtient une couverture équivalente à 7000 heures par an.
  3. Durée de la visibilité : au total, la WTA génère 44 semaines de visibilité annuellement.
  4. Présence sur Internet : on compte 11 millions de visiteurs uniques sur le site www.wta.com chaque année.
  5. Profil de l’amateur de tennis féminin : 45 % féminin / 55 % masculin ; 38 % dans la tranche des 18-34 ans.
  6. 69 % ont fréquenté l’université.
  7. 48 % font du sport.

À l'évidence, les entreprises seront prêtes à débourser des sommes importantes pour s'associer à Eugenie Bouchard. Surtout si celle-ci multiplie les victoires sur le terrain, condition sine qua non du succès commercial.

lundi 13 janvier 2014

Virage numérique pour le quotidien Le Devoir



L’industrie des médias papiers est en crise et le lancement prochain d’une édition numérique payante du journal Le Devoir pour la tablette numérique iPad, le confirme une fois de plus.

Le Devoir vient s’ajouter aux autres plateformes quotidiens comme La Presse+.

En faisant le pari du PAYANT, Le Devoir se distance de La Presse+ qui a privilégié le GRATUIT au Québec.

Pour la plupart des journaux papier à travers le monde, la solution priorisée pour faire face aux baisses de tirage -- et donc aux baisses de ventes de publicité -- réside dans la formule « site payant d’information ».

Au Canada, le Globe and Mail est un bon exemple de ce mouvement général. Il faut dire que le succès du New York Times, du Financial Times et du Wall Street Journal ont eu un effet d'entraînement sur plusieurs autres quotidiens à l’échelle nord américaine.

Le Wall Street Journal a été le premier à imposer un abonnement payant, en 1997. Aux États-Unis, selon le Poynter Institute, on évalue à environ 16 % la proportion des journaux qui ont instauré l'abonnement payant sur le web.

Ceci dit, à l’usage, l’option payante sur le Net est efficace quand un quotidien offre un contenu spécialisé, exclusif et/ou international comme c’est le cas avc le journal Le Devoir. En effet, on sait que les gens ne paieront pas pour accéder à des nouvelles générales, ce qui joue contre les médias généralistes basés sur le scoop et la nouvelle de la journée.

Cette annonce du journal Le Devoir montre à quel point l’industrie de la nouvelle et de l'information a changé en quelques années.

D’abord avec l’avènement des chaînes de nouvelles en continue à la télévision qui ont eu pour effet de transformer la notion d’information et de rendre presque caduque le journal papier. Ensuite avec l’arrivée d’Internet et des médias sociaux qui permettent de s’informer instantanément à peu de frais. 

Au-delà de ces deux facteurs clés, plusieurs phénomènes expliquent le lent déclin des quotidiens : les quotidiens ont augmenté leur tarif, la classe moyenne a quitté les centres-villes, les jeunes lisent de moins en moins et un plus grand nombre de lecteurs affirment lire l’exemplaire de quelqu’un d’autre, que ce soit dans le restaurant, au bureau ou chez un ami.